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Accueil du site > Tribune Libre > L’Ecole nationale des citoyens (ENC)

L’Ecole nationale des citoyens (ENC)

Inutile de vous précipiter sur un moteur de recherches ! L’Ecole nationale des citoyens n’existe pas. Sauf en rêve. Et ce rêve, je l’ai fait. L’idée ? Elle a germé du constat de la rupture entre la société civile et les élites qui la dirigent. L’ENC serait le pendant de l’ENA (Ecole nationale de l’administration), cette grande école qui se voulait démocratique (fondée par Maurice Thorez, secrétaire du parti communiste) et qui a évolué comme on sait.

L’ENA a été créée en 1958 par le gouvernement provisoire présidé par De Gaulle. Inspirée et menée à bien par Maurice Thorez, l’école fut aussi créée dans l’esprit des femmes et des hommes issus de la Résistance. C’est ensuite que les choses ont pris un mauvais tour. L’école est devenue un système de sélection et de reproduction des élites et de la bureaucratie. Vivement critiquée y compris par certains de ses anciens élèves (Chevènement par exemple), elle est aujourd’hui intangible et continue de produire des gens arrogants qui toisent le peuple en prétendant tout connaître sur tout.

Voici donc l’instant de proposer la création de l’Ecole nationale des citoyens. Son but : former les citoyens appelés à siéger à la Chambres des citoyens. En effet, si le parti socialiste propose la rénovation du Conseil économique et social pour en faire une troisième chambre effective, j’opte - en tant que citoyen atterré par le gouffre béant qui nous sépare chaque jour des gouvernants - pour la solution d’une troisième chambre. Elle n’en serait pas tout à fait une d’ailleurs puisqu’elle n’aurait pas force délibérative pour les textes de lois. Cette « troisième chambre » serait constituée de citoyens nommés par tirage au sort sur listes préétablies pour exercer un travail de réflexions et de proposition sur une période donnée, sur des questions essentiellement du domaine de la société civile. Les membres seraient nommés et non pas élus pour ne pas entrer en concurrence de légitimité démocratique avec l’Assemblée nationale, ni même le Sénat. A l’image de se qui se passait à Athènes, ils seraient rétribués (Périclès avait introduit les « misthois » qui étaient des indemnités allouées notamment aux citoyens assistants aux délibérations de l’assemblée.)

C’est ici qu’intervient l’Ecole nationale des citoyens. Cette école assurerait des stages de formation pour les futurs membres de ladite chambre. Ces formations, également rémunérées, auraient lieu dans les deux lieux d’implantation de l’école : à Strasbourg (comme l’ENA), à Nantes ou Angers. Une fois terminé leur mandat, les membres auraient un rôle de citoyen-relai auprès d’associations ou d’organismes en particulier dans les quartiers où la citoyenneté est mise à mal. Ces anciens garderaient le contact avec l’école et la troisième chambre au moyen d’une Agora : un forum national permanent accessible à tous les citoyens.

Cette troisième chambre ainsi imaginée manquerait de consistance si n’étaient envisagées concomitamment la suppression du Centre économique et social (dont les membres seraient intégrés en partie dans la chambre civile) ainsi que la réduction du nombres des sénateurs. Il faut savoir que le Sénat a été réformé en 2003 et que le nombre des séants avachis sur ses bancs passera graduellement de 321 à 341 sièges au renouvellement 2008 puis 346 sièges au renouvellement 2011. Insensé ! quand on sait que les propositions de loi du Sénat ne sont jamais votées et quand on ne peut que déplorer l’éloignement du peuple de ses élites. Sans oublier que les sénateurs ne sont pas élus par le peuple mais par leurs amis élus. Ces deux mesures permettraient aussi de réaliser les économies nécessaires pour financer la chambre civile.

Tout ceci relève encore du rêve mais je crois pouvoir dire en conclusion que les débats ne peuvent se limiter à des échanges entre politiciens et experts. Si l’on veut rendre les électeurs plus citoyens, il serait temps d’y réfléchir sérieusement. Le citoyen veut sa place et faire ses armes en politique !

Aux armes et caetaera.

 


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32 réactions à cet article    


  • arturh (---.---.119.98) 18 août 2006 11:08

    Cet article est typique de la confusion politique généralisée. D’entrée, dans l’introduction, l’auteur explique qu’à l’origine, l’ENA a été fondée par Maurice Thorez (ce qui est exact) et se voulait démocratique. Rappelons qu’à l’époque Maurice Thorez revenait juste d’URSS où il avait passé la guerre sous la coupe de Joseph Staline. Dire que dans la foulée il voulait fonder une école démocratique est complètement absurde. Il aurait mieux valu dire que Maurice Thorez voulait fonder une école de l’élite soviétique. Il a d’ailleurs parfaitement réussi. Personnellement je suis de ceux qui pense que l’ENA est l’école qui a manqué à l’URSS pour que l’union soviétique puisse survivre. Contrairement à ce que dit l’auteur, ce n’est pas après que les choses ont pris un mauvais tour, c’est dès le départ. L’ENA a été fondé sur les principes du totalitarisme que l’auteur confond avec la démocratie !

