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Accueil du site > Tribune Libre > Du lard ou du cochon...

Du lard ou du cochon...

Dur, dur d’être un cochon !

Ou un porc , comme on veut...

__Je me considère comme injustement traité et j’aimerais que les hommes qui me connaissent bien militent pour la défense de mon espèce, pour les "droits du cochon", souvent injustement traité moralement et physiquement.

Je suis à la fois la fois ou tour à tour déprécié et apprécié, méprisé et valorisé. C’est selon. Allez comprendre !...Je subis le poids d’une déjà longue histoire alimentaire chargée d’une symbolique riche et contrastée.

Cette ambivalence est ancienne, sans doute depuis que les hommes m’ont adopté, que je me su
is moi-même attaché à eux. Car je suis très sociable, même s’il m’arrive parfois d’être grognon. 

Je suis en fait très 
familier et attachant. Proche de la famille, je me nourris souvent de leurs restes et vaque autour de la ferme, toujours curieux, les yeux vifs malicieusement cachés derrière mes oreilles souvent tombantes. Du moins c’était comme ça autrefois...

J’envie mon cousin corse ou vietnamien, qui a moins de contraintes spatiales, et parfois je rêve de la liberté totale de 
mon ancêtre supputé, le sanglier.

Mais à force de côtoyer les humains, j’apprécie de ne pas avoir le souci de chercher ma nourriture. Il faut savoir choisir dans la vie ! Evidemment , la contre-partie fâcheuse de cette sédentarité forcée mais confortable est de prendre de l’embonpoint, de "faire du lard", de vite dépasser le "poids idéal" et de réjouir le fermier qui me tâte souvent, rêvant déjà de boudin et de côtelettes grillées...C’est le but du jeu. Un cochon anorexique ne ferait pas de vieux os.

_Je suis plus propre qu’on ne le dit si on m’offre de bonnes conditions de vie et si l’on prend soin de moi. Ce sont les hommes qui nous rendent "cochons".

Je ne supporte pas le confinement et la trop grande promiscuité. J’ai ma fierté. Je proteste contre les conditions faites à mes frères esclaves des industriels de la bidoche, immobilisés sur un minimum de place, tenant à peine sur leurs pattes et subissant force piqûres et fast food insipide. Je préfère pommes de terre, petit lait et reliefs de repas à heure fixe, que me propose la fermière soir et matin, avec un mot gentil.

Les enfant 
m’adorent, quand je suis petit. Sur mon compte, on a forgé pour eux historiettes, chants et contes moraux.

Il est vrai que je suis du genre plutôt gentil, pas agressif pour un sou, sauf si on me maltraite. Je n’ai pas un caractère de cochon, quoiqu’ on dise. Je sais ce que je veux, c’est tout ! Je suis un animal très familieret, si l’on l’on sait me prendre, je peux même faire le bonheur de la famille, en compagnie du chien et du chat. Certains aujourd’hui m’élèvent uniquement pour le plaisir de la compagnie. Le rêve !

Je suis bon à tout de bout en bout,du groin jusqu’à la queue.Les hommes savent le reconnaître justement, quand au grand jour dumeurtre rituel festif, "la fête du cochon", ils me rendent un juste hommage en se mettant à festoyer, à boire et à chanter :

Tout est bon dans le cochon
Du groin jusqu’au jambon, c’est bon. 
La rate
 et les rognons, 
La queue en tire-bouchon, c’est bon.

Désormais je veux chanter le cochon Le pâté, le saucisson.
Répétons sur cet air polisson :
"Qui c’est qu’est bon c’est le cochon. C’est bon....."

__Bon, je le suis même pour la médecine,dans les laboratoires où je sais rendre d’utiles services à mes cousins les hommes,malades (insuline, greffes de peau, organes...) .

Je suis si proche de lui, même si cela ne lui plaît pas toujours de le reconnaître...

__C’est peut-être d
u fait de cette proximité spatiales et physiologiques que les hommes ont des attitudes très ambivalentes à mon égard, faites d’intérêts et de dégoûts, voire de tabous ancestraux dans certaines cultures (comme ici aussi). ("...Parmi les ruminants et parmi les animaux à sabot fourchu et fendu, vous ne pourrez manger ceux-ci : le chameau, le lièvre et le daman, qui ruminent mais n’ont pas le sabot fourchu ; vous les tiendrez pour impurs. 8. Ni le porc, qui a bien le sabot fourchu et fendu mais qui ne rumine pas : vous le tiendrez pour impur. Vous ne mangerez pas de leur chair et ne toucherez pas à leurs cadavres". (Deutéronome, XIV, 7-8)

Je me demande bien pourquoi... Difficile à comprendre pour un cochon. Est-ce que je diabolise les hommes, moi ? Les hommes me surprendront toujours par leurs croyances parfois bizarres. Ils se compliquent souvent bien la vie.

