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Accueil du site > Tribune Libre > Autorité politique et représentativité démocratique

Autorité politique et représentativité démocratique

La situation politique créée par le conflit autour du CPE marque une crise qui affecte l’ensemble des institutions et, par-delà celles-ci, la pensée et la pratique politique démocratique dans notre pays. Qu’est-ce qui est en cause ? Rien de moins que la question de la représentation politique elle-même, qui est pourtant le coeur de notre régime politique.

- D’un côté le Premier ministre maintient le CPE en arguant de la légitimité du Parlement qui a voté la loi comprenant le CPE en tant que simple amendement d’une loi sur l’égalité devant l’emploi, alors qu’il instaure une inégalité au sein même du contrat de travail, et cela sans avoir à le présenter au préalable au Conseil d’Etat, comme cela aurait été le cas si cet amendement avait été une loi.


- D’un autre côté le Parlement issu d’un scrutin majoritaire tripatouillé par le découpage électoral a été sommé de la voter sous la menace, sans avoir le droit de discuter de ce nouveau contrat de travail et de présenter des amendements (procédure du 49-3).


- De plus le gouvernement n’a même pas, par ce subterfuge de l’amendement, mais pas plus du reste en ce qui concerne la loi sur l’égalité devant l’emploi , fait procéder à des consultations avec les partenaires sociaux, alors que sa majorité avait voté une loi lui en faisant obligation.

Il n’est donc pas étonnant, dans ces conditions, que la rue manifeste et exprime sa défiance quant à la représentativité d’un parlement vidé de sa fonction législative essentielle au profit de l’exécutif. Le gouvernement, par sa méthode qui relève d’un autoritarisme quasi-monarchique, voire despotique, prétend faire la loi tout seul en court-circuitant toutes les médiations sociales et en neutralisant le Parlement. Un tel coup de force est contraire à l’esprit, sinon à la lettre, de notre constitution. Même les députés de la majorité, devant les conséquences de cette attitude, se rendent comptent, mais un peu tard, qu’ils ont été piégés, et qu’ils ne jouent plus aucun rôle, hormis celui d’être des soldats aux ordres d’un gouvernement sourd et aveugle. Le Parlement et le gouvernement sont alors disqualifiés pour donner aux jeunes une leçon de démocratie, et leur légitimité est politiquement, sinon juridiquement, compromise.

Mais il convient d’aller plus loin dans l’analyse si l’on veut comprendre la crise et se demander ce qui, dans la vision de la politique de ceux qui nous gouvernent, peut justifier un tel comportement . Dominique de Villepin semble penser -et il le dit- que les citoyens français attendent que le gouvernement fasse acte d’autorité, seul moyen d’assurer les réformes dans le calme et la sécurité. Plus généralement, seule une attitude inflexible et sans compromis peut faire que les Français se sentent gouvernés, et donc unis par l’autorité incontestable de ceux qu’ils ont élus -et/ou qui ont été nommés par celui qu’ils ont élu. C’est le pouvoir du souverain, disait Hobbes, qui constitue le peuple et la citoyenneté des individus, sans ce pouvoir il n’y a que multitude divisée et individus naturellement portés à la violence généralisée et indifférenciée.

Or cette vision de la politique est justement incapable de transformer les individus en citoyens responsables dès lors que l’Etat, au plus haut niveau, se refuse à ouvrir les conditions du dialogue social entre les défenseurs des intérêts sociaux, nécessairement divergents, dont il confisque le droit à l’expression ; en cela, il se croit le seul détenteur d’un intérêt général ou mutuel, dont il peut décider sans aucune consultation ou , ce qui est pire, il prétend décider d’abord et discuter après la décision prise, lors de la phase d’application ; ce qui était encore possible dans une société dominée par de grands clivages unificateurs d’options alternatives cohérentes ne l’est plus dans une société pluraliste et individualiste complexe. Le pouvoir a besoin de légitimité ; or celle-ci ne se trouve plus seulement dans les urnes, non plus que dans une majorité qui serait ipso facto détentrice de l’inrérêt général tombé du ciel, et/ou dans l’autorité autoproclamée de professionnels de la politique omniscients, mais dans ce qu’il faut aujourd’hui appeler l’art de gouverner (gouvernance) pour tenter, non pas de faire disparaître les conflits, mais d’en sortir par des compromis mutuellement avantageux, de telle sorte que les acteurs soient convaincus d’avoir été entendus et respectés. Ce qui manque le plus au CPE , c’est le respect. Or celui-ci implique pour le moins l’obligation d’expliquer à un employé qu’on licencie pourquoi on le fait, obligation bafouée par le CPE. Cette dénégation de la simple politesse et de la responsabilité de l’employeur vis-à-vis de son employé est insupportable dans une société qui veut gérer le conflit dans le sens des intérêts mutuels et de la reconnaissance des droits de chacun.

Le CPE ne peut pas ne pas être ressenti, surtout par des jeunes qui en veulent (comme on dit), comme la reconnaissance d’un droit à l’irrespect par qui est en position de force et a un pouvoir et sa place au soleil, donc d’un droit à faire violence à qui on peut traiter avec un tel mépris, sans risque de sanction sociale, à savoir l’employé (terme qui veut dire littéralement : ployé sous une volonté étrangère), afin de lui apprendre, dès l’accès au premier emploi, à se soumettre sans condition.

En cela, non seulement la méthode suivie par le gouvernement est anti-démocratique dans son esprit, sinon dans sa lettre, mais la décision de ce pseudo-contrat (inégalitaire) s’affirme comme attentatoire aux droits des individus, donc au fondement même d’une société libérale et contractuelle, dans le seul but de faire prévaloir une conception autoritariste du pouvoir traditionnel, en l’absence d’une tradition religieuse ou mythique suffisante pour la légitimer, ce qui est dangereux pour la paix civile et ne peut aboutir qu’à son échec.

Quand le pouvoir en vient à pratiquer un tel autoritarisme, il fait l’aveu de son manque d’autorité authentique, généré pas son incapacité à discuter avec les citoyens et les corps intermédiaires qui les représentent et à leur garantir le respect qu’il leur doit. Ce comportement ne peut qu’attiser la violence des uns en riposte à celle qui, au plus haut niveau, leur est faite. Cette révolte pourrait être pour le gouvernement salutaire à court terme, mais ce salut serait gros de risques politiques, à moyen terme, pour la démocratie.

Il est temps de rappeler à chacun qu’il n’est d’autre cause à la révolte violente que l’humiliation subie, et que faire violence à la jeunesse en la poussant à la violence, c’est condamner l’avenir.

Le CPE, un contrat d’indignité

Le rasoir philosophique


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64 réactions à cet article    


  • marc p (---.---.223.53) 31 mars 2006 11:50

    Etymologie :

    « l’arrogans est celui qui s’arroge des droits »...

    Ne sommes nous pas en plein dedans... !!! Et lors de sa dernière élection, combien étaient ils, élus et indignes « dignitaires » confondus à clamer que le président de la république avait « désormais » (ça c’est moi qui le rajoute)le soutien de 80% des Français...

    Je ne suis pas juriste, heureusement car pour certains d’entre eux comme vous dites, « au diable la politesse » et j’ajouterais le respect minimum de la dignité ; il semblerait qu’il leur faille se réfugier « courageusement voire héroïquement » derrière cette qualification, pour accepter que si la personne remerciée désire connaître le motif du licenciement, « il lui suffise » d’aller devant les prud’hommes... ces derniers ne sont pas prêts d’être exposés au chômage en raison d’une sous activité..