    Il existe une Ecole Nationale des Citoyens : elle s’appelle La Démocratie. Après plus de deux siècles d’aspiration à la démocratie, nous n’y avons toujours pas droit. Nous n’avons pas besoin d’une ENA bis, nous avons besoin de la démocratie. Malheureusement, nous ne savons pas ce que c’est, et la pensée unique générée par l’ENA nous enseigne que nous devons l’avoir en horreur.


    • La Taverne des Poètes 18 août 2006 11:45

      « Dire que dans la foulée il voulait fonder une école démocratique est complètement absurde. » Oui. D’ailleurs, je ne l’ai pas dit. Lisez bien avant de vous jeter dans vos fantasmes anti bolcheviques d’un autre âge.

      Sur la pensée unique de l’ENA, je partage votre point de vue. Les énarques sont des gens méprisants pour la société civile et n’ont pas une once d’imagination.


    • (---.---.94.25) 18 août 2006 11:32

      Les idees des communistes des annees 40 tu te les gardent... on est en 2006, 100 millions de mort plus tard victime du communisme....

      Que l’on impose le quota des categories socio professionnelle dans le personnel politique pour que l’ensemble des citoyens soit represente.

      Que l’on donne un statut au salarie du prive qui excerce un mandat politique...

      Et on en finira avec la mains mise des fonctionnaire sur la democratie...

      Dans quelles conditions un fonctionnaire territorial peut-il exercer un mandat électif ?

      En règle générale, on ne peut pas être simultanément salarié et élu dans la même commune.

      Un fonctionnaire communal peut exercer un mandat électif communal en dehors de sa commune d’affectation, ou dans celle-ci, à condition d’y avoir cessé ses fonctions depuis au moins six mois. Il peut aussi exercer un mandat de conseiller général ou régional, ou de conseiller à l’assemblée de Corse.

      Un fonctionnaire départemental ou régional peut exercer un mandat de conseiller municipal, quelle que soit la commune d’élection. Il peut aussi exercer un mandat électif départemental ou régional à condition de ne pas être employé par la collectivité d’élection, et de ne pas percevoir de subventions de celle-ci. Il ne doit pas non plus être ou avoir été membre du cabinet, directeur général, directeur, directeur adjoint, chef de service ou chef de bureau de la collectivité concernée, et ce quelle que soit la date à laquelle ces fonctions ont pu avoir été exercées.

      Enfin, un fonctionnaire départemental ou régional peut exercer un mandat de conseiller à l’assemblée de Corse.

      Les fonctionnaires territoriaux peuvent également exercer un mandat parlementaire. Ils seront alors placés de droit en position de détachement pour la durée de leur mandat.

      Les fonctionnaires peuvent-ils bénéficier d’autorisations d’absence liées à des mandats politiques ?

      Les fonctionnaires et agents non titulaires qui occupent des fonctions publiques électives n’entraînant pas pour eux des obligations si contraignantes qu’elles doivent appeler leur détachement, bénéficient d’ autorisations spéciales d’absence .

      Elles s’appliquent aux élus municipaux, aux conseillers généraux et régionaux, ainsi qu’aux membres des conseils économiques et sociaux régionaux.

      Il s’agit du temps nécessaire à l’agent pour se rendre et participer aux séances plénières, aux réunions des commissions dont il est membre, ainsi qu’aux réunions des assemblées délibérantes et des bureaux des organismes où il représente la collectivité locale.

      Ces autorisations sont accordées dans la limite de la durée totale des sessions des assemblées.

      En dehors des sessions des assemblées, des autorisations spéciales d’absence peuvent être accordées aux fonctionnaires investis des fonctions de maire ou d’adjoint ; elles sont de l’ordre d’une journée par semaine à une journée par mois en fonction du nombre d’habitants de la commune.

      Sachez que ces absences ne doivent pas être imputées sur le congé annuel

      Les fonctionnaires peuvent-ils bénéficier d’autorisations d’absence pour la candidature à une fonction élective ?

      Les employeurs sont tenus de laisser à leurs salariés, candidats à un mandat de parlementaire, des autorisations d’absence pour participer aux campagnes électorales. Le code du travail a étendu les mêmes garanties aux agents de la fonction publique.

      Les fonctionnaires et agents publics candidats aux élections législatives, sénatoriales, régionales, cantonales et municipales ainsi qu’à l’élection au Parlement européen et à l’Assemblée de Corse bénéficient ds facilités de service prévues à l’article L122-24-1 du code du travail, soit :

      20 jours ouvrables pour les élections législatives et sénatoriales ; 10 jours ouvrables pour les autres élections précitées. Par contre, s’agissant des candidats à l’élection présidentielle, il n’est pas prévu de facilités de service.

      1- Les absences sont autorisées soit par imputation sur les droits à congé annuel ; soit par le report d’heures de travail d’une période sur une autre, à la demande de l’agent.

