La journée de la Francophonie n’a duré... qu’un jour
La langue française est utilisée par 500 millions de personnes vivant sur tous les continents.
13 réactions à cet article
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C’est franchement pénibles tous ces articles qui prennent le parti de « défendre la langue française contre l’invasion étrangère » alors qu’aucune langue au monde n’est exempte de mots étrangers !
Non seulement il y a un sale relent xénophobe à vouloir « franciser » à tout prix un vocabulaire universellement connu, mais de plus, les tenants de la bleublancrougisation n’évitent même pas l’ écueil du ridicule !
« bolidage », « mèl » , « ramdam » (notons avec délice l’usage d’un mot ARABE (déjà intégré au vocabulaire par ailleurs, j’ai peur de demander combien ils ont été payés pour cela..) pour soi-disant « franciser » le BUZZ.. Toutes ces perles sont très certainement destinées à rejoindre le « murimage » et le « machouillon » dans la poubelle du Robert et du Larousse réunis.
J’y mettrais bien aussi les Académiciens tiens... le Français aurait une chance de survivre...
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Il y a un certain nombre de néologismes et de barbarismes tellement réprimés que nous ne sommes pas prêt à faire évoluer notre langue si ce n’est en empruntant aux autres ce qui nous est interdit à nous même : un mot anglais est « autorisé » presque recommandé, un nouveau mot français , non !
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« La langue française est utilisée par 500 millions de personnes vivant sur tous les continents. » Et ce n’est pas en France qu’elle est la mieux traitée."
ET CE N’EST PAS EN FRANCE QU’ELLE EST LA MIEUX PARLEE ! Même les académiciens avec leurs robes en queue d’aronde sont réellement dépassés ! Voltaire devrait accuser...
Mohammed MADJOUR.-
Eh bien moi, je suis tout à fait d’accord avec Daniel, l’auteur et suis particulièrement atterré par les trois commentaires ci-dessus !
Pour moi, l’usage du français correct en lieu et place d’anglicismes incompréhensibles et snobinards, c’est tout simplement un élément constitutif de la fameuse identité nationale, ce qui n’a guère été souligné dans le « débat » non moins fameux....
Suivant les recommandations officielles en la matière je ne parle plus de mon « blog » mais de mon bloc-notes.
Je suis toujours choqué lorsque j’entends ou je lis l’expression « en charge de ».
Un célèbre humoriste linguiste a fait remarquer que seules les batteries électriques se mettaient « en charge ».
Pour moi, utiliser de vraies expressions françaises, cela participe de la sauvegarde de notre langue comme de trier les déchets participe de la sauvegarde de l’environnement !
jf.
Mon BLOC-NOTES : www.lamauragne.blog.lemonde.fr-
" c’est tout simplement un élément constitutif de la fameuse identité nationale« : On peut voir cela comme ça oui...
Résumons.
Le français utilise l’ alphabet latin, dérivé du phénicien. Donc du proche-orient. C’est tout à fait hexagonal...
Ses numéros, il les illustre avec des chiffres indiens, transmis et adaptés par les arabes.
Les langues gauloises, locales, ont toutes disparu. Seuls demeurent quelques mots dans le vocabulaire actuel : braie, alouette, tonneau, pour citer les plus connus.
La langue romaine, qui avait l’avantage d’être écrite, s’est rapidement imposée. La fin de l’empire romain a fragmenté le latin en des langues locales. Ce n’est qu’au XVIè siècle que le français, à savoir le parler de la région de Paris, est imposé par ordonnance royale aux documents administratifs de tout le royaume.
Mais bien avant cela, le latin a subi l’influence des langues germaniques au Haut Moyen-age.
Le jeu des guerres et des invasions a aussi apporté des mots arabes à cette époque. De même que du saxon, du Normand. C’est ce mélange qui va donner naissance au français.
En 1066, Guillaume le conquérant s’empare de l’Angleterre pour son profit personnel et se fait couronner roi. Le français d’alors devient la langue officielle de la noblesse, et son vocabulaire va se diffuser dans la population. L’anglais nous en renverra certains lors de la Guerre de Cent ans et bien après. L’anglais actuel est estimé devoir 30 % de son vocabulaire au français !
