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Accueil du site > Tribune Libre > Apiculteurs, agriculteurs : frères ennemis ?

Apiculteurs, agriculteurs : frères ennemis ?

Le métier d'apiculteur n'a guère plus de trente ans et il n'aura fallu pas plus de temps pour quasi détruire l'abeille !

L'homme qui, par son exploitation de l'environnement, de ce qui n'est plus nature mais campagne, des animaux, du sol, de l'eau, veut s'octroyer un salaire correct du point de vue des normes modernes, détruit inexorablement la source de son profit.

En effet, à peu près dans les mêmes temps, l'agriculture industrielle, l 'élevage, la pêche ont détruit les écosystèmes.

Cela ressemble à un travail de parasites !

Naguère, les paysans, polyvalents, sans 4X4 ni écran plat ni frigo américain, faisaient "vivre » les espèces ; ils les protégeaient, dessinaient le paysage dont ils étaient garants.

Ils soignaient leurs haies, ils connaissaient leurs sols et jour après jour, ils entretenaient ce qu'on appelle aujourd'hui, biodiversité.

Aujourd'hui, non seulement pour ces gadgets mais encore pour la survie dans un monde urbain de modèle, pour la simple appartenance à un mode d'organisation, ils les tuent.

Mais ne croyez pas qu'ils vivent mieux ni, bien sûr en meilleure santé.

Je connais des parents, secs comme des sarments, qui ont enterré leurs enfants cancéreux et dont les petits-enfants sont gras, bouffis de malbouf.

L'apiculture, après tout le monde, s'est donc mise au pas.

Pour être apiculteur de nos jours, il faut au minimum quatre cents ruches. C'est ce qu'on appelle la S M I, avec toute la poésie dont on est capable.

Pour vivre agréablement, il faut transhumer.

Une ruche sédentaire fait avec ce qu'elle a : dans des régions trop chaudes, ou trop sèches, ou trop froides ou trop humides, elle réussit cahin-caha à survivre.

Mais , pour que l'homme en vivre bien, sinon pour s'enrichir, il faut qu'elle donne plus, et, si possible, chaque année, indépendamment de la météo.

Nous voici donc rendus, après plusieurs évolutions, à un système très pratique : sur une palette, on dispose quatre ruches avec chacune leur entrée aux quatre points cardinaux. ( tant pis pour celle qui est au nord !)

Personne n'a jamais vu des essaims sauvages s'installer quelque part en HLM ! Il doit bien y avoir une raison !

Les ruchers modernes, comme tout ce qui est moderne, n'est pas fait pour l'abeille mais pour faciliter le travail de l'apiculteur : donc, plateforme, plus ou moins naturelle, plus ou moins artificielle, et des ruchers de plus de cent ruches ! Ainsi, battus aux quatre vents, s'ils reçoivent le moindre traitement d'un voisin indifférent, s'ils subissent la moindre épidémie, ce n'est plus une, ce ne sont plus vingt mais cent ruches ou plus qui sont affectées.

L'hiver, on les transporte sur un camion, on les dépose avec un trans palettes dans un pays chaud ( le sud ou un endroit abrité), puisque, en hiver, les abeilles hivernent et, plus il fait chaud dehors, moins elles consomment de miel.

Au printemps, on les transporte sur le colza précoce ( agriculture industrielle), de manière à ce qu'elles butinent pollen et nectar ( quand il y en a !), ce qui « forcera » ( au sens de forçage pour faire profiter !), la reine et intensifiera la ponte. À cette occasion, on divise les ruches pour multiplier les colonies.

Au passage, les abeilles amasseront des kilos et des kilos d'un miel sans goût qui a, en plus, la particularité d'être riche en saccharose donc de cristalliser tout de suite !

Au début de l'été, ou à la fin du printemps, on les transportera pour qu'elles butinent, l'acacia puis le châtaignier.

En été , après avoir fait ces deux premières récoltes, on les transportera sur le sapin ( miellat) ou sur la bruyère callune.

Avec toutes les variantes selon les régions : ailleurs, à la place du châtaignier, on aura la lavande ou le tournesol.

La plupart des miels de qualité et de goût ne se font pas sur les cultures industrielles : le colza ni le tournesol ni le trèfle ni la luzerne ne donne de bons miels ; mais par l'intensité des fleurs sur un petite surface, elles sont éminemment attractives aux dépens de quoique ce soit d'autre alentour pour nos abeilles et plus productives pour notre apiculteur.

A la fin de l'automne, on les ramènera au sud où elles pourront passer l'hiver sans trop de réserves.

Vous avez bien compté : on peut leur faire faire jusqu'à quatre récoltes par an !

Je prends là l'exemple le plus abouti ; certes tous les apiculteurs ne peuvent ou ne veulent pas travailler de la sorte !

Ainsi, voilà nos abeilles, cet insecte merveilleux, symbole d'éloquence, de poésie, d'intelligence, de sagesse, d'immortalité :

« Elle brûle par son dard, elle purifie par le feu et elle nourrit par le miel »,

rendue au statut de vache à miel, ce qu'elle ne peut, n'en doutez pas, supporter.