      2- Au-delà des vingt et dix jours prévus, le candidat peut obtenir une disponibilité pour convenances personnelles s’il est fonctionnaire, ou un congé non rémunéré s’il s’agit d’un agent non titulaire, avec réintégration automatique sur le poste à l’issue de la disponibilité ou du congé.

      Bon à savoir : le texte législatif ne comporte pas de restriction à la possibilité de cumuler les facilités de service prévues pour chaque élection dans l’hypothèse où un même agent serait candidat à plusieurs scrutins ayant lieu en même temps.


      • Offset (---.---.240.214) 18 août 2006 11:55

        Ouhai ! Encore un machin pour un truc ! En plus, ce nouveau machin n’aura aucun pouvoir. Encore un machin qui sert a rien. Enfin, pas complètement, puisqu’il aura une mission de citoyenneté bidule truc, pour garantir la cohésion sociale, durable et festive. Sauf que bien sur, un citoyen n’est pas durable et festif tout seul, il faut l’éduquer. Un belle école, pour lui apprendre quoi ? Comment fonctionne le monde ? Je croyais que la chambre n’avait pas de pouvoir ? Et pourquoi cette école ne serait réservé qu’aux personnes prises aléatoirement sur une liste (comme vous faites cette liste d’ailleurs ? Es-ce que cette liste contiendra plus de 10 noms ? Pourquoi pas toute la population ?).

        Et les autres ? Ils ne sont pas citoyens pour cause de non sélection aléatoire sur une liste ?

        Je savais que le socialisme était pour l’arbitraire, mais la.

        Quand a l’ENA, cette école est de BASE fondamentalement mauvaise. En effet : Ecole Nationale d’Administration. Pourquoi il faudrait une école spécialisée dans l’Administration ? Je sais que l’Etat Français est complexe, mais cela montre le décalage fondamental entre l’Etat et les citoyens. N’importe quel citoyen, avec n’importe quel formation doit pouvoir prendre des responsabilités dans un Etat, sans qu’il y ai besoin d’école spécialisée.

        Et j’adorre les socialistes parler de démocratie. Ces spécialistes de la novlangue usent les mots a tords et a travers afin que ces mots perdent leurs sens.


        • La Taverne des Poètes (---.---.155.100) 18 août 2006 12:40

          - « Une belle école, pour lui apprendre quoi ? » Eh bien c’est expliqué dans mon article : pour former les citoyens à leur rôle ACTIF à la chambres des Citoyens.
          - « Je croyais que la chambre n’avait pas de pouvoir ? » Pas de pouvoir législatif mais des pouvoirs...
          - « Et pourquoi cette école ne serait réservée qu’aux personnes prises aléatoirement sur une liste (comme vous faites cette liste d’ailleurs ? Est-ce que cette liste contiendra plus de 10 noms ? Pourquoi pas toute la population ?). » Vous voyez bien que vous commencez à y croire vous au « machin-bidule » ! Vous aussi vous ressentez le besoin de changer les choses. La base c’est le volontariat et il n’y a pas de limites en nombre. L’idée d’ouverture à tous préside. (c’est anti-ENA quelque part dans l’esprit...)
          - « Je savais que le socialisme était pour l’arbitraire, mais la. » Quant aux socialistes, je ne pourrai vous dire, je ne les côtoie pas plus que les autres partisans politiques. A eux de réagir à cette affirmation. Moi, je suis citoyen au sens premier du terme.


        • Offset (---.---.240.214) 18 août 2006 13:58

          « Eh bien c’est expliqué dans mon article : pour former les citoyens à leur rôle ACTIF à la chambres des Citoyens. »

          Génial. Donc les autres sont passifs et suivent ce qu’on leur dit. Ca change pas de la situation actuelle.

          « Pas de pouvoir législatif mais des pouvoirs... »

          Ha ... (Response aussi vague que la votre)

          « Vous voyez bien que vous commencez à y croire vous au »machin-bidule«  ! »

          Je dirais pas ca.

          « Vous aussi vous ressentez le besoin de changer les choses. »

          Oui, mais pas créant une institution (comme si on avait pas assez), qui plus es qui ne servira a rien (parce que ca déjà on en a déjà plein).

          « La base c’est le volontariat et il n’y a pas de limites en nombre. L’idée d’ouverture à tous préside. (c’est anti-ENA quelque part dans l’esprit...) »

          Je ne dirais pas ca non-plus. Vous séparez encore les gens qui gouvernent et les gens qui exécutent. Il y aura des gens qui seront au sommet de l’Etat et qui plus es qui seront formés pour ca, et les autres qui suivront ce qu’on leur dit. Et si vous laissiez décider les gens de la vie qu’ils veulent mener ? Le problème de la déconnexion entre l’Etat et le peuple serait définitivement réglée.

