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caro pierre

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Retraité, nous consacrons notre retraite à une recherche sur : « Le rôle et la place possibles du retraité dans la société », et nous essayons de mieux comprendre les temps de retraite et de vieillissement. Nous développons quatre éléments nous semblent essentiels : 1) comprendre sa santé, 2) apprendre aujourd’hui , 3) élaborer un réel projet de vie « dans et avec » la société, pour les vingt, trente ans et plus qui nous sont offerts en situation de retraite, 4) entreprendre son vieillissement.
Nous pensons à la nécessité d’un réel apprentissage pour une nouvelle carrière professionnelle de retraité. Un temps où l’on re visite ses acquis, ses lacunes, ses envies, ses plaisirs..., afin de les partager avec les générations précédentes et les suivantes. Les relations entre génération se construiront, sans doute pour plusieurs décennies encore, sur les relations au travail. Si les retraités veulent transmettre, ils doivent partager les savoirs de demain avec les plus jeunes. Quarante années d’activités professionnelles ne certifient pas obligatoirement des capacités. Nous travaillons sur l’auto apprentissage par l’échange de savoir-être et de savoir-faire.

Ma maison est un lieu ouvert à tous, c’est : « Le Préau : Comptoir d’ExpressionS ». Y sont présents un « Café des âges », l’Ecole de la Paix , l’Association S.T.O.P. de lutte contre l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants, des actions en rapport avec la Sécurité routière.... Nous sommes partenaire de la Fondation Charles Léopold Mayer. 

Tableau de bord

  • Premier article le 27/01/2006
  • Modérateur depuis le 20/01/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique










Derniers commentaires



  • caro pierre caro pierre 25 février 2006 09:08

    bonjour. personnellement je serais assez d’accord avec l’idée de s’adresser à des seniors, sans doute retraités, pour promouvoir les nombreuses et actives PME de France et de Navarre d’ailleurs.

    Cependant, dans mes recherches sur les projets de retraite, j’ai découvert que beaucoup d’entre nous se portaient volontaires pour des « missions » (souvent d’aide humanitaire entre autre vers les pays en voie de développement le plus souvent). Si beaucoup d’actions sont réfléchies avant d’être menées, je ne suis pas certain, aujourd’hui, que le bilan soit aussi positif qu’on aurait pu l’espèrer. Les engagements contre la misère, la faim, la violence entre autre, pour les développements industriels, commerciaux et touristiques, sont toujours d’actualité par endroit pour des résultats plus que contestables.

    Aussi je me suis intéressé à essayer de comprendre pourquoi. Il me semble que les bonnes volontés ne suffisent plus entièrement. Que les connaissances et savoirs tirés de 40 années d’expériences professionnelles n’étaient peut-être pas la meilleure façon de procéder sans se poser la question de savoir si celles-ci étaient toujours d’actualité et adaptées à la mission dans laquelle on s’engage.

    C’est la raison qui m’a amené à penser à la nécessité d’un temps pour « re visiter » les richesses de nos expériences, professionnelles et de vie. Un réel apprentissage pour une carrière de retraité qui, pour certains et plus encore demain, va s’étendre à 20, 30 ans et plus. Ré apprendre autrement pour envisager demain avec des savoir-être, des savoir-faire « orientés » vers les besoins qui pourraient être satisfaits demain. Quarante années professionnelles ne confirment pas toujours des qualités universelles et incontestables, font naitre des certitudes pas toujours en harmonie avec les 20 prochaines années. Car c’est, je pense de développement dont nous parlons, c’est à dire des décennies prochaines.

    C’est pourquoi je défends l’idée d’un réel apprentissage à la retraite. Un temps qui permet de « re visiter » ses richesses personnelles et professionnelles afin qu’elles puissent être transmises avec les meilleurs atouts. Afin qu’elles ne soient pas « seulement » des références adaptées des années passées,mais de véritables engagements vers un futur immédiat.

    Lorsque l’on constate, chaque jour, à quel point les technologies, les sciences bouleversent les environnements, demain c’est penser à 2020 - 2030 déjà, pour le moins. Commnencer sa retraite par l’élaboration d’un réel projet de vie pour avancer, ensemble, dans le futur de nos petit-enfants. Merci de votre attention. Pierre Caro



  • caro pierre caro pierre 6 février 2006 21:24

    je suis tout à fait d’accord avec vous lorsque c’est possible. Je peux dire que de ma retraite je l’ai préparée en pensant que ce n’était qu’une nouvelle étape de ma vie. je travaille plus de temps que dans mon entreprise (et j’étais patron). Je suis bénévole puisque je reçois ma retraite chaque fin de mois. C’est un avantage incontestable mais j’ai travaillé 40 ans sans qu’il me manque une journée. Alors . J’essaie de faire qu’autour de moi les plus jeunes comme les aînés, nous demeurions inventifs, motivés, imaginatifs ... Beaucoup d’emplois sont à créer pour amèliorer la vie d’autres personnes. Par exemple.

    c’est un message difficile à faire passer.