_Bon pour ma chair, je le suis aussi pour tous les préjugés
Les hommes m
’utilisent beaucoup pour exprimer ce qu’ils sont eux-mêmes...ils appellent cela projection. "Cochons" eux-mêmes à bien des égards, ils m’attribuent du coup leurs propres défauts et vices. Je suis même parfois un contre-modèle éducatif (" travailler comme un cochon"). Il leur faut bien un bouc émissaire, les pauvres ! Les plus proches sont souvent les premiers visés. Il est arrivé que Le cochon soit toujours coupable. Belle manière de faire de l’anthropomorphisme à bon compte et de s’innocenter soi-même !...
("A Falaise, en 1386...on est allé jusqu’à vêtir un cochon_de mauvaise vie ?_ d’habits humains pour l’exécuter, et inviter les paysans à voir le spectacle avec leurs porcs pour que ça leur serve de leçon ! La fréquence de ces procès d’animaux reste un mystère, mais une chose est sûre : neuf fois sur dix, cela concernait des cochons..").
 
Sont cons, les hommes !
 
_J’ai cru deviner qu’ils m’aiment et prennent soin de moi surtout pour les sausissons et tout le parti qu’ils tirent de moi, la vaste gamme des produits salés, fumés qu’ils sont habiles à fabriquer avec tant de talent et de diversité, de la Flandre à la Corse...Je leur rends de grands services...alimentaires. C’est la cochonaille qui les motive. Je les connais bien, les hommes...
Car je les les ai côtoyés depuis des siècles ; j’ai déjà une longue histoire, mon origine est ancienne.

Je suis devenu une référence de premier plan en milieu rural, le roi des campagnes ! La prospérité paysanne aurait-elle pu se développer sans moi ? ( 
"...le cochon fut longtemps la viande favorite des habitants des campagnes, « n’y ayant point de paysan , rapporte Vauban dans ses Oisivetés, si pauvre qu’il soit, qui ne puisse élever un cochon de son crû par an »).

Je suis à l’origine de traditions encore vivaces dans nos campagnes. Hélas ! les viandeurs bretons sont en train de les tuer et les supermarchés m’ont réduit à un produit banal et insipide..Adieu boudin frais du jour, saloir, fumage lent et amoureux Je hais le progrès, qui a tué le vrai cochon à peu près partout, sauf dans de rares régions où vivent encore d’heureux cochons...

On ne vend plus que du sous-cochon, de la cochonnerie.
Beurk ! Cochon !


Toute allusion à des souvenirs d’une enfance rurale n’est évidemment pas fortuite...

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65 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 6 décembre 2010 10:59

    Bonjour Zen, ça me fait penser qu’ici on a un restaurant qui s’appelle Léon le cochon. Restons zen.

    Ce qui me choque le plus, ce sont les enseignes qui présentent un cochon debout, comme un homme, plus précisément un serveur, et qui sert, on s’en doute du chochon. Et je me dis : le plus cochon des deux ...

    De fait, on mange trop de viande et particulièrement de cochon, mais je ne blâme pas les consommateurs : quand le kilo de barback est moins cher que le kg de légume, comment pourrait-on résister. Il y a quelque chose de pourri au royaume agro-alimentaire.


    • ZEN ZEN 6 décembre 2010 11:13

      Bonjour JL
      On mange trop de viande, c’est sûr
      Et quelle viande ?!
      Il faut absolument lire l’excellent livre de Nicolino : Bidoche

      L’enfer des cochons est Ici


      • Massaliote 6 décembre 2010 12:05

        Le cochon est victime de l’hallaïcité. Exemple : Lu dans Le Parisien : « Peut-on manger au choix végétarien, casher, halal ou biologique dans les cantines scolaires de Fontenay-sous-Bois ? Réponse clairement négative, comme l’a indiqué la mairie communiste dans une lettre envoyée aux associations de parents d’élèves. Certains d’entre eux ont sollicité la ville pour que la viande soit retirée du déjeuner de leur enfant à l’école pour des raisons éthiques ou religieuses. [...] A deux exceptions près : lorsque des enfants sont concernés par une pathologie médicale (notamment des allergies) et lorsque du porc est au menu ».


        • Nomade 6 décembre 2010 12:06

          Mais on dit aussi : Copains comme cochons...


          • Shaytan666 Shaytan666 6 décembre 2010 12:17

            Vous parlez de Le Pen et Dieudonné là ?


          • Nomade 6 décembre 2010 13:19

            Heu non pas spécialement, ce serait salaud pour les cochons...


          • slipenfer 6 décembre 2010 12:20

            Au delà de la saucisse

             la xénotransplantation

            La greffe de valve de coeur de porc est sans danger

            sujet passionnant tout, est bon dans cet article smiley



              • ZEN ZEN 6 décembre 2010 12:34

                slipenfer

                Merci pour le lien
                Merci encore au cochon, notre ami, outrageusement méprisé
                Le paradis des cochons existe, je l’ai rencontré


                • ZEN ZEN 6 décembre 2010 12:41

                  Pauvre Cochon-ou, passé dans le giron d’un groupe industriel US !
                  Mangez du vrai cochon, de la bonne cochonaille, pas de la cochonnerie !...


                  • juluch 6 décembre 2010 12:47

                    Sympas votre article et plein d’humour !!


                    OUI !!! Tout est bon dans le cochon.......

                    Jambons, saucissons, cotes, pieds paquets, pâtés, etc...


                    A table !!!!!!!!!

                    • sisyphe sisyphe 6 décembre 2010 13:26

                      Sympa, un article sur le cochon. 


