La seule proportionnelle qui vaille est celle qui permettrait de dégager une majorité. La Véme et son mode de scrutin associé, uninominal à deux tours, bien qu’absent du texte, a été « choisi » pour éliminer ce qu’était la IVéme et sa valse des coalitions de circonstances.
Malheureusement, je crains que cela ne changerait rien. On va entrer dans une période d’instabilité chronique.
Seule solution, et encore, serait de mettre en place un scrutin uninominal à un seul tour. Ce mode de scrutin avantage les grands partis et permet donc de dégager des majorités, mais il a un inconvénient majeur, c’est la disparition même des petits partis.
La conséquence d’un tel mode de scrutin est qu’il oblige à la construction de coalition avant les élections, la négociation de programmes ne se fait plus après comme dans la proportionnelle. Le danger connu de la proportionnelle est que de tout petits partis peuvent avoir un rôle clé pour construire une majorité.
Ce mode de scrutin est en place aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Inde et au Nigeria, son origine britannique en est la raison.