C’est un sujet important, mais je ne vois pas où vous voulez en venir. Caricaturer le mari ivre et violent est en dehors de la réalité. Il y a des associations qui s’occupent de ces femmes, pas assez certainement, mais la destruction des conditionnements culturels qui confirment l’infériorité et la dépendance de la femme vis à vis de l’homme sont la seule solution à long terme. A court terme il faut convaincre la femme de quitter l’homme violent ( ou l’inverse) mais là se pose le problème des moyens de l’autonomie matérielle pour ces femmes qui sont prêtes à faire le pas et qui ont souvent des enfants qu’elles ne peuvent laisser au foyer, là se trouve un moyen de réduire ces situations.
Même si l’homme violent n’est pas excusable il n’en reste pas moins un "déréglé" au comportement conditionné.
Il est trés légitime et enfin moderne de s’attaquer aux racines culturelles et sociologique de la violence conjugale, et de toutes les violences en général.
La violence est encore de nos jours acceptée comme moyen de régler un conflit ( voir toutes les guerres actuelles) la violence conjugale est l’aboutissant d’un certain type de conflit dans le rapport masculin/féminin.
Les origines en sont souvent transmises par le rapport parents/enfants mais les images sociales véhiculées par les médias ont aussi leurs responsabilités en jouant les rappels permanents.
L’autonomie affective et mentale est bien souvent au coeur du problème.
Même si je ne partage pas votre point de vue ou ne le comprend pas très bien, merci pour cet article quand même.