Bonjour,
Ce n’est pas la sécurité sociale qui pose problème, mais c’est le problème de la gratuité des services publics.
Ou plutôt l’apparente gratuité car il est évident que ceux ci ont un cout lourd.
Que ce soit la sécu ou l’université, le principe de la gratuit corrompt toute la générosité du système : il y a des abus constants et permanents car la nature humaine ne respecte jamais ce qui est gratuit.
Il existe maintenant en France un droit à être malade ! De même qu’il existe un droit à être étudiant en fac. Ce dernier point étant bien entendu renforcé par l’absence de filtre pertinent au niveau du bac.
Nous avons donc des systèmes généreux à la base qui sont viciés dans leur fonctionnement car des abuseurs qui tirent tout ce qu’ils peuvent sur la corde car « ils y ont droit » : malade pour un rien, étudiant à rallonge ... ils s’en foutent car ce n’est pas eux qui payent !
Charles de Gaulle qui a créé la Sécu ne se faisait pas rembourser ses dépenses de soins car il considérait que la Sécu n’avait pas été créé pour cela mais plutôt pour des gens vraiment dans le besoin.
De parachute de sécurité, la sécurité sociale est devenue une vache à lait : on consulte pour un rien et on réclame toujours plus de médicaments, sans compter les arrêts de travail plus ou moins justifiés !
Pour l’université, nous avons des générations de glandeurs qui ne voient aucune gene à passer un DEUG en quatre années malgré le cout des enseignements (et autant moins de places pour d’autres plus méritants qui arrivent derrière eux) sans compter ceux qui sont logés dans les Crous et autre logements subventionnés ...
Les solutions sont malheureusement inéluctables : rétablir une sanction financière sous forme de franchise médicale ou de droits d’inscription. C’est triste à dire, mais que faire à part taper là où cela fait le plus mal, c’est à dire au portefeuille ? Au détriment, bien entendu, de ceux qui sont modestes et honnêtes.
Bien cordialement,
Icks PEY