Sacré Monsieur Villach !
Sa détestation de la gauche l’amène à essayer d’enfumer tout le monde dans un article qui s’apparente formellement à un procès d’intention.
En effet, relisons ce qui motive cette diatribe poussive, et falsificatrice :
Une rumeur courait sur la mort de Pierre Bérégovoy, ce Premier ministre socialiste qui a mis fin à ses jours, le 1er mai 1993, après la débâcle électorale de mars : il ne s’était pas suicidé, disait-on dans les dîners en ville, c’était Mitterrand qui l’aurait fait assassiner. Un jour qu’il reçoit le président chez lui en Dordogne, M. Dumas l’en informe. Imperturbable, Mitterrand lui aurait répondu en substance : ce n’est pas par Bérégovoy que je commencerais !
On voit bien que la réponse de Mitterrand :
1) est AU CONDITIONNEL ; ce qui signifie clairement qu’il n’a jamais fait tuer qui que ce soit
2) et surtout pas Pierre Beregovoy, exclu d’une hypothétique « liste » de victimes désignées.
C’est une réponse-boutade, comme peut en faire chacun, accusé faussement.
Cela, Monsieur Villach le sait parfaitement ; lui qui fut (?) professeur ; il connait mieux que quiconque la signification de l’usage du conditionnel, surtout dans une réponse à une fausse accusation.
Mais Monsieur Villach, tel un faux témoin, cherche à semer le doute, pour expurger sa haine de la gauche, en essayant de salir un homme qui fut président réélu ; le seul président de gauche que la Vème République ait connu ; un de trop, sans doute, pour le droitiste Villach !
Calomniateur, perfide, essayant d’abonder dans le sens d’une « rumeur » ; Monsieur Villach nous offre, ici, un parfait aperçu de la désinformation, du mensonge, de la calomnie, de la propagande droitière...
Pour une fois qu’il a laissé de côté sa répétitive boite à outils conceptuel, Monsieur Villach se livre tel qu’il est ; un calomniateur, prêt à transformer la réalité, pour abonder dans sa tentative de dénigrement de celui qui fut le plus long Président de la Vème République.
Des manières de négationniste à la petite semaine...
Abject et indigne.