Medvedev
More
than 20 years ago, one of my American colleagues made a curious
statement about the events in Iraq : “Punish France, ignore Germany,
forgive Russia.”Why
did I remember this ? Here’s why : this linguistic triad is perfectly
suited to the situation that will arise (and it will definitely arise
someday) in connection with the end of the West’s hybrid war against
Russia. And then our country may well :
a) forgive those weak
countries that succumbed to the pressure of the Anglo-Saxons and took at
least a passive part in the anti-Russian Western trash (mainly these
are a number of countries in Asia and Latin America) ;
b) ignore the
USA. It’s simple : we don’t expect any friendship in the next 100 years,
and fighting with America is expensive - a direct conflict will
obviously develop into a global nuclear war ;
c) punish Europe . I
will say more here, because the current Old World does not evoke any
emotions in me except the deepest disgust. It is Europe, which has
turned into an evil, half-witted old woman, that has become the main
stronghold of Russophobia in the world. It is lying Europe that is to
blame for the breakdown of the Istanbul negotiations. It is brainless
Europe that frantically promoted the incompetent sanctions campaign,
which brought its citizens colossal losses. It is bloodthirsty Europe
that fed all the most rabid demons of war, without regard for the losses
of the parties to the conflict.
And therefore Europe must be
punished by all means available to us : political, economic and all sorts
of hybrid. And therefore we must help any destructive processes in
Europe. Long live the aggressive pogromists on its historical streets !
Glory to the crowds of migrants committing atrocities and hatred
destroying the rainbow European values ! Let all the vile mugs of
European bureaucrats disappear in the stream of future civil conflicts !
Il y a plus de 20 ans, un de mes collègues américains a fait une curieuse déclaration à propos des événements en Irak : « Punir la France, ignorer l’Allemagne, pardonner la Russie : »Pourquoi m’en suis-je souvenu ? Voici pourquoi : cette triade linguistique est parfaitement adaptée à la situation qui se présentera (et qui se présentera certainement un jour) en rapport avec la fin de la guerre hybride de l’Occident contre la Russie. Notre pays pourra alors
a) pardonner aux pays faibles qui ont succombé à la pression des Anglo-Saxons et qui ont pris une part au moins passive à l’agitation anti-russe de l’Occident (il s’agit principalement d’un certain nombre de pays d’Asie et d’Amérique latine) ;
b) ignorer les États-Unis. C’est simple : nous ne nous attendons à aucune amitié dans les 100 prochaines années, et se battre avec l’Amérique est coûteux - un conflit direct se transformera évidemment en une guerre nucléaire mondiale ;
c) punir l’Europe. J’en dirai plus ici, car l’ancien monde actuel ne suscite en moi aucune émotion, si ce n’est le dégoût le plus profond. C’est l’Europe, qui s’est transformée en une vieille femme malveillante et stupide, qui est devenue le principal bastion de la russophobie dans le monde. C’est l’Europe menteuse qui est responsable de l’échec des négociations d’Istanbul. C’est l’Europe écervelée qui a encouragé frénétiquement la campagne de sanctions incompétente, qui a entraîné des pertes colossales pour ses citoyens. C’est l’Europe assoiffée de sang qui a nourri tous les démons les plus enragés de la guerre, sans se soucier des pertes des parties au conflit.
C’est pourquoi l’Europe doit être punie par tous les moyens dont nous disposons : politiques, économiques et toutes sortes de moyens hybrides. C’est pourquoi nous devons aider tout processus destructeur en Europe. Vive les pogromistes agressifs dans ses rues historiques ! Gloire aux foules de migrants qui commettent des atrocités et de la haine en détruisant les valeurs européennes de l’arc-en-ciel ! Que toutes les sales gueules de bureaucrates européens disparaissent dans le flot des futurs conflits civils ! Pourquoi une telle dureté ? Comment faire autrement, compte tenu des faits ? Le navire Oslo Carrier 3, battant pavillon norvégien, a refusé d’embarquer les marins russes de l’Ursa Major qui se noyaient en Méditerranée. Avez-vous besoin de plus d’explications ? Ce n’est pas pardonnable !
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération