Les absolues contradictions de François Hollande
Ceux qui se disent démocrates, et ceux qui le sont, aimeraient qu'une élection présidentielle apportent au Français un choix entre divers projets et que la bataille électorale qui la précède soit un débat d'idées et une confrontation de programmes. Le malheur fait que ce sont les tactiques électorales qui l'emportent quittent à broyer son idéal, quitte à tromper, quitte à attaquer son adversaire sous la ceinture, quitte à se contredire et se renier. Et c'est sous cet angle que je vais parler, pour cette fois-ci de François Hollande.

Il se trouve que j'ai très peu parlé de François Hollande. Alors que j'en suis à près de 600 articles - et ce qui va rassurer mes plus solides amis j'arrêterai après ces élections présidentielles, Sarkozy m'ayant inspiré, mais non pour faire du fric, mais pour que ce gain de temps me permette après 4 ans d'heures et d'heures d'écriture d'articles, de rattraper mon déficit de lecture, mon déficit de temps pour la musique, les musées et mes proches. En vérité chaque article use une paire d'heures et les six livres gracieux ici présentés, je n'y pense même pas - alors dans ces quelques six cents articles, j'ai très rarement parlé de François Hollande et assez peu du PS en tant qu'article. J'ai pris position deux fois. Une fois pour dire - ce que je crois et qui m'a valu des insultes comme quoi le débat démocratique n'est pas inscrit dans les gènes quoi qu'en pense Sarkozy, lui, pour la délinquance, et qu'il y a du chemin à faire - que les Primaires socialistes étaient à mon sens anti-démocratiques, et une autre fois pour dire - ce que je crois aussi ayant apporté des éléments tangibles qui n'ont pas été contredits, mais là aussi les insultes remplacent les arguments - que François Hollande avait cocufié les écologistes, les militants du PS et les électeurs des Primaires. Il faudra que mes détracteurs m'expliquent, si j'ai tort, pourquoi Hamon a jugé bon de rappeler à l'ordre Hollande et pourquoi Eva Joly a rué avec autant de virulence dans les brancards.
Ce jour je vais parler de belles contradictions et de faits qui m'ont fait apparaître Hollande sous un jour nouveau, et malheureusement non à son avantage. Il est vrai que cet homme politique m'était plutôt sympathique, mais aussi ne m'intéressait que peu, car je préfère, au final le positif de soutenir quelqu'un que le négatif de fusiller en permanence ses adversaires sauf en réaction aux attaques malhonnêtes que de forme et jamais de fond - ce que ceux qui les initient ne semblent pas admettre, car ils aiment descendre Bayrou et refusent qu'on mette en cause leurs arguments ou plutôt leurs arguments d'autorité et leurs insultes, se réservant à eux seuls le droit à l'insulte et l'affirmation mensongère sans vouloir en subir la moindre conséquence, courageux mais pas téméraires et surtout au service d'une justice pour laquelle le fléau est sacrément déformé. Evidemment, me direz-vous et Sarkozy ? Là c'est différent, lui, il est aux manettes du pays et nous pouvons juger sur pièce. Mais à la grande différence de certains détracteurs qui attaquent avec des mensonges grossiers et des affirmations définitives (ex : Bayrou a voté 99 % des lois de ce quinquennat qui est un mensonge outrageant pour celui qui le profère) il se trouve que j'ai fait des articles lourdement documentés, un livre sur Woerth qui représente 180 références, des copies de documents officiels, pour Sarkozy j'en ai fait un avec 120 des citations de Sarkozy comme pour Lefebvre, et comme vous le voyez en fin d'article quelques cent affaires qui concernent le Sarkozyland. On est loin, mais à des années lumières de l'argument péremptoire et faux Bayrou a voté toutes les lois de Sarkozy. Ces deux différences : une documentation himalayenne et un homme au pouvoir donc que l'on est en devoir en tant qu'électeur de juger avec un candidat qu'on attaque par délit de sale gueule, il y a plus qu'un monde d'écart, un univers en entier.
Pour en revenir à Hollande, j'avais trouvé que, lorsqu'il était Premier Secrétaire du PS, il avait était plutôt faiblard quand il s'agissait de faire respecter la démocratie au sein de son parti. Peu importe que l'on soit pour le oui ou le non au TCE, le PS dans son entier avait voté pour le oui, et celui qui se veut homme d'état a laissé prospéré, en contradiction absolu avec les statuts du PS et la démocratie, les Fabius et Emmanuelli à descendre avec virulence le oui et prôner le non alors que le débat était clos et que le PS avait pris position. Cela n'est pas à la hauteur d'un responsable de parti et de la cohérence de ce même parti. Et cela ne fut pas une petite faute. Ensuite il a menti et a été assez couard dans l'affaire Banon pour laquelle, il faut le rappeler, le parquet de Paris a reconnu DSK comme agresseur sexuel. Ces deux faits ne sont pas mineurs et ne m'ont pas donné envie d'être très ouvert à la candidature de François Hollande. Mais qu'importait c'était les affaires des électeurs de Hollande.
Nous avons vu par la suite, une sorte de pas de deux avec les écologistes. Ce qui, là aussi, n'est pas à la hauteur d'un futur président. Non seulement il y a eu un pas de deux, mais ensuite, il y a eu une sorte de crise d'autoritarisme en disant qu'il n'était, lui, lié à aucun engagement et qu'il était le candidat des Français, ce qui était rompre sa promesse de parti et rompre des accords. Très bien. Voici donc une première contradiction : soit il est le candidat du PS issu des Primaires, donc le candidat de ces - pour le moins - électeurs des Primaires soit non. Il y a cette contradiction-là.
Mais cela va plus loin. Il y a eu le recul sur le nombre des emplois jeunes de 300 à 150 000, il y a eu le retournement pour la refaite à 60 ans, il y a eu cette nouvelle volte-face concernant la loi de 1905. Il aurait promis aux francs-maçons (ce qui est étrange pour un futur président de tous les Français, d'obéir à un réseau) l'introduction de la laïcité dans la constitution. Et pourquoi donc alors que cette loi fonctionne parfaitement ? Mais finalement, pourquoi pas après tout. Mais nouvelle volte-face, le roi finalement du looping, ajoute, comme ce fut le cas lors des accords avec les écologistes, le concordat concernant l'Alsace et la Moselle. Alors où est la laïcité pure si on ajoute ce concordat dans la constitution ? Et en oubliant je crois un département ou territoire d'outremer qui a aussi un autre concordat. Il veut plaire ainsi à des électorats successifs, montre une face floue et versatile, une soumission aux sondages, aux groupes de pression.
On se rend compte que François Hollande ne cesse de faire des pas de deux. Comprenez bien, ici je ne juge pas du programme que je connais peu. Je ne juge pas d'autres choses que de contradictions qu'il est impossible de nier. Or si un homme politique doit avoir une qualité c'est bien celle de la constance, mais surtout de ne pas subir la pression des uns ou des autres, en d'autres mots de ne pas faire de clientélisme. Et cela est d'autant plus frappant si ce candidat à la Présidence de la République, celui qui dit qu'il va faire plier la Chine et l'Allemagne (il veut renégocier les traités et faire monter le yuan, lui tout seul avec ses petits bras musclés) et qui, par plusieurs fois, a changé en 24 heures pour intégrer les mouvements d'opinion, on se demande raisonnablement comment il en aura la capacité.
Il y a cette déclaration rapportée par le Monde qui m'a fait en quelque sorte froid dans le dos. Il était déjà surprenant que lors du discours du Bourget que François Hollande se présente en grand magistrat anti-corruption et tout ce qui va avec quand le PS a choisi - c'est bien lui qui l'a choisi pour ce premier meeting - de mettre en vedette américaine - ce qui est normal pour celui qui vit à New-York - un homme poursuivi pour fraude fiscale qui devrait plus de 500 000 euros, ce qu'aucun ouvrier ne peut gagner dans toute sa vie de dur labeur, à l'Etat. Ceci est non seulement une faute de goût, uniquement pour récupérer électoralement des voix d'un soutien douteux, mais c'est au fond une sorte de trahison du discours à venir et des fondements du PS. Mais là il s'agit, selon moi, de quelque chose d'encore plus grave. Le Monde : Au Quai d'Orsay, les hauts fonctionnaires peuvent bien tenir en estime leur ministre, Alain Juppé, plusieurs des directeurs présents dans ce salon travaillent déjà dans les cercles de François Hollande. Trois jours auparavant, le candidat socialiste a réuni, au coeur de Paris, près de trois cents "experts" censés alimenter sa réflexion. Et, dans un savant mélange d'humour et de clairvoyance sur les aspirations de cette assemblée, François Hollande a annoncé : "Je sais que certains d'entre vous sont aussi là parce qu'ils cherchent des postes. Ils ont raison, car des postes, il y en aura..."