L'abeille est trop précieuse pour être exploitée selon les normes capitalistes ; asservie, abâtardie, elle meurt.

Dans tout ce que je ne vous rappellerai pas, parce que vous l'avez lu partout ailleurs, on ne remet en cause les apiculteurs.

On exploite les mammifères, on les marie pour les « améliorer », on exploite les hommes mais on ne marie pas impunément une caucasienne avec une petite noire du sud de la France, une italienne et une yougoslave : on ne joue pas avec la quintessence de la nature : car l'abeille EST, et seule l'avidité de l'homme semble pouvoir en venir à bout. Et si vite !

Ne croyez pas que je ne dénonce pas, moi aussi, tous les insecticides, les traitements intempestifs, tous les produits dangereux !

Mais, dans les zones non agricoles, la mortalité des colonies aussi est importante.

Il y a eu l'importation de quelques reines des Philippines, par un inconnu probablement passionné, qui , avec elles, apporta le fameux varroa, ce petit pou dont le rythme et les conditions de reproduction sont parfaitement synchrones à celles de la ruche, qui détruit le couvain et qui,en tant qu'acarien, se fiche sur le dos de l'abeille et finit par la parasiter jusqu'à la mort.

L'image donnée, pour se faire une idée de la proportion, est un rat qui se calerait sur votre dos et sucerait sa nourriture de votre moelle !

Le varroa est arrivé en Europe dans le courant des années quatre vingt et s'est propagé rapidement parce qu'il a pris de court des apiculteurs récemment professionnalisés et tous les petits propriétaires de ruches. S'est mis en place assez vite quand même, un mode de traitement : d'abord un acaricide, ( utilisé jusque là dans l'arboriculture), efficace mais qui a été vite retiré de la vente pour de sombres histoires de concurrence entre les fabricants !

Puis un insecticide devant être donné à très faibles doses ( on s'en doute ! Les abeilles étant des insectes !).

Comme les professionnels n'étaient pas organisés en syndicats ou en corporation, chacun faisait ce qu'il voulait : aucun traitement pour les ignorants qui faisait de l'apiculture un loisir, ou cinq traitements par an, chez certains professionnels « consciencieux » ! Bref ! :

Le varroa a tué des millions de colonies car nos pauvres bêtes n'étaient pas adaptées à ce parasite inconnu.

Le varroa a éradiqué les abeilles d'Allemagne, et partout à l'est de l'Europe ( aux conditions climatiques difficiles) il les a décimées.

Suite au varroa, donc subséquentes à cette importation, des maladies virales, nombreuses et variées, peu détectables donc peu détectées, en ont tué des milliers d'autres ; l'apiculteur, ignorant de ce mal nouveau, ne désinfectait pas ses outils en passant d'une ruche à l'autre, et infestait ainsi, quasi tous ses ruchers.

Les dernières expériences dont j'ai eu l'écho, montraient que des abeilles mouraient sur des champs dont les plantes avaient été protégées des insectes nuisibles, par manipulations génétiques. Pas des O G M, non, non, juste des insecticides partie prenante de la plante.

Aucune trace de produit toxique n'était détectée sur l'abeille.

Alors que d'autres expériences sur d'autres cultures faisaient montre de plusieurs sortes d'insecticides, à doses infimes.

Interrogation des chercheurs : y a-t-il des insecticides qui ne laissent pas de traces ? Et qui tuent ?

En parallèle à cette réalité, depuis une bonne dizaine d'années, les variétés de colza et de tournesol utilisées dans ma région, en tout cas, ne sont plus mellifères, après , aussi, quelques manipulations rentables.

C'est presque surréaliste de voir des hectares entiers de tournesol sans une seule abeille sur les fleurs !

Aussi mon hypothèse est-elle que ces nouvelles variétés commercialisées, et peut-être imposées (?), génétiquement protégées des attaques d'insectes nuisibles, restent néanmoins mellifères.

Ce qui ferait que nos amies, les insectes bénéfiques (!), attirées par cette miellée, se retrouveraient dans l'impossibilité d'en extraire le nectar, étant très sensibles aux poisons de toutes sortes et pour tout dire incapables d'en ingurgiter.

Voyez-vous, je ne peux et je ne veux pas croire que l'homme puisse abuser l'abeille : l'homme est capable de dominer, de soumettre, mais l'abeille ne peut être dominée ni soumise ; elle est hors du contrôle du mental dévoyé de l'humain. Là où les mammifères s'adaptent, je veux dire, survivent, malgré les tortures abominables : l'abeille meurt.

Comme je l'ai expliqué dans mon précédent article sur l'abeille, celle-ci dépense énormément d'énergie pour aller butiner, et revenir ; les premières micro gouttes de nectar de la fleur sont pour elle, pour la nourrir à l'instant ; on imagine sa déception, létale, de ne pouvoir boire ce nectar si attractif.