    On ne compte plus maintenant que sur la rue et l’examen de la compatibilité avec les traités internationaux...

    Merci M Reboul

    Cordialement

    Marc P


    • marc p (---.---.223.53) 31 mars 2006 12:05

      Pardon, ni « prêts », ni « près »... (Ah l’orthographe française et ses homonymies...)... Marc P


    • Elias (---.---.122.123) 31 mars 2006 13:08

      Le gouvernement oublie certainement une chose.

      Vox populi, vox dei.

      La représentation politique qui fonde le pouvoir du gouvernement est extrêmement faible. Les électeurs se sont prononcés à plusieurs reprises contre la politique qui a été menée.

      Les urnes ont eu l’occasion de dire : nous ne voulons pas de vous.

      Le fait que le gouvernement soit toujours en place montre la faiblesse de nos institutions, qui ont secrété cette crise. C’est d’autant plus dommage que la France a besoin de véritables réformes (je ne parle pas des rustines que le gouvernement essaye d’appliquer) : cette crise nous montre que la première réforme à mener, c’est celle des institutions.

      Villepin et l’UMP peuvent s’insurger contre le diktat de la rue, mais cela ne les rends pas plus légitimes. La rue l’est,et c’est regrettable, bien plus, actuellement.

      Elias


      • thorgest (---.---.250.36) 31 mars 2006 18:39

        Sur quelles données appuyez vous, le fait que la représentativité du gouvernement est extrêmement faible ?

        La représentativité d’un gouvernement se fait par les élections législatives, lesquelles il a gagné. Si vous parlez du référendum sur la constitution européenne, la question posez était : êtes vous pour ou contre cette constitution et non pour ou contre la majorité ! donc la seule conclusion sérieuse et valable est que les francais etaient contre cette constitutionn, toute autre explication n’est que supputation.


      • thorgest (---.---.250.36) 31 mars 2006 18:39

        Je pense qu’il cerne assez bien le sujet, mais il manque (je pense) une donnée importante. A l’heure où le CPE fait la une des journaux, syndiacts et politique se menent une guerre des nerfs. Tout le monde voit bien que les syndicats occupent une place très importante dans le débat.

        Mais au fait quelle est la représentativité des syndicats ? Sont-ils plus ou moins représentatifs que les politiques ?

        Elections législatives ouvertes à tous : environ 50% de participations. Elections des syndicats, etudiants... au maximun 10% et ne sont pas ouvert à tous.

        Alors les syndicats qui se disent représenter la population la représentent-il bien ? Font-ils remonter les vrais opinions des citoyens.

        Je pense que comme la représentativités des politiques, cette question doit être abordée.

        D’après un dernier sondage, 54% des francais souhaitent une renégociation du CPE, alors que l’ensemble des syndicats (d’apres les medias !) refusent catégoriquement et se placent en défenseur des manifestants et de la population !

        Alors, que faire, comment faire pour réformer ce pays ou gouvernement, politiques, députés, syndicats, confédérations... ne pas représentatifs, et ne dialoguent pas avec la majorité des fancais derriere eux.

        Les Francais se sentent lachés par tout le monde, alors qu’ils voulaient travailler dignement dans le droit humain.

        La France ne serait-t-elle pas en train de sombrer sous les yeux de ses soi-disant représentants ?


      • Elias (---.---.122.123) 31 mars 2006 19:41

        Attention, je n’ai pas dit que les syndicats/partis sont représentatifs.

        D’autre part, on parle de démocratie représentative, c’est à dire de repérsentation du peuple. La base de la démocratie, c’est le peuple. Ce gouvernement s’arc-boute sur sa position en rappelant qu’il a été élu, au nom de la démocratie représentative.

        Or, il ne représente, pour l’instant, plus grand chose. C’est en cela que je dit que ça représentativité est faible. C’est regrettable, mais c’est un fait corroboré par de nombreuses élections et par les événements actuels. Cela est vrai depuis longtemps.

        Or la démocratie, c’est cela : vox populi, vox dei.

        On se méfie, avec raison, du pouvoir de la rue, souvent mue par une forme d’hystérie. Cependant, un gouvernement qui assied sa légitimité sur pas grand chose ne peut pas accuser la rue d’atteindre à la dignité que les urnes lui ont donné.

        Le gouvernement gouverne au nom du peuple, par le peuple, pour le peuple. Il faudrait s’en souvenir.

        Elias


      • Christophe (---.---.58.18) 31 mars 2006 21:57

        Le dernier soudage Ipsos donnait :
        - 50% pour une négociation sur les bases du CPE
        - 46% pour un retrait du CPE
        - 4% pour une application du CPE

        Coefficient de confiance = ???

        D’autre part, il est essentiel de savoir qu’un syndicat défend les intérêts de ses adhérents ; ce sont eux qui influencent la politique syndicale. Les autres, si ils veulent apporter leur concours peuvent adhérer, s’engager. Un syndicat n’est pas un parti politique et ne revendique pas la direction de la nation.

        Mettre les syndicats au même niveau que les politiques est une ineptie ; dans une démocratie, la politique est une obligation, le syndicalisme est une démarche volontaire.

        Il est facile de critiquer l’engagement de certains quand on reste tranquille dans son coin. Mais si les syndicats ne peuvent représenter les quelques millions de personnes qu’ils représentent, sans doute qu’un citoyen seul en représente plus ! smiley

        Enfin, essayez de réfléchir un peu. Pensez-vous que l’avis individuel d’un simple citoyen peut avoir une influence quelconque ? A mon humble avis, non.

        Donc il faut se regrouper, et pour cela, il faut trouver des structures correspondantes à certaines pensées qui nous tiennent à coeur, même si certaines idées ne correspondent pas à ce que l’on pense. C’est par l’engagement que l’on parvient à faire infléchir la politique ; pas en attendant qu’elle change d’elle même.

        Sachez qu’en nombre d’adhérents, les syndicats sont devant les partis politiques.


      • Elias (---.---.122.123) 31 mars 2006 22:32

        Autre remarque.

        Je n’ai pas dit non plus que les partis/syndicats ne sont pas représentatifs (sinon ils n’auraient aucun pouvoir).

        Par contre, leur légitimité peut être mise en cause car ils ont relativement peu d’adhérents... pour des syndicats.

        C’est d’ailleurs un des grands drames de la France : ils n’est pas normal que les partenaires sociaux puissent être remis en cause à tout bout de champs, par tous ceux n’en faisant pas partie.

        Elias


      • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 1er avril 2006 03:24

        Le fait que le gouvernement soit toujours en place montre la faiblesse de nos institutions, qui ont secrété cette crise. C’est d’autant plus dommage que la France a besoin de véritables réformes (je ne parle pas des rustines que le gouvernement essaye d’appliquer) : cette crise nous montre que la première réforme à mener, c’est celle des institutions.