                      Personnellement, je préfère les cochonnes, mais bon...
                       smiley 

                      • sisyphe sisyphe 6 décembre 2010 13:28

                        A propos, si vous voulez voir une grosse cochonne toute mouillée, tirée par deux mecs en même temps, c’est là ! 

                         smiley

                        • slipenfer 6 décembre 2010 13:47

                          smiley smiley smiley


                          • ZEN ZEN 6 décembre 2010 13:58

                            Sisyphe
                            Wouaf !
                            J’ai eu peur... que tu viennes cochonner mon article
                            An Vietnam, les cochons font souvent du vélo
                            3 ou 4 sur le porte-bagage, ce n’est pas rare



                            • Pyrathome pyralene 6 décembre 2010 13:59

                              Vive le cochon ! mais du cochon halal !!  smiley smiley......


                              • Yvance77 6 décembre 2010 14:59

                                Post super sympa, bonne tranche de rire smiley


                                • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 6 décembre 2010 16:08

                                  Excellent ouvrage.
                                  Je me souviens l’avoir plusieurs fois cité sur ces forums, et m’être en conséquence fait traiter de nationaliste fasciste smiley


                                  • Fergus Fergus 6 décembre 2010 16:10

                                    Bravo, Zen, pour cet article pas cochon pour un sou et de nature à ravir les gens bons.

                                    J’ai effectivement pris beaucoup de plaisir à la lecture de cet opus consacré à un animal que j’aime bien, même si, étant jeune, j’ai participé à sa mise à mort (il faut bien manger !) non sans avoir, comme on le faisait alors en Auvergne, respectueusement salué le « Moussu », le « monsieur » qui allait nourrir la famille durant des mois.

                                    Une précision : il existe également des superbes cochons en liberté, de race basque (pie noire), dans les Pyrénées, et notamment dans la vallée des Aldudes et, cela pourrait presque aller de soi, vers Saint-Jean-... Pied-de-Port.

                                    Autre précision : les porcs ne sont pas toujours paisibles. Il peut même être dangereux de s’approcher d’un verrat et plus encore d’une truie, particulièrement lorsqu’elle vient de mettre bas. Mieux vaut, dans ce cas, lui être familier, et encore ! 


                                    • ZEN ZEN 6 décembre 2010 18:40

                                      Bonsoir Fergus
                                      Dans les Vosges, nous n’avions pas ces égards pour le cochon, condamné au saloir
                                      Sans doute parce que l’animal avait plus de place dans le culture alimentaire de ta région, reine de la cochonaille en tous genres
                                      C’est curieux, dans beaucoup de société traditionnelles, on salue aussi l’animal sacrifié, en s’excusant de passer à l’acte, comme chez les Unuits
                                      On reconnaissait par là son importance
                                      J’ai assisté moi aussi à la mise à mort. Je supportais mal les cris de l’animal qui duraient très lontemps

                                      Pied de Porc , dis-tu ?...


                                    • brieli67 6 décembre 2010 16:32

                                      Décidément avec l’ex-pat le Zen c’est foutu !

                                      Freud est passé par là !

                                      Sauvé du bûcher et plus une seule once de peur jd’angoisse johannesque : 

                                      Vade retro Abbé Pierre Cochon.


                                      bien humain, ces gardeurs ensemble

                                      faire du lard , cochon qui s’en dédit


                                      • pastori 6 décembre 2010 16:37

                                        ce sisyphe est impayable et n’a d’égal que son excellent compère zen, ou fergus, ou cabanel.... 

                                        autant le dire, ceux là et quelques autres par leur humanisme, leur tolérance, leur éducation, nous changent agréablement de tous les fondus, et autres « mal dans ma peau » qui nous abreuvent d’insanités tous les jours.

                                        bon, le cochon, c’est justement le moment chez nous de lui faire sa fête.

                                        pour la mise à mort, il y a l’abattoir et ses usages pour les pros, mais aussi la méthode des familles qui est la suivante :
                                        -d’abord il faut l’attraper dans la montagne ! malin l’animal en liberté ! d’habitude il répond à l’appel de son maître mais là on dirait qu’il sait ce qui l’attend.

                                        puis on lui attache les deux pattes arrières avec deux cordes, l’un des intervenants marche devant avec un bidon de céréales pour l’attirer, l’autre pilote grâce aux deux cordes jusqu’au lieu approprié.

                                        -une balle de 22 à bout portant dans le crâne = coma instantané ;
                                        - on sectionne l’artère au niveau du cou pour le saigner.
                                        -on brûle les soies au chalumeau (avant on couvrait la bête de fougère séchée et feu)
                                        -on éviscère.

                                        le lendemain 
                                        -commence la découpe et la confection des boudins à l’oignon ou aux raisins..
                                        -on lave les viscères et boyaux
                                        -on débite les deux jambons puis au sel
                                        -on détaille et hache le maigre des épaules pour le saucisson
                                        -on détaille et hache la viande plus grasse pour les saucisse
                                        -on hache le foie avec la viande grasse et maigre filandreuse pour les figatellis 
                                        -on découpe les filets (ronds de côtes) pour le Lonzo et l’échine pour la Coppa qu’on met  un mois à tremper dans le vin et les aromates avant ensachage dans les boyaux.
                                        -on termine par la fabrication du fromage de tête. 

                                        voilà ça passe comme ça par ici.

