Bonjour, Patrice.
El l’état actuel des choses, il ne semble pas que Sarkozy soit parti pour refaire surface. La preuve : les électeurs qui plébiscitaient DSK, non par adhésion au personnage (qui suscitait plutôt la défiance) mais par pragmatisme, se sont ipso facto reportés sur Hollande et Aubry. Et cela sans que Sarkozy bénéficie du moindre point de bonus. Même le bébé annoncé n’y fait rien : le rejet reste manifeste et ne fait qu’encourager de surcroît une candidature centriste potentiellement dangereuse pour le locataire de l’Elysée.
Reste la capacité des caciques du PS à s’autodétruire, mais je n’y crois guère tant l’attente de victoire est grande. Un scénario sur le mode Congrès de Reims débouchant sur une nouvelle défaite face à un adversaire honni risquerait de signifier l’éclatement du PS. C’est pourquoi je crois, au delà de quelques bisbilles, que les fleurets seront mouchetés et qu’un accord occulte de non-agression sera trouvé entre Hollande et Aubry, l’un étant assuré de l’Elysée là où l’autre aura Matignon (et vice versa). Qui plus est, dans un fonctionnement plus conforme aux Institutions, en lieu et place du système autocratique actuel.