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Accueil du site > Tribune Libre > 1963-2013. I have a nigthmare. Le Système s’assombrit

1963-2013. I have a nigthmare. Le Système s’assombrit

C’était il y a cinquante ans, en ce 28 août 1963, que Martin Luther King prononça a Washington son célèbre « I have a dream », discours promis à un impact planétaire. Nombre de journalistes pas très intelligents ont cru bon d’établir un pont entre MLK et l’élection de Barack Obama à la Maison Blanche. En 2013, les signaux provenant des Etats-Unis et du monde laissent présager un scénario assez sombre sur l’avenir des nations et de ses jeunes et puis du Système dans son ensemble. Pour beaucoup de gens, cet été se coule doucement entre barbecues, rosés et mousses absorbées dans un improbable jardin avec ou sans tonnelle, à l’écart des cités où chaque mois les flingues font les dépêches dans les journaux. Les mêmes jouaient tranquillement à la belote en 1936, grisés par le front popu… l’Histoire est faite de clins d’œil. On rappellera que ces années 1960 ne se limitent pas à l’émancipation des noirs américains mais ont vu un mouvement planétaire avec les luttes féministes et surtout la prise de conscience non pas venue d’une classe sociale mais d’une tranche d’âge, celle des 15-25 ans. Avec des réflexions intellectuelles mais aussi ce qui semble relever d’une révolte juvénile. Keith Moon explosait sa batterie et Pete Townsend massacrait sa gratte après avoir joué « My generation ».

50 ans après, suite au développement des politiques agressives à la Reagan Thatcher, à la dérégulation des années 1990, merci Bill Clinton, à la spéculation et à la finance de casino aboutissant aux « instabilités crisiques » de 2008, le rêve semble virer au cauchemar. Cette crise financière n’est au fond qu’un point de détail accompagnant un processus de développement du Système dans un sens anti-démocratique. Reste à expliciter cette direction anti-démocratique qui au fond nous fait dire, après tout, il n’y a pas mort d’homme, surtout dans le jardin, avec ou sans tonnelle. En fait, tout dépend comment on voit le monde évoluer. On peut être attendri par ces jeunes ingénieurs qui assemblent des véhicules hypo-consommateurs d’énergie pour faire la course des 24 heures avec un litre d’essence. On peut aussi consulter quelques universitaires disons dissidents pour ne pas dire anti-système et accorder un crédit à la thèse d’un Henry Giroux pointant une décomposition des pays avancées avec comme ressort une déculturation des individus assortie d’une sorte de guerre menées par les administrateurs du Système contre la jeunesse, une guerre conduite avec un état d’esprit militarisé, une culture de la violence et de l’ignorance, une diffusion de la bêtise et la mise au pas de toute une frange de jeunes mis à l’écart et dépourvus de formation.

C’est au fond un étrange retournement de situation. La jeunesse d’il y a cinquante ans bousculait les sociétés et ses structures, revendiquant une émancipation, voulant changer le monde, contestant les structures d’asservissement. En 2013, c’est l’inverse, un Système qui met à l’écart la jeunesse, l’intoxique de violence et bêtise ou l’écrase carrément, lui réservant des emplois de seconde zone pour des existence de sous-citoyens.

Je suis consterné et quelque peu décalé avec les aspirations antiques et modernes. Juste un souvenir, celui des philosophies de l’Histoire. Avec chez Hegel une théodicée sans Dieu mais avec la Raison qui, émergeant dans les consciences, livre un sens et une fin à l’Histoire. Chez Marx, la Raison se met au service du matérialisme dialectique. L’homme se transforme en produisant et en s’appropriant l’outil de travail au terme d’une lutte contre les possédants. Constatons que ces conceptions de l’Histoire supposent une vision définie de l’homme et sans doute réduite. La fin des grands récits est datée, justement des années 1960. Car les techniques ont tellement modifié la planète que l’homme en a été transformé, devenant souvent imprévisible pour ne pas dire illisible. Néanmoins, le cours du Système est aisément interprétable. La domination des maîtres du Système sur des hommes domestiqués dans le grand parc à thème multiple que le Système propose aux individus.

Je n’ai pas le sentiment que l’on puisse échapper au Système. Il s’y déroule des crises, des instabilités, des crimes, des maladies, des accidents, des incivilités, des fraudes mais le bilan reste acceptable et l’humain s’acclimate assez bien à cette serre technologique où se pratique l’élevage de l’homme domestique, non sans une pression de la férocité du Système qui au final, permet à une grosse minorité de tirer des avantages en asservissant les masses domestiquées. J’ai le sentiment que le processus ne peut être stoppée et que la période qui arrive sera assez différente du 20ème siècle foisonnant, libertaire et convivial. Une sorte de totalitarisme modéré et quelconque avec une société de goûts moyens et formatés artificiellement. La bonne nouvelle étant que la résistance au Système persiste, avec une expression sur le Web mais pas de quoi faire basculer les masses vers un autre monde.

Observons la réalité avec lucidité. Chômage des jeunes. France, 25 %, Italie, près de 30 % avec 40 dans le sud, Espagne, près de 50 %, comme en Grèce. Les autres pays ne se portent guère mieux. Au Royaume Uni et en Allemagne, les chiffres sont faussés avec les contrats à zéro heure et les contrats à un euro de l’heure. Depuis 10 ans, les revenus des plus aisés a augmenté. Ce sont les chiffre de l’Insee qui le disent et certainement qu’ils sont sous-estimés. Observons le parc automobile avec ces berlines toutes neuves de grand standing qui ne cessent d’apparaître. Le regard ne trompe pas. Seul l’intellect veut croire que ça peut durer ainsi. Pourtant, on peut difficilement admettre que des sociétés avec de tels écarts de richesse et ces taux de chômage des jeunes puissent perdurer. C’est parti pour dix ans. Les gens aiment bien croire aux miracles de la croissance. Quoique, le nombre d’individus lucide ne cesse d’augmenter. Et les économistes ne peuvent plus mentir.

Et le dream ne peut qu’être bad. Ensuite, tout est relatif. Le cauchemar possède une saveur particulière lorsqu’il se passe dans un parc à thèmes planétaires avec parcours professionnels, sans activité, de soins, de loisirs, de petits plaisirs et d’ennuis plus ou moins sérieux. Quelque chose n’a pas fonctionné. Les sociétés auraient très bien pu aller dans le sens du rêve des sixties, impossible à réaliser mais dont on peut se rapprocher. Or, le monde s’est détourné de ce rêve.

Ce qui permet de déduire une bonne nouvelle. Les sociétés ont la possibilité de se détourner du cauchemar. Tout dépend comment est régulé le Système. Le progrès est une illusion, le rêve collectif aussi. L’homme ne peut plus être autre chose qu’une créature individualiste et le Système une instance qui se régule et qui ne peut pas être au service d’un rêve car trop complexe et aussi capté par les individus les plus adaptés. Cela dit, un jour, les gens finiront peut-être par en finir avec le darwinisme social. Même dans l’horizon du cauchemar on trouve des lueurs d’espérance. Tout est possible. Le cauchemar n’est que la réalisation des humains qui ne savent pas rêver un autre monde.


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57 réactions à cet article    


  • ysengrimus ysengrimus 12 août 2013 12:45

    2008 : citoyens du monde, vite, renflouez-nous ! 2013 : maintenant, nations déficitaires, serrez-vous la ceinture... On s’approche pourtant inexorablement du principe structurel du problème, celui où les renflouages économiques ne suffisent plus

     

    http://ysengrimus.wordpress.com/2009/04/15/renflouer-l%E2%80%99%C2%ABeconomie%C2%BB-ou-simplement%E2%80%A6-maintenir-l%E2%80%99accapareur-prive-en-selle/

     

    Pas la « crise économique » mais bien le capitalisme en crise.

    Paul Laurendeau


    • Pyrathome Pyrathome 12 août 2013 13:01

      La bonne nouvelle étant que la résistance au Système persiste, avec une expression sur le Web mais pas de quoi faire basculer les masses vers un autre monde....
      .
      Certes non, mais la prise de conscience générale exponentielle est devenue maintenant inéluctable, et elle seule fera basculer notre civilisation dans le bon sens...Je n’ai aucun doute là-dessus !!


      • Marc Chinal Marc Chinal 12 août 2013 16:03

        Comprenez le mot conscience, et vous comprendrez le mot « bon sens ».


      • Marc Chinal Marc Chinal 13 août 2013 22:55

        ça en fait des idiots qui n’ont pas pris le temps de lire la phrase de Pyrathome et la réaction déformée qui a été faite ensuite avec « le bon sens »...
        Effectivement, le monde a peu d’espoir vu les neuneux et leurs égo démesurés...


      • bakerstreet bakerstreet 12 août 2013 15:16

        Votre article est brillant, bravo aussi pour le titre !

        Le nightmare est en effet à l’oeuvre. 
        A quelle page de ce curieux roman de science fiction sommes nous donc maintenant ?
        Nous qui nous régalions de cette littérature dans les années 60, 70, s’amusant à nous faire peur !

        A moins que ce soit un truc à la Mad Max....
        Plus personne à la barre, hormis le marché, ce truc lobomotisé, customisé, sorti de la tombe, dont le gouvernail est orienté vers l’aiguille magnétique du dollar, et de ses dérivés.

        Retour au moyen age, à ses fiefs et à ses seigneurs.
        Et à la plèbe, à qui l’on dira :
        CECI EST UNE CRISE !

        Le carosse est il propulsé par un turbo diesel ?

        Il va à une vitesse prodigieuse. 
        Dans cette nuit de Walpergis, vous vous demandez qui peut commandé cet engin fou, et quelle est le but du voyage.
        Mais il n’y a personne sur le siège du cocher......

        Sur le bord de la route, des happy few vous font des signes. 
        Blancs ou blacks, comme cet Obama, voilà lontemps tout cela ne veut plus rien dire à wall street !
        Malcom X et les blacks panthers ont rejoints dans les livres d’histoire d’autres icones attachantes, comme la pucelle d’orléans. 
        Il n’y a plus d’histoire d’ailleurs, rien que celle du capital qui se masturbe tout seul, après avoir tué les autres prétendants. 

        Les convives :
        Ils ont un passeport bien sûr, mais au dela des apparence, voilà les seuls citoyens du monde ; ils ont un appart à Paris, un autre à NY. Leurs enfants font leurs études à Cambridge, ils ont leur fric aux iles caimans, ils paient leurs impots à Monaco.

        CE SYTEME N’est pas en crise pour eux
        C’est même le contraire.
        Ils pensent, à tort ou à raison, qu’ils s’en sortiront toujours.
        ils tiennent un verre de champagne à la main. 
        Ils en ont rien à foutre de votre article et de vos interrogations. 
        Leur portefeuille d’action leur sert de livre des lois et de prières !

        Seul un spécialiste en addiction et en psychopathie pourrait nous sortire de ce mauvais pas.
         il lui faudrait une autorité certaine. Genre général de gaulle « les terriens parlent aux terriens »
        Mais Londres refuserait de l’acceuillir. 
        Poutine ?
        Mauvaise idée, même s’il a accueilli Snowden....

        Ah, Snowden......
        On avait presque oublié ce qu’était un honnête homme, dans ce monde de fripouilles !

        • L'enfoiré L’enfoiré 13 août 2013 13:48

          Encore, une fois, rien que pour réchauffer l’atmosphère, cette vieille chanson est et restera vraie.


        • Marc Chinal Marc Chinal 12 août 2013 16:05

          Pour sortir de la matrice, arrêtez de la nourrir en utilisant de la monnaie. Faites tout pour éviter d’en utiliser, à grande échelle comme à petite échelle, ça marche.


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 12 août 2013 17:25

            Votre aversion pour la monnaie est une erreur : ce n’est pas la monnaie le problème, mais seulement la manière dont elle est introduite.


            Je ne vous donnerai qu’un lien : la Théorie Relative de la Monnaie.

            Lisez-là, ne serait-ce que jusqu’à la page 58, et contactez son auteur. Il est très compétent, clair et disponible pour discuter de son oeuvre. Si vous faites cet effort, vous changerez très probablement d’avis vis-à-vis de la monnaie.

            En vous souhaitant bonne lecture.

          • Marc Chinal Marc Chinal 12 août 2013 17:34

            Déjà eu ce genre de message.
            Mais problème : lorsqu’on demande de donner une situation où la monnaie n’est pas suffisamment rare, tout en gardant sa valeur, personne ne donne d’exemple concret et réel.
            .
            La monnaie n’est pas qu’une « simple unité d’échange » (comme veulent le faire croire les personnes derrière cette théorie), elle doit elle-même avoir de la valeur car on n’échange pas un bien ou service contre quelque chose qui ne vaut rien.
            .
            Si vous voulez organiser un débat filmé, je suis à votre disposition.
            Intéressé de confronter des idées ou seulement intéressé par votre propagande ? smiley


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 12 août 2013 17:59

            Aurais-je fait quelque sophisme me avalant cette qualification de « propagande » ?


            Votre problème avec la monnaie, cher Monsieur, c’est que vous avez du mal avec le concept de « rareté ». Pour vous, la rareté connote le manque, là où pour moi elle signifie uniquement quantité finie et pouvant évoluer dans le temps.

            L’auteur serait probablement prêt à faire le genre d’émission que vous souhaiteriez, il en fait lui-même très régulièrement sur son blog (http://monnaielibre.creationmonetaire.info/). Mais je ne peux pas parler pour lui.

            Essayez simplement de lui démontrer son erreur de raisonnement, il sera ravi d’avoir à réfléchir et répondre à vos arguments.

          • Marc Chinal Marc Chinal 12 août 2013 18:27

            « propagande »... Toute promotion est une forme de propagande. (publicité, discours politiques, etc).
            .
            <<<<Pour vous, la rareté connote le manque, là où pour moi elle signifie uniquement quantité finie et pouvant évoluer dans le temps.<<<<

            .
            ce qui me fait penser (peut-être à tord) que vous avez oublié quelques éléments.
            Entre autres, lorsqu’on a une « quantité finie », cela ne veut rien dire.
            Si vous donnez à chacun 5000 euros par mois sans contrepartie, vous obtiendriez une inflation gigantesque pour recréer une certaine rareté de l’unité de monnaie.
            (c’est ce qu’il se passe toujours, exemple passé : l’Espagne post moyenâgeuse avec l’Or volé aux natifs américains qui engendre une inflation incroyable).
            .
            Exemple de rareté obligatoire (et donc finalement, manque) :
            le nombre de logements : si vous construisez ce qu’il faut de logements sociaux, les prix des loyers n’augmentent plus. Si vous construisez trop de logements, le marché s’écroule.
            .
            Pour ce qui est d’argumenter avec l’auteur, pourquoi pas, mais lorsque vous tapez « rareté » dans le module de recherche de son site, le résultat est : « Rien n’a été trouvé ».
            Quelqu’un qui veut me parler monnaie sans cette notion (que l’on soit pour ou contre), est... en décalage avec la réalité.
             ?


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 12 août 2013 19:57

            Avoir une quantité finie signifie : à tout instant, il existe une masse monétaire m(t) en circulation.


            Vouloir faire varier de 5.000€ par mois/h, en zone euro, c’est vouloir sextupler la masse monétaire chaque année. Effectivement la monnaie ne va plus valoir grand chose, mais on peut se poser la question de la pertinence d’un tel exemple..

            Pourquoi ne pas faire varier de 12% par an, plutôt que 525% ? La monnaie n’est plus en manque permanent, puisqu’elle est injectée périodiquement, et suffisamment pour que la valeur d’échange ne chute pas du jour au lendemain.
            Dans le même temps, au bout de 40 ans, la monnaie émise 40 ans plus tôt ne représente plus que 1% de la masse monétaire, ne lésant ainsi plus les générations futures. Ainsi chaque humain aura reçu (en moyenne) le même pourcentage de masse monétaire.

            Concernant l’auteur, lui parle plus de valeur. Ainsi dans son ouvrage, vous rencontrerez 6 fois le mot rareté, et 275 fois le mot valeur. La rareté de la monnaie est citée et définie comme je viens de le faire dans les 30 premières pages, à savoir une quantité finie(t).

          • L'enfoiré L’enfoiré 13 août 2013 15:15

            Marc,

             Non la monnaie est une valeur d’échange...
             Tandis que « Le monétarisme vaudou », c’est aussi cela...

          • anomail 13 août 2013 16:22

            Marc, la monnaie utilisée normalement est juste un outil d’échange pour faciliter le commerce.

            Le problème n’est pas la monnaie mais la façon dont les financiers l’utilisent pour réduire les peuples en esclavage.

            Vous voulez échapper à l’ancienne matrice ? Essayez la nouvelle : les monnaies cryptographique décentralisées (bitcoin est le plus connu).

            Je ne sais pas si ça va marcher, mais l’idée est bonne, techniquement ça tient la route et normalement aucune banque ne peut s’approprier la création monétaire.


          • anomail 13 août 2013 16:38

            Pourquoi ne pas faire varier de 12% par an, plutôt que 525% ? La monnaie n’est plus en manque permanent, puisqu’elle est injectée périodiquement, et suffisamment pour que la valeur d’échange ne chute pas du jour au lendemain.

            Pourquoi la FED se priverait de pouvoir s’approprier le travail du peuple en créant de la monnaie de singe à tour de bras ?


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 13 août 2013 16:44

            Je plussoie anomail : les monnaies cryptographiques sont aujourd’hui le seul espoir réel espoir de changement à court, moyen et long terme sans avoir à s’en remettre aux bonnes volontés des politiques.


            Bitcoin n’est pas suffisant à bien des égards, mais a montré la voie : les peuples PEUVENT se réapproprier l’outil monétaire et agir démocratiquement sur son évolution (ça, c’est l’avenir ... et c’est en préparation).

          • Cédric Moreau Cédric Moreau 13 août 2013 16:49

            « Pourquoi la FED se priverait de pouvoir s’approprier le travail du peuple en créant de la monnaie de singe à tour de bras ? »


            Certes, si la FED est toujours aux commandes, le problème reste entier. C’est pour cela que l’acteur aussi doit changer : seul le peuple est légitime aux commandes de la création monétaire.

          • Marc Chinal Marc Chinal 13 août 2013 23:03

            <<<<12% par an, plutôt que 525%<<<<<
            .
            la question de la rareté OBLIGATOIRE de la monnaie, quelle qu’elle soit, et quel que soit son « grand ordonnateur » (peuple, élite, etc), est donc bien la centralité du système.
            .
            Alors je le répète : si vous prenez comme monnaie les feuilles des arbres, votre monnaie ne vaut rien, non pas parce que c’est le peuple ou des « trous du cul » qui mènent la barque, mais simplement parce que dans le cas des feuilles d’arbres, la monnaie n’est plus rare, et donc, ne vaut plus rien.
            La misère est inhérente à l’utilisation de monnaie, que ce soit l’euro, le bitcoin ou le franc.
            La monnaie n’est qu’un troc, et on ne troque que contre un truc qui « vaut quelque chose », et un truc vaut quelque chose seulement lorsqu’il est suffisamment rare.
            .
            Si un intellectuel veut bien me donner un exemple contraire, qu’il n’hésite pas.


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 14 août 2013 09:55

            Mais vous êtes borné ma parole ! Vous fonctionnez en mode binaire façon « c’est rare ou c’est pas rare ». Une relative rareté ça ne vous parle pas ?


            Je vous propose une solution à mi-chemin (pas vos explosifs +525%/an ... mais 12%), et ça y est la monnaie ne vaut plus rien ? Quand la monnaie c’était des coquillages, on pouvait en créer de la nouvelle, pas énormément, ça fonctionnait pourtant. Non ?

            Prenez du recul, sérieusement, car là votre discours n’atteint plus personne.

          • Marc Chinal Marc Chinal 16 août 2013 16:23

            <<<<Une relative rareté ça ne vous parle pas ?<<<<
            .
            si si, nous sommes d’accord, la monnaie n’a de valeur que si elle est « suffisamment rare ».
            Trop rare, pas d’échanges possibles,
            pas assez rare, pas de valeur et donc échanges merdiques.
            .
            Mais que vous jouiez sur les mots ou non, au résultat, pour fonctionner correctement la monnaie doit être suffisamment rare (ou relativement rare) ce qui fait que :
            pour que l’un ait, l’autre ne doit pas avoir.
            On le voit bien avec le monde monétiste arrivé à saturation où pour créer un emploi quelque part, il faut le supprimer ailleurs.
            .
            La TRM ne résout aucun problème fondamentaux de l’utilisation de la monnaie.
            .
            <<<<Quand la monnaie c’était des coquillages, on pouvait en créer de la nouvelle, pas énormément, ça fonctionnait pourtant. Non ?<<<<<
            .
            Elle se « trouvait » plus qu’elle ne se créait. Et c’est pareil pour l’or. S’il y a un grosse demande, ça augmente la valeur, sinon, ... Et l’or ne vaut que parce qu’il est relativement rare. Pareil pour la monnaie. Pour qu’il y ait des riches, il faut des pauvres. Et la répartition équitable n’a jamais marché car dans ce monde de cons, certains ont peur, et amassent, quand d’autres sont cigales.
            .
            Résultat : il n’y a aucun avenir serein dans un système qui utilise de la monnaie.