On a beaucoup parlé d'arrogance lors du débat Hollande/Juppé, ne l'ayant pas vu - je n'ai pas la télévision ce qui me prive du monopole lucarné de Sarkozy de dimanche soir - mais cela n'est qu'un piteux débat que celui sur l'arrogance. Car après tout si un candidat qui est en tête des sondages ne pouvait imaginer qu'il allait l'emporter autant qu'il aille planter des choux. En revanche, là c'est une toute autre arrogance. En public parler de ses projets comme si on les appliquerait car on serait élu est tout autre que de distribuer en privé des postes. Ainsi Hollande nous dit-il : Je sais que certains d'entre vous sont aussi là parce qu'ils cherchent des postes. Ils ont raison, car des postes, il y en aura...
Mais au-delà de cette fatuité humoristique, il y a beaucoup, beaucoup plus grave : la France des clans. Cela veut dire en opposition immense avec les aspirations des Jaurès et de ces combats des socialistes de cette République du mérite, de cette République des instituteurs qui croyaient en ce qu'ils faisaient : s'élever le peuple, l'instruire, de tous ces hommes qui croyaient en la chance de chacun, Hollande nous dit ceci en d'autres mots : vous faites bien d'appartenir à mon clan, vous en serez remerciés quelle que soit votre compétence ou votre incompétence. Si cette phrase citée par Le Monde est vraie c'est alors, selon moi une sorte de rupture irréparable. A quoi bon parler en public de lutte contre tous les avantages indus, contre la corruption et de promettre en privé des prébendes et de distribuer des postes aux fidèles. C'est ma foi extraordinairement honteux et à l'opposé total des valeurs que je croyais que le PS défendait.
Si l'on va plus loin encore, si vous avez lu le projet de François Hollande vous ne pouvez qu'être effarés comme moi de sa forme. C'est là que l'on voit le danger absolu de ces hommes politiques sous l'influence magistrale des communicants. Du moins c'est l'interprétation que j'en fais. On a dit que François Hollande était un mou (allez donc voir Martine Aubry plutôt que de vous en prendre à moi pour cette expression), qu'il était indécis, mais que tout-à-coup le Bourget l'aurait fait décoller. Alors, là aussi en opposition funeste avec les valeurs du PS qui prône le travail en commun et qui vilipende l'idée d'un homme providentiel, ces communicants - comme je le suppose, je peux me tromper, alors serait-ce pire ou non je n'en sais rien - ont imposé tout un programme à la première personne afin de démontrer qu'il n'est pas un mou mais un chef. Non seulement cela est arrogant, pour le coup, non seulement cela est stupide car ce n'est pas Hollande qui va faire tout mais : 1- c'est de le rapprocher de Nicolas Sarkozy qui a toujours fonctionné au je, moi et moi-même, 2- c'est être à l'antithèse du travail en commun, 3- c'est être à l'opposé de la séparation du pouvoir entre le Président de la République et du Premier Ministre et 4- c'est conforter la monarchisation du pouvoir. En un mot c'est une catastrophe.