                                        et chez vous ? j’ai vu qu’en limousin on ne fait pratiquement que du pâté ?
                                        .

                                        • Fergus Fergus 6 décembre 2010 17:54

                                          Bonjour, Pastori.

                                          En Auvergne, on procédait à peu près de la même manière en attachant les pattes de l’animal, mais on était plus cruel car la pauvre bête était éventuellement assommée (mais pas toujours) avant d’être saignée. Cela dit, après l’avoir saluée avec respect avant de lui infliger ce traitement, on s’était également excusé du sort qu’on lui réservait.

                                          Pour lui rôtir les soies, on utilisait des fagots de genêt que l’on promenait sur le corps jusqu’à disparition totale de la pilosité.

                                          Pour ce qui est des produits préparés par la suite, il y avait bien sûr des pâtés (comme chez les cousins du Limousin), mais aussi et surtout des saucisses et saucissons, de même que quelques boudins parfois propices à rigolade lorsque la ligature cédait au remplissage du boyau.

                                          Tuer « lou Moussu » était en outre l’occasion de faire la fête et de se régaler de quelques grillades arrosées d’un vin en provenance des vignes des cousins du Puy-de-Dôme, un redoutable nectar titrant dans les... 9° ! Parfois, il y avait pour mettre de l’ambiance un accordéoniste ou un cabrettaïre (joueur de cabrette, la cornemuse auvergnate).

                                          Souvenirs...

                                          Cordiales salutations.


                                        • brieli67 7 décembre 2010 01:05

                                          z’ont pas cet ustensile en Corse les tueurs ?


                                          lES SAUVAGES !!

                                          Après le coup du 22 doit plus rester grand chose de la cervelle....

                                        • pastori 6 décembre 2010 16:41

                                          j’ai oublié l’essentiel :

                                          la partie ventrale devient « panzetta, » le petit salé qui est séché en plaques ou roulé, et avec le lard proprement dit qu’on fait fondre, on fabrique le saindoux et des graillons.

                                          • brieli67 6 décembre 2010 17:18

                                            aH OUI LE cORSE on parle graisse du vert ?


                                            Le suif , c’est le produit de la fonte des graisses de mouton et de boeuf, d’une manière générale des ruminants ; le saindoux , c’est pur porc . 
                                            Voilà une recette de graisse utilisée par un ami aussi bien pour le revolver que le graissage des calepins au pistolet : 
                                            Suif de graisse de mouton (beaucoup) , graisse de canard (celle qui entoure le fois gras , par exemple ) en quantité variable suivant la saison . C’est donc une graisse ultra-secrète qui donne dans un 1858 Pietta inox ordinaire des scores allant de 93 à 97/100 tout au long de la saison... 
                                            Perso , j’utilse cette formule et aussi la « grasso per armi automatice » , la graisse règlementaire des armes automatiques suisses (silicone léger + graphite et MO2s) avec une très bonne efficacité (beaucoup moins de résidus) ; il faut dire que j’en mets un minimum ...Avec la graisse suisse , je me balade dans le 90/92 avec un 1860 Army Pietta. Je me servais avant de castrol lithium, mais c’est trop pâteux, çà encrassait un maximum ....

                                            Par temps froid j’utilise le saindoux le suif de mouton et les enveloppes du fromage 
                                            babibel ,que je fait fondre au bain marie : cela donne une belle coloration rosée.
                                            Suis satisfait du résultat, bon tir !


                                            Dans ta formule secrète Pastori : du saindoux et de l’huile d’olive ? 

                                          • Papybom Papybom 6 décembre 2010 18:31

                                            Bonsoir Zen.

                                            J’avais lu l’article en modération. Passerait-il en publication, on verrat. C’est passé.

                                            Je craignais qu’un édit Agoravorien, interdise sa divagation comme dans les rue de Paris.

                                            Bien qu’occupé avec Christian, je tenais à mettre mon groin sur ce texte. Pour ne pas passer pour une truffe.

                                            C’est fait, j’ai placé mon obole dans le nourrain, en souvenir de Maitre Capello.

                                            Cordialement.


                                            • ZEN ZEN 6 décembre 2010 18:48

                                              Bonsoir Papy
                                              Marrant !
                                              Merci pour le coup de groin !
                                              Les cochons étaient les meilleurs nettoyeurs des rues de Paris au Moyen-Age
                                              Y avait du boulot !
                                              On en trouve encore un certain nombre...


                                            • brieli67 6 décembre 2010 18:37
                                              Ailleurs

                                              on encourage
                                              on encadre 

                                              ici on commémore 

                                              faire son saucisson

                                              tiens essayez de trouver des « étuis » du boyau pour faire l’andouille
                                              impossible en Douce France

                                              le gourmet bricoleur doit importer 
                                              Merci Leeners



                                              • pastori 6 décembre 2010 18:39

                                                non. je déteste les armes et n’en ai jamais eu. quand je chasse le sanglier avec les copains, c’est sans fusil, pour faire la voix et pour le casse-croûte.

                                                mon arme secrète, c’est la musette ! smiley

                                                mon voisin retraité de l’industrie chimique lui a trouvé la solution pour occuper sa retraite : il transforme le vin, le pastis, le wisky en urine. smiley


                                                 pour le saindoux, simplement le lard fondu dans un chaudron, mis liquide dans un pot et il se fige dès qu’il est refroidi.

