Vous dites qu’en 1940 la concentration de CO2 était de 440ppm alors qu’elle est de 384ppm aujourd’hui.
D’après la courbe que vous citez la concentration augmente de 120ppm en 15 ans puis diminue de 120ppm en 10 ans seulement. Or cette valeur correspond à 60 ans de consommation de combustibles fossiles et de déforestation au taux actuel :
- où est donc passé le CO2 correspondant ?
- par quel mécanisme cela s’explique-t-il ?
D’autre part, toujours d’après la courbe que vous citez la concentration a augmenté de 60ppm les 50 années suivantes ce qui est totalement cohérent avec les émissions humaines mesurées : comment expliquez-vous cette corrélation ?
Le problème des mesures directes du passé, voyez-vous, c’est qu’elle peuvent être fausses mais qu’on peux pas le prouver puisqu’il est impossible de remonter le temps. Je pense en particulier aux mesures de 1811 avec les instruments peu fiables et les connaissances limitées de l’époque (que savait-t-on des conditions de fiabilité de ce type de mesure ?).
L’avantage des mesures indirectes, c’est qu’elles permettent de connaître la situation passée avec des mesures présentes. Donc entre un résultat de mesure directe passée impossible à refaire et une mesure indirecte disponible en permanence, qu’elle devrait-être la plus fiable selon vous ?
C’est bien d’exhiber un tas de données pour réfuter la théorie courante mais sans explication ça ne vaut pas grand chose, et avec en plus des données présentées antérieures de plusieurs décennies à la théorie en question ça ne vaut rien. Et puis exhiber des donnée vieilles de 60 ans, ça équivaut quelque part à faire une mesure indirecte car on ne peux plus accéder à la réalité décrite.
Votre démarche ne fait que semer le doute mais sans rien proposer d’autre à la place, ce n’est pas constructif.