          « Quant aux socialistes, je ne pourrai vous dire, je ne les côtoie pas plus que les autres partisans politiques. A eux de réagir à cette affirmation. Moi, je suis citoyen au sens premier du terme. »

          C’est beau ! Pourquoi es-ce que les théories d’extrèmes gauches sont toujours obligés d’avancer masqués, manipulant les mots. Vous n’êtes peut etre pas affiliés à un parti en tant que tel mais vous affirmer comme citoyen au sens premier du terme après avoir fait une argumentation politique, je trouve ca déplacé.


        • La Taverne des Poètes 18 août 2006 16:30

          « vous vous affirmez comme citoyen au sens premier du terme après avoir fait une argumentation politique, je trouve ca déplacé. »

          C’est le propre du citoyen de s’occuper de politique. Ne trouvent cela déplacé que les gens qui voudraient ne voir en les citoyens que des électeurs convoqués selon leur gré, ou des consommateurs béats gavés de medias people. Ne trouvent cela déplacé aussi que les citoyens qui ont abdiqué devant cette sorte de gens.

          Ne vous déplaise, je suis citoyen et je me mêle de politique.


        • Aldoo (---.---.242.145) 18 août 2006 23:10

          C’est marrant, ce sont les mêmes qui d’un côté dénoncent les exactions des dictatures communistes et d’un autre taxent d’extrême-gauchisme rampant toute proposition pour rendre notre société plus démocratique.

          Il faudrait choisir !

          Moi je crois que j’ai choisi : je ne vais plus faire attention aux propos des extrémistes de l’anti-gauche !


        • gilles (---.---.102.41) 18 août 2006 13:33

          dans toute société humaine le bon sens impose de choisir les plus intelligents pour occuper les fonctions de direction. Qui peut prétendre que ceux qui décrochent ce concours ne comptent pas les meilleurs en culture générale, en capacité de travail et de synthèse. Cette grande école républicaine où la selection se fait encore au mérite et sur concours et non plus « au piston » comme cela se pratiquait avant guerre. Oui, si dérive il y a , c’est bien le fait que ces anciens élèves de l’ENA soient non seulement entrés en politique mais surtout qu’ils aient conservé leurs attaches avec la fonction publique. le mal vient de là et non du fait qu’il s’agisse de l’élite du pays. Tous ceux qui critiquent cette école sont sans doute ceux qui auraient été incapables de réusir son concours d’entrée ou plus exactement ceux qui y ont échoué.


          • gilles (---.---.102.41) 18 août 2006 13:42

            Un ancien élève de CM2 peut il logiquement porter un avis éclairé sur les programmes de doctorat en sciences humaines alors que bien souvent il ne comprend qu’un mot sur deux de ses lectures s’il a la chance d’appartenir aux 50% qui savent lire (sans toujours comprendre) ? Quelle grande école serait capable de fournir nos élites en dehors de l’ENA ? dont de nombreux élèves sortent de l’X, de normale sup ou des mines ?? Restons modestes, un énarque travaille plus de 12h00 par jour, un cadre moyen devrait y consacrer plus de 48 h00 pour fournir un travail équivalent en quantité mais incomparable sur le plan de la qualité, c’est ainsi, un âne ne remplacera jamais un cheval de course, c’est dur mais c’est ainsi, il n’y a que les ânes pour croire que cela est possible.


          • Jesrad 18 août 2006 13:56

            Il n’y a que les ânes pour croire qu’une personne qui a fait ample démonstration de son incompétence et de son inculture dans la pratique même du travail pour lequel il est supposé avoir été formé, mérite de conserver ce travail ou un travail similaire sur la seule base d’un examen écrit et oral passé à 25 ans.

            Les énarques ne sont que les gagnants du concours des chiffres et des lettres. Allez donc apprendre ce que Bernard Zimmern, énarque lui-même, a à dire sur la formation et la compétence des diplômés de cette école.


          • Zenest (---.---.4.6) 18 août 2006 14:06

            Hmmm... Gilles, dans quelle catégorie pensez-vous vous situer ? Les ânes ou les chevaux de courses ?
            Gageons que vos discours sur la prédestination et les capacités de travail ne vous placent pas dans la plus avantageuse.

            Des personnes capables ET intelligentes existent ailleurs qu’à l’ENA. Mais je vous l’accorde, vous n’en êtes pas la preuve vivante.

            Bien à vous,
            Zenest


          • Jesrad 18 août 2006 14:10

            Restons modestes, un énarque travaille plus de 12h00 par jour, un cadre moyen devrait y consacrer plus de 48 h00 pour fournir un travail équivalent en quantité mais incomparable sur le plan de la qualité.

            J’ose espérer que vous ne croyez pas à une telle ... ânerie. Les énarques ont amplement fait la preuve qu’ils n’avaient rien d’une « élite », voyez les résultats de la promotion ENA dite « Titanic ». Il n’y a aucun surhomme parmi ces gens-là, pas plus que Kim Jong-Il n’est un génie universel. Je peux même affirmer que bien des grands patrons sont plus cultivés, plus intelligents et meilleurs meneurs que la totalité des énarques, car maintenus au mieux de leurs capacités par la pratique constante, contrairement à nos soit-disant « élites ».