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 18 août 2013 20:29

            « On le voit bien avec le monde monétiste arrivé à saturation où pour créer un emploi quelque part, il faut le supprimer ailleurs. »

            On voit surtout que s’il n’y a pas assez de signes monétaires, alors des emplois ne sont pas créés faute d’argent, ce qui est évidemment stupide s’il y a demande pour lesdits emplois. Mais pire, c’est bien parce que la majorité n’a pas de droit de vote économique (notamment grâce au Dividende Universel) que certains accaparent toute la monnaie et donc décide de ce qui sera emploi ou pas.

            « Elle se « trouvait » plus qu’elle ne se créait. Et c’est pareil pour l’or. »

            D’un point de vue purement monétaire, trouver des coquillages ou de l’or est bien une création nette de nouvelle monnaie.

            « Pour qu’il y ait des riches, il faut des pauvres. Et la répartition équitable n’a jamais marché car dans ce monde de cons, certains ont peur, et amassent, quand d’autres sont cigales. »
             
            Mais alors ça, ça regarde bien chacun d’entre nous ! Que certains choisissent de mettre de côté ne fait pas d’eux des cons, seul un système où la monnaie est créée au bénéfice exclusif de quelques-uns rend effectivement ces gens cons, car ils privent le reste de la population de la monnaie qu’eux mettent de côté.

            Il y aurait un Dividende Universel, comme le démontre la TRM, il n’y aurait pas de tels problèmes de pénurie monétaire. Le problème ici est le système, pas ce qu’il engendre.

          • Marc Chinal Marc Chinal 18 août 2013 23:10

            <<<<des emplois ne sont pas créés faute d’argent, ce qui est évidemment stupide s’il y a demande pour lesdits emplois.<<<<<
            .
            Ce ne sont pas les « emplois demandés » qui font qu’il y a des emplois crées, mais les gens qui payent ! Et c’est bien parce que la monnaie doit être suffisamment rare pour avoir de la valeur qu’il n’y a pas de quoi payer les dits emplois !
            .

            <<<<<<« Elle se « trouvait » plus qu’elle ne se créait. Et c’est pareil pour l’or. »
            D’un point de vue purement monétaire, trouver des coquillages ou de l’or est bien une création nette de nouvelle monnaie.<<<<<
            .
            C’est surtout, contrairement à ce que vous dites, un support qui doit rester rare pour avoir de la valeur. Il n’y a pas « création » puisqu’on ne fait que « découvrir » ces éléments rares.
            Si les alchimistes avaient réussi à transformer le plomb en or, l’or ne vaudrait plus rien car trop répandu. On aurait alors pris un autre élément « rare » comme base d’échange ayant de la valeur.
            .
            <<<<<<Mais alors ça, ça regarde bien chacun d’entre nous ! Que certains choisissent de mettre de côté ne fait pas d’eux des cons, seul un système où la monnaie est créée au bénéfice exclusif de quelques-uns rend effectivement ces gens cons, car ils privent le reste de la population de la monnaie qu’eux mettent de côté.<<<<<<<<<<<
            .
            Hors sujet.
            La monnaie n’est pas faite au bénéfice de quelques uns : à quoi ça servirait de créer de la monnaie si elle ne circulait pas ? Pour faire dodo dessus ? smiley
            .
            <<<<<<Il y aurait un Dividende Universel, comme le démontre la TRM, il n’y aurait pas de tels problèmes de pénurie monétaire.<<<<<<<<<
            .
            Un dividende universel est une usine à gaz dont il est impossible d’assurer la transparence car les échelles dépassent l’esprit humain.
            A ce propos, le site wiki de TRM est extrêmement mal fait. Tapez « dividende universel » et vous n’aurez jamais la définition.
            .
            <<<<<Le problème ici est le système, pas ce qu’il engendre.
            <<<<
            .
            Cette phrase ne veut rien dire.
            A moins que ce qu’il engendre : « chômage, misère, guerre, etc » ne soit pas un « problème ».
             ?
            Dommage que vous n’acceptiez pas un débat filmé.

          • Cédric Moreau Cédric Moreau 19 août 2013 10:20

            « Et c’est bien parce que la monnaie doit être suffisamment rare pour avoir de la valeur qu’il n’y a pas de quoi payer les dits emplois ! »

            Prouvez-le ? Sortez tout l’argent bloqué dans la spéculation, on va voir s’il n’y en a pas assez pour payer tout le monde ...

            « C’est surtout, contrairement à ce que vous dites, un support qui doit rester rare pour avoir de la valeur. Il n’y a pas « création » puisqu’on ne fait que « découvrir » ces éléments rares. »

            Hé bien si : c’est de la création, même si physiquement ce n’en est pas. La monnaie n’était pas encore dans le circuit, donc ne faisait pas partie de la masse monétaire. Une fois qu’elle l’intègre, ça devient de la nouvelle monnaie.

            « Si les alchimistes avaient réussi à transformer le plomb en or, l’or ne vaudrait plus rien car trop répandu. On aurait alors pris un autre élément « rare » comme base d’échange ayant de la valeur. »

            Encore une fois vous avez un raisonnement binaire : « trop » de monnaie ou « pas assez ». Il y a bel et bien un entre deux, avec des prix qui stagnent si la nouvelle monnaie est utilisée ou augmentation des prix s’il y a trop de monnaie.

            « Hors sujet.
            La monnaie n’est pas faite au bénéfice de quelques uns : à quoi ça servirait de créer de la monnaie si elle ne circulait pas ? Pour faire dodo dessus ?  »

            Et c’est quoi pour vous la bulle du crédit immobilier ? C’est pas de la création monétaire au bénéfice exclusif de ceux pouvant contracter un prêt ? Et ceux qui ne peuvent pas faire de prêt, c’est quoi leur accès à la monnaie ? Ils sont obligés de travailler pour ceux qui l’ont reçue ?

            « Un dividende universel est une usine à gaz dont il est impossible d’assurer la transparence car les échelles dépassent l’esprit humain. »

            Hé bien nous vous prouverons certainement le contraire, aujourd’hui l’informatique nous offre des solutions. Ce n’est plus qu’une question de temps.

            « <<<<<Le problème ici est le système, pas ce qu’il engendre.<<<<
            .
            Cette phrase ne veut rien dire.
            A moins que ce qu’il engendre : « chômage, misère, guerre, etc » ne soit pas un « problème ».
             ? »

            Ce que vous citez sont des conséquences du système monétaire actuel de monnaie-dette à endettement exponentiel. La cause, c’est le système. C’est lui le problème : une monnaie émise au bénéfice de quelques-uns et se contrefichant des générations futures.

            L’exemple le plus frappant d’un tel système est Bitcoin : les premiers arrivants récupèrent toute la création monétaire, et les suivants n’ont d’autre choix que de travailler pour les premiers. La monnaie-dette € ou $, c’est le même principe : seuls ceux capable de contracter des prêts peuvent bénéficier de la création monétaire.

            Quant à la vidéo, je ne suis pas l’auteur de la TRM, simplement quelqu’un qui l’a lue et y adhère. Si vous souhaitez démonter l’argumentation de son auteur, libre à vous : contactez-le directement, il vous répondra peut-être favorablement (libre à lui).

          • Marc Chinal Marc Chinal 19 août 2013 17:50

            <<<<Sortez tout l’argent bloqué dans la spéculation, on va voir s’il n’y en a pas assez pour payer tout le monde ...<<<<<<
            .
            Vous ne devez pas bien connaître les rouages de l’économie.
            La plupart de la spéculation se fait sans fond propre et à court terme, c’est une ligne de crédit où l’on peut jouer à la hausse ou à la baisse. L’argent n’existe pas. Donc vous ne pouvez pas « vider la spéculation » pour remplir autre chose.
            .
            <<<<Encore une fois vous avez un raisonnement binaire : « trop » de monnaie ou « pas assez ». <<<
            .
            le juste équilibre est visible dans la stabilité des prix (en résumé), c’est ce qu’il se passe actuellement. Trouvez-vous que cet équilibre de rareté est satisfaisant alors qu’il y a du chômage et de la misère ?
            La monnaie est un système qui joue entre trop et pas assez, mais même en équilibre, elle ne répond pas aux attentes car elle continue d’être suffisamment (relativement) rare pour avoir de la valeur.
            .
            <<<<Et c’est quoi pour vous la bulle du crédit immobilier ?<<<<<
            .
            Trop de monnaie dans un marché spécifique. Tant que des gens peuvent payer, les prix augmentent. Quand l’argent se fait rare, les prix se stabilisent.
            .
            <<<<< C’est pas de la création monétaire au bénéfice exclusif de ceux pouvant contracter un prêt ? <<<<<
            .
            Les crédits devant être remboursés (sinon le système s’écroule), le système ne prête pas sans garantie.
            .
            <<<<<Et ceux qui ne peuvent pas faire de prêt, c’est quoi leur accès à la monnaie ? <<<<
            .
            La monnaie devant toujours être suffisamment rare, ils doivent commencer par épargner, si ils peuvent se le permettre.
            (sauf aux USA, quitte à se mettre en faillite perso ensuite).
            .
            <<<<Ils sont obligés de travailler pour ceux qui l’ont reçue ?<<<<
            .
            Vous ne travaillez jamais pour ceux qui ont reçu le crédit, sauf quand c’est au bénéfice de l’état, là les citoyens remboursent les prêts des collectivités.
            .
            <<<<<Ce que vous citez sont des conséquences du système monétaire actuel de monnaie-dette<<<<<
            .
            Vous avez trop regardé la vidéo sur la monnaie dette. Car quels que soient les fondateurs de la monnaie (banques, états, citoyens), il faut qu’elle reste suffisamment rare. Et dans ce « suffisamment » se loge à jamais la misère et tous les problèmes de fric (budgets insuffisants, etc).
            .
            Si vous arrivez à décrire un système de monnaie où la monnaie est toujours suffisante sans influer sur l’inflation et donc ne génère pas une course en avant vers l’infini où c’est toujours la génération d’après qui doit payer la facture, n’hésitez pas à le décrire ici. (et non en reportant vers des pages de textes incompréhensibles à force d’imprécisions)
            .


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 19 août 2013 19:40

            « L’argent n’existe pas. Donc vous ne pouvez pas « vider la spéculation » pour remplir autre chose. »

            Quand l’argent circule dans le circuit spéculatif, l’argent ne circule effectivement plus dans le circuit de l’économie réel. Donc à mes yeux si, ça peut se vider : suffit de changer de circuit.

            « le juste équilibre est visible dans la stabilité des prix (en résumé) »

            Nous sommes d’accord : chercher la stabilité des prix implique une stabilité de la masse monétaire et de la production, ce qui va à l’encontre même de l’utilité de la monnaie, puisqu’on contraint l’activité à notre vision de la monnaie.