Aussi, je suppute que ces abeilles, mortes en nombre, sans aucune trace de pesticides, meurent de faim.

Il me paraît donc urgent, d'une part de revenir à une agriculture naturelle, ( variétés mellifères qui restent mellifères !), et à une apiculture d'appoint.

On peut, en attendant, éviter la proximité des plantations de l'agriculture industrielle.

Car, figurez-vous, l'abeille est travailleuse, on l'a vu, mais tout de même, aucune abeille n'irait jusqu'à faire quatre récoltes par an !

Par ailleurs, une coopération avec les agriculteurs bio seraient de bon ton !

Je veux juste, par cet article, faire la part des choses : il n'y a pas un gentil et un méchant !

Il y a des responsabilités et des culpabilités bien partagées.

Les apiculteurs ont été et restent des agriculteurs à part.

Ils n'ont jamais reçu de la P A C, la moindre subvention, si ce n'est la D J A ( dotation aux jeunes agriculteurs), qui leur impose les quatre cents ruches de la SMI, l'achat de matériel neuf et un dossier dont le budget prouve qu'ils retireront un salaire égal, au minimum, à un SM I C.

Tout le monde court vers ces aides. Depuis qu'elles existent, tout le monde a couru vers ces aides.

Et pourtant, en courant si vite, tous se sont aliénés.

Et tous ne se sont pas enrichis, loin s'en faut !

Nos apiculteurs, pour les plus anciens d'entre eux, sont restés libres, assez individualistes, assez méfiants de la manière de faire du concurrent ( un adage : la meilleure manière de faire de l'apiculture ? la mienne. Ce qui n'est pas faux, l'apiculture étant un travail qui demande beaucoup d'intuition) ; néanmoins, l'évolution des anciens et l'arrivée des nouveaux, rompus aux dogmes du néo-libéralisme, apportant : rationalité, efficacité, rentabilité, retours sur investissements(!) ont perverti le métier.

Aussi singuliers qu'ils furent dans le monde paysan, les apiculteurs sont devenus comme les autres : poussés aux investissements, ils sont, par nécessité devenus adeptes de la rentabilité à outrance.

Il nous faut voir, dans cette courte période d'exploitation d'un animal impossible à "améliorer », puisque parfait, le symbole de l'agriculture toute entière ; donc la mort imminente de toute vie si l'on persiste dans cette voie.

Cependant, on peut constater que malgré leur manque d'organisation professionnelle (comparée aux autres secteurs de l'agriculture quasi organisés en lobbies) , leur individualisme - voire leur anarchisme - les apiculteurs ont su se protéger.

Je dénonce tout de même des silences, des points d'ombre par lesquels on laisse « le consommateur » dans l'ignorance.

Il me plaît néanmoins que tout ce qui concerne l'abeille soit en marge des intox médiatiques, que les combats fassent toujours appel au bon sens et à la sauvegarde de notre environnement.

Vous n'avez jamais entendu des apiculteurs manifester pour que des mesures soient prises pour l'accroissement de leurs revenus. À peine ont-ils dû râler à une époque où la concurrence déloyale de l' Uruguay, de la Chine et des pays d'Europe de l'est les empêchait de vendre leur récolte, et à des prix très bas, alors que la France ne produisait pas la moitié de sa consommation.

Cela m'est cher malgré toutes les critiques que je peux formuler, et cela doit être noté car il semble bien que qui que ce soit approche une ruche, y reste par « passion » et à tout le moins se vautre moins que d'autres dans les revendications mercantiles.

Car :

Oui, l'apiculture est un métier de soumission aux éléments, un métier où l'on ne peut rien prévoir, juste envisager. Aussi intégré soit-il aujourd'hui au monde libéral capitaliste, l'apiculteur reste un être proche de la nature.

Dans ce métier, on est prêt à vivre des jours et des jours harassants de coups de bourre, d'imprévus ou au contraire, de repos forcé.

Certes, il y a toute une part de travaux d'atelier : l'extraction, la décantation, la mise en pots, le nettoyage des ruches et du matériel, la récupération de la cire.

L'hiver nous laisse le temps de vendre si on a fait le choix de la vente au détail, de la transformation si on a fait celui de la fabrication de gâteaux, de nougats.

Ou bien de longues vacances..

L'apiculteur travaille avec un animal qui ne se laisse pas dominer ; à peine peut-on le feinter quelques instants, aussi, n'est-il pas enclin à laisser libre cours à ce qui pourrait, en lui, ressembler à une volonté de pouvoir.

Il ne peut soumettre ; il ne peut que s'adapter et même s'il s'organise avec trop de rationalité, il restera proche de la nature ou c'est lui qui en pâtira.

Néanmoins, et pour conclure, j'affirme, d'autant plus fort que cela n'engage que ma conviction, que l'abeille sauvage n'est pas menacée tant que notre écosystème n'est pas mort.