Pour être un président de la République, celui qu'il faudra dans la tourmente qui nous englue et dévaste beaucoup de familles, il faut être cohérent. Et c'est là aussi que cette autre contradiction pose un véritable problème de fond. Il y a deux mois Hollande disait que si Bayrou le soutenait au second tour (merci pour la condescendance tout à la fois pour dire que ce dernier ne serait pas présent au second et ensuite pour le voir comme un simple supplétif à son bon service) il pourrait faire partie de son gouvernement. Il distribuait les places et prouvait par là qu'il n'avait pas compris la démarche de Bayrou. Il me semble que s'il l'avait bien analysée il aurait compris que Bayou ne cherche pas un poste de ministre que ce soit par conviction ou même par orgueil comme le pensent certains. Il faut se souvenir qu'à cette époque et depuis au moins trois mois auparavant, Bayrou avait jugé le programme du PS insoutenable. Insoutenable était son mot, répété à l'envi. Pour parler clairement Bayrou était fermement opposé au programme du PS et malgré cela Hollande lui promettait une place. Depuis Bayrou n'a pas changé d'avis. Hollande, lui, si et c'est bien là le drame. La semaine dernière il a dit, se servant de cet argument invalide du fait de sa position antérieure, que puisque Bayrou n'appréciait pas son programme que bien évidemment il ne pourrait pas participer à son gouvernement s'il était élu. Ceci est une première contradiction avec sa position antérieure. La seconde contradiction tient à la simultanéité. Avec une rouerie affligeante il a proposé à Mélenchon un désistement réciproque. De qui se moque-t-il ? Qui peut défendre cette manigance honteuse ? Mélenchon n'a strictement aucune chance d'être présent au second tour. Il propose donc un échange afin que les voix de Mélenchon se reporte sur lui. Il lui propose de l'accueillir dans son gouvernement futur. Du côté de EELV c'est plus simple il y a un accord électoral, accord qui annihile la candidature de Joly de fait ce qui se traduit par 3 % dans les sondages. Cependant Mélenchon a lui insulté Hollande (capitaine de pédalo, ce que n'a pas fait Bayrou) et a très vertement critiqué le programme de François Hollande. Ainsi pour le candidat roué, et donc malhonnête, celui qui critique son programme et l'insulte a-t-il droit à une place dans son gouvernement alors que celui qui ne l'insulte pas et critique son programme ne le peut pas parce qu'il critique son programme. Ceci est de la plus parfaite incohérence et personne de bonne foi ne peut le nier. Il faut aller au fond des choses. Si nous comptons bien Hollande rassemblerait 28 % des voix et au premier tour en additionnant celles de Mélenchon et celles de Joly cela donnerait quelque chose comme 40 %, mais si l'on est stricte cela ne représente que 28 % car Eva Joly critique vertement son programme tout comme Mélenchon. Lorsqu'on dit de Bayrou qu'il n'aura pas de majorité pour gouverner, mais excusez-moi un candidat qui aurait 28 % au premier tour et au plus en union de la gauche 40 % ne représenterait certainement pas la majorité des Français. Il gouvernerait donc contre cette majorité qui, entre 60 et 72 %, aurait préféré un autre programme faisant alors moins que Sarkozy en 2007 avec plus de 31 %. Alors effectivement avec le système électoral il aurait une majorité à l'Assemblée mais il partirait de 28 %. Si Bayrou l'emportait cela voudrait dire qu'il aurait au moins 20 % au premier tour, moins que François Hollande sans doute. Cependant sa démarche est parfaitement à l'opposé : ce n'est pas un camp qui a au maximum 40 % et 28 au minimum des voix contre un autre camp, c'est un espace central qui sur un programme de redressement de la France agrège et à droite et à gauche. Ce qui dès le départ élargit sa base car c'est le concept même de cette troisième voie qui se dit de ne pas gouverner toute seule et qui est de briser la mécanique de division perpétuelle de la France entre deux clans.
Et je termine par ceci car ces derniers éléments montrent Hollande sous le jour du politicard qui veut renvoyer Bayrou à droite car les sondages lui montrent que Bayrou lui pique en ce moment 2,5 points tout en démontrant, par ceux interdits de diffusion, que Bayrou présent au second tour serait vainqueur au final, et qu'après l'avoir caressé, le rejette pour des raisons électoralistes, sinon il ne fallait pas l'accepter il y a deux mois. Ce n'est plus de l'idéal, un projet, ce n'est que combine(s). Et je poserais à François Hollande cette simple question : dans votre projet il n'y a qu'une tranche marginale dans l'impôt sur le revenu déplacée de 41 à 45 %, si Bayrou se serait déplacé vers le centre droit où vous situez-vous par rapport à lui, lui qui propose une tranche en plus à 50 % ? seriez-vous donc plus à droite ou moins à gauche que Bayrou sur ce point là ?
Il nous reste un peu moins de trois mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution en 2012, et avant si possible.
- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
- l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye notamment d'espionnage de la population avec l'appui d'une entreprise française et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
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- les affaires Djourhi, Takieddine
- les possibles malettes de Bongo pour financer la campagne de 2007
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- les discours de Caen, Metz, Nice, du bois de Boulogne, Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
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- l’affaire Pérol
- l'affaire Yannick Blanc
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine, Squarcini, Courroye, Ceccaldi Raynaud, fils Tibéri …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Bourgi, Richard, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros, les 4 X 4 Nissan de Megève
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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