            « <<<<Et c’est quoi pour vous la bulle du crédit immobilier ?<<<<<
            .
            Trop de monnaie dans un marché spécifique. Tant que des gens peuvent payer, les prix augmentent. Quand l’argent se fait rare, les prix se stabilisent. »

            C’est surtout la démonstration que les banques provoquent des euphories monétaires à des endroits particuliers de l’économie (donc, au bénéfice de quelques-uns : ceux qui peuvent obtenir un crédit).

            « Les crédits devant être remboursés (sinon le système s’écroule), le système ne prête pas sans garantie. »

            Super le système. La monnaie-dette ! De la monnaie qui doit forcément disparaître, qui coûte des blindes en intérêts et qui exclue de fait ceux à qui on n’accorde pas de prêt (sauf à accepter de travailler pour ceux qui peuvent, eux, contracter des prêts).

            « La monnaie devant toujours être suffisamment rare, ils doivent commencer par épargner, si ils peuvent se le permettre. »

            Et ça ne vous dérange pas ?

            « Vous ne travaillez jamais pour ceux qui ont reçu le crédit, sauf quand c’est au bénéfice de l’état, là les citoyens remboursent les prêts des collectivités. »

            Vous travaillez forcément pour quelqu’un ayant contracté un crédit, mécaniquement, et le plus souvent indirectement : la monnaie étant émise à l’occasion d’un crédit, toute la monnaie qu’on est capable d’obtenir provient de là. Si ce n’est pas l’employeur qui fait le crédit, c’est qu’il a obtenu de l’argent de la part de quelqu’un en ayant contracté un (l’origine peut remonter à très très loin ..).

            Donc, pour obtenir de l’argent, il faut bien effectuer un travail auprès de ceux qui le détiennent.

            « Si vous arrivez à décrire un système de monnaie où la monnaie est toujours suffisante sans influer sur l’inflation et donc ne génère pas une course en avant vers l’infini où c’est toujours la génération d’après qui doit payer la facture, n’hésitez pas à le décrire ici. (et non en reportant vers des pages de textes incompréhensibles à force d’imprécisions) »

            Sans inflation, ce n’est pas possible. Pour que la monnaie ne manque pas et qu’elle ne lèse pas les générations futures, il est nécessaire (c’est une preuve mathématique) d’en créer régulièrement avec une croissance exponentielle (de l’ordre de 12% d’augmentation par an). Et si l’on veut que chacun ait le même accès à la monnaie, ces 12% doivent être répartis sur tous les individus.

            Comprenez que nous sommes d’accord sur un point : la monnaie, dans son état actuel, est un problème. Là où nous différons, c’est que vous la rejetez en bloc à cause de l’idée de stabilité des prix, là où je dit qu’elle ne serait pas un problème si tous les individus d’une communauté monétaire étaient égaux devant la création monétaire (si chacun recevait - en moyenne - la même part relative de monnaie durant sa vie).

            Après, libre à vous de ne pas lire calmement la TRM. C’est le seul document à lire (jusqu’à la page 58 si vraiment c’est imbitable). Autrement, vous pouvez écouter un podcast de son auteur qui donne quelques détails de façon plus accessible (il commence à en parler de 4’, via Bitcoin).

            Si vous n’êtes ensuite toujours pas convaincu, vous n’aurez plus qu’à attendre la sortie de logiciels qui implémenteront la TRM. C’est déjà le cas de Monnaie M, mais d’autres logiciels à plus grande échelle et libres son en préparation.

            Bien à vous.

          • Marc Chinal Marc Chinal 20 août 2013 02:05

            Votre approche soulève une cascade de problème à chaque mot écrit... C’est une usine à gaz infinie.
            .
            Exemple :
            .
            12% d’inflation par an sur... mettons 80 ans, vous avez une idée de l’augmentation de cette « masse monétaire » et de l’inflation à gérer ?
            Pour une masse de 1 milliard d’euro (simple chiffre d’exemple), on se retrouve 80 ans après, avec 8 658 milliards ! (si je ne me suis pas trompé, ce qui reste à vérifier)
            .
            Mais augmenter des revenus si l’inflation est identique, ça n’apporte strictement rien du tout, c’est juste un bon moyen pour les marchands d’étiquettes de faire de l’argent et d’user les nerfs de tout le monde.
            Sans oublier que nous ne résolvons rien du problèmes des ressources non infinies dans un monde fini, la planète (voir « objection de croissance ») en poussant les gens à consommer le plus vite possible ce qu’ils gagnent.
            .
            - comment marche le système de prêt dans un système à 12% d’inflation ?
            (le taux de rémunération doit obligatoirement supérieur sinon il n’y a pas « intérêt à prêter ». ni à épargner).
            .
            Votre système TRM, ce n’est plus de la monnaie, c’est des points qui s’accumulent sans aucun rapport avec la réalité des besoins, des échanges, de la rareté, etc.
            .
            Mais ce qu’il y a de fascinant dans vos raisonnements, c’est que vous avez des phrases correctes, mais qu’il n’y a pas « la marche supplémentaire » qui permet le recul et de comprendre qu’il n’y a aucune solution équitable possible dans un monde de monnaie.
            .
            exemple :
            .
            <<<<Donc, pour obtenir de l’argent, il faut bien effectuer un travail auprès de ceux qui le détiennent.<<<<<

            .
            Malgré cette phrase, vous ne concluez pas que cette équation est liée à la rareté (suffisante) obligatoire de la monnaie qui fait que pour que l’un ait, il faut que l’autre n’ait pas ?
            Fascinant...


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 20 août 2013 10:29

            « Votre approche soulève une cascade de problème à chaque mot écrit... C’est une usine à gaz infinie.  »

            Ça n’invalide pas le raisonnement pour autant. Moi-même j’étais très dubitatif en découvrant tout ça au début, finalement ça me paraît tout bonnement logique une fois dépassé quelques a priori.

            « 12% d’inflation par an sur... mettons 80 ans, vous avez une idée de l’augmentation de cette « masse monétaire » et de l’inflation à gérer ?
            Pour une masse de 1 milliard d’euro (simple chiffre d’exemple), on se retrouve 80 ans après, avec 8 658 milliards ! (si je ne me suis pas trompé, ce qui reste à vérifier)  »

            C’est bien ça, une masse monétaire en évolution exponentielle. Cela découle de l’axiome « chaque individu doit recevoir la même part relative de monnaie au cours de sa vie » (juste de création monétaire).
            Notez que c’est déjà plus ou moins le cas en zone € : le taux de croissance monétaire moyen, de visu, est d’environ 8%/an. La grosse différence, c’est que ce n’est PAS réparti par Dividende Universel, donc pas bénéfique aux individus. Il en découle énormément de choses ... notamment l’asservissement au travail puisqu’on reste obligé de travailler pour ceux qui détiennent la monnaie. Ajoutez à cela les mécanismes de concentration de la monnaie actuelle, et vous obtenez l’esclavagisme du XXIème siècle.

            « Mais augmenter des revenus si l’inflation est identique, ça n’apporte strictement rien du tout, »
            De même que de ne pas augmenter les revenus à inflation 0 en fait. Donc, pas de problème ici.

            « c’est juste un bon moyen pour les marchands d’étiquettes de faire de l’argent et d’user les nerfs de tout le monde. »

            12%/an est quand même difficilement perceptible à court terme. Imaginez, ça fait doubler la masse monétaire tous les 7 ans ... il y a de quoi le voir venir. Qui plus est, je vous parle de 12%, mais le chiffre le plus pertinent serait 9,22% (pour ne favoriser ni la jeunesse ni les plus vieux, 12% est un chiffre pour faire comprendre une évolution de 1%/mois), où un doublement de la MM s’effectue tous les 8 ans, un décuplement tous les 26 ans, un centuplement tous les 52 ans..
            De plus, on peut très bien afficher les prix en % du DU.

            « Sans oublier que nous ne résolvons rien du problèmes des ressources non infinies dans un monde fini, la planète (voir « objection de croissance ») en poussant les gens à consommer le plus vite possible ce qu’ils gagnent. »

            Ce n’est pas pousser à la consommation ! C’est rétablir l’égalité de chacun devant la monnaie. Le DU est un droit de vote économique. Il est fondamental en ce qu’il permet à chacun de définir ce qui est valeur ou pas en utilisant la nouvelle monnaie dans telle ou telle entreprise, donc notamment de ne pas faire perdurer celles nocives pour l’humanité.

            « - comment marche le système de prêt dans un système à 12% d’inflation ? 
            (le taux de rémunération doit obligatoirement supérieur sinon il n’y a pas « intérêt à prêter ». ni à épargner). »

            Ce n’est pas systématiquement 12% d’inflation, surtout en ces périodes de manque de monnaie pour l’économie réelle. Mais en l’admettant, hé bien les rémunérations du capital n’auront qu’à suivre ce cours. On encore affiche la rémunération en % de DU (2% DU par exemple).

            « Votre système TRM, ce n’est plus de la monnaie, c’est des points qui s’accumulent sans aucun rapport avec la réalité des besoins, des échanges, de la rareté, etc. »

            Vous décrochez ...

            « il n’y a pas « la marche supplémentaire » qui permet le recul et de comprendre qu’il n’y a aucune solution équitable possible dans un monde de monnaie »

            On ne prétend pas créer un monde équitable. La TRM prétend juste définir ce que doit être un système monétaire respectueux de tous les individus dans l’espace (tous, ici) et dans les temps (tous, dans la futur) en étant égaux devant le mécanisme de création monétaire.

            « <<<<Donc, pour obtenir de l’argent, il faut bien effectuer un travail auprès de ceux qui le détiennent.<<<<<
            .
            Malgré cette phrase, vous ne concluez pas que cette équation est liée à la rareté (suffisante) obligatoire de la monnaie qui fait que pour que l’un ait, il faut que l’autre n’ait pas ?
            Fascinant... »

            Mais oui, si vous voulez, sauf que la propriété exclusive ne perdure pas : à un instant t, si j’ai donné ma monnaie à quelqu’un, alors oui, votre équation est juste. A ce moment précis, un individu à la monnaie et l’autre ne l’a pas. Cela pose un problème en ce que je ne peux plus faire d’échanges sauf à travailler pour quelqu’un qui possède de la monnaie.

            MAIS, à l’instant suivant (un mois après par ex.) de la nouvelle monnaie est créée et je dispose alors de nouveau de monnaie, sans avoir forcément à travailler pour l’autre. Alors, votre équation n’est plus juste.

            Peut-être allons-nous finir par nous comprendre ..


