L’ami Attali se pique désormais de considérations libérales. Il oublie néanmoins une chose concernant la distribution : elle a fait ses choux gras sur la volonté des gouvernements successifs de faire la promotion et le succès des hypermarchés à l’aide de lois sur mesure visant à les faire émerger et prospérer. On ne peut faire l’abstraction de ce favoritisme étatique passé et décréter aujourd’hui la loi complète de la jungle en dehors de toutes règles saines de concurence, notamment par la généralisation de la vente à perte et ce après avoir fait émerger des mastodontes de la distribution.
Par ailleurs ce n’est pas en stimulant la croissance que l’on fera sauter les véritables verrous de la croissance française, mais là ce serait s’attaquer au gouvernement et à l’Etat qui lui a donné la gamelle pendant si longtemps.