Pourtant en 1789, seuls 25 % de la population parle couramment le français !
La politique est alors mise sur l’accent de l’effacement des langues régionales. Les langues voisines, d’ Oïl, cèdent facilement. Les autres (langues d’ Oc, Breton, Basque) font l’objet d’une politique d’élimination plus intense, qui met plus de temps à porter ses fruits.
Le français, langue diplomatique européenne en raison de sa simplicité et de sa précision, devient largement majoritaire dans son propre pays.
On peut gloser et décrier les méthodes utilisées pour éliminer les langues rivales. On peut juger criminel un tel fait.
Mais le résultat est là : de Brest à Strasbourg, de Lille à Nice, vous pouvez facilement vous faire comprendre de tous dans votre propre pays, sans avoir à sortir un traducteur...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_langue_fran%C3%A7aise
»Suivant les recommandations officielles en la matière je ne parle plus de mon « blog » mais de mon bloc-notes.« :
bloc-note : carnet de papier de petite taille destiné à noter divers éléments pour s’en souvenir.
Bloc est issu du néerlandais Blok.
blog : micro site Internet destiné à communiquer des éléments personnels ou non au grand public.
Non seulement cela n’a rien à voir, mais de plus, vous participez activement à l’invasion camouflée de la racaille batave cannabihomane. Ah, si le Maréchal savait cela !
Un peu plus sérieusement, cela démontre surtout qu’une langue pure, cela n’existe pas.
Il est donc vain et stupide de villipender l’usage de tel ou tel mot, et de vouloir à tout coup lui substituer un équivalent plus »ethniquement correct".
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Il est donc vain et stupide de villipender l’usage de tel ou tel mot, et de vouloir à tout coup lui substituer un équivalent plus "ethniquement correct".
Cette affirmation n’est rationnelle qu’en apparence, car c’est une question de quantité : dans le processus naturel d’échanges des langues, c’est assez juste, mais à cause de l’anglicisation forcenée de l’UE, de l’anglais imposé à l’école, de sa présence massive dans la pub, certains médias, notre environnement est surchargé d’anglicismes, dont certains ne sont même pas de l’anglais authentique mais des déformations.
Une des conséquences, c’est que cela nous fait oublier notre propre langue : il m’arrive régulièrement de ne pas me souvenir du ou des termes français équivalents ! Faites l’essai en essayant de trouver les équivalents francophones de think-tank, coach (plusieurs termes plus précis en fait), best-of, hit (vu récemment à la FNAC en tête de gondole !), brainstorming, prime-time, intelligence économique, kids (là, c’est facile !), open space, entertaining, pickpocket, holdup, etc.
En outre, créer des équivalents permet de garder une certaine cohérence linguistique (courriel), au lieu d’absorber la phonétique totalement irrationnelle de l’anglais (mail prononcé meille-le) et d’utiliser « souris » et non « mouse » comme nos voisins italiens. -
"Une des conséquences, c’est que cela nous fait oublier notre propre langue : il m’arrive régulièrement de ne pas me souvenir du ou des termes français équivalents !« : Cela arrive car tout simplement, l’équivalent français soit n’existe pas, soit il ne s’est pas imposé dans le langage courant.
L’apport de mots anglais dans la vie de tous les jours est en fait très limité. C’est juste une impression car ces mots sont simplement les plus utilisés, ce qui donne une impression de masse.
think-tank : pas d’ équivalent. »Groupe de réflexion« est le plus proche, mais c’est moins sexy...
coach : entraineur, ou conseiller.
best-of : pas d’équivalent. »le meilleur de...« est le plus proche : mais le mot-à-mot, quelle horreur...
hit : succès
brainstorming : pas d’équivalent.
prime-time : pas d’équivalent. »début de soirée« , ça fait années 80, et ça réveille de mauvais souvenirs musicaux...
intelligence économique : expression naturalisée.
open space : »espace ouvert" fait plus référence à l’extérieur qu’à l’élevage d’employés de bureaux en batterie...
entertaining : faut pas pousser là... personne est assez con pour user de ce mot, sauf sur TF 1, mais c’est pas une référence...
pickpocket : voleur à la tire. Mais là aussi le mot est très anciennement dans la langue, donc naturalisé.
hold-up : pareil...