          • Marc Chinal Marc Chinal 20 août 2013 22:35

            Je ne réponds qu’à votre dernière phrase car tous vos argumentaires sont de l’expectative, donc improuvable (exemple : la rémunération des prêts dans un marché à 12% d’inflation par an).
            Bref,
            .
            <<<<<<<
            Cela pose un problème en ce que je ne peux plus faire d’échanges sauf à travailler pour quelqu’un qui possède de la monnaie.
            MAIS
            , à l’instant suivant (un mois après par ex.) de la nouvelle monnaie est créée et je dispose alors de nouveau de monnaie, sans avoir forcément à travailler pour l’autre. Alors, votre équation n’est plus juste.<<<<<
            .
            Mais ajouter de la monnaie dans un marché sans que cela diminue la valeur de cette monnaie, ça n’existe pas !
            (pour invalider cette constatation historique, citez moi un seul moment stable où ça a existé).
            Exemple de dilution de la valeur : l’allocation logement est une somme qu’on donne mais qui ne fait pas moins de mals logés car cette allocation n’a fait que servir la hausse des prix !

            .
            12% d’inflations ne résout aucun problème, n’apporte aucune équité, et ce que vous ne pouviez pas vous payer à 800 euros, vous ne pourrez pas vous le payer non plus à 1500 !
            Vous courez après du vent.


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 21 août 2013 16:42

            « Mais ajouter de la monnaie dans un marché sans que cela diminue la valeur de cette monnaie, ça n’existe pas ! »


            C’est absolument faux. Le fait de rajouter de la monnaie permet d’effectuer des échanges qui ne se produisaient pas faute de monnaie. C’est aussi simple que ça.

            Autre chose : on se contrefiche du nombre. Que la valeur diminue, on s’en contrefiche éperdument, puisque les prix augmenteront mécaniquement au besoin. Et il n’y a aucune difficulté à avoir des grands nombres : réfléchissez simplement au passage de l’ancien Franc au nouveau. C’est juste un changement d’échelle.

            Et encore une fois, vous pouvez simplement exprimer vos prix en % de DU. Là vous ne verrez plus ces nombres à 20 chiffres que vous ne sauriez voir !

            « 12% d’inflations ne résout aucun problème, n’apporte aucune équité, et ce que vous ne pouviez pas vous payer à 800 euros, vous ne pourrez pas vous le payer non plus à 1500 !
            Vous courez après du vent. »

            Visiblement je ne vous convainc pas, malgré le fait de résoudre le phénomène de concentration du capital et de rendre les individus égaux devant la création monétaire.

            Honnêtement : je m’en fiche, je pense que pratiquement personne ne veut se passer de la monnaie (à part ceux qui en sont exclus). Mais pour ceux-là, moi-même (et d’autres) viendront avec la solution que je vous expose.

            Les autres, en toute liberté, s’intégreront ou non au sein de ce nouveau système monétaire. Visiblement, vous n’en ferez pas partie. Quoique. smiley

          • Marc Chinal Marc Chinal 21 août 2013 22:52

            <<<<<Visiblement je ne vous convainc pas, malgré le fait de résoudre le phénomène de concentration du capital et de rendre les individus égaux devant la création monétaire.<<<<
            .
            Vous n’empêcherez pas la concentration de capital, vous l’avez dit vous même plus haut. Quand à l’égalité, elle n’existe pas avec une monnaie, c’est juste mathématiquement impossible (puisqu’une monnaie ne peut pas être des deux côtés à la fois (offre/demande)).
            .
            <<<<vous pouvez simplement exprimer vos prix en % de DU<<<<
            .

            Si un litre de lait vaut 1% de DU puis 2% de DU, cela fera toujours une inflation que vous ne saurez résoudre.
            Et je ne vous parle pas du coût de la vie différent entre les régions... Votre DU ne pourra pas s’adapter sans créer de nouvelles distorsions. C’est pour cela qu’il n’y a pas de solution équitable tant qu’on utilisera de la monnaie comme « référence ».
            .
            Mais s’il fallait résumer notre échange, voici la problématique à laquelle vous ne répondez pas :

            J’ai dit :

            « Mais ajouter de la monnaie dans un marché sans que cela diminue la valeur de cette monnaie, ça n’existe pas ! »

            .

            Vous répondez !

            <<<<C’est absolument faux.<<<<<
            .
            Dire que c’est faux ne suffit pas : donnez moi un seul exemple historique où ajouter de la monnaie dans un marché ne diminue pas la valeur de celle-ci ! (dans un marché de demande identique, sinon on ne sait si c’est une réaction liée à l’offre et la demande).


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 22 août 2013 10:11
            « Si un litre de lait vaut 1% de DU puis 2% de DU, cela fera toujours une inflation que vous ne saurez résoudre. »

            Et pourquoi donc ? C’est une inflation des deux côtés : les prix, mais aussi le DU. Le prix restera à 1% si c’est la valeur accordée au litre de lait.

            « Dire que c’est faux ne suffit pas : donnez moi un seul exemple historique où ajouter de la monnaie dans un marché ne diminue pas la valeur de celle-ci ! (dans un marché de demande identique, sinon on ne sait si c’est une réaction liée à l’offre et la demande).  »

            Je n’en ai pas, peut-être d’autres en ont-ils. Mais vous faut-il forcément des exemples historiques pour imaginer un nouveau système ? N’êtes vous pas capable d’imaginer quelque chose qui n’a encore jamais existé ?

            Si ce n’est pas le cas, notre discussion est finalement vaine.

          • Marc Chinal Marc Chinal 23 août 2013 12:23
            <<<<<<
            .« Si un litre de lait vaut 1% de DU puis 2% de DU, cela fera toujours une inflation que vous ne saurez résoudre. »
            .Et pourquoi donc ? C’est une inflation des deux côtés : les prix, mais aussi le DU. Le prix restera à 1% si c’est la valeur accordée au litre de lait.<<<<<<<
            .
            Vous n’avez donc rien compris à l’inflation et aux causes de l’inflation. Cela ne sert à rien de faire courir un prix si immédiatement on donne encore plus pour le payer. Car un prix se stabilise quand les clients commencent à ne plus pouvoir payer. Et si vous « fixez » les prix, le système s’écroule comme en URSS et les autres pays marxistes.
            .
            <<<<<<Je n’en ai pas, peut-être d’autres en ont-ils. Mais vous faut-il forcément des exemples historiques pour imaginer un nouveau système ?<<<<<<
            .
            Imaginer un autre système n’est pas le problème. Là on parle de choses qui ne sont pas du tout « innovante » ou « nouvelle » : amener un flux de monnaie supplémentaire a toujours existé dans un système monétiste, et ça a toujours produit les mêmes effets. (catastrophiques) .
            .
            <<<<<
            N’êtes vous pas capable d’imaginer quelque chose qui n’a encore jamais existé ?<<<<<
            .
            Dois-je vous rappeler que le système que je défends est celui d’un monde post-monétaire, et que ceci, au moins, n’a réellement jamais été mis en place à une grande échelle ?


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 24 août 2013 10:18

            « Vous n’avez donc rien compris à l’inflation et aux causes de l’inflation. Cela ne sert à rien de faire courir un prix si immédiatement on donne encore plus pour le payer. Car un prix se stabilise quand les clients commencent à ne plus pouvoir payer. Et si vous « fixez » les prix, le système s’écroule comme en URSS et les autres pays marxistes. »


            Et vous ne comprenez rien à mes phrases, sûrement car vous n’avez toujours pas pris la peine de lire le début de la TRM. Faire monter les prix quantitativement n’est pas un « but », c’est une conséquence du système. En soi cela ne sert à rien, on est d’accord, mais il n’est pas possible de s’en défaire si l’on souhaite instaurer un système à DU.
            Qui plus est, vous vous trompez fortement et obstinément en croyant qu’on aura de l’argent à l’infini : à chaque intervalle, la monnaie est en quantité finie, bien que de la nouvelle soit injectée.

            Et je ne vois pas où vous avez pu lire que je voulais « fixer » les prix. Vous déformez mes propos.

            « amener un flux de monnaie supplémentaire a toujours existé dans un système monétiste, et ça a toujours produit les mêmes effets. (catastrophiques) . »

            Et cela ne prouve rien : en mathématiques, la conjecture d’Euler était de dire que x⁴ + y⁴ + z⁴ = w⁴ semblait n’avoir aucune solution, car même après plusieurs milliers d’essais, on n’en avait toujours trouvé aucune. L’intuition tendait donc à déduire qu’il n’y en avait pas.
            Pourtant, en 1988, Noam Elkies découvra la solution suivante : 2 682 440⁴ + 15 365 639⁴ + 18 796 760⁴ = 20 615 673⁴. Pas évidente, et pourtant bien réelle.
            Donc, dire qu’injecter de la monnaie produit toujours les mêmes effets catastrophiques est de la pure spéculation : vous n’avez aucune preuve, juste des exemples de mauvais fonctionnement.

            « Dois-je vous rappeler que le système que je défends est celui d’un monde post-monétaire, et que ceci, au moins, n’a réellement jamais été mis en place à une grande échelle ? »

            Très bien, alors : imaginez le nôtre, sans arguer que des exemples à la marge (injections massives, et dans des contextes complètement différents) seraient une démonstration d’un échec patent de notre projet.

          • Marc Chinal Marc Chinal 24 août 2013 14:35

            <<<<vous vous trompez en croyant qu’on aura de l’argent à l’infini : à chaque intervalle, la monnaie est en quantité finie, bien que de la nouvelle soit injectée.<<<<
            .
            Dixit vos écrits : la monnaie, on peut la créer sans que ça pose de problème, et si les prix augmentent, on augmente d’autant les DU.
            Cela s’appelle une quantité infinie à l’instant T+1.
            .
            <<<<<Et je ne vois pas où vous avez pu lire que je voulais « fixer » les prix. Vous déformez mes propos.<<<<<<
            .
            Je n’ai jamais dit que vous alliez fixer les prix, j’ai dit « Et si vous « fixez » les prix » car c’est le réflexe de ceux qui ne maîtrise plus l’emballement de l’inflation.
            Je n’ai donc fait qu’explorer une possibilité réaliste de votre système.
            .
            <<<<<x⁴ + y⁴ + z⁴ = w⁴<<<<<
            .
            Très drôle comme comparaison. Suivant votre exemple, une couturière ne pourrait arriver à coudre sans avoir appris que le fil doit passer dans le chat d’une aiguille et nulle part ailleurs. Il n’y a qu’une solution possible.
            OK.
            Et alors ?
            Je note l’idée que « tant qu’on n’a pas trouvé la solution on ne peut pas être certain qu’il n’y a aucune solution », mais « soigner le manque » (misère, manque de crédit, etc) avec un outil (la monnaie) qui a comme base fondatrice la rareté (qui fait que les budgets ne peuvent être infinis), c’est un peu comme dire « on est soumis à la gravité mais cette loi n’est peut-être pas universelle »... C’est idiot.
            (et l’exemple de la gravité ne veut pas dire non plus qu’une solution technique ne sera jamais découverte pour « contrer » la force de gravité, c’est deux choses différentes).
            Ainsi, la gravité, comme la rareté (suffisante) obligatoire de la monnaie pour qu’elle ait de la valeur, sont deux choses contre lesquelles il est idiot de dire « ça n’existe pas, on peut faire sans le prendre en compte ».
            Par contre, on peut chercher à se défaire de ces pressions, (mais ça ne remettra pas en cause cette obligation). Vous comprenez cette différence ?
            .
            <<<<<<<<<Donc, dire qu’injecter de la monnaie produit toujours les mêmes effets catastrophiques est de la pure spéculation : vous n’avez aucune preuve, juste des exemples de mauvais fonctionnement.<<<<<<<<<
            .
            Ce n’est pas de la pure spéculation puisque je vous ai expliqué pourquoi c’était une obligation. « + de monnaie pour une même valeur = moins de valeur à la monnaie ».
            Et je vous ai donné les exemples du passé.
            .
            Vous ne pouvez trouver un seul exemple qui invalide cette rareté obligatoire, et pourtant vous continuez de « croire » que votre théorie fonctionne.
            ça tient du religieux, pas de la réalité qui vous démontre le contraire de votre approche.