        Parement elu pour deux ans ? Parlement devant s’auto-dissoudre apres chaque election ou la majorite ne cooraspond pas a celle qui regne en son sein ? Parlement dissoluble aprreferendum ? Comment imaginez vous cette refoem miracle des institutions ? Dites, pendant le vote des 35 heures, vous etiez pour ou contre ? Moi j’etais contre... il semblerait donc que j’eusse du crier a l’antidemocratie et sortir dans la rue puisque le parlement ne vote pas une loi qui me convient... Je n’ai rien fait, j ;ai respecte les institutions et leurs fonctionnement... Maintenant le parlement vote des lois qui vous plaisent pas c’est vous qui parlez de l’antidemocratie.... Pas tres serieux tout ca...


      • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 1er avril 2006 03:28

        >On se méfie, avec raison, du pouvoir de la rue, souvent mue >par une forme d’hystérie. Cependant, un gouvernement qui >assied sa légitimité sur pas grand chose ne peut pas accuser >la rue d’atteindre à la dignité que les urnes lui ont donné.

        Il assied sa legitimite sur les institutions de la 5e republique ! C’est suffisant en soit. Ces institutions ont ete crees afin que le gouvernement n’ai pas a se plier au Vox Populi au moindre sauf d’humeur de celui-ci ! C’est pour cela que le parlement est elu pour 5 ans avec un systeme non proportionnel et non pas pour un an a la proportionelle...


      • Elias (---.---.122.123) 1er avril 2006 13:04

        Juste une petite remarque.

        Comment se fait il qu’il y ait autant d’élections ? Il n’y aurait pas de problèmes s’il n’y avait pas autan d’élections.

        Les gens se contenteraient d’être mécontent. En perdant de nombreuses élections dont l’utilité est contestable, le gouvernement s’est délégitimé.

        Ce n’est pas entièrement de sa faute, mais par contre, les institutions portent en elle des germes de faiblesse.

        Me suis je fait suffisamment comprendre ?

        Le peuple a le sentiment d’avoir sanctionné ce gouvernement par les urnes plusieurs fois, de façon parfaitement démocratique.

        Or, il est toujours là : son manque de légitimité provient donc d’institutions défaillantes.

        Elias


      • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 1er avril 2006 22:13

        Vous lui proposez donc de s’autodissoudre apres les cantonales (ou regionales) perdues. Une sorte de clause predisant qu’un parlement est elu pour 5 ans mais si durant ces 5 ans une election dite majeure est perdue en sanction a sa politique il devrait etre dissous et de nouvelles elections convoquees...

        C’est bien cela que je comprends ?


      • Elias (---.---.122.123) 2 avril 2006 17:55

        Un gouvernement délégitimé n’a pas à s’auto dissoudre. Simplement, toute mesure prise qui serait impopulaire se traduit par un affrontement entre le pouvoir et la rue, parce que le peuple .

        Voila quelque chose que nous devons éviter.

        J’aimerais que quelque chose soit clair : bien que je n’aime pas ce gouvernement, ce qui me choque c’est que des élections cantonales/régionales/peu importe puisse porter ainsi un coup presque fatal à l’action politique, quelle qu’elle soit.

        La légitimité d’un gouvernement, ce n’est pas sa popularité, c’est le crédit, la force du mandat que le peuple lui accorde. On peut être relativement impopulaire, et rester légitime.

        La multiplication des élections, dont l’intérêt est mal compris et mal expliqué aux électeurs, contribue à cette délégitimation, parce que les électeurs votent dès lors pour sanctionner le gouvernement, pas pour élire je ne sais qui à je ne sais quel poste ou pour décider d’un traité international.

        Tu me dis que la légitimité est issue des institutions de la Veme République. Je ne souscrit pas à cette vision. La légitimité est le résultat des représentations que le peuple se fait du pouvoir (je suis maladroit dans mes propos, mais je pense me faire comprendre).

        Sans peuple, pas de démocratie. La vision autoritaire et élitiste de quelques oligarques sur la nécessité de guider un peuple malgré lui n’est pas de la démocratie, mais du despotisme éclairé.

        Il ne s’agit pas pour moi de réclamer l’auto dissolution des assemblées, après un échec, mais de prévenir que le gouvernement ne soit privé de sa légitimité pour de mauvaises raisons.

        Je rappelle à ce propos que je regrette que la rue est, actuellement, plus légitime que le gouvernement. Toute réforme, toute action est désormais impossible jusqu’aux prochaines élections

        Bien à toi,

        Elias


      • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 3 avril 2006 08:18

        Je comprends bien vos propos et j’y souscrit totalement.

        Cordialement

        Maxime Gouzevitch


      • Marc P (---.---.184.124) 31 mars 2006 21:17

        Pour revenir au sujet de la représentativité, jusqu’à cette reculade-compromis in extremis, on aurait dit que le gouvernement et le président, ne représentaient même plus à quelques éléments près, l’UMP (cocasse.... hum).

        Pardon si je réagis autant sinon plus à l’actualité qu’à l’article... :

        Je trouve que que le recul du gouvernement de ce jour (choix d’un compromis sous forme d’une procédure pour le moins alambiquée), ne serait-ce que lui, justifierait un paiement aux fonctionnaires des jours de grève effectués puisqu’il donne raison aux contestataires de cette loi ; lesquels fonctionnaires pourraient si un dispositif adhoc existait, partager ce manque à gagner récupéré avec les grèvistes du privé...

        On peut toujours rêver...

        Bien à vous...

        Marc P


        • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 1er avril 2006 03:17

          >Pour revenir au sujet de la représentativité, jusqu’à cette >reculade-compromis in extremis, on aurait dit que le >gouvernement et le président, ne représentaient même plus à >quelques éléments près, l’UMP (cocasse.... hum).

          Au sens ou ils avaient a juste titre peur pours leurs futures places au parlement ! Sinon ils etaient a fond pour :) Villepin n’etant pas un elu n’as pas les memes reflexes d’autidefense de tout bon politicien : Reculer quand ca sent le roussi, afin de ne pas deranger les electeurs


        • Marc P (---.---.191.204) 1er avril 2006 11:29

          Bien d’accord Maxime et merci pour la précision...

          S’agissant de tripatouillage, ne se pourrait il pas que le Sénat Français soit unique en son genre dans le monde qu’on n’appelle plus « libre » ?

          En fait lors de la navette, la droite lorsqu’elle est majoritaire à l’ass nat se demande toujours son avis à elle même.... bref Suis Je Moi ????

          Bonne journée Marc P


        • Scipion (---.---.1.146) 31 mars 2006 22:58

          Ces interventions sont amusantes...

          Comment peut-on parler de dialogue et de concertation quand l’un des interlocuteurs potentiels - cette fois, c’est la gauche, en d’autres circonstances, c’est la droite -, est motivé à 80 % par des motivations affectives sur lesquelles la rationnalité n’a aucune prise... ?


          • sonic (---.---.168.31) 1er avril 2006 01:44

            Tout est simple , il n’y a pas à ergoter pendant des heures.

            J’ai voté en 2002 pour la droite, je la vois appliquer son programme et oh surprise les personnes qui ont perdues les élections (les législatives,celles qui donnent le droit de faire des lois, parceque un conseiller régional ne vote pas des lois nationales , et oui !) nous disent que tout cela n’est pas légitime. J’étais contre les 35 H, les emplois jeunes ( 5 ans au smic avec l’argent public sans aucun débouché , c’est vrai que c’est tellement mieux qu’un CPE qui au moins intègre à la vie professionnelle) et je ne suis pas descendu dans la rue contester.

            Tout cela est un problème d’éducation et de respect des autres.