    Mais vous avez raison, gagner du temps de vie nous permet d’apprendre que nous pouvons tous, être plus performants en qualité. Il ne nous reste plus qu’à ne pas « oublier » de mourir car ... c’est la vie

    Bien amicalement

    Pierre Caro



  • caro pierre caro pierre 6 février 2006 21:10

    Je suis conscient que je ne sais pas bien exprimer ce que j’ai écrit. Le travail n’est plus la référence sociale parce qu’il me semble que les personnes privées d’emploi, celles qui ne souhaitent pas travailler (je reconnais la droit à la fainéantise saine) , celles qui ne peuvent pas (traumatisée, handicapée) doivent pouvoir conserver leur dignité, leur gîte et leur couvert dans ce XXI ° siècle. La société française ne sera sans doute pas celle des rentiers aux fonds de pensions. Je ne peux pas en être et beaucoup de mes amis également, bien que nous ayons gagné correctement notre vie. Je crois qu’il faut prendre conscience que nous devenons un pays de plus en plus pauvre malgré les apparences. Trois raisons, pour moi, font que la réhabilitation du travail est loin d’être acquise : 1 ) trop de personnes occupent DES emplois ; 2 ) trop demeurent en poste bloquant les promotions plus jeunes ; 3 ) les plus jeunes ont de moins en moins l’occasion de rencontrer des professionnels heureux, ils ne sont pas assez formés, avertis, des évolutions des 20 ou 30 années prochaines, celles de leur carrière. Je pense qu’un travail important demeure toujours à entreprendre auprès des enseignements.

    La diminution du temps de travail je n’y ai jamais cru. Il aurait fallu faire que ce soient les salariés qui aient envie de quitter le travail pour un service civil par exemple. Nombreux sont ceux qui ont entrepris une nouvelle carrière parallèle. Je suis pour l’apprentissage. Mes trois filles y sont passées et s’en portent très bien. Elles sont passionnées par leur travail. Elles ont pu, et peuvent encore, aller en formation. Mes deux petits-fils aînés y sont passés aussi, parce que ne voyant aucun intérêt au lycée. 21 et 23 ans l’un s’éclate en cuisine, l’autre dans les affaires maritimes. Ils ne se plaignent pas de leur salaire. Ils n’ont pas de temps pour casser les voitures. Je pense qu’ils retrouveront l’école un jour prochain. Ils voient comment leur pépé travaille actuellement. Pour réhabiliter le travail il faut que l’apprentissage se fasse un maître pour un apprenti. Que l’on forme cette équipe et que l’on innove, invente, imagine ... ensemble. Ce n’est pas de la transmission c’est du passage de relais pour continuer une autre route dans un travail qui motive, qui enrichisse. On a oublié de transmettre (tous les retraités veulent transmettre) le travail qui enrichi celui qui le pratique avec intelligence, plaisir, bonheur.

    Je ne suis pas satisfait encore, mais peut-être qu’en continuant d’échanger je m’améliorerai.

    Très amicalement à vous Pierre Caro



  • caro pierre caro pierre 6 février 2006 19:01

    lorsque vous constatez qu’un gosse manipule ses parents dans l’hyper marché, que faites vous ? pourquoi vos enfants n’agissent pas de même ?

    Pourquoi les enfants sont dans les super marchés ? des endroits où tout semble à profusion, accessible, à porté de main, ... sans contre partie puisque les caisses sont loin à l’entrée. N’y a t-il pas là une différence avec le comptoir de l’épicière, du boulanger, du patissier ... où, comme vous sans doute, mon nez et mes yeux, justes à hauteur, il m’était impossible de toucher. L’envie, si elle existait, était contenue par le fait qu’on n’avait pas à le faire. L’éducation au respect des choses, de ce qui appartient à l’autre, en l’occurence, la marchande. Qui est le ou la vendeuse dans le super marché ? s’il en est un c’est le vigile.