            Un ancien élève de CM2 peut il logiquement porter un avis éclairé sur les programmes de doctorat en sciences humaines

            Un énarque qui ne connaît même pas l’existence de l’école néo-classique d’économie (c’est pas au programme) peut-il décemment émettre une opinion valable dans ce domaine ? Ou, sans avoir jamais suivi la moindre formation en pédagogie, se dire compétent dans le domaine de l’enseignement ? Ou, sans rien connaître à la pharmacie ni au droit international, dans celui de la médecine et de la réglementation internationale pharmaceutique ?

            Pourquoi croyez-vous qu’on divise le travail, dans les entreprises qui marchent : c’est parce que personne ne peut être un expert en tout. Les énarques sont bien les seules grenouilles à vouloir se faire passer pour plus grosses que les boeufs.


          • Offset (---.---.240.214) 18 août 2006 14:10

            « dans toute société humaine le bon sens impose de choisir les plus intelligents pour occuper les fonctions de direction. »

            Heu non, généralement c’était celui qui tapait le plus fort. Mais c’est pas le problème.

            « Cette grande école républicaine où la selection se fait encore au mérite et sur concours et non plus »au piston« comme cela se pratiquait avant guerre. »

            Je croyais que vous alliez nous donner une date très récente, nous informant d’un évènement récent ayant changé les choses.

            « Tous ceux qui critiquent cette école sont sans doute ceux qui auraient été incapables de réusir son concours d’entrée ou plus exactement ceux qui y ont échoué. »

            Tient, manque d’argument ?

            « Un ancien élève de CM2 peut il logiquement porter un avis éclairé sur les programmes de doctorat en sciences humaines »

            Non, mais par contre, un professeur de sciences humaines oui.

            « Quelle grande école serait capable de fournir nos élites en dehors de l’ENA ? »

            « Fournir nos élites » ... Déjà il faudrait peut etre définir ce qu’es une elite. Une personne très intelligente ? très cultivé ? Comment mesurez vous cette intelligence ? Pourquoi cette personne serait-elle compétente dans tous les domaines ?

            « Restons modestes, un énarque travaille plus de 12h00 par jour, un cadre moyen devrait y consacrer plus de 48 h00 pour fournir un travail équivalent en quantité mais incomparable sur le plan de la qualité, »

            Dans quel domaine ? Pour faire quoi ?

            Quand on voit le niveau en informatique de nos « élite », permettez moi de mettre un doute sur leurs « compétences ».

            De plus, ces élites sont toujours accompagné d’expert (oui oui les ânes), pour les « conseiller ». En gros, leur dire ce qu’ils doivent faire.

            « c’est ainsi, un âne ne remplacera jamais un cheval de course, c’est dur mais c’est ainsi, il n’y a que les ânes pour croire que cela est possible. »

            N’importe quoi. Vous êtes vraiment grave.


          • Jesrad 18 août 2006 14:20

            Chut, Offset, ne va pas lui faire plus peur qu’il n’a déjà : le pauvre Gilles est terrifié à l’idée que dans la société humaine, ce soit les égaux qui se jugent sur les faits. Comme pour les doctorats, et les prix en sciences, en somme.

            Effrayant, non, de devoir faire ses preuves par la pratique et les résultats plutôt que de simplement agiter un diplôme et se déclarer « élite » et supérieur à tout le monde ?


          • (---.---.9.238) 18 août 2006 14:11

            L’ÉNA a été créée en 1945 (pas en 1958). C’est un détail.

            Placer M Thorez comme le fondateur de l’ENA, c’est assez ridicule. Franchement, c’est plutôt une idée à Debré et Capitant. M Thorez a joué un rôle important dans la création du statut de la fonction publique, et à travers sa fonction ministérielle il a été le responsable officiel de la création de l’ENA. Soit, mais pas plus.

            C’est idiot de dire que l’ENA est fondamentalement mauvaise. Ce qui est mauvais, c’est l’élitisme peu démocratique dans son principe et que tant d’élus politiques proviennent de cette école d’administration. On a des exploitants de la démocratie qui distribuent les cabinets ministèriels, les fonctions de ministre elles-mêmes, les circonscriptions... Dans la République française, l’appareil étatique centralisateur élitiste en diable reste en concurrence avec la démocratie.

            Il y a une montée très importante de la technocratie. Y compris dans les collectivités locales. J’en sais qq chose, j’y travaille actuellement et j’ai fait aussi beaucoup de formation d’élus municipaux. Je suis tout à fait d’accord avec l’importance d’avoir des choix publics compréhensibles par les citoyens.

            La formation des élus locaux, ça ne marche pas très bien. En fait, les élus sont peu demandeurs. La réalité, c’est que les cadres territoriaux, en particulier les directeurs des services municipaux, sont les formateurs des nouveaux élus. Cela pousse d’ailleurs au système des dépouilles : les élus n’ont pas intérêt à être trop dépendants des fonctionnaires, ils ont besoin d’avoir confiance et donc ils redoutent les fonctionnaires qui ont le bras plus long qu’eux.