Les apiculteurs ont multiplié de manière faramineuse les colonies ; ce sont ces abeilles, tripotées, forcées, déménagées, victimes de la surpopulation, qui sont en danger.

Et cela est le fruit d'un travail conjugué des apiculteurs, des agriculteurs et de l'industrie chimique.

Et je me plais à penser que les abeilles organisées dans une société si parfaitement communiste, ne peuvent pas s'adapter au capitalisme ultra libéral.


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39 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 5 juillet 2012 15:36

    "Pour être apiculteur de nos jours, il faut au minimum quatre cents ruches. C’est ce qu’on appelle la S M I, avec toute la poésie dont on est capable."

    ca fait beaucoup
    ca doit etre la marque du super, plutot mauvaise

    sur les brocantes, on en trouve du bon et pas tres cher
    5 a 6€ le mille fleurs
    8 l’acacia


    • alinea Alinea 5 juillet 2012 15:42

      foufouille : sur les marchés vous pouvez trouver du miel d’apiculteurs amateurs : on a le droit de vendre sa production ( quelle qu’ elle soit). Je parle des apiculteurs déclarés à la MSA, qui n’ont que cette activité pour vivre !
      Le miel de l’un n’est pas moins bon ni meilleur que le miel de l’autre !
      Mais ceux qui n’en vivent pas peuvent faire concurrence « déloyale » !
      Ou bien c’est du miel d’importation...mais ce n’est pas parce que les abeilles sont slaves que le miel n’est plus du miel ( mais souvent le miel d’importation est du miel, mélangé, cristallisé de manière artificielle et industrielle : cela n’enlève rien, théoriquement, à leur qualité)


      • foufouille foufouille 5 juillet 2012 16:32

        ca depend si c’est en direct
        on retrouves le meme miel en super, mais plus cher
         400 ruches a 10kg, ca fait deja 4000


      • foufouille foufouille 5 juillet 2012 16:44

        j’en connais, au moins, qui est agriculteur, et pas juste cotisant solidaire, mais il fait pas que ca
        il vend que en direct et en bocaux
        un peu plus cher mais tres bon
         


      • brieli67 6 juillet 2012 12:34

        Foufouille

        à ces prix que tu nous communiques avec plaisir

        ne ’étonnes pas d’avoir de la « Nutella » du miel préparé, dilué, trafiqué dans tes bocaux/

        regarde le travail du faiseur de miel :
        http://www.beekeeping.com/abeille-de-france/articles/conditionnement_miel.htm

        et tous les risques et bêtises à éviter.


      • foufouille foufouille 6 juillet 2012 14:08

        brieli
        chez toi c’est plus cher ?
        j’achetes souvent du miel liquide
        la qualite, on la voit mieux


      • alinea Alinea 6 juillet 2012 14:29

        foufouille : j’aurais plein de choses à te dire sur ce miel liquide, mais nous n’avons plus le temps !


      • brieli67 6 juillet 2012 21:04

        fOUFOUILLE ET SES MAîTRES-mots

        à ces prix que tu nous communique avec plaisir

        ne t’étonnes pas d’avoir de la « Nutella » du miel préparée, diluée, trafiquée dans tes bocaux/

        regarde le travail du faiseur de miel : http://www.beekeeping.com/abeille-d...

        et tous les risques et bêtises à éviter.


      • Abou Antoun Abou Antoun 5 juillet 2012 17:05

        Le métier d’apiculteur n’a guère plus de trente ans
        Où êtes-vous allée chercher ça ? Il y a plus de 50 ans ma propre grand-mère occupait un poste dans une grande organisation professionnelle.
        Le métier est reconnu depuis près de 300 ans. L’usage du miel en cuisine et de ses produits dérivés remontent à la plus haute antiquité.
        La plupart des syndicats et associations professionnelles ont été crées vers la fin du 19°.


        • Abou Antoun Abou Antoun 5 juillet 2012 17:17

          Pour être plus précis mon aïeule a participé, entre autres, au 13° congrès international d’Apimondia à Prague. Laquelle organisation a pris en 1949 la suite de International Beekeeping Organisation dont la création remonte à 1895. En outre cette organisation internationale émanait d’organisations nationales pré-existantes lesquelles étaient déjà le reflet des instances régionales (Alsace-Alpes, etc..). Il est donc très probable que les premières organisations professionnelles régionales ont été crées vers le milieu du 19° siècle il y a plus de 160 ans.


        • alinea Alinea 5 juillet 2012 17:33

          Abou antoun : apparemment je me suis mal expliquée : bien sûr que c’est probablement un des plus vieux métiers du monde ; je parle, dans notre monde contemporain, de l’appartenance au système : MSA, activité déclarée, exploitant, quoi !
          Auparavant, l’apiculture était une deuxième activités, et pas toujours chez des paysans ; il avait des instits, des profs, bref n’importe qui.
          depuis trente ans, il y a eu une multiplication du nombre des apiculteurs « officiels » et qui ne font que ça !