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Pour brainstorming, je crois que les Québécois ont proposé remue-méninges. Pour best of, c’est florilège ; mon but n’était pas de proposer un test, mais de montrer un effet pervers des anglicismes, vrais ou faux, bombardés par les médias : l’oubli de notre propre vocabulaire, une acculturation forcée et insidieuse.
« think-tank : pas d’ équivalent. »Groupe de réflexion« est le plus proche, mais c’est moins sexy... »
Répons typique : le vocabulaire anglophone, plus ou moins déformé, serait sexy, moderne, branché, jeune, tandis que la défense de la langue et de la culture francophone serait ringarde, datée, rétro - je veux dire vintage - et, pour tout dire has been. Les Guignols de l’info, quand ils sont en manque d’inspiration, tombent régulièrement dans ce travers, se moquer des films et séries télés françaises, voire de tout ce qui n’est pas labellisé anglo-saxon ; outre que c’est faiblard du point de vue comique, c’est une attitude d’autoflagellation assez pénible, et contraire à la dignité et à nos intérêts au sein de l’Europe - car il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit d’une lutte d’influence derrière laquelle de gros intérêts sont en jeu, financiers (l’immense business de l’anglais et des traductions), politiques (les postes influents, l’influence idéologique sur la finance), scientifiques (protocole de Londres sur la traduction des brevets, publications). Penser que tout ça est naturel est assez naïf, il s’agit en fait une lutte d’influence féroce, raison pour laquelle USA et GB investissent massivement, comme la Chine commence à le faire avec ses instituts Confucius, comme nous le faisons nous-meme à la mesure de nos moyens.
Un article s’interrogeait sur l’indépendance relative de l’art subventionné à l’étranger, par les Alliance, les British Council, ou par les ministères, car ils servent aussi la volonté d’accroître l’influence politique, mais je ne le retrouve plus.
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Tant que les Québécois viendront nous faire la morale en parlant de défense du français et qu’ils continueront d’être fiers de changer eux-même les breaks de leurs cars, ils pourront se mettre leurs « remue-méninges » et autres aux fesses...
Quand au futur « best of » de Vincent Delerme, j’ai du mal à considérer cela comme un florilège.
Ce n’ est pas tant la défense de la langue ou du vocabulaire que je critique, mais ce qui sous-tend cette défense.
Quand on lit bien les arguments des défenseurs, on se rend compte que eux-même usent d’un vocabulaire à la limite de l’acceptable.
Pour résumer, ce qui vient d’ailleurs est pour eux forcément mal, mauvais. Pour ne pas « polluer » la langue, il faut encourager des créations nationales, quitte à ce qu’elles soient ridicules. La palme, cette année, je la décerne au « bolidage ». Je ne croyais pas possible de trouver plus con que le « murimage » (je vous laisse deviner de quoi il s’agit...), et pourtant, ils ont réussi à trouver plus tarte encore !
Ce genre de propos me ramène immanquablement en 1941. Quand tout allait à la défense de la « race française », polluée par l’extérieur anglo-saxon et juif. Peu avant le guerre, la droite extrême parlait de « cosmopolitisme » ou de « caca international ».
Je me demande si les Défenseurs ne se rendent pas comptent qu’il usent des mêmes genres d’argumentaires et d’approche philosophique.
Pour moi, le français est une langue vivante. J’aime cette langue et pour qu’elle vive, je dois la faire bouger ! La bousculer, la chambarder. Son vocabulaire doit suivre le courant, sinon on court le risque de la voir se figer, se fossiliser.
Les nouveaux termes sont anglais ? Et alors ? Dois-je rappeler que l’anglais moderne doit le tiers de son vocabulaire au français ?
Cette arrivée de nouveaux mots doit au contraire encourager la recherche des nouvelles technologies. Ce sont les découvreurs qui baptisent. Si vous voulez que les prochaines inventions qui se répandront sur le globe aient un nom français, vous savez ce qui vous reste à faire !
