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Accueil du site > Tribune Libre > Les conditions théoriques de l’acceptation du mariage (...)

Les conditions théoriques de l’acceptation du mariage homosexuel

Contrairement à tous ceux qui font de leur croyance dans la dimension sacrée et identitaire du mariage et de la parentalité un argument probant contre le mariage homosexuel et l'homoparentalité et prétendent l'imposer par le droit aux autres, la question de l'acceptabilité politique de cet élargissement du droit est, selon un point de vue rationnel et laïque, subordonné aux conditions théoriques et idéologiques suivantes :

  1. Que l'on refuse de faire de la tradition, religieuse ou non, le fondement du droit

  2. Que l'on refuse de faire de la nature biologique le fondement de la différence des droits fondamentaux, dont celui d'éduquer des enfants entre les hommes et les femmes, et donc que la différence biologique ou psychique ne justifient en rien une inégalité des droits.

  3. Que l'on considère la dite homosexualité n'existe pas sur le plan psychique, sinon comme une norme sociale (et donc révisable) fondée sur une prétendue nature sexuelle, car, en réalité, chacun ne peut être psychiquement qu'hétérosexuel dès lors que l'on admet qu'aucun désir sexuel d'un individu n'est identique à celui d'un autre.

  4. Que l'on admette que la différence biologique des sexes n'impose pas une différence sexuelle des rôles, sinon, jusqu'à maintenant, pour porter l'enfant avant la naissance. Or porter un enfant en fait n'implique pas nécessairement en droit que cet enfant ne doive être élevé que par sa mère biologique.

  5. Que l'on considère que deux parents du même sexe biologique peuvent jouer vis-à-vis de l'enfant des rôles différents, sauf à prendre illusoirement un critère biologique comme une norme sociale ou morale.. Ce qui est déjà le cas pour nombre d'enfants élevés par des homosexuels sans que l'on puisse faire de différences avec des couples dits hétérosexuels quant à leur évolution psychique, sexuelle et sociale future.

  6. Que l'on admette comme scientifiquement prouvé que les enfants se sexualisent dans la société et leur expérience sociale et relationnelle propre et non en fonction du seul modèle de la famille traditionnelle (du reste en évolution rapide) et donc que ce n'est pas la famille qui détermine et encore moinns décide et doit décider de la vie sexuelle et affective des enfants.

  7. Que l'on fasse de la liberté sexuelle de chacun, hors les crimes et agressions sexuels, une liberté fondamentale

  8. Que l'on reconnaisse que l'acceptation de l'homoparentalité est à mettre en cohérence logique avec celle de la mono-parentalité et de la pluri-parentalité déjà effectives en droit. Un droit n'est légitime que s'il est fondé sur l'égalité des droits fondamentaux quelles que soient les différences sexuelles, ce qui doit être nécessairement le cas dès lors qu'on ne fait plus de la dite homosexualité une faute ou une maladie justifiant un handicap social ou sociétal..

Il convient donc de s'opposer, avec des argument rationnels et au nom de la laïcité du droit, aux pseudo-arguments de tous ceux qui veulent différencier sur un plan biologique, traditionnel et/ou religieux les droits, en termes d'inégalité des droits, les homosexuels et les hétérosexuels. Il faut, au contraire, par le droit, s'efforcer de promouvoir l'évolution nécessaire de la société pour accroitre la tolérance sociétale vis-à-vis des différences sexuelles, dans le sens de l'exigence de l'égalité des droits humains. En cela, comme en ce qui concerne la peine de mort et l'autorité parentale, le droit libéral doit avoir pour ambition de modifier les faits cristallisés ou verrouillés par le poids archaïque de traditions irrationnelles et injustes...