        • alinea Alinea 5 juillet 2012 17:37

          Pour compléter, c’est vrai aussi que quand j’étais môme il y avait déjà des coopératives !
          Tous ces gens là ont fait un boulot énorme sur les techniques, les qualités du miel,etc.
          Je parle du mercantilisme, de la chasse au gain !!


          • brieli67 5 juillet 2012 21:45

            curiosité : du miel d’abeilles sans sucre aux Indes


            http://www.lamaisondustevia.com/cur...

            mais madame Alinea savait ...

            Je vous laisse conclure , car moi je ne connais strictement rien aux abeilles..........


            Le grand père paysan en polyculture avait entre 13 * 13 et 200 ruches en exploitation début des années 70. Cette partie apicole rapportait par la vente d’essaims et surtout par la transformation en pains d’épices, en hydromel, en liqueurs, en confiseries

            Les lycées agricoles n’apprenaient que la production et ce pendant des décennies.

            Après les colzas, les sureaux, les robiniers-acacias, c’était la transhumance sous les pins et les sapins das Vosges.......

            On fabriquait et proposait d’autres « miels »

            1) la séries fruits ( mirabelles, prunes, quetsches....) concentés en pâte de fruits, marmelades,

            2) les dérivés de nos betteraves sucrières : sucre inverti, sirop, mélasse, sucre candi, des bonbecs, et ... ersatz de Miel ( Kunsthonig = miel des artistes..) 


            • Le printemps arrive Le printemps arrive 5 juillet 2012 22:52

              Bonjour, que pensez-vous aussi du nourrissage au sucre raffiné ? c’est moins cher que de garder du miel avec toutes ses qualités.

              Je pense que c’est une aberration nutritionnelle.

              Et la pollution électro-magnétique ?
              On n’en entend pas beaucoup parler.
              Or nos amies les abeilles doivent bien en subir les conséquences ? comme les vaches, les porcs, les chiens, les végétaux et nous-même.

              Le Varroa a pu proliférer car les abeilles n’ont plus la capacité de lutter contre toutes les agressions que vous avez citées et celles que j’ai ajoutées.


              • alinea Alinea 5 juillet 2012 23:05

                C’est sûr, on ne place jamais un rucher sous une ligne à haute tension !
                Pour les autres nuisances électromagnétiques, je n’ai jamais connu le problème mais je pense bien, comme vous, que les abeilles en seraient pour le moins chamboulées !
                Quant au varroa, je le situerais plutôt dans le même cas de figure que toutes les maladies qui ont décimé les indiens d’Amérique : un organisme qui a affaire à quelque chose de tout à fait nouveau !
                Si on leur en laisse le temps, peut-être réussiront-elles à pouvoir faire face à cet intrus mortifère.


              • alinea Alinea 5 juillet 2012 23:16

                Je n’ai pas répondu pour le sucre : certains apiculteurs donnent au début du printemps du sucre pour « booster » la reine.
                Pour ma part, je n’ai donné du sucre à mes abeilles qu’une seule fois : une année où la ruche, très forte de son couvain,dû à un beau printemps précoce, avait vidé ses réserves en attendant le châtaignier, après une fin de printemps très sèche.
                Sinon, je laissais une hausse sur mes ruches tout l’hiver. Je les « ponctionnais » au minimum et n’ai jamais eu besoin de les nourrir. Bien évidemment le miel est meilleur et, en plus, c’est leur bien !


              • BOBW BOBW 6 juillet 2012 09:05

                En conséquence n’utilisons surtout pas le mobile à côté des ruches et des fleurs :nos butineuses n’aiment pas être dérangées par des coups de fil idiots et intempestifs pendant qu’elles travaillent smiley



              • jef88 jef88 5 juillet 2012 22:55

                il y a 60 ans et plus mon grand père possédait une vingtaine de ruches !

                c’était un fondu du miel et des produits de la ruche !
                mal à la gorge grippe etc ? du miel !
                soif ? de l’hydromel !
                il avait des rhumatismes articulaires et se faisait des emplâtres ...... au miel !

                j’étais le seul de ses cinq petits fils à avoir l’autorisation de pénétrer et séjourner dans le rucher !
                les abeilles étaient au courant : elles ne m’ont jamais piqué ....
                les autres ne pouvaient pas s’approcher de la porte ... il parait que cela fait mal !


                • alinea Alinea 5 juillet 2012 23:10

                  Voilà, c’est exactement ça ; je ne sais pas d’où ça vient, peut-être d’une plus grande proximité avec la nature, due à une certaine sensibilité.
                  Pendant des siècles le savoir-faire s’est passé de génération en génération, comme vous le dites. Et puis, au début des années quatre-vingt, l’État a décidé de « professionnaliser » le « métier ». Examen,contrôle, projet financier, bref, notre capitalisme néo-libéral ne supportait plus cet anarchisme. Mais je crois qu’il demeure dans le coeur des « vrais » apiculteurs !


