En lisant l’article et le fil, je me rends compte que j’avais raison quand je disais que Sarkozy a eu tort de ranimer le débat autour de la laïcité, en posant une nouvelle et supposée "laïcité positive" (censée remplacer l’ancienne "laïcité négative", beurk, négatve, c’est pas beau).
La laïcité, ça veut dire pratiquement que l’Etat ne reconnaît aucune religion, et donc les laisse tranquilles dans la sphère du privé, en garantissant juste leur libre exercice. A chacun de défendre sa croyance.
Au contraire, on dirait que la laïcité positive de Nicolas le Chanoine consiste à ce que l’Etat les reconnaisse toutes. C’est pas du tout la même chose. Mais alors, pas du tout du tout.
On n’a donc pas fini d’en entendre, entre les laïcards (qui s’estiment en l’occurence floués par un Etat arbitre et non garant), et les calottins ou assimilés, qui s’estiment ainsi mis "à leur juste place" (avec raison, également), comme "partenaires sociaux".
Merci qui ?