                                                il parait que c’est très bon pour les frites mais qui peut consommer aujourd’hui ces produits ?avec la vie qu’on mène, on n’a plus l’exercice suffisant pour éliminer.




                                                • ZEN ZEN 6 décembre 2010 18:50

                                                  Un Corse sans fusil...c’est possible ça ? smiley


                                                • pastori 6 décembre 2010 18:57

                                                  pas de fusil mais par contre j’ai le chien. je dort en chien de fusil ! smiley


                                                  cette affaire va nous mener tard dans la nuit j’ai bien peur ! smiley

                                                  cordialement

                                                • Dominitille 6 décembre 2010 23:45

                                                  le saindoux, que de doux souvenirs. Maman faisait frire des oignons et rajoutait du lard fumé (enfin je crois que c’en était). Quand le saindoux avait pris elle l’utilisait lorsqu’elle faisait sa choucroute, elle en mettait dans la purée. Merci à toi gentil petit cochon d’ être si bon.


                                                • brieli67 7 décembre 2010 01:44

                                                  Le secret des tartes aux pommes d’Alsace : le saindoux dans la pâte.


                                                  Il y a saindoux et saindoux . 
                                                  Pour l’ AXONGE On fondait à part la graisse des épiploons et des loges rénales.

                                                  Et les grattons ? Un délice dans l’estomac farci

                                                  La tarte flambée actuelle est une dérive gastronomique d’un plat vernaculaire, des villages protestants de la ville libre de Strasbourg des deux rives du Rhin, toutes les structures banales ont été supprimées dés 15oo , pas de communaux, plus de rotation avec jachères obligées. Chaque grosse ferme avait son fournil pour faire son pain.
                                                   La forme moderne de la tarte flambée (comme son nom) date du début des années 6o. 


                                                  La garniture c’était du fromage blanc de lait entier, des oignons, de ces grattons et une rasade d’huile de colza ( la vieille avec plein d’acide érucique)

                                                  note : Dans les années 60, l’huile de colza a fait l’objet d’étude de nutrition sur des rats qui faisaient apparaître des lésions cardiaques, apparemment liées à la consommation d’huile érucique. Des associations de consommateurs se sont alertées et ont demandé son interdiction, l’huile de colza a été retirée, dans la pratique, de l’alimentation humaine, ce qui a permis à l’huile de tournesol de remplacer l’huile de colza sur le marché. Depuis, l’étude sur les rats a été relativisée et parallèlement, le colza a été sélectionné pour en ôter l’acide érucique. Malheureusement le nom de l’huile de colza a été associé pendant longtemps à une image de dangerosité alimentaire, qui n’a été finalement corrigée que dans les années 2000.

                                                  La tarte flambée se mangeait que dans la cour ou dans la buanderie : la portion roulée, on agitait pour faire tomber le surplus d’huile sur le sol.
                                                  Les lardons remplacent les grattons désormais. 

                                                  Bah C’est plus la tarte flambée « familiale » plus de fromage blanc de lait entier, plus d’huile de colza, plus de grattons..... c’est autre chose : pizza blanche.


                                                  • pastori 6 décembre 2010 18:53

                                                    mais si on n’a pas la bonne cave appropriée pour conserver....


                                                    pourquoi certains homme appellent leurs femme : ma petite cochonne ?

                                                    parce qu’elles ont une petite cervelle, un gros cul et bouffent tout leur blé. smiley

                                                    d’accord c’est pas gentil pour les femmes ! smiley

                                                    • ZEN ZEN 6 décembre 2010 18:56

                                                      pastori
                                                       smiley
                                                      ce post va être censuré pour outrage au cochon ! smiley


                                                    • Dominitille 6 décembre 2010 23:47

                                                      Pastori,
                                                      Ne dit-on pas également, qu’ en tout homme sommeille un cochon ?


                                                    • ZEN ZEN 6 décembre 2010 18:53

                                                      Salut Patou
                                                      Désolé, mais le Sieur Jésus a pris les cochons pour des cons...

                                                      30 – Il y avait loin d’eux un gros troupeau de cochons que l’on faisait paître.

                                                      31 – Les démons firent appel à Jésus et dirent : Si tu nous chasses, envoie-nous dans le troupeau de cochons.

                                                      32 – Il leur dit : Allez-y. Ils sortirent et s’en allèrent dans les cochons ; et voilà que tout le troupeau s’élança de l’escarpement dans la mer et se perdit dans les eaux.

                                                      33 – Les porchers s’enfuirent, ils allèrent à la ville et racontèrent tout, y compris l’affaire des démoniaques.


                                                      • cmoy patou 6 décembre 2010 20:42

                                                        Parole d’évangile et cochon qui s’en dédie aurait dit l’évèque à Jeanne la pucelle sur le bûcher ?


                                                         smiley

                                                      • pastori 6 décembre 2010 19:16

                                                         sérieusement, ce n’est plus ce que c’était.


                                                        la seule bonne charcuterie est issue de porcs élevés en totale liberté dans la montagne (nourris de glands de chêne vert unique ment (car ceux du chêne blanc empêchent la conservation), de châtaignes, de racines et tout ce que l’animal a envie de manger, et nourris aux céréales uniquement quand la saison n’est pas propice. (de l’orge mis à gonfler dans de l’eau, c’est un régal !).