Pour finir, les Guignols ne se moquent pas des séries françaises, mais au fait que
- elles sont nulles à chier, chiantes à regarder et invendables en raison de leur format
- les séries qui singent les séries US ne suivent pas niveau qualité : les scénarios sont encore plus minables, les moyens ridicules, les acteurs insipides et nuls.Les séries françaises sont mortes le jour ou c’est le marketing et la régie publicitaire qui ont hérité du financement et de la programmation.
Tant que le dernier marketeur n’aura pas été pendu avec les tripes du dernier publicitaire, cela ne changera pas !
En attendant, autant se taper du vrai spectacle US !
Ils font des trucs cons, mais bons !
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Est-ce que vous réalisez le nombre de « remakes » de films français ou européens tournés aux USA ? Vous parlez d’ouverture au monde, mais eux ne vont jamais voir les films du monde, ils les refont à leur manière !
Quant au séries françaises, il y en a d’originales, justement lorsqu’elles ne cherchent pas à copier les (excellentes) séries US.
Désolé, mais voir la FNAC appeler ses têtes de gondole « hit » au lieu de succès, je n’y vois pas un échange culturel ni une ouverture au monde, mais un formatage culturel.
Puisque vous parlez d’inventions, ce snobisme d’angliciser pour faire moderne aboutit à des absurdités comme de nommer un TGV Eurostar alors qu’il s’agit essentiellement d’une technologie française.
Votre amalgame avec 40-45 est choquant, mais que vous le vouliez ou non, il s’agit d’une guerre linguistique, une lutte d’influence, et voir une école de commerce enseigner au Maroc en anglais est totalement stupéfiant, d’autant que déjà des élites marocaines ont fait leurs études dans des facs américaines ; dans toute l’Afrique, Américains et Chionois poussent leurs pions, ce n’est pas une raison pour se soumettre et abandonner la défense de nos intérets, dans l’UE comme ailleurs. Vous ne verrez jamais des Américains discuter un contrat dans une langue étrangère, ils ne sont pas fous, eux. -
Des choses simples qu’il est toujours utile de rappeler... Le plus étonnant, c’est que certaines de nos grandes écoles ne respectent ni la loi Toubon ni la Constitution – qui dit que la langue du pays et donc de l’éducation est le français (avec une dérogation légitime pour les langues régionales). Car tous les programmes de type Emile (enseignement d’une matière dans une langue étrangère) sont anticonstitutionnels ! Et certains ne cessent de vouloir les développer, depuis la maternelle en passant par les sections européennes de nos lycées. Idem pour l’exemple que vous citez de l’ESC de Rennes et ses cours en anglais à Rabat... mais que fait la police ?
Voilà un bien curieux exemple pour nous autres, ces centres d’excellence qui n’en font qu’à leur tete et adaptent les lois selon leur idéologie. Si je décide que les stops ne sont pas très utiles à l’international, dois-je ne plus les respecter ?
Au motif que les entreprises et le marché international exigerait un niveau d’anglais de plus en plus élevé, il faudrait que tous les écoliers de France fassent de l’anglais intensif et reçoivent l’histoire-géo en anglais dans le texte, de la maternelle à l’université – tout ça pour mieux placer à l’embauche un petit 3% d’élèves par ailleurs déjà brillants et promus à un bel avenir, courtiers cousus d’or (traders), haute administration et ses réseaux, ses passerelles vers le privé et les conseils d’admonestation où l’on se coopte entre gens bien pour être surs que personne ne s’opposera aux rémunérations ahurissantes des banksters.
Ces justifications de l’anglofolie ambiante par l’exigence de l’international sont détaillées dans le compte-rendu de cette conférence des grandes écoles :
« Encore une fois, nous pensons que le niveau C1 est ainsi le niveau approprié dans les contextes professionnels auxquels nos élèves risquent de se retrouver confronté assez rapidement dans leurs carrières de managers à l’international. »
http://plurilinguisme.europe-avenir.com/index.php?option=com_content&task=view&id=3152&Itemid=88888944
à télécharger en pdf « actes du colloque »
Ainsi, sauf à faire de l’anglais la langue officielle bis de la France, le niveau des étudiants et la présence de cette langue à l’école ne sera jamais suffisante à leurs yeux !
