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Francky 3 décembre 2008 12:00

Intéressant, mais encore une fois s’il y a risque, il est sans doute faible.

J’ai pleins d’amalgames dans la bouches et je suis en parfaite santé ;)

J’ai survolé le rapport de l’affsa, j’ai noté que cela reste en dessous des taux à risques et que c’est plus performant que les oslutions alternatives.

C’est toujours pareil, il faut juger entre le risque et l’intérêt.

Pour ceux qui souhaite lire la conclusion :

Les amalgames dentaires, à base de mercure et d’argent, constituent des matériaux d’obturation utilisés pour le traitement des lésions carieuses des prémolaires et molaires depuis plus de 150 ans. Il s’agit de dispositifs médicaux de classe IIa dont l’efficacité thérapeutique, et en particulier l’action bactériostatique, est reconnue. Dans certaines indications, et en considérant leur rapport coût/bénéfice, ces matériaux restent actuellement irremplaçables notamment pour les populations où le risque carieux est important, y compris les enfants, pour les lésions de moyenne et grande étendue, et pour les restaurations sous-gingivales.

Les amalgames ont fait l’objet de nombreux travaux, notamment pour évaluer leur toxicité car ils sont accusés périodiquement d’être à l’origine de divers troubles.

Ils libèrent de faibles quantités de mercure, sous différentes formes physico-chimiques, qui sont partiellement absorbées par l’organisme. La dose quotidienne absorbée est généralement inférieure à 5 µg. L’apport de mercure lié à l’amalgame dans la cavité buccale est insuffisant pour produire les effets pathologiques dose-dépendants observés, par exemple, après exposition professionnelle au mercure.

Chez des souches d’animaux génétiquement sensibles, des atteintes rénales glomérulaires de mécanisme immunotoxique non dose-dépendantes ont été décrites. On ne peut exclure que de telles atteintes puissent être observées chez certains porteurs d’amalgames, mais aucune publication ne confirme cette hypothèse.

Selon les données scientifiques publiées depuis 1998, les symptômes décrits par certaines personnes comme étant la conséquence de la présence d’amalgames dans leur bouche ne sont pas attribuables au mercure mais reflètent des maladies somatiques non diagnostiquées ou des troubles psychiques, voire psychiatriques.

Une sensibilisation d’un patient au mercure de l’amalgame peut se manifester par la survenue de rares lésions locales lichénoïdes. Toutefois, ces effets peuvent également être observés avec d’autres types de matériaux en bouche.

Les porteurs d’amalgames présentent, en moyenne, des concentrations sanguines, sériques, urinaires et tissulaires de mercure significativement augmentées par rapport aux non porteurs mais celles-ci restent très en deçà des concentrations pour lesquelles des effets toxiques ou biologiques peuvent être observés, par exemple chez des personnes exposées professionnellement. Aucun marqueur biologique traduisant une atteinte rénale, immunologique ou métabolique n’a été, à ce jour, décrit.

La dépose systématique des obturations n’assure pas la disparition des symptômes. La prise de chélateurs ne semble pas sans risques pour la santé des patients qui s’y soumettent.

Du fait des quantités de mercure manipulées dans les cabinets dentaires, des recommandations pour les professionnels doivent être rappelées. L’arrêté* du 30 mars 1998 relatif à l’élimination des déchets d’amalgames issus des cabinets dentaires a pour objectif de limiter les rejets de mercure des amalgames dans l’environnement.

Les matériaux alternatifs à l’amalgame restent actuellement plus complexes et plus coûteux à mettre en œuvre avec une longévité moindre. Par ailleurs, dans l’état actuel des connaissances, ces matériaux semblent moins biocompatibles que les amalgames. Dans ce domaine, les progrès sont rapides (améliorations des caractéristiques mécaniques, d’adhérence, de durabilité et de biocompatibilité) mais à ce jour, les avantages à long terme de ces matériaux alternatifs à l’amalgame n’ont pas été établis par des études d’un niveau de preuve suffisant.


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