                                                        c’est ce que fait mon voisin,mais c’est surtout c’est hors de prix.

                                                        malheureusement ça devient très rare et tout ce qui est élevé en batterie, en France ou ailleurs...




                                                        • brieli67 6 décembre 2010 20:36

                                                          alors pastori


                                                          esplik on s’en sort pas avec les Corses du sanglier ou du cochon sauvage ??? 

                                                          drôle de moeurs !

                                                        • brieli67 6 décembre 2010 20:25

                                                          la capitale du Pied de cochon est en Argonne


                                                          Voici ce qu’Alexandre Dumas nous raconte dans son Grand Dictionnaire de la cuisine* : 
                                                          « Pieds de cochon à la Sainte-Menehould. »

                                                          « Lorsque le roi Louis XVI s’enfuit de Paris pour se faire arrêter à Varennes, dix brochures parurent pour exposer les causes de cette arrestation ; une entre autres de cet enfant terrible de la Révolution que l’on appelait Camille Desmoulins insinue que le roi fugitif n’avait pu résister au désir de manger des pieds de cochon à la Sainte-Menehould, ceci était un mensonge qui, dans la situation où il était fait, prenait les proportions d’une calomnie. Louis XVI ne s’arrêta à Sainte-Menehould que le temps d’y être reconnu par le fils du maître de poste Drouet qui, lui-même, sella son cheval et partit par des chemins de traverse, afin d’arriver avant le roi à Varennes ; il le précéda en effet de quelques minutes, et le roi fut arrêté en face de l’hôtel.
                                                          Ceci posé et c’est toujours la place de poser une vérité, revenons à nos pieds de cochon.
                                                          Flambez ce qu’un cochon peut avoir de pieds, c’est-à-dire quatre, en général ; ratissez-les, lavez-les à l’eau chaude, faites qu’ils soient bien propres, fendez- les en deux, rapprochez les morceaux l’un contre l’autre ; entortillez-les de ruban de fil, appelé ruban à tabliers, exactement comme si un perruquier faisait une queue ; cousez les deux bouts du ruban, faites-les cuire dans une braise ou dans du bouillon, comme les queues à la purée. Égouttez-les, laissez-les refroidir, ôtez-en les rubans, séparez ces morceaux ; trempez dans du beurre fondu, panez-les, faites-les griller, et servez à sec. »
                                                           

                                                          *Manuscrit de 1870, édité en 1873. Collaborateurs : Jules Janin, Vuillemot, Leconte de Lisle, Anatole France. 
                                                          © Bibliothèque Dumas.


                                                          • brieli67 6 décembre 2010 20:40

                                                            il est où notre Amaury catho à fond le bénitier 


                                                            en Ardèche dans un couvent 
                                                            on invite le pourceau et l’ouaille à la « tuaille »
                                                            un diaporama cliquez sur le groin de la bête-martyr

                                                            • rocla (haddock) rocla (haddock) 6 décembre 2010 21:04

                                                              Envoyer un cochon   en port dû voilà  un exercice en queue de tire-bouchon....


                                                              • brieli67 6 décembre 2010 23:21

                                                                SAUF QUE : le cochon corse y nage  et traverse sans ferry et sans réservations.




                                                              • pastori 6 décembre 2010 21:14

                                                                brieli

                                                                c’’est très simple :

                                                                il n’y a pas de cochons sauvages. chez moi en tout cas.

                                                                il y a des cochons domestiques élevés en liberté, qui connaissent leur propriétaires qui les visitent chaque jour, ne quittent jamais leur territoire restreint aux abords ce qui leur tient lieu de dortoir (un abri en tôles pour la pluie.)

                                                                on en voit le long des routes des « familles » entières qui se laissent photographier avec complaisance par les touristes..

                                                                ils sont si peu sauvages que si vous les approchez ils vont vous prendre pour le patron qui vient ravitailler et vous aurez du mal à vous en dépêtrer tellement il vont vous coller aux jambes.

                                                                puis il y a des sangliers. ceux là sont très sauvages et différents des vôtres cars ils ont deux chromosome en plus (38 au lieu de 36)  comme les cochons domestiques., ce qui leur permet de s’accoupler aux truies domestiques en liberté. et procréer avec. ce que ne peuvent faire les sangliers du continent.
                                                                « L’hypothèse d’une origine du sanglier Corse par marronnisation d’une souche domestique a été avancée ».

                                                                idem en Sardaigne. l’échange a du être facile car le sanglier est un excelent nageur.

                                                                  voir tout ça ici en détail.

                                                                ce qui va naître sera un vrai sanglier très sauvage si la mère est sauvage, sauf que sa chair aura un goût sauvage beaucoup moins prononcée. ou bien un cochon domestique au poil plus dru si le père est sauvage. 

                                                                voilà c’est tout simple. smiley




                                                                • pastori 6 décembre 2010 21:21

                                                                  superbe le diaporama !


                                                                  • brieli67 6 décembre 2010 23:09


                                                                    Y A COMME UN PETIT HIC !! tout petit ! TOUT ROSE 

                                                                    Le nuisible ratiboisé depuis , ou il reste du cheptel sponsorisé par l’EU ?