                  • brieli67 6 juillet 2012 11:41

                    Arrêtez de soliloquer dans vos marécages et regardez ce qui se fait ailleurs : aux USA ET LEURS PROGRAMMES ORGANICS - chez nous on dit bio

                    DE LA LECTURE : il y a des traducteurs en ligne qui peuvent aider chez Google par exemple

                    de l’ATTRA - une base de données aux « Organics de tout poil » malheureusement passé en capitaliste-lucratif
                    https://attra.ncat.org/attra-pub/viewhtml.php?id=76

                    Depuis peu la vente de produits des apiculteurs amateurs (backyard beekeeper) est permise en Floride
                    http://blog.friendseat.com/backyard-beekeepers-deregulated-for-honey-sales

                    CONSTAT AMER
                     75% DES MIELS /HONEY VENDUS en épiceries aux USA
                    NE SONT PAS DES MIELS D’ABEILLES
                    http://blog.friendseat.com/seventy-five-percent-of-honey-not-honey

                    C’est un combat d’arrière garde hexagonal que vous menez, Madame !


                    • brieli67 6 juillet 2012 12:06

                      CHACUN PEUT FAIRE SON MIEL DE PISSENLIT AU PRINTEMPS

                      http://www.youtube.com/watch?v=bZ3mfyogWtw&feature=related

                      400 G de fleurs de pissenlits
                      1, 5 kilo de sucre cristallisé
                      2 citrons
                      1,5 l d’eau du robinet

                      petite correction : osez le sucre inverti ( TRIMOLINE - réservé aux pros)

                      c’est vrai ces additifs n’ont pas une bonne presse chez les écolos
                      quelques gouttes de chez Quosentis dans un « miel » réchauffé à 40°

                      Sachons que ces arômes ne sont pas seulement employés dans la grande industrie de l’agroalimentaire et que de nombreux créateurs de modes alimentaires les emploient sans états d’âmes  !

                      Ces arômes servent aussi à de nombreux cuisiniers qui les utilisent pour étendre leur gamme gustative, comme autant d’épices ou de condimentsde et valoriser mieux encore leur talent culinaire.

                      Rehausseur de goût et possibilités nouvelles d’introduire dans sa cuisine des arômes inattendus sont autant d’arguments qui me poussent à découvrir plus encore ces auxiliaires et faire découvrir plus encore de curiosité gustatives aux amateurs !

                      L’inventivité est donc multipliée dès que l’on ose sortir des carcans idéologiques et académiques !

                      Usons sans abuser !

                      Les arômes permettent une véritable exploration culinaire novatrice. Hydrosolubles ou liposolubles... la facilité d’emploi est absolue ! Complément indispensable pour parfumer autrement qu’avec des liqueurs alcoolisées et typer avec finesse les sirops de punchage. Pour réaliser soi même des huiles, vinaigres ou sirops parfumés. Certains arômes sont aussi disponibles sous forme de poudre.

                      On utilise aussi couramment les alcools et les pâtes pour aromatiser les plats.


                      • foufouille foufouille 6 juillet 2012 14:09

                        beurk !


                      • slipenfer 6 juillet 2012 15:00

                        a priori un procédé naturel

                        Huile essentielle concentrée de citron

                        - Obtenue par expression du zest frais de citron doux citrus limon,
                         suivie d’une centrifugation pour en ôter les cires,
                         et d’une concentration par distillation simple.


                      • slipenfer 6 juillet 2012 13:56

                        J’ai appris plein de choses
                        merci Alinea et brieli67 aussi


                        • arobase 6 juillet 2012 14:58

                          foufouille.

                          en conditions normales , une hausse donne 25 à 30 kg de miel, pas 10 kg.
                          et souvent on voit 2 et même 3 hausses sur un corps de ruche.

                          on ne récolte que la hausse et on ne touche jamais au corps de ruche qui sert au couvain. l’abeille née au printemps ne vivant qu’une trentaine de jours, il faut que le renouvellement se fasse dans les meilleures conditions.

                          j’ai trois ruches en fixe avec une hausse. je ne récolte qu’une fois et j’obtient kgs de miel. c’est du nectar totalement bio car la région ne compte aucune culture intensive. 
                          c’est vrai que ma région est privilégiée coté climat et biotope.

                          le bon miel s’achète à la campagne chez un petit apiculteur. ailleurs rien n’est garanti.comme pour tout.

                          • alinea Alinea 6 juillet 2012 15:02

                            Tout à fait arobase ;
                            néanmoins, la label bio en apiculture ne concerne pas le nectar, puis le miel, mais la manière de l’extraire, de le conserver - sans le chauffer pour le garder liquide ( réponse à foufouille)- et la façon dont on conduit les ruches : traitements, etc..
                            Êtes-vous en Corse ? Où ?


