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ffi ffi 10 octobre 2008 18:04

Catastrophe étymologiquement cata changement, strophe discours, c’est-à-dire changement de discours.
Nous sommes bien en pleine catastrophe.
Ce qui était archaïche est devenu moderne.
Les sains fondamentaux de l’économie sont de venus des actifs pourris.
L’argent si rare pour les comptes sociaux s’est multipliée pour renflouer les banques

La crise, nous savons tous qu’elle dure depuis 30 ou 40 ans et qu’elle s’est fortement accélérée ces 10 dernières années. Les médias n’en parlaient guère.
Aujourd’hui que la finance est en faillite, le ton des médias change.

Nous comprenons bien mieux à quel monde fait partie la majorité des médias. Pas au monde des salarié, dont les salaires ont été bloqués, pas au monde des PME qui sous toutes en sous-traitance de sous-traitance. Non les médias réagissent lorsque c’est la finance qui est en danger !

C’est donc la catastrophe, le réel s’est invité au diner. Les têtes sont toutes commotionnées. Comment tant d’idées fausses ont-elles pu être propagée ? Tous ceux qui appelaient à la raison et tenaient un discours différent ont été traité d’archaïques, marginalisés, boycottés. La vulgate néo-libérale est maintenant démasquée, elle n’était qu’une pure rhétorique pour sauver un système déjà mal en point, dont l’illusion de véracité était parvenue à force d’une répétition propagandiste digne des régimes fascistes.

Les investisseurs, rachetant les usines à crédit pressuraient les salaires et les emplois pour pouvoir rembourser leurs dettes. Les gouvernements s’interdisaient d’intervenir par eux-même pour entraver l’hécatombe parce que tout s’auto-régulait, c’était le darwinisme appliquée à l’économie, les meilleures entreprises survivraient et ainsi le développement se poursuiveraient.

Mais voilà, maintenant que vient le temps des comptes, les dettes imbriquées en cascades ne sont plus remboursables : les trois plus grandes banques américaines - JP Morgan Chase, Bank of America et Citigroup – détiennent 179 400 milliards de dollars de contrats dérivés…Les actifs de ces trois réunies ne dépassent pas 5 600 milliards ! Rapport de 1 à 30. On comprend mieux la catastrophe (pour ces gens)

Mais la vérité est que les actions, les reconnaissances de dette, les titres, l’argent ne sont que du papier. Si souvent on aime à se laisser abuser en donnant à ces choses un sens, une valeur, une richesse, en fait il n’en est rien. La vraie richesse est physique, on peut la toucher, la tâter, la manger.

C’est donc la catastrophe. L’état fait sont grand retour...
Pour sauver la valeur du papier ? Ou pour sauver l’économie réelle ?
Je demande à tous d’être très attentifs, à dépasser la commotion. La correction des pensées erronnées est douleureuse, mais elle absolument nécessaire. Je demande à tous d’être méfiant par rapport à tous ceux qui ont tenu et tiendront encore ces discours libéraux, n’oubliez pas qu’il nous ont laissé nous enfoncer dans l’illusion. Je recommande à chacun le visionnage de l’argent-dette sur Agora TV.
Il faudra nous battre pour sauver l’économie physique et pour cela, il nous faut mettre en faillite l’économie papier pour la reconstruire, mais cette fois sous le contrôle démocratique des usagers.


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