Dès qu’on attaque la psychanalyse au sujet de leurs errements sur l’autisme, les réactions sont toujours les mêmes : c’est un retour de balancier excessif au profit des TCC, l’article n’est pas objectif... Mais si ! Il dénonce une réalité que vous ne voulez pas admettre, c’est tout. Le jour où vous aurez un enfant autiste et que vous testerez vos belles théories sur lui sans succès, vous ferez comme vos confrères à qui c’est arrivé : vous l’éduquerez par les TCC parce que ça marche... Et vos confrères vous haïront.
L’autisme est un trouble envahissant du développement dû à des anomalies neurologiques parfaitement visibles en IRM ou en tomographie, demandez à tout neurologue compétent. Il n’y a que les psychanalystes pour prétendre aujourd’hui que l’origine de l’autisme est inconnue. C’est comme le diabète : on sait ce qui ne fonctionne pas, on sait le corriger plus ou moins selon les patients, et on recherche les causes profondes parmi diverses pistes entre la génétique et l’environnement. Mais ça c’est de la science, pas de la psychanalyse...
Quant aux psychoses je ne sais pas ce que c’est. Ce que je sais, c’est que la classification CIM-10 ou DSM-IV est bien plus adaptée au diagnostic et au traitement de l’autisme, que l’amalgame aux psychoses fait par la CFTMEA.
Enlevez vos oeillères. Regardez la vérité en face. C’est difficile pour vous, enferré que vous êtes dans vos belles théories, mais les faits sont têtus. L’ABA et le TEACCH ça marche, la psychanalyse, ça ne marche pas pour l’autisme. Vous avez surement des contre-exemples à me mettre en face, mais ce ne sont que cela : quelques contre-exemples. Montrez-moi une étude sérieuse qui évalue le pourcentage d’autistes dont l’état se soit significativement amélioré avec la psychanalyse et on en reparlera. Pour les TCC, c’est 30% à 50% selon les études... Qui dit mieux ?