L’article aurait gagné à être bien relu car on est désagréablement parasité par les fautes qui traînent.
Cela dit, je suis à peu près d’accord pour cette définition de l’anti-américanisme : rejet du « way of life » US.
Je suis surtout anti-américain au sens où je rejette l’impérialisme US, l’hégémonie US qu’elle soit politique, militaire ou culturelle.
Dans un apparent paradoxe, mes écrivains préférés sont Etats-Uniens, beaucoup de mes CD, vinyls et cassettes sont US et certains films US sont en tête de mon Hit Parade personnel.
Suis-je schizo ?
Non : tout simplement la réalité actuelle (depuis Reagan) a détruit mon regard naïf sur les USA. Leur agressivité, leur politique impitoyable, le détournement de tous les principes de la révolution américaine m’ont dégouté des Etats-Unis.
Bush m’a achevé.
Quant l’auteur dit « Si on se dit anti-américain, alors il faudrait acheter le coton fait au Mali »...ça me laisse perplexe : quel mal y aurait-il à acheter le coton du Mali ?
On a l’impression que ce serait commettre une trahison. Le Mali serait-il passé brusquement dans l’axe du mal ?