Bien sûr, monsieur lagabe, si tu veux !
Mais rien de cela, à part ton point un, sur lequel je reviens à la fin, la séparation des activités bancaires, (banques d’affaires, les sangsues et banques de dépots, économie physique), rien ne touche à la nature même du système.
Le système, c’est quoi ? Ben voici une approche : un petit nom, le réseau bancaire Inter-Alpha, créé par Rotschield et copaings en 1971, au moment où le dollar cessait d’être accouplé à l’or, représente à lui seul 70% de l’argent mondial, et il est en faillite.
http://www.solidariteetprogres.org/article6826.html  ; « fin du système, il faut savoir sortir à temps » 12 juillet 2010
Ces grandes banques (BNP, Crédit agricole, HSBC, Santander, allo Espagne Brésil, ça va ... ? euuuuuh !, etc. ) ont pu piller prédater, pardon spéculer, perdre, se faire renflouer et crient de nouveau au secours.( Sauver l’Irlande et la Grèce, c’est sauver les Banques, n’est-ce pas ????)
Aucune mesure économique telle que tu les décris, lagabe, ne changera cet asséchement de l’économie physique d’une part et l’effondrement du système d’autre part.
Si tu n’est pas d’accord, prend dix minutes pour une explication lumineuse :
la triple courbe de LaRouche Riemann où il explique la relation agrégat monétaires, financiers et production dans l’économie physique par personne. (Expliqué dans le documentaire « firewall », par exemple, ou à divers endroits sur le site de S et P )
4 ou 5 jours avant que les subprimes ne pétent, en juillet 2007, soit un an avant la dite crise financière, Lyndon LaRouche dit et répète quelques fois, d’un geste catégorique de la main :
« Le système financier est terminé ! » nous sommes en juillet 2007
Et il nous explique depuis 3 ans que le Titanic est percé, que vite vite, Glass Steagall et crédit productif avant de toucher l’eau glaciale, et sinon hyperinflation !
A nous d’en être conscient ou non.
Remarque, avant il disait, enfin pas comme ça : « ce système va péter, c’est dans ses gênes depuis ce 15 août 1971 », ce qui rendait la chose plus facile pour laisser entendre à tous (les lagabe ?, pardon ! et autres consensuels ) que cet homme était ou fou, ou d’extrème droite etc !
En revanche, le point N. 1, c’est à dire la séparation des activités bancaires, Le fameux Glass Steagall global, n’est plus une mince affaire dans un système composé de 55 000 milliards d’argent toxique, fictif, de nature cancéreuse.
Il suppose une gigantesque procédure de mise en faillite ordonnée, et de couper, solutions radicales déjà mises en œuvre dans l’histoire, 4 ans après la crise de 1929, par Roosevelt et son Ferdinand Pecora de procureur en 1933 : Toi untel, richissime, détiens 3 milliards de CDS ou autre poison malin. Et ça ne vaut que 300 millions. Prend ces 300 millions et barre toi !
Un mois plus tard naissait la loi de Glass Steagall, que les sangsues ont réussi à démanteler en 1999.
L’équivalent en France a été impulsé en 1945, mais renié dès 1984 lorsque Jacques Delors instaurait l’existence des « banques universelles », élément dans le système dont la fonction est de privatiser les gains (comme toute entreprise respectable) et de nationaliser les pertes.
La FED et les banques centrales sont des banques privées, eh oui !
Quand ce « détail » atteint le centre du cerveau, il a envie de continuer sa route avec une banderole, destinée à toute synapse qui voudra bien prendre note !
Un Glass Steagall, cela suppose un grand coup de pied dans l’oligarchie et le système, c’est pourquoi personne au sein de ce dit système ne sera prêt à accepter un Gl St pour ensuite redémarrer avec du crédit productif public.
Pourtant, sans cela, même avec lagabe président de la république, le système restera porteur de ses tumeurs malignes, et bonjour l’austérité !