Voici le chapeau correspondant à l’article « Qui sont ces jeunes qui nous emmerdent ? »
Les violences juvéniles continuent de se développer avec l’apparition d’agressions, plus ou moins organisées, de policiers, ou la répétition de week-ends agités comme à Grigny. Les hommes politiques, rendus fébriles par les échéances électorales proches, annoncent des mesures spectaculaires mais semblent ignorer les raisons sociologiques, psychologiques et socio-économiques qui président à ces comportements. Les citoyens auront plutôt intérêt à faire confiance à des élus qui sauront reconnaître et partager l’analyse de la complexité plurifactorielle de cette délinquance juvénile. La précarité grandissante, le manque d’encadrement, les comportements pervers ou troublés de certains jeunes sont connus et leurs effets sont repérables. Pour diminuer l’importance de ces situations, les expériences et les dispositions existent. Elles nécessiteront des efforts importants et coûteux qui devront être portés par une majorité de citoyens clairement informés.