            Si maintenant la démocratie , c’est compter les gens dans la rue , un nouveau business va voir le jour (ce sera plus simple que le jeu politique actuel) on louera des figurants ! Bref , respectons la démocratie !


            • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 1er avril 2006 03:11

              >D’un autre côté le Parlement issu d’un scrutin majoritaire >tripatouillé par le découpage électoral a été sommé de la >voter sous la menace, sans avoir le droit de discuter de ce >nouveau contrat de travail et de présenter des amendements >(procédure du 49-3).

              Primo : il est inutile de se voiler la face derriere de belles postures la procedure 49.3 a ete appliquee au bout de 50 heures de debat (ce qui est ennoooorme, ceux qui voulaient dire des choses l’ont dit...), lors d’une guerilla procedurale livree par une frange du parlement minoritaire. C’est dans cet objectif que cette loi a ete instauree afin de pouvoir abreger des debats interminables lorsque leurs teneur devient purement procedurale. Secondo : L’emploi de cet articel est tres negatif pour une loi, le gouvernement evite, donc, de l’appliquer sauf dans le cas de ce qu’il considere comme l’ultime recours. Tertio : sens le soutien du groupe parlementaire majoritaire qu’est l« UMP le gouvernement n’aurait rien pu faire. C’est l’UMP qui a mene la bataille au parlement ! C’est l’UMP qui a fait voter l’article sur le CPE introduit certes par le gouvernement. Cet article n’est, donc, pas »illigitime" par aucun article du type 49.3. De plus le parlement a bien vote cette loi une fois que la navette a ete terminee entre le senat et le parlement ! Le parlement n’as, donc, en rien ete courtcircuite et la representativite entamee...

              Tertio : Ce que vous appelez le tripatouillage administratif je suppose correspond au modele de la representativite restreinte. En effet la plupart des democratios au monde ont renonce au modele representatif a la proportionelle avec un executif fort, puisqu’il conduit a l’atomisation du parlement, a des coalitions heterogenes d’une instabilite chronique et a des gouverements qui se succedent avec une cadance folle. Si vous oubliez Berliusconi c’est le modele a l’Italienne qui conduit a des gouvernements d’une duree de vie de quelques mois... Etes vous nostalgique de la 4e republique ?????


            • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 1er avril 2006 03:13

              Oh ca existe deja dans l’Europe de l’Est... On paye les mamies pour qu’elles crient des slogans. Et puis les pauvres il leurs faut pas beaucoup :)


            • Christophe (---.---.58.18) 1er avril 2006 16:35

              Désolé Sonic de te reprendre, mais la France est une République.

              Dans notre République, nous utilisons les outils de la Démocratie pour élire nos représentants ; en cela nous sommes d’accord. Cependant, dans notre République, les représentants ne sont pas élus pour mener une politique dictatoriale qui reste anti-républicaine.

              Moi aussi j’étais contre les 35 heures imposés par la loi ; pourtant il y avait eu concertation avec les partenaires sociaux. Comme cette fois je suis contre le CPE et encore plus au vu de la méthode de délinquant (et je pèse mes mots) utilisée par notre Premier Ministre (en référence à la loi Fillon de 2004). Il est inadmissible qu’un premier ministre ne respecte pas une loi de la République. Si il le fait, ce qu’a fait Villepin, il ne peut donner des leçons en ce sens puisqu’il est lui-même hors la loi.

              Ce que l’on condamne chez les uns doit l’être chez les autres ; ce n’est qu’une question d’honnêteté intellectuelle.


            • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 1er avril 2006 22:17

              En quoi n’as t il pas repecte de lois, je n’ai pas tres bien compris ?


            • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 2 avril 2006 12:26

              Dans cet affaire n’a pas été respectée le loi Fillon (qui n’est pas particulièrement de gauche mais sarkosyste) adoptée en 2004 qui fait obligation de consulter les partenaires sociaux avant tout changement législatif du droit du travail.

              - Soit vous ne le savez pas et alors vous m’avez mal lu

              - Soit vous faites semblant de ne pas le savoir et, si c’est la cas, vous nous prenez pour des imbéciles.


            • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 2 avril 2006 12:31

              Effectivement, je suppose que quand on respecte pas la loi, il peut avoir recours devant la justice afin de punir celui qui la respecte pas... Il y a eu ? Je n’en ai pas eu vent...


            • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 2 avril 2006 14:24

              Le problème est que le parlement ne peut être trainé en justice : les députés bénéficient de l’immunité parlementaire ! Seul le conseil d’état aurait pu ( et dû) donner un avis, mais celui-ci, par un tour de passe passe abscons, n’a pas été consulté.

              Ce qui pose un problème non pas juridique mais politique : un parlement qui désobéit à sa propre loi peut le faire impunément ; or si cela ne compromet pas sa légalité, cela met en cause sa légitimité démocratique ; d’où les manifestations ; c’était le sens de mon intervention.


            • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 2 avril 2006 14:57

              Effectivement.... Mais alors il est possible de faire appel au consil constitutionnel qui invalide la loi comme non conforme aux lois precedentes ? Non ?

              Je souligne que je suis pro-CPE et je considere qu’il soit peu probable que les mesures qui semblent necessaires pour l’emploi en France sortent d’une consultation avec des partenaires sociaux recroquivilles sur les acquis sociaux de leurs adherents.

              Mais la n’est pas le probleme ! Le CPE c’est conjoncturel, l’autorite du parlement elle doit durer longtemps. Je me suis effectivement jamais pose la question du point du vue juridique...


            • Christophe (---.---.58.18) 2 avril 2006 15:32

              La loi Fillon donne obligation de consultation, pas de négociation.

              Mais entre personnes intelligentes et responsables, il est possible d’aborder les principes de flexibilité ; toutes les organisations syndicales ne sont pas autistes (cas de l’accord dans la métallurgie introduisant plus de flexibilité, accord signé par trois organisations syndicales et le patronnat. Donc discuter et laisser le gouvernement décider de la meilleur solution qu’il estime devoir appliquer en connaissance de causes. Mais le compromis est toujours possible entre gens de bonne volonté.


            • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 2 avril 2006 16:05

              Les seuls qui me semblent a peu pres realistes sont Chereque et CFE/CGC, mais ils ne disposent nullement d’une majorite qui est reservee a des syndicats plutot dit contestatiares... Ceci dit j’appelle de mes voeux une negociation generale qui puisse lever ces questions la... Un compromis a l’allemamnde vaut toujours mieux qu’une guerre a la francaise...


            • Christophe (---.---.58.18) 2 avril 2006 20:04

              Sur les syndicats, vous ne semblez pas bien les connaître.

              Vous étiez contre les 35 heures, vous devriez en vouloir à la CFDT. De là à ce qu’ils proposent (car ils le revendiquent) les 32 heures ...

              Mais c’est vrai que la CFDT occupe bien la scène médiatique quand il y a des caméras. Quand il n’y a plus de caméras, essayez de savoir comment elle s’engage !

              Pour la CFE/CGC, nous sommes d’accord. Essayer de savoir avec quelle organisation syndicale la CFE/CGC s’entend le mieux puisqu’ils ont la même politique syndicale.


            • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 3 avril 2006 08:19

              Il etait la Chereque pour les 35 heures ?


            • thorgest (---.---.250.36) 1er avril 2006 11:42

              Je voudrais reagir au propos d’Elias. Un syndicat ne représente pas que ses adhérents.