                          • foufouille foufouille 6 juillet 2012 15:36

                            donc 3 hausse = 75 kg ?
                            c’est dans les meilleurs conditions ?
                            j’en manges 6kg/an, une ruche me suffirait


                          • foufouille foufouille 6 juillet 2012 15:38

                            « sans le chauffer pour le garder liquide »
                            donc le mille fleurs de base est chauffe, mais pas le cremeux


                          • cevennevive cevennevive 6 juillet 2012 19:05

                            Non, Foufouille, le miel mille fleurs de base n’est pas forcément chauffé s’il est liquide...

                            Quelquefois le miel devient dur, quelquefois il reste liquide durant des années ! Cela dépend des fleurs, des années aussi, d’une alchimie de la nature quelquefois difficile à cerner.

                            Il y a quelques années, en revenant vivre dans la maison familiale au moment de ma retraite, j’ai trouvé deux ou trois pots de miel datant de 1986 ! Il était liquide ! Très bon ! Produit inchangé depuis de si longues années !

                            Par contre, si vous aimez le miel liquide et que vous n’ayez que du solide, faites-en chauffer très doucement un tout petit pot : derrière un radiateur ou dans un petit volume d’eau très peu chaude. Il faut du temps, mais il deviendra merveilleusement liquide et blond. Il faut alors le consommer dans les jours qui suivent.

                            Personnellement, je ne sais pas ce qui rend le miel liquide ou solide (dans ma région s’entend) il y a des années où il reste liquide, d’autres années où il se solidifie au bout de quelques mois.

                            Il faut dire que je n’ai du miel que pour ma consommation personnelle. Alors je suis sûre de sa qualité, liquide ou solide...

                            Cordialement.


                          • brieli67 6 juillet 2012 21:21

                            ah la retraitée des Cévennes ne comprend rien à rien à quoibon d’avoir fait des études.

                            Les miels cristallisent en fonction de ses composés cf plus haut l’utilisation du sucre inverti on peut mettre dans la ruche pour désaltérer et récompenser les butineuses de retour à la niche « un bol de chat » avec une solution de ce sucre inverti eh oui et votre miel sera plus liquide.

                            Nous producteurs pour stocker la récolte - surtout miel « mille fleurs » nous le voulions pour le conserver « tout cristallin » Sous cette forme il n’est inaltérable, rien que la concentration en sucres le protège contre bactéries et levures.

                            On vendait même ce miel-fleurs sous forme de petites briques et les clients savaient par nos soins le rendre liquide tartinable : bain marie ( comme pour les yaourts) à 4O° pour trois à 6 h selon... et pas de problèmes de verrerie ni de couvercles...


                          • alinea Alinea 7 juillet 2012 10:33

                            Cevennevive ; bonjour !
                            C’est la teneur en saccharose qui fait que le miel cristallise ou pas : le miel d’acacia par exemple ne cristallise jamais parce qu’il ne contient pas de saccharose.
                            Le mile de colza ( comme je le dis dans l’article) peut cristalliser dans la ruche !
                            Ensuite, c’est une question de température : le miel cristallise à environ 14 degrés ; si vous voulez garder du miel de l’année liquide, mettez-le au frigo. Il reste liquide aussi si on le garde au chaud mais alors, à force, il perd de ses qualités.
                            Certains miel, comme la bruyère érika, cristallise très fin : on ensemence souvent le miel de châtaignier avec celui-là, pour obtenir un miel « souple » car le châtaignier, qui contient peu de saccharose, cristallise tard, mal et « fait » de gros grumeaux au fond du pot ! Les consommateurs ne trouvent pas ça très alléchant !
                            Aujourd’hui, même les apiculteurs emploient une technique qui avant était réservée à l’industrie ( l’industrie c’est simplement un collecteur de miel d’apiculteurs, qu’on mélange,etc)
                            qui consiste à faire tourner une pale dans le fût ou est entreposée la récolte, de manière à casser les cristaux et à faire une pâte souple, facile à tartiner. Il faut savoir que ce procédé ne nuit en rien à la qualité du miel mais n’est pas naturel du tout !


                          • sam turlupine sam turlupine 6 juillet 2012 15:05

                            Merci de cet article d’information et de sensibilisation aux problèmes provoqués par la surexploitation des insectes les plus utiles à la terre et à l’humanité.

                            Là encore, comme pour l’agriculture, la soif de rentabilité, la surexploitation, la concentration ; provoquent des dégâts irréversibles, ce qui est particulièrement catastrophique pour les merveilleuses abeilles ; garantes de la fécondation de tous nos fruits...

                            Que ces informations et alertes soient largement diffusées ; que tout soit fait pour préserver ces bienfaits de la nature.

                            Vous faites un bien beau métier : puisse-t-il être protégé des méfaits de l’industrialisation des techniques productives de ressources naturelles..

                            Que cet article soit le plus largement diffusé. Merci.


                            • alinea Alinea 6 juillet 2012 15:17

                              Merci : sat turlupine : moi aussi !
                              Il y a tellement de choses à dénoncer ! je voulais juste remettre les pendules à l’heure,( ou du moins à mon heure !) en ce qui concerne l’apiculture aujourd’hui, car je n’en avais pas entendu parler !