« Enfin, sur ce marché ainsi devenu mondial et pluri-institutionnel, nous assistons également à une course vers « l’AOC », les accréditations. Une estampille attestant un enseignement dit de qualité ; et dont le quartet gagnant ISO, EQUIS, AACSB & AMBA est tant convoité par nos établissements. »Tout brillants que soient les profs et administrateurs de ces écoles, ils négligent quelques faits :
Les entreprises elles-m^^emes ont reconnu leur besoin de cadres polyglottes dans des langues autres que l’anglais. Même le journal Les Echos l’a écrit !
Chaque commercial sait que la meilleure langue pour vendre un produit, c’est celle du client, l’espagnol , le chinois, etc. pas l’anglais.
Ces certifications de qualité sont issues du monde de la finance anglo-saxonne, de même que le business des certifications en anglais n’enrichit que la GB. On court après la reconnaissance de la haute finance internationale comme l’esclave guette une lueur d’approbation sur le visage de son maître... (Nota : la haute finance, en gros c’est celle des basses œuvres, celle qui délocalise, qui est à l’origine de la crise et refuse toute mesure de régulation, toute limitation à la folie spéculative),Qui plus est, l’efficacité de l’enseignement en anglais n’a jamais été prouvée, ce n’est pas moi qui le dit mais ces distingués conférenciers :
« Il reste alors à valider de manière scientifique la pertinence et l’efficacité de ce
type d’enseignement dans les Ecoles de Management à travers une recherche empirique. »Rappelons aussi que ces grandes écoles prétendent lutter contre la discrimination sociale, alors que Sciences-Po vient d’imposer l’anglais au concours d’entrée, à un fort coefficient, probablement pour pousser les enfants des cités ou des champs à acheter leur confiture à Londres à passer leurs weekends à Nothing Hill. S’ils étaient sincères, ils proposeraient plusieurs « grandes langues » à l’épreuve de langue étrangère du concours.
Première leçon des études supérieures : un bon manager international doit savoir mentir publiquement !Finalement, sous couvert de justifications pédagogiques, et de l’intérêt des élèves, ces gens veulent imposer à tous les enfants, durant toute leur scolarité, un système qui ne sert que les intérêts de la finance spéculative, mondialisée (qui se moque des cultures nationales), déconnectée des entreprises, celle qui ne connaît les entreprises que par leurs actions et qui délocalise sans cesse pour obtenir les profits à court terme les plus élevés.
La pédagogie et l’intérêt des étudiants cachent mal une lutte idéologique, une vision du monde qui fait fi des valeurs culturelles et glorifie le Dieu argent, une vision pas forcément partagée par tous.
Laissez les enfants apprendre la ou les langues qu’ils souhaitent !-
Je reviens devant mon personnal computer après quelques jours d’absence et je remercie Krokodilo de son échange avec Mmarvin que j’aurais bien aimé suivre en live. Ce qui saute aux yeux, c’est la hargne provoquée par l’article initial.
Tous les coups semblent permis à Mmarvin qui utilise l’artillerie lourde. Critiquer les anglicismes revient à rejoindre les collaborateurs du Maréchal. Mieux vaut entendre ça que d’être sourd.
Et comme cet inhibiteur inusable risque de ne pas suffire on inverse le sens du débat :
« Il est con et stupide (au passage Mmarvin aurait pu économiser un des deux mots) de vilipender l’usage de tel ou tel mot et de vouloir à tout coup lui substituer un équivalent plus ethniquement correct ».
Vous l’avez bien relevé, Krokodilo, ce passage qui glisse sournoisement l’idée qu’on serait peut-être un peu raciste. Au cas où collabo ne suffirait pas. Mais surtout, le problème est que c’est le franglais qui substitue des « équivalents » à des mots français (live pour direct, run pour course etc..).
Encore merci, krokodilo d’avoir su tenir bon devant un agoravoxien sans scrupule. -
L’auteur, probablement un vieux réactionnaire, se replie sur les valeurs périmées de la France moisie. C’est à cause de gens comme ceux-là que nous risquons un retour des heures les plus sombres de notre histoire. Son français, de toute façon plus personne ne le comprend, et c’est surtout un frein au Progrès, un véhicule de dangereuses valeurs passéistes.
Résistons : NO PASARAN !
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