              Exemple : Le syndicats étudiants participent aux élections du CROUS, ce qui permet à chaque syndicat de se placer par rapport aux autres. Ce qui part la suite permet d’affirmer ou non son autorité sur les discutions avec le gouvernement.

              donc un syndicat fonctionne un peu comme un paérti politique : il y a des adhérents, il participe aux élections et c’est la dessus qu’on va baser leur force.


              • Christophe (---.---.58.18) 1er avril 2006 16:24

                @Thorgest

                Un syndicat est une association stable ayant pour objectif la défense des intérêts professionnels de ses adhérents. C’est là le bien fondé de tout syndicat.

                Certes, il a une part de représentativité car nous avons, en France, développé le paritarisme ; ce qui aboutit à une position syndicale plus ouverte. Cependant, dans le contexte purement professionnel, un syndicat ne défend que les intérêts de ses adhérents ; ce n’est pas une oeuvre caritative ! smiley

                Pour éviter cette ambiguité, certains pays d’Europe ont rendu la syndicalisation obligatoire, d’autres ont instauré des lois qui pousse à la syndicalisation (pre-entry closed-shop et post-entry closed shop).

                En France, il existe donc une ambiguité. Les syndicats défendent les intérêts en suivant une ligne de conduite définie par leurs adhérents. Lorsque les salariés vont voter, ils s’expriment au titre de la politique menée mais n’influencent pas cette dernière.

                Par exemple, si tu travailles dans une entreprise, un syndicat ne t’aidera, normalement, que si tu t’engages à ses cotés et cela est assez naturel compte tenu du nombre de salariés non syndiqués qui font appel à eux seulement quand ils en ont besoin.

                Pour les prud’hommes, c’est certes différent puisqu’il y a élection, mais c’est simplement parce que nous avons fait le choix, en France, de traiter les problèmes du travail en bonne intelligence entre les différents partis qui la compose (syndicats salariés et patronnaux).

                Tu peux penser le contraire, mais alors essaie de te faire appuyer par un syndicat salarié alors que tu n’es pas syndiqué, tu auras très vite ta réponse.

                La CFE/CGC justement propose que les accords signés par certaines organisations syndicales ne s’appliquent qu’aux adhérents des syndicats signataires ; donc ni aux syndicats non signataires, ni à ceux qui ne s’engage pas. Pourquoi ? Parce que les syndicats en ont marre des critiques gratuites de gens qui font appel aux syndicats quand ils en ont besoin et les critiquent quand tout va bien pour eux, comme certains comportements de centrales syndicales qui, ne signant pas, émettent un discours négatif tout en profitant de la mesure. Je trouve la demande CFE/CGC légitime, même si il faudra réfléchir à son mode d’application ; en plus, elle mettrait enfin les points sur les « i ».

                Comme quoi, il existe une grande différence entre syndicats et partis politiques !


              • Gio (---.---.91.178) 2 avril 2006 10:28

                Cet article est un superbe spécimen du fascisme de la gauche. Il mériterait d’être lu et commenté en tant qu’exemple caricatural de ce qu’est l’esprit profondement anti démocratique.

                Dans le même droit fil les propos d’Elias !

                Pour ces 2 auteurs, seule la gauche est, de droit, la représentante de la vérité, de la vertue, du peuple. Les institutions et leurs règles n’ont pas à être respectées dès qu’elles les gênent. La rue doit pouvoir primer sur les urnes.

                La République « Démocratique » de France semblent bien être leurs désirs.


              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 2 avril 2006 12:18

                C’est parce que la représentativité du parlement et des corps intermédiaures (syndicats, MEDEF compris) n’est pas suffisante que nous avons de telles manifestations vis-à-vis d’une loi que le conseil constitutionnel, lui-même, contrairement à ce qui a été dit, a vidé de son contenu essentiel (et que je ne cesse de dénoncer sur agoravox) en affirmant dans ses attendus que le droit du salarié de voir justifier un licenciement devant les prud’hommes était irrévocable. De fait le Conseil constitutionnel à désavoué l’esprit de la loi en rappellant le principe que tout libcenciement devait être en droit justifiable. Je m’étonne que très peu de commentateurs aient relevé cet avis.

                Vous n’avez strictement rien compris à mon analyse par aveuglement partisan : je n’ai en aucun cas fait de cette affaire une simple affaire droite/gauche mais au contraire, et vous le comprendrez mieux, si un nouvel article que je propose à Agoravox est validé, j’en fais une affaire entre deux conceptions des institutions : celle d’une monarchie élective telle que la démarche de Chirac la corrobore et celle d’une authentique démocratie représentative à laquelle dans, ce cas là, se prononce Sarkozy contre de Villepin.

                Parler de fascisme pour contester une position qui n’est pas la mienne, ne peut être que l’effet d’une projection de votre part.


              • Christophe (---.---.58.18) 2 avril 2006 15:43

                Les institutions et leurs règles n’ont pas à être respectées dès qu’elles les gênent

                Vous écrivez cela pour illustrer la méthode du Premier Ministre pour faire passer son CPE ?


              • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 2 avril 2006 16:09

                A pars la loi Fillon il a parfaitement respecte les choses non ? Qui plus est meme avec un peu de contorsion juridique on peut montrer qu’il a respecte la loi fillon puisqu’il a propose des negociations, certes sur des bases dicutables, mais ses « adversaires » n’ont rien trouve de mieux que passer par des ultimatums... Encore plus impressionnant comme methode republicaine :)


              • Gio (---.---.91.178) 2 avril 2006 16:17

                Je persiste et signe, vous faites du fascime intellectuel.

                D’autres, c’est vrai, l’Unef par exemple, dans les soient disant AG libres d’accès, fait aussi en plus du fascisme physique (coups, brutalités, accès interdit aux opposants ...). Elle fait voter (à main levée) des non étudiants et/ou des étudiants n’appartenant pas à la faculté concernée. Belle démocratie !

                Ensuite, Mr Reboul, relisez ce qu’a véritablement dit le CC au lieu de broder et de mettre des lunettes roses pour tenter de retrouver vos idées là où elles ne sont pas.

                Quant à Christophe, relisez la constitution avant de de dire une anerie. La procédure suivie a été parfaitement respectueuse des institutions et des règles. Ce qui n’était pas respectueux des règles a été le blocage absurde de toute discussion réelle et sérieuse sur le CPE par les partis de gauche, parti socialiste en tête, avec le dépôt de centaines d’amendements pour la quasi totalité parfaitement stupides, ineptes, dignes de gamins de 5 ans (demandez à en lire quelques uns, vous serez surpris par le niveau élevé des émetteurs),sans compter les astuces procédurières pour ralentir, suspendre les séances, qui dureraient sans doute encore si’l n’y avait pas été mis fin grâce au 49.3.

                Si cet article 49.3 ne vous plait pas, dites moi pourquoi votre grand maître François Mitterand, par exemple, n’a t il pas jugé utile de modifier sur ce point la constitution ?


              • Elias (---.---.122.123) 2 avril 2006 18:09

                Gio,

                Je souscrit au propos de M. Reboul.

                Je suis de gauche, c’est un fait. Cependant, je n’écrivais pas ici pour critiquer l’action du gouvernement, mais pour regretter que nos institutions favorisent ce genre d’affrontement entre la rue et le pouvoir.