            Quand on parle de citoyen, on évoque une exigence plus grande que celle de l’opinion. Il faut effectivement pas mal de vertu aujourd’hui pour faire l’effort d’expliquer, de rendre plus transparent. Tout effort ou presque est maintenant immédiatement récompensé par des bordées poujadistes comme on peut en lire ici même.

            Le plus important est de clarifier les niveaux institutionnels territoriaux pour que les élus soient en situation de rendre compte. Ce n’est pas vraiment le cas aujourd’hui. Je souhaite que les élus apprennent à mobiliser l’opinion pour faire valoir cette nécessité.


            • Rocla (---.---.133.32) 18 août 2006 14:23

              Enfin quand-même,lorsque Giscard joue sur l’ accordéon l’ air de « La haut dans la montagne » on sent bien l’ air raréfié d’ une si haute altitude des cîmes.Un pour tous ,tous pour l’Ena nas,

              Rocla CM-1


              • Aymeric (---.---.100.34) 18 août 2006 14:33

                Interressant... Mais assez utopique je crois... Jamais les politicien laisseront faire ça...

                En plus pour que ça serve à qqchose, il faudrait qu’elle aie un peu de pouvoir cette chambre...


                • La Taverne des Poètes 18 août 2006 15:56

                  Cher Aymeric,

                  dans mon idée, cette chambre des citoyens se verrait attribuer de plus en plus de pouvoir au fur et à mesure que la démocratie participative ferait ses preuves. Cela peut prendre des décennies, une génération ?

                  Mais vous avez raison, nos politiciens, souvent énarques d’ailleurs ne voudront jamais partager le pouvoir avec les citoyens. Ce sera donc à ces derniers d’obtenir ce partage par la force si nécessaire.


                • Jesrad 18 août 2006 16:39

                  On retrouverait rapidement à la Chambre des Citoyens les mêmes exploiteurs qui siègent actuellement dans les Fromages de la République.

                  Pour stopper l’abus d’un pouvoir, la meilleure solution, ce n’est pas d’échaffauder des contre-pouvoirs, qui finissent invariablement corrompus par les mêmes personnes, c’est de supprimer ledit pouvoir, tout simplement.


                • sam (---.---.100.179) 18 août 2006 15:46

                  Une méthode plus simple pour rapprcher les élites du peuple, c’est d’éliminer les structures qui les éloignes. Donc au lieu de créer une énieme usine a gaz nommée ENC, faisont plus simple : supprimons une usine a gaz existante : l’ENA.

                  La meilleure méthode pour rapprocher les dirigeant du peuple qu’ils dirigent consiste a réduire la taille de l’état au lieu de le faire grossir.

                  sam


                  • La Taverne des Poètes 18 août 2006 16:01

                    Cher Sam,

                    Si je n’ai pas évoqué la suppression de l’ENA, c’est que je lui reconnais une mission utile.

                    Le projet de chambre des citoyens et d’ENC ne vise pas à gonfler l’Etat (au passage, je dis bien qu’il faut réduire le nombre de sénateurs et supprimer le CES) mais de renforcer la société civile comme contre-pouvoir à l’Etat confisqué par les élites officielles.


                  • sam (---.---.100.179) 18 août 2006 17:10

                    Je ne nie pas l’interet de votre article, bien au contraire ! mais la différence essentielle entre nous se situe bien a ce niveau : vous reconnaissez une mission utile a l’ENA alors que je ne lui en reconnais aucune.

                    Je comprend bien que votre ENC ne vise pas a faire gonfler l’état ; mais pour faire fonctionner cette école, il faudrat bien des fonctionnaires chargés de prodiguer les « stages de formation » que vous proposez pour les citoyens qui passeront dans cette école ? Donc, meme si le but n’est pas de faire grossir l’état, cela le fera grossir quand meme.

                    De plus, je ne vois pas l’interet d’un contre-pouvoir des citoyens formé a l’ENC, face au pouvoir d’autres citoyens formé a l’ENA ! Il me semble que le pouvoir exercé par les représentants du peuple suffit si ils représentent le peuple au lieu d’en etre coupé. A quoi servirait de continuer a former des citoyens coupés du peuple pour ensuite contrecarrer leur pouvoir ? Cela me semble une perte de temps. De plus, il existe un risque que cette ENC ne devienne a terme une usine a élite coupée du peuple comme l’est devenue l’ENA (ce qui n’était pas sa mission premiere meme si c’est devenu son résultat actuel).

                    D’ou ma question : Qu’est ce qui différencie certains citoyens (éloigné du peuple) d’autres citoyens (proche du peuple), a part le fait qu’il sont issus de formations différentes ? Pourquoi vouloir déformer les citoyens proches du peuple en les formant dans une ENC alors qu’ils ont déja acquis ce que l’on attend d’eux : etre proche du peuple ?

                    D’ou ma proposition : supprimer l’ENA.

                    Cela me semble plus simple et plus rapide a mettre en oeuvre ; et pour un cout nul.