                                                                    • pastori 7 décembre 2010 01:20

                                                                      c’est vrai que tout dialogue aussi courtois soit-il avec l’extérieur se termine généralement par des lieux communs, lus, entendus mais non vérifiés, donc bêtement répétés à la manière bêlante des moutons de panurge, utilisés pour nuire et dans le but de ne pas voir la poutre, là où la paille semble prendre toute la place.


                                                                      garder votre monde merveilleux, mon ami, je garde précieusement le mien tel que je le vois et non tel qu’on m’a dit qu’il est, aucun échange avec le votre ne serait possible pour tout l’or du monde.

                                                                      C.T.T.M.I.

                                                                    • brieli67 7 décembre 2010 02:45

                                                                      Super Pastori, on se penche sur les chromosomes.

                                                                      Il me semble que nous nous sommes déjà accrochés par le passé dans un autre monde sous un autre pseudo. T’es un homme de gauche, je suis homme de gauche, nous sommes des hommes du dialogue.

                                                                      CF WIKI / cochonglier ou sanglochon ... vilain vilain, mais fort bons ces hybrides.

                                                                      Comment qu’il était not’ cochon, voir sous glandée représenté gras gras gras 
                                                                      ce sont les anglais avec le croisement avec des races asiatiques qui ont donné les Large White l’améliorateur , qui a completement bouleversé notre ami cochon. 
                                                                      La science et ses ingénieurs ont obtenu le même type de calibre  partout

                                                                      En Corse persiste donc du cochon non industrialisé à l’abri des Anglais.

                                                                      De grâce, pas de polémiques, je ne cherchais que de savoir comment celà ça se passe sur le terrain.
                                                                      avec ces directives européennes...




                                                                      • docdory docdory 6 décembre 2010 23:30

                                                                        @ Zen

                                                                        Je viens de me délecter ce soir d’un filet mignon de porc, coupé en tranches façon tournedos , revenu à la poêle, avec de la crème fraîche en fin de cuisson, de la fleur de sel de Guérande et un tour de moulin à poivre pour faire une bonne sauce : un régal !
                                                                        Il y en a qui ne savent vraiment pas ce qu’ils ratent ....

                                                                        • brieli67 7 décembre 2010 04:22

                                                                          à condition que le sacrifié ait été castré selon les techniques ancestrales :


                                                                          les éleveurs naisseurs le font eux-même. Beaucoup de ratés
                                                                          et on a l’odeur de verrat un très bon article wiki french. 


                                                                          une profession, un rôle social : comme le meunier /Muller, Schneider/Tailleur, Schmitt/forgeron/maréchal

                                                                          ce sont les faiseurs d’anges traduction littérale : Nonnenmacher.

                                                                          Le filet-mignon !  sur le porc et l’anatomiste, c’est la partie interne du carré des lombes.
                                                                          attention aux US c’est autre chose 
                                                                          En d’autres découpes, la tête du filet mignon est dans le jambon, facilement identifiable que je préfère.
                                                                          vulgo : s’Gaenzel la petite oie

                                                                          Des morceaux de choix en général arrachés/volés par nos« bouchers » de village - le salaire du porteur de la carcasse sic à la cave au frais pour ressuyer avant la découpe du lendemain
                                                                          les piliers du diaphragme (onglets) et les deux psoas....
                                                                          Physiologiquement, biologiquement ces muscles rouges sont différents et ne nécessitent pas une « cadavérisation » pour être tendre. Le tournedos de l’épuisée laitère vaut celui du brouttard génisse charolaise. 

                                                                          Confrère anatomiste de super tournedos de boeuf pas cher pas cher 
                                                                          tu peux te les tailler au bistouri en clivant collagène et autres nerfs dans l’épaule de boeuf ou paleron qui est d’habitude bouilli ou braisé
                                                                          Ose le tartare de paleron en grattant !



                                                                        • slipenfer 7 décembre 2010 04:31

                                                                          1cochon 2cochons 3cochons 4cochons 5cochons 6cochons 7cochons
                                                                          8cochons 9cochons 10cochons 11cochons 12cochons 13cochons
                                                                          14cochons 15cochons 16cochons 17cochons 18cochons 19cochons

                                                                          pas moyen de dormir

                                                                          je retourne dans la bergerie

                                                                          1mouton 2moutons 3cochons et mince raté, porc quoi je ne dore pas encore
                                                                          c’est étrange (de jambon)

                                                                          demain je mange a Chamonix du poulet au huits skis.


                                                                          • brieli67 7 décembre 2010 04:49

                                                                            ha ha de la Fée verte !!

                                                                            et du génépi de derrière les fagots !

                                                                            vu qu’il fait frisquet :depuis trois jours je presse les fruits gelés ( cryoconcentrés)
                                                                            .....poires pommes raisins coings nèfles, kiwis, prunelles....
                                                                            pas tous les ans de l’ice-wine ! 


                                                                          • brieli67 7 décembre 2010 04:40

                                                                            L’Alsace est traversée d’une frontière « naturelle » la forêt de Haguenau - celle qui a fournit les plants des Pins des Landes. 