                Maintenant, je trouve regrettable que votre seule réaction soit l’accusation, facile, de fasciste de gauche.

                Je suis allé tous les jours à Nanterre en AG pour faire lever le blocage de ma fac, bien qu’étant contre le CPE. Nous n’étions pas très nombreux, en droit, je dois dire. Si un quart des moutons bêlant contre les blocages étaient venus me soutenir, ma fac n’aurait pas été fermée et les blocages auraient été levés.

                Les AG sont antidémocratiques, soit. Cependant, le nombre assure quand même la victoire.

                Il faudait peut être se rappeler que l’exercice des droits n’est pas acquis, qu’il faut encore, par moment, se battre pour les faire respecter.

                Bien à toi,

                Elias


              • Gio (---.---.162.36) 2 avril 2006 18:44

                Elias,

                Si je dis et j’insiste sur le mot fascisme de gauche c’est que là est bien la vérité.

                La gauche ne laisse la parole à la droite que quand elley est contrainte et ce que vous dites sur les AG, enfin des paroles honnêtes, devrait être écrit dans la presse, entendu à la radio et vu à la TV. Or, RIEN, jamais RIEN.Voilà le début du fascisme de la gauche.

                Que le soit disant syndicat objectif,de gauche, que prétend être l’Unef se permette, comme vous le dites vous même des actes coercitifs anormaux,est ce démocratique ?

                Qu’il soit nécessaire de faire du forcing pour rompre les barrages que ce « syndicat » impose par la force, est ce démocratique ?

                Non : c’est encore du fascisme.

                Et je pourrais encore citer bien des cas venant de cette gauche qui se drape dans sa « supériorité » hautaine.


              • Christophe (---.---.58.18) 2 avril 2006 19:59

                @Gio

                Je vous parle de loi Fillon, rien d’autre. Quand un gouvernement contourne la loi avec l’approbation de la majorité de l’assemblée, il y a de quoi s’inquiéter pour la démocratie, non ?

                Il y a la loi et l’esprit de la loi, il y a la République et l’esprit républicain. Il est dommage que nos politiques de tout bord l’oublient !


              • Christophe (---.---.58.18) 2 avril 2006 20:52

                Qui plus est meme avec un peu de contorsion juridique on peut montrer qu’il a respecte la loi fillon puisqu’il a propose des negociations, certes sur des bases dicutables, mais ses « adversaires » n’ont rien trouve de mieux que passer par des ultimatums

                On ne négocie pas dès lors que le fond est déjà fixé ; ce n’est pas un ultimatum, juste une position intelligente quand on connait un tant soit peu ce qu’est une négociation. D’ailleurs la loi Fillon précise que la consultation doit avoir lieu avant la loi, pas après !


              • Rebond 2 avril 2006 22:00

                Je n’ai rien a ajouter à vos commentaires tant ils sont limpides , pertinents. Vous semblez par ailleurs être bien informé du droit (droit constitutionnel et droit du travail). Certains confondent dans ce débat représentativité et légitimité... le triumvirat formé par un Président vieillissant qui a renié sa parole , un premier ministre sur de lui et arrogant et un ministre intérieur , qui est son concurrent et se présente sous une triple casquette (Candidat affiché , président du parti majoritaire et ministre de l’intérieur) est tout simplement affligeant. Echecs électoraux , violences des jeunes de banlieue , désespoir des étudiants ! rien ne les interpelle. Et pourtant la France , dont l’image ne cesse de se dégrader à l’étranger , a effectivement besoin de réforme et pourquoi pas d’une réelle mise à plat de son système universitaire , plus accés sur les métiers - et aussi d’un grand débat sur la possibilité de contrats de flexisécurité. On en est loin , car n’en déplaisent à certains , nous ne sommes ni le Danemark , ni l’allemeagne où la culture du dialogue est enracinée. Le MEDEF (P.A.Ernest de Sellière) et l’Exécutif (type Villepin) ne vont pas dans ce sens du tout.


              • Rebond 2 avril 2006 22:09

                Je voudrais ajouter combien il est choquant d’entendre parler de fascisme à votre propos. Me fascisme a une définition bien précise et votre interlocuteur n’a pas du en subir les conséquences , étant donné son jeune âge !... S’agissant du CPE vous soulignez à juste titre que le Conseil Constitutionnel a rappelé le principe de motivation de tout licenciement (ce principe est également rappelé par l’OIT et divers traités dont la France est signataire). J’ajoute que les tribunaux commencent à prononcer des condamnations au sujet du CNE ! et que , la semaine dernière notre ministre de la justice n’avait pas trouvé mieux que de demander aux parquets d’être présents devant les Conseils de Prud’hommes pour exiger l’application de cette loi....et de faire appel le cas échéant. En tant que Magistrat j’en ai été profondément choqué. Ce gouvernement, par le diktat de son Ministre de la Justice , ne respecte même pas l’indépendance de la justice.... Légitimité ???


              • Gio (---.---.162.36) 2 avril 2006 22:13

                Expliquez moi le contournement de la loi que le CC n’aurait pas vu.

                Merci d’avance d’une réponse surement très éclairée.


              • Gio (---.---.162.36) 2 avril 2006 22:40

                Mr Rebond

                Avant de dire quelquechose il est bon de relire la décision du CC, ce que vous prétendez à propos de l’obligation d’une la motivation n’existe pas. Le salarié reste libre, et cela va de soit, d’aller en justice s’il s’estime laisé, c’est tout. Ne faite pas dire au CC ce qu’il n’a pas dit.

                Quand au terme de fascisme de gauche, je maintiens. La gauche française use de méthodes qui ne peuvent pas être qualifiées autrement que du mot fascisme.Ce n’est pas en arguant d’une sans doute superbe définition qui existerait peut être dans une bible marxo-mussolinienne que vous me ferrez changer d’avis.

                Qui agit comme un fasciste est un fasciste. C’est pourquoi le soviètisme a été un des plus splendide fascisme de ces 100 dernières années. Et, sans vous fatiguer vous trouverez sûrement encore quelques specimens vivants de cette peste marron/rouge. A défaut je pourrais vous aider.


              • (---.---.188.94) 3 avril 2006 01:35

                Juste un mot : Deux types de régimes totalitaires : d’inspiration marxiste (staliniens - maoistes - cubains etc...) dévoiement du « socialisme idéaliste ». Fascistes (hitlérien - mussolinien , ainsi que tous les régimes mis en place par la CIA en amrique latine , à l’époque de la guerre froide. On en connait les méfaits (goulag - shoa - tortures en tous genres etc....) Quand vous traitez un intervenant de « fascisme de gauche » c’est un contre-sens ! et de plus vous banalisez une notion bien précise tout en étant insultant. Je pense , sincèrement que votre refus du débat et votre façon d’exprimer « vos idées » , ou « votre pensée unique » ont un aspect tout à fait totalitaire. Pour le reste , suivez SVP quelques cours de droit constitutionnel et de droit du travail ; regardez aussi les écrits de l’OIT , les traités signés par la france. En mai 1968 , alors que nous avions le plein emploi , les jeunes étaient enthousiastes , plein d’idéalisme , en révolte contre « le père » : ils voulaient changer la société. Aujourd’hui ils souhaitent l’intégrer et savent qu’ils ont peu de chance d’y arriver : faux stages , petits boulots , CDD répétés , harcèlement moral dans les entreprises , études mal conçues. Je parle des élèves et étudiants car les jeunes de banlieue sont déja complètement OUT. A défaut de comprendre cette « désespérance » qui explique bien des excés , rien de sera possible. Personnellement je condamne tous les extrémismes , y compris celui de la « pensée unique politiquement correcte ».


              • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 3 avril 2006 08:27

                >Quand vous traitez un intervenant de « fascisme de gauche » >c’est un contre-sens !

                Sens souscrire a ce terme, je ne le crois pas. Les deux types de dictatures sont extremement semblables a quelques points pres, comme le rapport a la propriete privee et le capital et la position face au probleme « racial ». Ecore que regardez la Chine et le probleme Juif en URSS....

                D’ailleurs les partis du type : « Nacianal Communistes » florissaient pendant une certaine periode a l’Est...


              • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 3 avril 2006 08:35

                @Rebond :

                Je ne crois pas que l’abscence de dialogue soit une faute au premier Ministre ou au MEDEF, ni aux syndicats d’ailleurs. C’est la faute a la carence meme du concept de negociation en France, qui pousse les uns et les autres a un dialogue d’« opposition », tant que cela est possible...

                Quand aux famauex ultimatums, ce qui est amusants c’est que la position des deux cotes etait telle que le dialogue en soit n’avait aucun interret, puisque le point de depart de ce dialogue etait le recul derrere les lignes rouges que chacun s’est defini. Or en France reculer c’est capituler. N’a-t-on pas parle des « reculades du gouvernement » qui ont rendu risible le gouvernement Raffarin ?

                Or en abscence de volonte de dialogue de fond sur une reforme structurelle, le seul point de dialogue et de discorde : Le CPE, devait etre resolu avant meme le dialogue. Ce qui rendait de fait le dialogue inutile... CQFD


              • Christophe (---.---.252.125) 3 avril 2006 12:02

                En rendant le dialogue inutile, cela rendait la contestation légitime ; et on ne cesse de tourner en rond. Il semble que nous soyons, en France, des spécialistes des cercles vicieux !


              • Gio (---.---.91.178) 3 avril 2006 12:12

                Maxime G. :

                Ne jouez pas sur les mots. Nous sommes bien en face d’un fascisme de gauche.Pas de petite sémantique SVP.


              • (---.---.188.94) 3 avril 2006 12:15

                le non-respect, par le gouvernement, de la loi qu’il a fait adopter le 4 mai 2004 sur le dialogue social. Cette loi affirmait que « Le gouvernement prend l’engagement solennel de renvoyer à la négociation nationale interprofessionnelle toute réforme de nature législative, relative au droit du travail. (...)Il saisira officiellement les partenaires sociaux, avant l’élaboration de tout projet de loi portant réforme du droit du travail, afin de savoir s’ils souhaitent engager un processus de négociation sur le sujet évoqué par le gouvernement ». Ceci étant je partage votre point de vue sur la carence bien française de tout esprit de négociation « de part et d’autre »...Se reporter à un article trés intéressant de l’Institut Supérieur du travail :

                Une crise entrois dimensions :

                http://istravail.com/article291.html

                La même précipitation avait permis à la gauche de faire adopter la loi sur les 35 heures , dont on connait les conséquences...


              • Christophe (---.---.252.125) 3 avril 2006 12:44

                @Rebond,

                Le rappel du ministre de la justice reste dans la droite ligne d’un pouvoir républicain qui ne l’est plus ; désolé de réagir ainsi, mais les faits sont troublant.

                Par contre j’essai de raisonner selon le texte (article 8). Pour passer le Conseil Constitutionnel, il est obligatoire qu"un salarié, qui est aussi un citoyen, puisse avoir droit à une défense en cas d’abus de pouvoir.

                Le CPE, dans un premier temps, introduit le licenciement sans motif, sans motivation. En cas de recours prud’hommal, la juridiction compétente devra être informée du motif pour pouvoir statuer sur l’abus de pouvoir ou non. Cela implique-t-il que le salarié plaingant sera informé du motif ?

                C’est là l’une des problématiques que seule la pratique prud’hommale résolvera ; la jurisprudence permettra ou non au salarié d’obtenir la raison de son licenciement.

                Or, il me semble qu’en droit, on ne peut défendre son cas sans en connaître tout les éléments ; la raison de la rupture en étant une dans ce cas. Cependant, si le salarié n’a qu’un seul moyen de connaître la raison de son licenciement consistant à lancer un recours auprès de la juridiction compétente, il me semble qu’il y ait risque d’une forte croissance des procédures prod’hommales.

                De c’est différentes réflexion, il ressort deux conclusions possibles :
                - Soit le salarié ne pourra connaître la raison qui est la cause de son recours, donc il n’a pas toutes les possibilités de se défendre.
                - Soit le salarié connaîtra la raison ce qui l’obligera, in fine, de conclure son contrat CPE par un recours prud’hommal pour savoir.

                Dans ce dernier cas, il convient de rappeler que le CPE est surtout une solution pour résoudre la problématique des TPE/PME (plus de souplesse) et porte en lui un grand risque d’alourdissement par le nombre de recours qui obligatoirement iront vers une tendance à la hausse. Ce second cas ne va donc pas, à mon sens, dans l’intérêt des petites structures (TPE/PME). Cependant, il serait dangereux de remettre en question le droit à la défense.

                N’étant pas juriste bien que je travaille sur des textes de loi, y aurait-il une erreur de raisonnement dans mes propos ?


              • (---.---.188.94) 3 avril 2006 18:46

                Le débat sur la motivation du licenciement semble dépassé puisque le président de la république a demandé la non-application du texte qu’il a promulgué (une première !)tant que les dispositions relatives à la motivation du licenciement n’aurant pas été élaborées par le groupe UMP et votées....

                Ceci étant , le conseil des Prud’hommes de Longjumeau a rendu récemment une décision intéressante concernant le CNE et la Cour de cassation une décision encore plus intéressante concernant le droit de tout salarié à avoir un préavis et à connaître le motif de la rupture du contrat de travail.

                Cette décision se fonde sur le droit international et dans ce cadre sur les traités signés par la France.

                Si tel n’avait pas été le cas , le salarié aurait de toutes façon pu contester son licenciement par lettre recommandée avec AR et ensuite porter l’affaire devant le Conseil des Prud’hommes sur la base de l’abus de droit. Comme dans les hypothèses classiques , ce dernier doit se ménager des moyens de preuve (pour ne donner qu’un exemple , la Cour de Cassation a jugé en 2005 que le fait de ne pas mentionner des heures supplémentaires sur le bulletin de paye est un travail dissimulé et que dans ce cas la rupture s’analyse en un licenciement sans cause réelle ni sérieuse , sanctionné par le paiement de 6 mois de salaires à titre de dommages-intérêts. Cordialement. Rebond


              • l1dit (---.---.54.30) 2 avril 2006 14:45

                @ max.gouz : « le fait que le gouvernement soit toujours en place montre la faiblesse de nos institutions »... c’est une blague, non ? @ syl.reb :« une ,authentique démocratie représentative à laquelle, dans ce cas là,se prononce Sarkozy contre De Villepin »... je crois bien que vous vous moquez !


                • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 2 avril 2006 16:07

                  La premiere phrase n’est qu’une citation a laquelle je reponde. Ce qui suit n’est qu’une proposition concrete de mise en place de ce qu’aucuns croivent etre la varie democratie. Vous trouvez ces propositions absurdes ?


