Je suis déja surpris que la SACEM ait trouvé 10000 signataires.
La SACEM est la plus connue des sociétés de gestion des droits d’auteurs. Mais elle n’est pas la seule. Une autre institution, la SPEDIDAM, qui gère les droits des artistes-interprètes et qui est favorable à une « licence globale », qu’elle est prête à gérer. La SACEM, au fonctionnement peu transparent à fait l’objet d’une enquête de deux journalistes, Irène Inschauspé et Rémy Godeau, « Main Basse sur la musique ».
Je note que la plupart des artistes qui militent pour la loi Hadopi ne semblent pas très concernés par le combat sur le statut des intermittents du spectacle, et que nombre d’entre eux lors des mouvements de 2003 prirent la parole dans les médias pour condamner le mouvement. Pourtant, la majorité des artistes (pour le spectacle vivant) et des techniciens dépendent bien plus de ce statut que des droits d’auteurs (ou plus exactement de l’édition phonographique).
Logique, nous sommes dans une société capitaliste, et nous entendons plutôt la « voix du Medef artistique » que celle des tâcherons.
Dont acte