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 24 août 2013 22:35

            « Dixit vos écrits : la monnaie, on peut la créer sans que ça pose de problème, et si les prix augmentent, on augmente d’autant les DU. »


            Par cette phrase vous me prouvez que vous n’avez pas pris la peine de lire les principales idée de la TRM, qui se trouvent pourtant en début de livre.

            «  c’est un peu comme dire « on est soumis à la gravité mais cette loi n’est peut-être pas universelle »... C’est idiot »

            C’est vous qui pensez que ne serions tous soumis à la rareté gravitationnelle de la monnaie, et ce peu importe le système monétaire. Je vous dit que la solution démontrée par la TRM apporte de l’apesanteur monétaire (le DU) sans toutefois annihiler complètement la pesanteur.

            Mais vous êtes fondamentalement contre la monnaie, vous semblez nier sa propriété lubrificatoire dans les échanges et semblez croire que sa disparition se ferait sans douleur. La réalité est que la monnaie est encore beaucoup trop présente pour que l’on puisse s’en passer. Passez-vous en et c’est le grippage assuré (effondrement économique).

            Alors quitte à devoir l’utiliser, autant passer à un système plus juste, comme nous souhaitons le faire.

            « + de monnaie pour une même valeur = moins de valeur à la monnaie »

            Ça vire à la monomanie. Vous ne pensez que valeur de la monnaie, par la monnaie, pour la monnaie qui doit être stable pour conserver sa valeur. A quel moment pensez vous à l’individu et à tout ce que lui apporte DU dans ses liberté économiques (liberté d’accès aux ressources, liberté de produire et d’échanger dans la monnaie) ? Non, pour vous, il faut une hyper stabilité quantitative, sinon c’est forcément le drame.

            Sincèrement, essayez de lire la TRM car je suis las de me démener à expliquer quelque chose alors qu’il vous suffirait d’une heure ou deux pour en saisir les principales idées.

          • Marc Chinal Marc Chinal 24 août 2013 23:00

            <<<<<<Sincèrement, essayez de lire la TRM car je suis las de me démener à expliquer quelque chose alors qu’il vous suffirait d’une heure ou deux pour en saisir les principales idées.<<<<<<
            .
            Vos idées se cachent dans un charabia, une sémantique et des phrases incompréhensibles. Et lorsque l’on veut la définition des mots clés ou d’explications des principes, il n’y a rien. Rien de rien de rien.
            Et je n’ai pas été déçu par le peu de mail que j’ai échangé avec l’auteur.
            .
            Votre bon coeur de « vouloir faire mieux » est emprunt d’une prétention incroyable : « je vais faire mieux que les milliards d’humains qui m’ont précédé » alors qu’il vous a été démontré que « faire mieux » avec un « système fondamentalement injuste », c’est peine perdue.
            Pire, vous voulez faire perdurer un système de croissance qui mène l’humanité à sa perte.
            (fin des ressources et destruction de l’espace vital par les polluants).
            .
            <<<<<<vous semblez nier sa propriété lubrificatoire dans les échanges<<<<<<<
            .

            Il n’y a aucune réelle lubrification, il y a juste un moteur basé sur le manque, l’avidité, (pour qu’une personne réussisse, il en faut 10 qui échoue),
             au lieu de baser une civilisation sur le partage.
            .
            <<<<< et semblez croire que sa disparition se ferait sans douleur.
            <<<<<<<
            .
            Je semble seulement, car si vous aviez lu notre manuel, vous sauriez que nous sommes conscient qu’il faut commencer par connaître l’humain avant de vouloir une société plus humaine, et surtout comprendre pourquoi notre monde actuel ne peut pas allez mieux malgré tous les bons sentiments.


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 25 août 2013 10:41

            « alors qu’il vous a été démontré que « faire mieux » avec un « système fondamentalement injuste »


            C’est votre axiome, que je ne partage pas. Evidemment, changer d’axiomatique mène à des raisonnements complètement différents.

            « Pire, vous voulez faire perdurer un système de croissance qui mène l’humanité à sa perte. »

            Vous vous plantez complètement. Vous pensez que la croissance est liée à la monnaie ? C’est faux, archi faux : c’est lié au système monétaire (les règles qui régissent le flux monétaire). Tout est dans la manière dont est émise la monnaie. La croissance sans fin, c’est du ressort de la monnaie-dette, pas d’un système à DU.

            Bref, nous n’avons pas les mêmes hypothèses de départ et ne sommes pas capables de nous convaincre de leur bien-fondé respectif. Cette discussion est vaine.

          • Marc Chinal Marc Chinal 25 août 2013 21:01

            <<<<<C’est votre axiome, que je ne partage pas.<<<<<
            .
            Il n’y a pas d’axiome dans mes propos. Seulement des démonstrations par A+B sur bases de faits historiques.
            Vous par contre, vous êtes dans l’axiome permanent.
            .
            <<<<<Vous pensez que la croissance est liée à la monnaie ? .../.... La croissance sans fin, c’est du ressort de la monnaie-dette, pas d’un système à DU.<<<<<
            .
            Exemple invalidant votre approche :
            Pour payer les intérêts, vous serez obligés de produire toujours plus, l’inflation ne pouvant être supérieure aux intérêts sous peine de banqueroute totale du système. <= n’hésitez pas à vous attaquer à cela.
            .
            Et votre système utilise toujours des salaires, que faites-vous lorsque les biens sont durables ? Vous créez du chômage ! Dans votre système il faudra continuer de produite coûte que coûte avec le souci de la rentabilité dont on connaît les méfaits, et le gaspillage des ressources !
            .
            Votre DU est et reste une usage à gaz qui ne résout (éventuellement) qu’une partie de la dette en créant une inflation considérable, mais ne résout aucun problème de société.
            Vous refusez de croire qu’en augmentant la masse monétaire vous diluez sa valeur, je ne peux rien pour vous.


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 25 août 2013 22:24

            Si il y a votre axiome : « la monnaie n’a de valeur que si elle est rare » et par extension « l’augmenter en quantité régulièrement la rend de fait en abondance, donc sans valeur ».


            Je ne partage pas cette hypothèse de départ : avec un DU, la monnaie n’est pas en abondance à tout instant. Elle est en variation à intervalle de temps réguliers, ce qui est fondamentalement différent !

            « Pour payer les intérêts, vous serez obligés de produire toujours plus »

            Mais pour payer les intérêts de quoi ? A qui ? C’est un système à réserves pleines, il n’y a pas à rembourser la nouvelle monnaie n’y d’en payer des intérêts. Si quelqu’un demande des intérêts, c’est dans le cadre d’un prêt, ce qui est tout à fait normal. Je ne vois vraiment pas où vous faites un lien avec la production ..

            «  Et votre système utilise toujours des salaires, que faites-vous lorsque les biens sont durables ? Vous créez du chômage ! Dans votre système il faudra continuer de produite coûte que coûte avec le souci de la rentabilité dont on connaît les méfaits, et le gaspillage des ressources ! »

            C’est là que c’est justement très intéressant : les individus n’auront plus seulement le salaire comme revenu, mais également le DU, ce qui les libère d’une partie du travail obligatoire pour obtenir de la monnaie. Bien sûr en fonction de leur niveau de vie, les personnes se contraindront d’elles-mêmes à travailler pour obtenir plus d’argent. Mais cela relève de leurs choix individuels.

            De plus, la dilution dont vous parlez est un phénomène qui enraille la concentration du capital (j’espère que vous êtes au moins d’accord avec ça).

            Instaurer le DU c’est donc au contraire un pas vers la décroissance (que je promeut) : cela redonne à chacun ses libertés économiques, en donnant à tous un droit de vote économique permettant d’exprimer une volonté de décroissance (si c’est cela que le monde veut).

            Notez tout de même une chose : instaurer le DU ne change pas tout du jour au lendemain, c’est bien évident. C’est un mécanisme de long terme : le changement ne se sent pratiquement pas à l’échelle d’une année, même si les variations monétaires sont pourtant bien là et ses répercussions aussi (et elles sont nombreuses, dès lors qu’on recouvre un peu de liberté). C’est une somme de petites variations qui fini par avoir un impact.

          • Marc Chinal Marc Chinal 26 août 2013 22:59

            <<<<<<avec un DU, la monnaie n’est pas en abondance à tout instant. Elle est en variation à intervalle de temps réguliers, ce qui est fondamentalement différent !<<<<<<<
            .
            ce qui est prendre les gens pour des cons. Vous augmentez chaque mois la masse monétaire en circulation, elle est donc « en abondance » (si ce n’était pas le cas, ça voudrait dire qu’elle manque, or vous prétendez justement l’inverse grâce à la DU : elle sera donc en abondance).
            .
            <<<<<Si quelqu’un demande des intérêts, c’est dans le cadre d’un prêt, ce qui est tout à fait normal. Je ne vois vraiment pas où vous faites un lien avec la production ..<<<<<
            .
            pour rembourser un prêt, il faut plus d’argent, mais si l’emprunteur a des revenus de 12% supérieure chaque fois, le prêteur qui amène les fonds ne va pas prêter de l’argent si à la fin il en a moins que ce qu’il prête !
            Votre système est une course à la croissance comme d’habitude.
            Vos raisonnements sont totalement illogiques.
            .
            <<<<e qui les libère d’une partie du travail obligatoire pour obtenir de la monnaie. <<<<
            .
            sauf que l’afflux de monnaie généré par la DU fera une augmentation des prix qui rendra caduque cette libération. (explication précédente avec les APL qui n’ont servit qu’à soutenir le marché immobilier).
            Et vous ne résolvez pas non plus les différences de prix entre les régions, donc votre DU ne sert à rien.
            .