                    Mais je ne suis pas un expert ... sam


                  • (---.---.9.238) 18 août 2006 18:28

                    « Mais je ne suis pas un expert ... » C’est bien le problème, Sam ! Et la machine est tellement complexe que les experts sont indispensables.

                    Il est normal que l’administration détaille et ait une pente naturelle à la complexification. Mais le rôle des élus est de simplifier et de rendre compte aux électeurs. C’est la question ancienne et fondamentale du notable : le notable est l’intermédiaire entre l’administration austère, lointaine et secrète, et la population. Le clientèlisme repose largement sur ce rapport.

                    L’ennui, c’est que les électeurs aiment bien aussi aller chercher la protection d’un député, ou d’un élu en général.

                    Exemple type : les bases fiscales des impôts locaux. Un truc d’une complexité incroyable ! Les élus de Quimper sont-ils prêts à proposer un compromis politique local que la population unie de Quimper derrière ses élus imposeraient ? Là, j’ai l’impression d’avoir déliré un peu... parce que ce serait quasiment un coup d’Etat par rapport au droit fiscal actuel, donc contre l’Etat et son administration fiscale. Y aura-t-il seulement des candidats à Quimper ou ailleurs capables de porter un projet de cette envergure aux prochaines municipales ? Pour y arriver, il faut de l’expertise et une mobilisation de la population, bref de la démocratie.

                    Il faut bien comprendre qu’une mobilisation populaire sans expertise, ça ne mène à rien. Cela n’a jamais mené à rien. On appelle ça du poujadisme.


                  • sam (---.---.105.81) 19 août 2006 15:50

                    Que je ne soit pas expert ne me dispense pas d’avoir du bon sens ! Et je ne vois point comment il serait possible de simplifier un problème en y rajoutant des paramètres aléatoires ? Que la machine soit complexe, et que de ce fait il soit nécessaire d’avoir des experts pour prendre des décisions ; cela j’en convient. Mais il ne me semble pas que c’est en rajoutant des rouages à cette machine que nous allons la rendre plus simple.

                    Qu’il y ai eu besoin, à une époque, d’experts que le pays ne possédait pas (ou ne possédait plus) pour exercer les taches de la haute administration ; je n’en doute pas. Mais aujourd’hui que nous avons partiellement réussi la massification des études, et nous ne manquons pas d’ingénieurs ni de docteurs dans tous les domaines d’expertise. Donc, soit les diplômes délivrés par nos écoles d’ingénieurs et nos écoles doctorales sanctionnent réellement la valeur des compétences acquises - et dans ce cas il me semble justifié de dire que l’ENA est devenue obsolète ; soit ces diplômes sont de la monnaie de singe - et dans ce cas là, il faudrait le dire ouvertement aux étudiants pour les dispenser de perdre leur temps.

                    De plus, si la baisse du niveau de formation est bien une réalité ; je ne vois pas, par quel tour de magie, l’ENA aurait été épargnée par cette baisse de niveau - et cela ne plaide donc pas plus pour sa survivance. De mon point de vue, l’ENA fait partie de ces vieilleries de la république qu’il serait temps de faire disparaître - au meme titre que les jeux de chaises musicales a la tête des grandes entreprises publiques et des postes de la haute administration.

                    Mais je reste toujours sur ma faim : à quoi peut bien servir de fabriquer un contre pouvoir qui serait proche du peuple pour contre-balancer le pouvoir coupé du peuple ? Quand votre voiture n’assure plus son office que faites vous ? Vous prenez un camion pour la transporter peut-être ? Soyons réalistes ... si cette ENC devait servir, en ce cas elle devrait tout simplement remplacer l’ENA.

                    Qu’il faille de l’expertise et un fort soutient de la population pour mener à bien une réforme de la fiscalité j’en conviens ; mais là encore je ne vois pas l’intérêt de la bureaucratie. A moins que vous considériez qu’un comptable est un bureaucrate ? Par contre, pour mener à bien une telle réforme, il faudrait sûrement des représentants capables d’effectuer l’expertise nécessaire, et capables d’expliquer leur réforme aux citoyens. En ce sens, je suis parfaitement d’accord avec l’auteur de l’article qui plaide pour un pouvoir plus proche des intérêts du peuple ; je ne vois simplement pas la logique consistant à simplifier la machine en lui rajoutant des rouages.

                    Nous avons en France 36000 communes, une centaine de conseils généraux, plus de vingt région, 577 députés, 331 sénateurs, etc etc ... ce qui abouti à une proportion de 1 élu et 10 fonctionnaires pour 100 français. Est-ce que cela n’est pas suffisant pour que le pouvoir soit proche du peuple ? Les non-énarques dans ce lot sont-ils tous incompétents ?

