Il faudrait nuancer un peu cette profession de foi , lyrique mais assez naïve.
On a pas attendu la construction européenne pour essayer de surmonter la barbarie des hommes : ça s’appelle la Croix-rouge, la Société des nations, l’ONU, l’OMS, etc.
Inversement, être unis dans un grand pays n’empêche nullement la barbarie et les guerres : ça s’appelle les guerres civiles, au hasard la guerre de sécession ou celle de Yougoslavie.
La construction européenne n’est pas la baguette magique que vous décrivez, et contrairement à ce que vous dites, les opposants à l’ultralibéralisme ont des propositions, ça s’appelle la social-démocratie puisqu’il faut une appellation. Et dans les faits, il faut trouver une voie pour réudire les inégalités qui sont en augmentation (sans les supprimer car la compétition semble nécessaire à la dynamique humaine), il faut condamner de sgens comme les Tiberi qui sapent sciemment les fondements d ela démocratie à de lourdes peines, il faut boycotter les pays qui refusent de voter l’interdiction de smines antipersonnels et des bombes à sous-munitions, il faut lutter contre les paradis fiscaux comme Londres, Jersey, et autres lieux saints, boycotter les fraises espagnoles aux pesticides, chercher une décroissance raisonnée, enseigner qu’il y a d’autre svaleur sque l’argent, bref, y a du boulot, mais ce sont là des chemins que l’UE refuse absolument de suivre...
Au fait, votre lyrisme oublie un point crucial, comme apparemment tous ceux qui nous vantent ce produit : quelle langue parlera cette nation, cette armée européenne ? L’anglais, avec une noblesse de langue native english, et une plèbe laborieuse qui collera ses enfants à l’anglais dès la maternelle !