            <<<<<De plus, la dilution dont vous parlez est un phénomène qui enraille la concentration du capital (j’espère que vous êtes au moins d’accord avec ça).<<<<<
            .
            Les riches sont moins riches en temps d’inflation ? Quelle blague !
            Allez contrer les masses monétaires détenue par les riches avec votre malheureuse DU...
            .
            <<<<<<<<<cela redonne à chacun ses libertés économiques, en donnant à tous un droit de vote économique<<<<<<<<
            .
            Cet apport de monnaie dont chacun pourra disposer ne redonne aucune liberté économique. Vous avez déjà le choix de dépenser ou « manger » autrement.
            L’apport de monnaie ne générera qu’une inflation (dont vous n’avez apparemment pas appris les mécaniques à l’école ou ailleurs). Et on reviendra à la case départ.
            .
            <<<<<<instaurer le DU ne change pas tout du jour au lendemain, <<<<<
            .
            Détrompez-vous !
            Amener de telles masses d’argent amène une déstabilisation immédiate du système.
            Prenez l’exemple où une DU existe déjà pour les natifs : certains pays du golf.
            Qui travaille ?
            Les immigrés.
            Quel est le niveau des prix ? Très élevé !
            Et le tout, financé par le pétrole.
            .
            C’est fascinant comme vous êtes aveugle.
            Imaginez votre DU donnée au monde paysan.
            Le mec fait son job mais freine à mort la production (parce que c’est pénible, et que faire de la qualité, c’est mieux). Que devient le prix de cette production (si elle est demandée) ?
            Les prix explosent face à la demande.
            Pour autant, des personnes vont-elles devenir « paysan » pour « se faire encore plus de fric » ?
            Non, pourquoi ? Vu qu’il y a la DU et qu’elle suffit pour vivre.
            Soyons objecteur de croissance ! (sans ironie).
            Résultat : pénurie.
            .
            Un tel aveuglement de croire que la monnaie ne doit pas être suffisamment rare pour avoir de la valeur, (et que dans ce « suffisamment » il y a forcément « le manque »), c’est... Hallucinant.

          • Cédric Moreau Cédric Moreau 27 août 2013 15:07

            Vous n’êtes manifestement pas capable de penser autrement qu’en mode binaire : selon vous, ou bien il y a une quantité finie perpétuelle et identique de monnaie à tout instant et celle-ci est alors qualifiée de « rare », ou bien la monnaie évolue positivement en quantité et alors là c’est certain, la monnaie est en « abondance » (n’ayons pas peur des mots : disponible à « profusion ») à tout instant.


            Dire que le monnaie ne sera plus en manque continuellement avec un DU (ce que je dis) ne veut pas dire qu’elle sera disponible dans des quantités infinies à tout instant (ça c’est ce que vous dîtes) !

            Vous omettez complètement l’aspect temporel dans votre discours, c’est ça qui vous fait buter ! Ne le voyez-vous pas ?

          • Marc Chinal Marc Chinal 28 août 2013 01:32

            <<<<<<Dire que le monnaie ne sera plus en manque continuellement avec un DU (ce que je dis) <<<<<
            .
            Veut dire que vous n’avez rien compris au principe de la monnaie comme valeur d’échange.
            Regardez cette vidéo et revenez ici seulement après. (avec un contre argumentaire sinon ça ne sert à rien)
            .
            <<<<ne veut pas dire qu’elle sera disponible dans des quantités infinies à tout instant (ça c’est ce que vous dîtes) !<<<<<
            .

            Vous déformez volontairement mes propos je crois.
            Il n’est pas question d’infini, il est question de « trop » pour qu’elle garde sa valeur.
            Et au niveau temporel, il n’est question que de l’instant T et T+1. (car votre exemple parlait de « réajustement s’il y avait de l’inflation »).


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 28 août 2013 12:58

            Je viens de (re)visionner votre vidéo. Bien plus que la dernière fois, je perçois votre discours et votre obnubilation pour la rareté qui fait le fondement de votre raisonnement.

            Je vais me focaliser sur votre idée principale : « trop de monnaie entraîne une perte de confiance, et une perte de la valeur ». (3’00’’)

            Tout est là : dans la définition du « trop ».

            Extrait : « S’il suffit de se baisser pour avoir des coquillages, ce bien n’est plus rare du tout. » (2’45’’)

            C’est faux, car les coquillages sont toujours en quantité finie : il y a donc toujours une certaine rareté. En revanche, là où je vous rejoins, c’est que cela peut entraîner une perte de confiance si tout le monde se rend compte d’un coup qu’il peut récupérer pleins de coquillages sans se forcer, ce qui équivaut à une injection massive et quasi-instantanée de monnaie (et au seul bénéfice des quelques-un qui iront les ramasser !).

            Effectivement, pour le coup, ça fait drastiquement baisser la valeur d’échange de la monnaie (si tant est que la production n’en avait pas besoin). Est-ce que pour autant la valeur d’échange atteint 0 ? Cela dépend EXCLUSIVEMENT des humains, et de leur volonté de continuer à échanger dans cette monnaie.

            « La rareté fait la valeur » (3’50’’) est inexact : la rareté permet la valeur. Seul l’humain peut dire ce qui est valeur ou pas. La notion même de valeur est intrinsèquement humaine.

            Alors, pourquoi ne continueraient-ils pas ? Si la monnaie continue de connaître de telles injections massives, alors effectivement, les variations de valeurs seront bien « trop » fortes pour qu’on accorde une quelconque valeur à cette monnaie, sa valeur étant vouée à chuter drastiquement au profit de ceux capables de s’en fournir sans effort et en grandes quantités.

            Car oui, les ordres de grandeurs sont extrêmement importants.
            Ex. : les faux-monnayeurs de billets (pas les banquiers, les citoyens lambdas) font-ils chuter la valeur et augmenter les prix ? Localement, s’ils utilisent toute leur monnaie, peut-être. Mais certainement pas globalement, tant la quantité relative est faible.

            Bref : augmenter la quantité de monnaie ne la relaie pas au rang de valeur 0 juste parce que vous l’auriez décrété avec votre « la monnaie doit être rare » : cela suppose des injections massives au profit de quelques-un, qui pourraient entraîner un rejet de la part de ses utilisateurs face à cette injustice.

            C’est tout sauf le cas du Dividende Universel exposé dans la TRM.

            Enfin, le passage sur l’inflation (13’35’’) oublie complètement les mécanismes de concurrence (qu’il cite pourtant avant) :
            « ainsi, le prix passe (note de moi : joyeusement !) partout de 10€ à 11€ »
            « le 1er, voyant que ses ventes ne baissent pas en augmentant sa marge » ah bon ?
            Ce passage est soit sacrément fait à l’arrache soit malhonnête. En tous les cas, il ne vous sert pas.

            Pour conclure : dans votre raisonnement, tout part de la définition de « trop ». Vous pourriez avoir raison, sauf que vous glissez de ce « trop » à « dès qu’on en ajoute » qui vous entraîne dans un raisonnement à deux solutions exclusives : soit la monnaie est en quantité finie et constante à tout instant et peut avoir de la valeur, soit ce n’est pas le cas et la monnaie n’a alors aucune valeur (j’insiste : vous dîtes exactement cela « Ne vaut rien faute de rareté » (10’25’’), et dans votre discours en général).

            Revisionnez votre vidéo si vous ne me croyez pas.

          • Marc Chinal Marc Chinal 28 août 2013 16:19

            <<<<<augmenter la quantité de monnaie ne la relaie pas au rang de valeur 0 juste parce que vous l’auriez décrété avec votre « la monnaie doit être rare »<<<<<
            .
            Ce n’est pas moi qui conclue ça, c’est l’Histoire (assignats et autres).

            <<< : cela suppose des injections massives au profit de quelques-un, qui pourraient entraîner un rejet de la part de ses utilisateurs face à cette injustice.<<<<
            .
            Pas au profit de quelques uns, car ces quelques un n’inondent pas le marché ! C’est au niveau des masses que celà joue.

            .
            <<<<C’est tout sauf le cas du Dividende Universel exposé dans la TRM.<<<<<
            .
            vos chiffres et théories : 12 % par an fait que d’1 milliards on va passer à 8500 milliards en 80 ans, et vous n’appelez pas ça une dilution de la valeur ?
            Mais vous vous foutez de qui ?
            .
            <<<<« La rareté fait la valeur » (3’50’’) est inexact : la rareté permet la valeur. Seul l’humain peut dire ce qui est valeur ou pas. La notion même de valeur est intrinsèquement humaine.<<<<<
            .
            Evidemment que cette notion est humaine, et alors ? La monnaie est un outil « vivant » car fondamentalement lié à la psychologie humaine. Et alors ?
            Ce qui est rare (et évidemment, demandé (car la monnaie permet la survie)), fait la valeur.
            C’est parfaitement exacte. Il n’y a aucune erreur de causalité.
            .
            <<<<<Extrait : « S’il suffit de se baisser pour avoir des coquillages, ce bien n’est plus rare du tout. » (2’45’’)
            C’est faux, car les coquillages sont toujours en quantité finie : <<<<<<
            .
            La « finitude » n’a jamais fait « la rareté ». Tout est « fini » dès lors qu’on dénombre de manière exacte. Et ce nombre peut être gigantesque ! La finitude ne fait donc pas la rareté.
            .
            <<<<Enfin, le passage sur l’inflation (13’35’’) oublie complètement les mécanismes de concurrence (qu’il cite pourtant avant) :<<<<<
            .
            Il l’oublie tout en le prenant en compte ? Hummm.

            <<<<« ainsi, le prix passe (note de moi : joyeusement !) partout de 10€ à 11€ »
            « le 1er, voyant que ses ventes ne baissent pas en augmentant sa marge » ah bon ?<<<<<<
            .
            Vous, vous n’avez jamais fait le marché ! (légumes)
            Le prix se fait en fonction de la demande et de la concurrence. Si le vendeur peut avoir plus en fournissant le même travail, il augmentera ses prix !
            .
            Mais il faut aussi reparler du contexte dans lequel est expliqué l’exemple de 10 à 11 € : celui de l’inflation.
            Or actuellement il n’y a pas d’autres inflations que celle des impôts.(même si je pourrais vous citer des exemples d’ententes sur les marchés, qui font que même avec de la concurrence (merci l’ultralibéralisme), les prix ne descendent pas.
            .
            <<<<Vous pourriez avoir raison, sauf que vous glissez de ce « trop » à « dès qu’on en ajoute » <<<<
            .