                                                                            une frontière linguistique et sociale persiste au Nord en Outre-Forêt on est en terres franciques au sud alémaniques. Cette Franconie va de Dunkerque et autres flamands transversalement jusqu’à Nuremberg et se perd dans les sombres forêts de la Bohême. voir cartes
                                                                            cad en parlant lentement dans sa langue vernaculaire le citoyen de Tourcoing ou de Bruxelles ou de Luxembourg sera compris par le « bas » bavarois de Nuremberg ou de Bayreuth.

                                                                            Question cochons :
                                                                            au Sud voir PDF du Pasteur Sarg des années 80  On laisse ressuyer le cadavre pendant au moins une nuit avant de la « charcuter » Chacun pour soi.
                                                                            au Nord c’est l’abattage en commun de plusieurs familles Tradition qui perdure  ?
                                                                            Plutôt une dérive comme proposé dans cette La Mecque

                                                                            Donc en « Franconie », de Wissembourg à Ratisbonne dépeçage des bêtes dès le premier jour. Dans le bouillon de cuisson des saucisses, on plonge des morceaux moins nobles les abats, les pattes, la tête, de la couenne, la poitrine.....kesselfleisch

                                                                            Dans cette soupe ,un morceau de choix le Kronfleisch  les piliers ( onglets) du diaphragme . Krone, couronne, royal : offert à l’invité de marque le Seigneur der Herr ou mis aux enchères pour de bonnes oeuvres.
                                                                            Les connaisseurs vont à la pêche de rates , de thymus, de pancréas....

                                                                            A noter, dans le monde catho les carêmes/ jeunes le moins connu le Petit Carême entre la Saint-Martin et la Fête des Rois. que la viande blanche du poulet pas d’oies pas de canards... toléré pour les parturientes et les malades : lapins, veau et porcelets etc de lait très anémiés. et les poissons ( en tête le hareng et la sardine en boîte)
                                                                            La dernière fête Kesselfleisch le jour de Mardi-gras

                                                                            La base de cette soupe avec des saucisses éclatées .... suivie d’une Schlachtplatte avec les viandes et abats bouillies et des boudins et saucisses.....
                                                                            le plat s’est modernisé en supprimant les abats..... et on sert une « royale » de chez nous.

                                                                            Alors traditions, terroirs.... du story-telling !!


                                                                            • ZEN ZEN 7 décembre 2010 07:02

                                                                              Merci brieli pour tous ces liens


                                                                              • brieli67 7 décembre 2010 08:13

                                                                                un dernier lien et d’importance :

                                                                                Excès de sel alimentaire : 25000 morts tous les ans.

                                                                                L’industrie Alimentaire tarde à réduire le sel dans les produits transformés.
                                                                                Les gros tueurs ( serial killers) : fromages et charcuterie.

                                                                                Il faut tomber sous les 5 g de NaCl consommés par jour.
                                                                                Par la chaîne du froid, nul besoin de conservateurs comme le sel , le nitrate ou les goudrons des fumées.

                                                                                Je me permet de rappeler les cancers digestifs sont en diminution.
                                                                                Les stats ont montré que c’est dû au frigo familial : des légumes plus frais non conservés des mois et des mois à la cave à température ambiante. et au fait social de jetter et de ne plus réchauffer les restes.

                                                                                On ne mangera plus le cochon comme avant, bientôt j’espère.........


                                                                              • ZEN ZEN 7 décembre 2010 09:02

                                                                                25000 morts ?
                                                                                J’aime la précision smiley


                                                                                • brieli67 7 décembre 2010 12:04

                                                                                  traces traces
                                                                                   
                                                                                  éléments pour votre dossier, cher Maître

                                                                                  avec l’appui de deux lorrains
                                                                                  http://questions.assemblee-nationale.fr/q11/11-29946QE.htm
                                                                                  http://questions.assemblee-nationale.fr/q11/11-30224QE.htm
                                                                                  http://questions.assemblee-nationale.fr/q11/11-31429QE.htm
                                                                                  http://questions.assemblee-nationale.fr/q11/11-65598QE.htm

                                                                                  Chez Solvay au joli mois de mai 87 : la pooooooooooooooooooooorte !!
                                                                                  mon impertinence : un nouvel anti-hypertenseur générique ? un de plus ?
                                                                                  A quoi bon : la Santé Publique profitera de la fermeture de quelques Salines.

                                                                                  viré comme un malpropre, mission de conseil impayée ......
                                                                                  et plein de merdes...... dans l’IP


                                                                                • ZEN ZEN 7 décembre 2010 09:35

                                                                                  Le docteur Bastien , que j’ai connu, recommandait de manger des champignons, même vénéneux, avec le cochon smiley


                                                                                  • brieli67 7 décembre 2010 12:13

                                                                                    Ton doc je l’ai connu en réa med à Strass en été 77 jaune comme un coing avec un civd
                                                                                    en consultations externes en toxico-pharmaco sur Nancy en 83 pour une récidive

                                                                                    dans son « traitement » de la vit C à très forte dose +sirop d’ antihistaminique à gogo
                                                                                    un émétique pour rendre
                                                                                    du séné et assimilés avec un mélange d’huiles pour « faire passer »
                                                                                    des lavements à répétition


                                                                                  • Massaliote 7 décembre 2010 10:15

                                                                                    Pour un abattage moins barbare des animaux une pétition smiley

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