Bonjour,
le fait de comparer la situation des autismes à un génocide est un abus de langage très grave, inadmissible même qui nuit à tout votre propos.
Par ailleurs, je connais des autistes "heureux", si je puis dire. C’est à dire qui sont intégrés dans des écoles normales, qui progressent, etc.
D’autre part, nous assistons à une véritable main mise des psychothérapies comportementales au détriment de la psychanalyse. L’histoire, toutes les histoires y compris médicales, connaissent ce genre de retour de balancier. On va d’un excès vers l’autre. Hélas, ces retours de balanciers ne sont ni bons pour l’évolution des connaissances, ni pour les patients. Toutes les théories et traitements ont leurs avantages et inconvénients.
Evidemment, les hommes crédules voudraient des miracles. Mais hélas, ils n’existent pas et, jusqu’à preuve du contraire, la vie finit mal.
Fort heureusement, j’ai un ami, psychiatre comportementaliste, qui pourtant, n’hésite pas à diriger ses patients vers la psychanalyse quand il pense que c’est souhaitable et qui pense également que les apports des thérories psychanalytiques surpassent toutes les autres, notamment par l’approche du dialogue, de l’écoute, du transfert et de l’inconscient. Ignorer cela, c’est faire un retour en arrière.
Le comportementalisme est sans doute plus adapté aux autistes. Il n’en reste pas moins que les approches par la parole, non scientistes, sont également nécessaires.
Enfin, concernant la polémique sur le rapport de l’INSERM, tout a été dit. On ne peut malheureusement pas juger de l’efficacité d’un traitement, ni en psychothérapie, ni dans bien d’autres maladies chroniques. Il faut s’en tenir à notre perception du réel, pour chacun, de son vécu, et prendre conscience de l’évolution personnelle, quelque soit le traitement. Ceux qui parlent de "guérir" une névrose ou une psychose sont tout bonnement des vendeurs de rêves.