            C’est vous qui faite ce glissement, pas moi.
            La question pourrait être « à partir de quand c’est »trop«  » pour le marché, mais cela n’est apparemment pas dans votre questionnement. Pour vous, s’il manque de l’argent, il suffit d’en créer. (démagogique et inexacte).
            .
            <<<<<soit la monnaie est en quantité finie et constante à tout instant et peut avoir de la valeur,<<<<<
            .
            FAUX. Si cette quantité est « trop », elle est finie, constante et pour autant a perdu sa valeur.
            Vous n’avez rien compris de la notion de rareté relative ou suffisante .
            .
            <<<<soit ce n’est pas le cas et la monnaie n’a alors aucune valeur.
             (j’insiste : vous dîtes exactement cela « Ne vaut rien faute de rareté » (10’25’’), et dans votre discours en général).<<<<<

            .
            Le mot rareté veut dire qu’il n’y a pas assez pour tout le monde. Pour expliquer cette problématique, on peut compléter en qualifiant cette rareté de « suffisante » ou de « relative », mais quoi qu’il en soit, elle doit être RARE. Si elle pousse sur les arbres, les arbres auront beau avoir une quantité finie, votre monnaie n’aura quasiment aucune valeur d’échange.
            .
            Quoi qu’il en soit, merci d’avoir fait tous ces efforts et d’avoir prouvé que vous avez regardé de près la vidéo explicative.


          • Cédric Moreau Cédric Moreau 28 août 2013 21:39
            Mais je ne cherche que la vérité dans tout ça .. pas à vous imposer mon point de vue, bien au contraire ! Merci donc à vous également de prendre le temps de me répondre et tenter de me contredire.

            Trêve de remerciements, place aux arguments :

            « Ce n’est pas moi qui conclue ça, c’est l’Histoire (assignats et autres). »
            Mais si, c’est bien vous qui le dites, je cite :

            « <<<<<soit la monnaie est en quantité finie et constante à tout instant et peut avoir de la valeur,<<<<<
            .
            FAUX. Si cette quantité est « trop », elle est finie, constante et pour autant a perdu sa valeur. »

            Nous lisons bien la même chose ? « a perdu sa valeur ». Peut-être voulez-vous dire « perdu de sa valeur », mais c’est la complètement différent à mes yeux, car toute la valeur n’est pas perdue ! Et c’est bien ça qui me fait vous répondre : au pire, quand il y a plus de monnaie qu’à l’instant précédent, la monnaie a encore de la valeur, une valeur toute relative certes, mais une valeur quand même.

            La valeur de la monnaie diminue ? On s’en fiche : au niveau individuel, chacun recevant aussi un DU, la perte de valeur est compensée. Plus précisément, ceux ayant moins d’argent que en réserve que le montant du DU voient leur part de masse monétaire augmenter, tandis que ceux qui en avaient plus voient légèrement leur part diminuer.

            Les prix montent ? On s’en fiche également : ce ne sont que des nombres ! Cela est-il si dérangeant de mettre un K devant le signe monétaire pour éviter d’écrire un triple zéro ?

            « vos chiffres et théories : 12 % par an fait que d’1 milliards on va passer à 8500 milliards en 80 ans, et vous n’appelez pas ça une dilution de la valeur ?
            Mais vous vous foutez de qui ? »

            Je n’ai pas dit que la valeur unitaire ne diminuait pas, j’ai dit qu’elle n’atteignait pas zéro (plus du tout de valeur).

            De plus, c’est 7.730 milliards au bout de 80 ans, à 12%. D’autre part, même si je dis 12% pour expliquer 1%/mois, la réalité se situerai plus à 9,22%, d’où un chiffre de 1.061 milliards au bout de 80 ans. La monnaie décuple tous les 27 ans environ, soit une perte de 60% de la valeur au bout de 12 ans environ (soit 3 fois plus lentement que les assignats). Enfin, et c’est le plus important, l’espérance de vie étant de 80 ans, chaque génération ne voit la monnaie décupler que 3 fois, de la même manière qu’elle ne voit son DU décupler que 3 fois.

            Mais encore une fois, ce ne sont que des nombres. Ecrivez un K, un M, un G devant l’unité monétaire : mais qu’est-ce qu’on s’en fiche ! On a qu’à changer le nom de la monnaie tiens, si ça nous arrange : on pourra alors voir des 1, des 2, des 3 ... sans trop de zéros qui dérangent derrière. Et dans le même temps, sans rien faire, chacun reçoit une même part de masse monétaire nouvelle.

            Mais honnêtement, j’ai beau me démener dans des explications, je suis certain que je ne vous convaincrait que par l’exemple. Et là, je n’en ai pas.

            De toute évidence, il faudra attendre que les logiciels en préparation aboutissent (et que le temps décuple la masse monétaire) pour vous démontrer que la confiance peut s’installer dans un système monétaire à Divende Universel.

            Autant dire que ce n’est pas pour demain matin smiley

          • Marc Chinal Marc Chinal 29 août 2013 01:08

            <<<<<Nous lisons bien la même chose ? « a perdu sa valeur ». Peut-être voulez-vous dire « perdu de sa valeur », mais c’est la complètement différent à mes yeux, car toute la valeur n’est pas perdue !<<<<<<<
            .

            Perdre sa valeur ne veut pas dire pour moi « perdre toute sa valeur ». ça perd sa valeur au temps T.
            .
            Bref, vous pensez que l’inflation est la solution, moi je pense qu’on arrive à votre conclusion par un oubli historique de ce qu’étaient les périodes d’inflation.
            Vous pensez qu’il n’y aura pas de décalage entre le moment où on touche l’argent et le moment où il se consomme, moi je pense que ça va accélérer la consommation et laisser de toutes manières les gens riches, riches, et les gens pauvres, pauvres.
            Si vous ne pouvez prendre en compte l’Histoire, il n’y aura que l’expérimentation pour vous convaincre de la réalité de la valeur obligatoire de la monnaie, valeur principalement fondée sur la rareté (relative mais bien réelle).
            Mais qui sait, cette expérimentation me prouvera peut être que je me suis trompé ?
            (mais je vais aller cultiver mon jardin comme disait Candide, car... on ne sait jamais) smiley


          • Le421... Refuznik !! Le421 12 août 2013 17:49

            Pas habitué à cet exercice, mais tant pis. Je fais un copier-coller de ce que j’ai mis dans un autre post qui est sensiblement sur le même thème :

            Constat de tous les jours : L’économie mondiale est portée par la consommation.
            Bien sûr, quelques imbéciles disent et pensent que nos riches parmi nos riches font vivre la machine, alors que c’est absolument faux.
            Un pauvre ou un moyen pauvre/riche est quasiment obligé de réinvestir la totalité de ce qu’il gagne pour vivre. Ainsi, il fait vivre le commerce international.
            On assiste à une paupérisation de toutes les classes moyennes, les plus basses sont déjà dans le rouge vermillon et ne rapportent pratiquement plus rien au système.
            Et là, la machine se grippe car on commence à s’habituer à ne plus gaspiller, à recycler, a faire durer les choses, ne plus acheter que ce qui est réellement nécessaire, et là, c’est la mort programmée de la société de consommation.
            D’ailleurs, il serait très intéressant d’enfoncer le clou en réduisant drastiquement nos dépenses. Si nous le faisons de nous-mêmes, ce sera plus facile.
            Et à un moment donné, ça va coincer.
            D’ailleurs, ça commence.
            Exemple : Essence trop chère - moins de vitesse - moins de kilomètres parcourus - moins de flashs radars - obligation de monter le prix du carburant pour rattraper les recettes - augmentation du nombre de radars pour conserver le chiffre des PV, etc, etc...
            Vous croyez réellement que le nombre de morts sur les routes est du au nombre de radars ??
            Et c’est valable pour tout. Cela s’appelle l’entropie, je crois, en mathématique...

            Je rajoute que, si nous vivons dans un bordel indescriptible ou toute personne un peu puissante se croit tout permis, il faut garder espoir qu’avec une désobéissance civile calculée, genre « cause toujours, ça m’intéresse !! », on arrivera à inverser la tendance.Une élection ou personne ne se déplace, des publicités à la télé ou tout le monde coupe le son, des soldes en magasin dont tout le monde se fout, des derniers modèles de bagnoles stockées sur les parkings, ça changerait beaucoup de choses...


            • agent orange agent orange 12 août 2013 19:41

              « I have a drone » - Barak Killer King Obama


              • Razzara Razzara 12 août 2013 22:31

                Dans le même esprit concernant Obwana : « Yes we scan ! »

                Razzara


              • bakerstreet bakerstreet 13 août 2013 09:20

                Barak ?


                On nous demande de continuer à voir le monde en noir et blanc
                Alors qu’on nous en fait voir de toutes les couleurs !

              • Calva76 Calva76 13 août 2013 11:12

                Ouaoh !

                Vous êtes en forme ce matin. smiley

                Trois bons calembours à tout casser dans la Barack... smiley

                J’adore. smiley

              • L'enfoiré L’enfoiré 13 août 2013 14:35

                « peut-on parler avec lucidité d’une situation économique quelconque sans tenir compte de ce genre de réalités ? »


                Evidemment, non.
                Vous êtes Suisse, je suis Belge.
                Nous sommes ici sur cette antenne française sur laquelle les opinions francophones se rejoignent et pourtant l’appréciation de la situation est totalement différente.
                Nous nous intéressons à ce qui se passe en dehors de nos frontières, parce que nous vivons dans un petit pays.
                La France est en berne. Elle broie du noir.
                Il n’y a en effet, aucune attaque personnelle, ni critique, seulement un constat.

              • L'enfoiré L’enfoiré 13 août 2013 13:19

                Bonjour Bernard,

                 Merci, de me faire revenir en courte culotte, enfin presque. 
                 1963, 16 ans à l’époque.
                 Etait-ce le rêve à cette époque ?
                 Pour les blancs peut-être un peu plus que pour les autres surtout dans l’ambiance américaine.
                 Que s’est-il passé en cette année ?
                 En février, la France refusait l’entrée de la Grande-Bretagne dans la CEE, mais un nouvel attentat contre De Gaulle est déjoué.
                 En mars, la grève des mineur est totale dans le Nord. Pompidou majorera les salaires de 12,5% en 1964.
                 En juin, Kennedy lance son « Ich bin eine Berliner ». Jean XXIII tire sa révérence.
                 En aout, c’est le hold-up du siècle dans le train postal. Des bonzes s’immolent par le feu.
                 En septembre, Ben Bella devient président de la république algérienne. Cocteau et Piaf sortent de l’actualité.
                 En novembre, JFK est assassiné. 
                 En décembre, Putsch au Vietnam. L’auteur du « Meilleur des mondes », Huxley, meurt d’un cancer généralisé.

                 Non, rien n’était pas plus « blue sky ».  . 

                • Shade 15 août 2013 21:41

                  - (...) doivent se melting poter en un métis le plus décérébré possible, juste sexe pousseur de caddie, à l’identique sur toute la planète.

                  Le Métis, sous-produit de l’espèce humaine et bouc émissaire du Zeitgest...

                  Merde in France



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