La comparaison avec l’instrumentalisation de le pen par le PS est particulierement mauvaise. Ni la droite ni la gauche n’ont eu le pen pour guide spirituel pendant 20 ans. Quant à Obama, il serait plus juste de se demander à son égard si sa prise de distance avec ce reverend admirateur de farrakhan, ne serait pas seulement dictée par les circonstances. Un président américain qui reprendrait a son compte ’que dieu maudisse l’amérique’ ferait surement plaisir à la France anti-américaine primaire, mais probablement pas aux américains qui ont le mauvais gout de ne pas avoir celui des français.