    Vous me donnez l’idée d’entreprendre un essai au super marché de ma commune. Une journée où je pourrais réunir suffisamment de retraités (es) afin d’occuper les gosses hors du magasin. Un ami psy, ou autre sociologue par exemple, pourrait peut-être faire une journée d’observation. Il faut travailler cette journée avec le magasin, ce doit être possible.

    En tout cas merci, de vous répondre nait une expérience à mener qui va peut-être intéresser d’autres personnes. Car quoi qu’il se passe, il faudra bien, un jour, que nous nous mettions à mieux comprendre, afin d’effectuer des changements ensemble, si nous voulons une société où les enfants ont d’autres préoccupation que de posséder toujours plus. Sans méchanceté car je me suis fait piégé parfois.

    Pierre Caro



  • caro pierre caro pierre 28 janvier 2006 21:01

    Je souhaite ne pas répondre à chacun en particulier, de ceux qui ont été très aimables en accordant une attention à mes lignes. La situation de retraite touche tous les domaines de la vie. Je vais donc répondre ensemble, si vous le voulez bien. (Je pense qu’il serait bien que chacun se fasse connaître par son prénom ou nom. Remarque)

    jf.mic je ne parle pas de n’importe quelle formation mais d’apprentissage, c’est à dire une formation avec un maître d’apprentissage. Mais ici le maître n’est pas obligatoirement celui qui sait, mais celui qui partage en réciprocité car il ne s’agit pas seulement d’apprendre, mais d’apprendre pour comprendre. Je vous communiquerai mon travail sur le métier de parent, si ces échanges peuvent être continués. Mais pour moi la formation de parent existe. Elle m’a été donnée par mes parents. Je suis le maître d’apprentissage de mes enfants. Qui peut mieux prétendre à cette fonction ? En est-il une plus noble ?

    Adamantane. C’est une de mes observations, je ne sais pas quelle valeur lui attribuer mais il semble que ceux qui ont « volontairement » changé d’activités, d’entreprises, de lieux de vie... auraient plus de « dynamisme » pour entreprendre ce qu’ils considèrent plus facilement comme une nouvelle étape de vie : ce temps de retraite. J’ai connu les manivelles, le bureau d’études, l’enseignement, la direction commerciale d’entreprise, j’ai voulu terminer comme patron d’une petite entreprise que j’appelais « de trottoir » car je ne me voyais pas vivre au fond d’une zone commerciale ou industrielle. Je suis resté en très bion terme avec tous mes employeurs. Je suis toujours parti volontairement en expliquant mes raisons. C’est important. Pour moi « l’occupation » demeure, je l’ai écrit, du domaine du temps de plaisir, de repos, de détente. Mais pour un temps égal au quart ou au tiers de sa vie, en temps continu et libéré, il est essentiel de demeurer « dans et avec » la société. Ce qui permet de suivre les évènements en les vivant. Ce temps, les actions que nous menons en retraite contribuent au PIB indirectement. Je suis administrateur d’une association ou sur le bilan apparaît une estimation bénévole en recette et en dépense. C’est une question sur laquelle j’ai aussi travaillé et que je transmettrais un jour prochain peut-être. Je pense que vous avez pu lire le livre de Patrick Viveret « Reconsidérer la richesse ». Le PIB est -il une bonne « mesure » quand il est valorisé par un accident de voiture ou un naufrage de pétrolier, et dévalorisé par la maman qui garde ses enfants à la maison. ? Sur ma carte de visite il est mentionné mon nom et la nature de mon projet de vie de retraité. Je vous la joins s’il est possible de la transmettre par ce document.

    Jacques Jalon Je me prépare à adresser quelques lignes à Agora Vox qui auront sans doute comme titre « Les premières années déterminantes pour le retraité » Plus tard j’écrirais mon travail sur un réel apprentissage à la retraite.

    Merci à tous de votre attention. Bon courage et amitiés

    Pierre Caro

    Voici verso et recto Préau : pour ce petit pré où nous voulons voir nos amis Comptoir : pour ce meuble mythique où, face à face, l’on échange en réciprocité ; ExpressionS : pour la liberté que chacun peut avoir de s’exprimer sur ce qu’il aime.

    C’est aussi « le café des âges » où chacun peut venir prendre un café, un thé, un chocolat, un jus de fruit... dans la convivialité, le savoir être et le savoir faire du « vivre ensemble aujourd’hui ».

    Pierre Caro Saint Joseph des Landes - 44530 Saint Gildas des Bois Tél 02 28 54 94 76 mail [email protected]


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