                • www.jean-brice.fr (---.---.10.153) 2 avril 2006 21:17

                  Toute cette glose ne doit pas nous faire oublier que les INSTITUTIONS ont été dévoyées : pour cela, allez sur le site www.jean-brice.fr ...


                  • Gio (---.---.91.178) 3 avril 2006 12:23

                    Une bonne lecture dans la presse de ce matin : le supplément « entreprises & emploi » du figaro ;

                    Les causes, en bonne partie, du chômage des étudiants s’y trouvent bien clairement. La masse des « diplômes sans issue », du fait de la liberté quasi totale des inscriptions en fac, est ahurissante.

                    C’est sans doute cette spécificité française, pronée par la gauche, que l’Unef et consorts souhaitent maintenir.

                    Et bien dans ce cas .... vive les chômeurs diplômés en études sans débouchés, mais ce n’est pas à la collectivité de payer indéfiniment les pots cassés volontairement par ceux qui ont librement choisi ces « filières ».


                    • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 3 avril 2006 14:44

                      Ceci est le revers de la medaille d’une idee tres positive a priori de l’universite gratuite pour tous. Une surproduction des filieres dites « faciles », donc de nombreuses filieres litteraires ou les etudiants vont a defaut dde savoir ou aller. Or la societe est parfaitement incapable d’absorber tous ces diplomes, elle en absorbe dans les faits que les mailleurs ce qui exacerbe la concurrence dans le domaine. Le meme genre de probleme a connu l’Union Sovietique avec la formation d’ingenieurs. En effet les filieres litteraires y etaient verouilles et facilement controlables par le parti, contrairement aux filieres technologiques (difficile de faire de l’ideologie avec des maths, encore que...). On trouvait des ingenieurs partout dans les kholkoz, parmi les « charboniers », les gardiens en tous genres etc... Il n’est donc pas deraisonnable de repenser la strategie de l’enseignement en france vers les filieres economiquement « plus utiles », quitte a les allourdir de « culture generale » afin de ne pas abrutir completement la population...


                    • rebond (---.---.188.94) 3 avril 2006 19:02

                      Tout à fait d’accord avec cette analyse .

                      Notre système éducatif est en faillite et tous les ministres de l’éducation nationale (de gauche ou de droite) se sont heurtés à un refus total de réforme (je parle évidemment et surtout d’un syndicat d’enseigants archéo-marxiste bien connu dont Claude Allègre a été victime avant Fillon)..

                      Pour beaucoup de parents l’Université s’impose alors que certaines filières n’ont à peu prés aucun débouché (psychologie - sociologie - Lettres modernes) se serait une honte que leurs enfants fassent un CAP ou un BTS , avec pourtant un emploi à la clef.

                      Combien d’étudiants en Lettres réussisse le CAPES ? Combien d’étudiants en Droit font un Doctorat , ou les DESS et MBA , avec une parfaite connaissance de l’anglais , leur permettant ensuite de passer le CAPA et de devenir Avocat.

                      Combien savent que ce métier , comme tant d’autres métiers « prestigieux » se paupérisent et qu’il n’y a pas de salut (hélas) pour ceux qui ne choisiront pas Droit fiscal , Droit des sociétés etc....

                      C’est malheureux , mais c’est le principe de réalité que beaucoup de français refusent de prendre en considération.

                      Mon fils n’a pas suivi ma voie ... il n’a pas fait d’études supérieures (contrat emploi-formation à l’âge de 17 ans) > aujourd’hui il anime une équipe de 30 personnes dans l’audio-visuel , ne cesse de partir à l’étranger , parle couramment l’anglais et l’espagnol et gagne ce que je n’aurais jamais pu gagner....en en prime de tout cela il est pleinement épanoui.


                    • Christophe (---.---.58.18) 4 avril 2006 00:25

                      Le fiasco de l’éducation nationale, à mon avis, est à tout les niveaux scolaires. Nos sommes parvenus à entretenir une culture de l’échec.

                      Tout débute dans les classes primaires dans lesquelles les parents ont droit de véto en cas de redoublement ; quel que soit l’avis de l’équipe pédagogique, c’est l’avis des parents qui prime. C’est ainsi que nous retrouvons, dès la 6ème des élèves quasiment illétrés, incapables de lire une simple consigne.

                      Bienvenu dans le Collège unique où, malgré des résultats catastrophiques, nous vous conduirons au paroxisme de l’échec.

                      Le lycée, nous nous sommes permis de mettre en place des quotas quantitatifs plutôt que qualitatifs ; incidence directe : baisse du niveau d’exigence.

                      L’université est la moins bien lotie de toutes les structures du parcours initial de formation. On investit quasiment autant sur un étudiant que sur un élève de primaire ... pour dire les moyens ! Ne parlons pas de la recherche (liée à l’enseignement supérieur) qui reste le parent pauvre de l’Etat !

                      Les grandes écoles parviennent à tirer leur épingle du jeu sur le court terme ; sur le long terme, il y a des choses à revoir ; trop d’approximations, pas assez d’enseignements transversaux permettant une facilité d’adaptation à d’autres sciences connexes ou non !

                      Un bilan que l’on ne peut même pas définir comme en demi-teinte !


                    • Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 3 avril 2006 19:34

                      >Notre système éducatif est en faillite et tous les ministres de l’éducation nationale (de gauche ou de droite) se sont heurtés à un refus total de réforme (je parle évidemment et >surtout d’un syndicat d’enseigants archéo-marxiste bien connu dont Claude Allègre a été victime avant Fillon)..

                      Si je me souviens bien Allegre avait des idees de nivellement par le bas en supprimant le systeme des Classes Prepa... Ce qui n’as pas arange les choses...


                      • rebond (---.---.188.94) 3 avril 2006 21:07

                        Le rapport du Haut Conseil de l’évaluation de l’école, destiné à orienter le fameux « grand débat », qualifiait les années 1985-1995 de « Dix Glorieuses », puisqu’on était passé en dix ans de 29,4 % à 63,2%, soit augmentation de plus de 100 % du nombre de bacheliers par génération. Un vrai miracle... ou une monumentale escroquerie.

                        « Ces mesures, écrit Claude Allègre, s’avéreront parmi les plus désastreuses que l’on ait prises. Elles sont largement responsables de l’inadaptation de l’offre de formation à la demande d’emploi, de la dépréciation du travail manuel et pratique, mais aussi d’une partie de la violence dans les collèges et des échecs, traumatisants, dans le premier cycle des universités. » Le verdict est sans appel. Il interdit de poser dans les mêmes termes la question de l’orientation des élèves. Que faire avec ou sans le bac ? Peut-on réussir professionnellement sans avoir son précieux diplôme ? Encore faut-il savoir de quel bac on parle et des filières qui ont été choisies par les élèves". Claude Allegre

                        Comme vous pouvez le constater il critiquait ...Il avait également d’autres propositions que celles concernant les prépas...


                      • Gio (---.---.91.178) 3 avril 2006 21:54

                        A la base de tout ce bordel (excusez moi du mot) c’est bien l’incapacité notoire de l’éducation nationale et des universités a se rénover.

                        Le conservatisme frileux de la gauche qui détient les pleins pouvoirs dans ce milieu fermé fait creuver la bête ? le mamouth.

                        Vive sa mort et se renaissance avec du sang neuf.

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