                            • Soi même Soi même 6 juillet 2012 15:33

                              C’est immense gâchis, c’est très simple c’est nous, d’avoir complaisamment d’accepté en tant que consommateur, cette agriculture industrielle, qui n’a fait qu’appliqué les différentes directives et réformes de l’administration de l’agriculture.
                              Maintenant nous sonnes confrontés conne jamais dans toute son histoire, un désastre, terre en passe de devenir stérile, nappe phréatique polluée, plante transgénique, sans parlé de cette menace de l’exploitation du gaz de schiste.

                              La seule solution qui s’offre aux abeilles , c’est devenir citadine !

                              Les villes, nouveaux refuges salvateurs pour les abeilles ?http://www.actu-environnement.com/ae/news/ruche_en_ville_7696.php4

                              • Vipère Vipère 6 juillet 2012 15:39

                                Bonjour,

                                Pas folle l’abeille !

                                Travailleuse, mais pas ne fait pas les trois 3/8 jusqu’à preuve du contraire !

                                Quoique avec les patrons on n’est jamais vraiment sûr, certains stakanovistes, les feraient trimer jusqu’à ce que mort s’ensuive.  smiley


                                • alinea Alinea 6 juillet 2012 16:21

                                  Vipère : pour certains, tant que ça va ça va ! on tire au maximum, avec les meilleures raisons du monde !
                                  Soi-même : je crois qu’on a accepté par ignorance, au début ; puis, avec le temps, on a pris conscience ! seulement, il était trop tard.
                                  Puissions-nous, en tant que consommateurs avoir un peu de poids !
                                  Mais c’est pas gagné ; là où nous en sommes, il nous faut vraiment une politique intransigeante !


                                  • Jordan 8 avril 2013 21:47

                                    Merci pour cet article très instructif. J’envisage moi-même de me lancer dans l’apiculture (pas à titre pro mais plus amateur) et en fait peut-être devrais-je en parler au passé car à la lecture de votre article, je suis un peu dégouté de ce projet. Je pensais naïvement que l’apiculture était un plus un cheminement écologique qui aidait les abeilles, favorisait la pollinisation des fleurs et la diversification du patrimoine floral (je ne sais pas trop si on peut parler comme ça) et en fait, j’ai juste l’impression que cet activité est juste une (autre) spoliation de la nature et d’une de ces plus belles espèces. N’y a t-il pas moyen de faire des choix qui soient plus sains que ce que vous décrivez dans votre article ?
                                    Il me semble que certain apiculteurs tentent de développer une filière bio .. mais que faut-il en penser honnêtement ?
                                    Que pensez-vous par exemple de tout le matériel apicole qu’on utilise aujourd’hui ? Y a t-il des bons équipements et d’autres nuisibles pour les abeilles ? Basiquement doit-on préférer une ruche dadant (modèle plus simple à utiliser mais qui « cadre » l’abeille) ou un modèle warré  ? Y en a t-il d’autres ?
                                    Et que pensez des autres outils : un extracteur à miel automatique comme ici est-il une bonne idée ou faut-il privilégier un extracteur manuel ? Bref, quelles sont les bonnes pratiques et les bons outils : ou puis-je trouver une source d’info crédible sur le sujet ?
                                    Comment peut on pratiquer une apiculture saine sans retourner au mode grand papa .. je veux bien faire un effort mais il faut aussi être réaliste dans nos ambitions sinon on jette aussi nos frigos, nos voitures et nos téléphones portables.. (le téléphone je serais presque d’accord smiley


                                    • alinea Alinea 8 avril 2013 22:46

                                      Jordan : il y a tout à fait moyen de faire de l’apiculture autrement ! Les entreprises dont je parle marchent à fond dans le système ; et ceci est obligé si on a fait des emprunts pour avoir du matos dernier cri, camion et compagnie ; et si l’on veut se faire un revenu plus que confortable ; l’apiculture avant ça était une activité annexe ; à mon avis elle s’ancre tout à fait dans la pluriactivité. Vouys pouvez trouver du matériel d’occasion ( je viens de vendre le mien !), commencer avec quelques ruches, le temps d’apprendre et de se retourner,etc ; l’apiculture dont je parle démarre fort ( 4OO ruches) et si vous avez les aides il faut acheter neuf ! Le bio est une filière du produit ; pour ma part je pense qu’il faut le faire pour produire du miel pas bio ! il faut vraiment arroser ses abeilles de saloperies, extraire à chaud et conserver ailleurs que dans de l’inox ! Je ne sais pas quel âge vous avez ni quel est votre projet vraiment ; si vous voulez être professionnel, il faut passer le BPARE ; là on apprend beaucoup de choses fort utiles ; ensuite, on travaille à sa manière ; si votre projet est plus marginal, vous pouvez trouver un apiculteur avec lequel travailler ; apprendre avec quelqu’un c’est pour moi la meilleure manière. Dans quelle région êtes-vous ? Donnez moi quelques infos, je vous répondrai, si je peux !

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