@Léon
Je maintiens que financer par le biais de la dépense publique (dont fais partie la réduction d’impôt) à destination des consommateurs, et ceci quel que soit leur dotations en termes de richesse, est une poltique de la demande.
Vous interprétation restrictive des travaux de Keynes sur le rôle de la demande est erronée. Certes il a mis en avant le fait que ces politiques étaient d’autant plus efficace que la propension à consommer était forte, mais ça ne veut pas dire qu’accroitre les potentiels de consommation des plus riches ce n’est pas accroitre la demande globale (les riches ne font pas qu’épargner ils consomment aussi).
Et quant à l’utilisation d’oxymore dans la literrature économique, ce n’est certes qu’un détail, mais souvenez-vous d’un certain J.A. Schumpeter et de son expression de « destruction créatrice »...