                    Et puis, quelle serait la logique de fonctionnement de cette ENC ? Les citoyens seraient formés pour acquérir les compétences nécessaires pour exercer leur mandat ? Croit-on pouvoir former des docteurs en sciences en quelques mois, pour le jour ou il devront débattre de problèmes liés au recyclage des déchets nucléaires ? Ne va-t-on les former qu’à la bureaucratie et ainsi les amener à se couper du peuple ; ou bien va-t-on d’abord faire une sélection des citoyens en fonctions de leur niveau d’expertise ? Mais alors l’ENC ne sera-t-elle pas devenue la même chose que l’ENA ?

                    sam


                  • La Taverne des Poètes 18 août 2006 15:51

                    Erratum : l’ENA a bien sûr été créée en 1945 par le Gouvernement provisoire dirigé par De Gaulle et non pas en 1958 comme je l’ai écrit par erreur (et non par ignorance...).

                    Merci de votre compréhension.


                    • bibi (---.---.214.27) 18 août 2006 17:13

                      le probleme de la france vient du fait que nos elites et plus particuliairement les enarques ont recu une instruction ayant pour but de formater leur pensee afin de servir les interets de l’etat au detriment du citoyens contribuables.

                      l’enc s inscrit sur le meme plan formater la pensee des representants du peuples cela n est pas la voix a suivre

                      la representation que nous qualifions de nationale doit l’etre et aucune formation aucune profession n a vocation a remplir exclusivement nos assemblees et nos ministeres.


                      • Aldoo (---.---.242.145) 18 août 2006 23:21

                        Peut-on réellement formater un citoyen adulte normal avec quelques stages pendant son mandat à la troisième chambre ?

                        À moins d’utiliser des méthodes dignes des pires dictatures du XXe siècle, je n’y crois guère. Je vois l’ENC comme une école de formation continue, de mise à niveau, de consolidation plutôt qu’un moule pour esprits malléables.


                      • www.jean-brice.fr (---.---.28.17) 19 août 2006 09:46

                        Dire que l’ENA a été fondée par THOREZ est une contre vérité, heureusement rectifiée par l’auteur dans les commentaires : il n’en est pas moins vrai que si à ses débuts cette école correspondait à des besoins réels (manque de cadres non compromis par suite de l’occupation), la suite est moins brillante. Les vichystes qui composait la majorité de la classe dirigeante voyait d’un mauvais oeil le pouvoir gaulliste progresser et pour le contrecarrer ont tout simplement phagocité celle-ci en mettant dans les années 7O leurs enfants ... Résultat : le pouvoir a été complètement noyauté par ce moyen. Donc le seul moyen de se débarrasser de cette caste qui conduit doucement et surement notre pays au désastre est de fermer l’ENA ...


                        • bernard92 (---.---.162.131) 24 août 2006 16:09

                          Les clichés ont la vie dure ; ce qui est alarmant ici dans ces colonnes, c’est que l’on retrouve presque au mot pour mot les lieux communs véhiculés régulièrement par quelques medias ( souvent anglo saxons ) sur les énarques et la république. On aurait pu imaginer sur ce type de site une approche plus éclairée mais apparemment l’ignorance n’est pas un frein au défoulement numérique. Une seule remarque : On a crée l’ENA notamment pour mettre fin au népotisme qui prévalait avant guerre dans le recrutement de la fonction publique. On peut certes revenir à un mode de recrutement selon des critères de « gueule » , de nom , de fric etc ..... Une autre idée reçue qui semble t’il imprègne bien le cerveau de nos bloggeurs. Le pouvoir en France est détenu par les énarques. C’est naturellement faux car simpliste. Au niveau économique ( c’est là qu’est le véritable pouvoir ) quelques enarques ont des postes importants dans des grandes entreprises mais leur influence est moindre que celle des X ou même des élèves des grandes écoles de commerce. Dans le domaine politique il y a effectivement pas mal d’énarques mais en terme de pourcentage par rapport à l’ensemble du personnel politique c’est pas grand chose. (il y a aussi beaucoup d’enseignants sans doute plus et on entend pas de critique à propos de cette sur-représentation ) En fin l’administration ; oui en effet c’est le domaine presque réservé des énarques mais c’est de moins en moins un lieu de pouvoir notamment pour les administrations centrales prises en la décentralisation et l’europe.

                          On peut critiquer l’ena oui, il faut critiquer l’ena surement , mais de grâce évitez nous les poncifs des tabloides et autres feuilles de chiotte prêts à tout pour flatter leurs lecteurs et vendre leur salade.


                          • www.jean-brice.fr (---.---.9.146) 25 août 2006 09:25

                            pOUR BERNARD 92 : que vous fassiez la liste de toutes les féodalités qui encombrent la vie française, vous avez certainement raison, mais aucune n’a l’importance de cette CASTE qu’est l’ENA ! A propos, êtes vous énarque ?


                            • www.jean-brice.fr (---.---.9.146) 25 août 2006 09:29

                              En ce qui concerne le recrutement des fonctionnaires, il y a suffisament d’écoles pour cela, mais il faudrait UN POUVOIR INTEGRE, ce qui n’est pas le cas à ce jour. D’ou l’importance d’avoir en 2007, un PRESIDENT NON ENARQUE !!!

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