le psychiatre peut AUSSI être psychanalyste.
La différence c’est que si le psychiatre est aussi analyste il peut utiliser les diverses méthodes, alors que l’analyste, non médecin ne pourra utiliser que l’analyse.
Toutes les pathologies ne sont pas accessibles à l’analyse, et la psychose particulièrement.
La montée en puissance des traitements chimiothérapiques est due au fait que la psychanalyse est de moins en moins enseignée en fac de médecine. Que la psychiatrie, discipline « humaniste » par excellence, est soumise, comme le reste de la médecine au diktat de la « science ». Savez vous qu’il n’y a pas si longtemps encore, pour entrer en médecine il était préférable d’être un littéraire et que les sciences humaines étaient le substrat de base ?
Comment s’étonner, dès lors que le diktat des maths et des statistiques s’est imposé, que le côté humain de la médecine ait disparu !
Si pour certaines spécialités, des connaissances pointues dans les sciences exactes sont nécessaires, je n’ai toujours pas compris pourquoi, (en dehors d’un évident objectif de sélection) pour former un psychiatre ou un généraliste on ne privilégiait plus les sciences humaines.