On constate aisément :
1. Que ceux qui réagissent contre ce qu’ils voient comme de l’antisémitisme, surjouent leur indignation comme si un tuteur invisible les surveillait.
2. Que le moindre mot, même pas de travers, sur un point négatif, un comportement d’Israel ou même d’un acteur de la vie publique (intellectuel, artiste, politicien, etc.) s’il est juif, est IPSO FACTO assimilé à de l’antisémitisme.
Vous critiquez BHL, vous êtes antisémite.
On a abaissé le plafond de l’indignation jusqu’à rejoindre le plancher : il est pratiquement interdit de critiquer négativement un juif. Bientôt il sera obligatoire de chanter ses louanges (si ce n’est déjà le cas).
Il y a une sorte de terreur dans la société qui impose à chacun d’éviter les mots compromettants même bénins, une sorte de loi qui éperonne les institutions et les hommes : tous deviennent des chasseurs de prime.
Les juifs seraient-ils des extraterrestres ?