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27 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 19 décembre 2012 09:22

    En général, ce sont les personnes les moins concernées par ce type de débat qui sont les plus virulentes. Que David veuille se marier avec Eric ou que Florence ai envie de se marier avec Sophie, cela ne changera en rien ma vie. D’autre part, je suis très mal placé pour donner un avis étant donné que je ne fais pas parti de la communauté concernée et donc, je m’abstiendrai de dire aux autres ce qu’ils doivent faire ou ne pas faire. Disons que l’idée qu’ils aient les mêmes droits au regard de foyer fiscal et de transmission, me parait tout à fait normal. Surtout que ce mariage ne créera pas de couples, ils existent déjà ............
    voir :
    LE MARIAGE POUR TOUS ET TOUTES


    • redredsir 19 décembre 2012 10:33

      Excellente synthèse,dégagée des dictats.
      Il n’est donc de sexualité qu’hétérosexuelle, c’est bien vu, autosexualité ou onanisme écarté, sauf pour les schizophrènes...


      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 19 décembre 2012 16:29

        Je ne vois pas en quoi le mariage homosexuel menace votre sainte famille hétérosexuelle et le mariage religieux dont on sait la solidité de diamant. Mais il s’agit iciu du mariage civil qui n’a rien à voir avec les motifs religieux que vous invoquez, sinon par homonymie.
        Par contre je comprends très bien en quoi votre vision de l’ordre social phallocratique se sent menacée par la refus de toute discrimination vis-à-vis de la sexualité et par l’exigence démocratique de l’égalité entre hommes et femmes et entre homosexuels et hétérosexuels.

        Ce que vous dite (ou copiez-collez), en tout cas, condamne au même titre que l’homoparentalité, la monoparentalité. Iriez vous donc jusqu’à exiger de stériliser les femmes qui refusent de se marier, au prétexte qu’elle pourraient faire des enfants sans père, voire (Oh ! scandale !) qu’elles prétendraient jouer aussi le rôle de père ? À moins que vous ne préfériez les tenir enfermées à la maison, en attendant le bon mari choisi par la communauté familiale.

        Si oui, alors nous n’avons pas la même idée des droits humains...


      • Hermes Hermes 19 décembre 2012 14:55

        Bonjour,

        il est une question qui est peu abordée autour de ce sujet : la procréation assistée générera la machandisation de l’enfantement. Il y a beaucoup de business à faire et je ne serais pas surpris qu’il y ait des lobbies derrière tout celà.
        A coup de lois sécuritaires et/ou malthusiennes (sans le dire), on pourrait dériver tout doucement vers l’interdiction de la procréation naturelle..... Mieux vaut prévenir !

        Bonne journée.


        • C.C. C.C. 19 décembre 2012 16:26

          Convenons tout de même, que des embryons génétiquement modifiés et optimisés pourraient nous permettre de réduire de manière significative le trou de la sécu. Il ne resterait plus qu’à créer des camps d’éducation, citoyens et collectifs, pour ces chères têtes blondes et nous serions à deux doigts de la société ... parfaite ?


        • Romain Desbois 20 décembre 2012 00:09

          Hermès

          La procréation assistée existe depuis des décennies. Vous vous réveillez parceque l’on va l’accorder aux homos. C’est cousu de fil blanc.


        • C.C. C.C. 20 décembre 2012 11:55

          Ce procès permanent en homophobie est agaçant. Franchement.
          La PMA est actuellement limitée car elle est accessible uniquement aux couples stériles. En supprimant cette condition de stérilité, on l’ouvre à tous et on crée, de facto, un marché. Bienvenue à Gattaca. Cela pose un problème éthique qui dépasse largement la cause homosexuelle, ne vous en déplaise.

          Enfin, la PMA ne sera d’aucun secours pour les couples homosexuels masculins ... ce qui posera, a terme, la question des mères porteuses. Cette question, elle aussi, dépasse largement la cause homosexuelle. J’en veux pour preuve les nombreux débats qu’il y a eu sur ce sujet depuis le début des années 90.


        • Cerv95 19 décembre 2012 15:21

          Sublime ; on dirait du Mein Kampf version 2012

          Nous arrivons rapidement à l’éclatement du territoire, le seul objectif des verts.


          • TOHT 19 décembre 2012 16:16

            « selon un point de vue rationnel et laïque, subordonné.... »
            se prétendre philosophe est argumenter sur la rationnalité subordonné. Revoyez vos bases, remontez aux sources de la philo. Ici, une deuxième contradiction s’opère vous ne pouvez vous appuyer sur aucune référence souhaitant de base l’annilher.


            • C.C. C.C. 19 décembre 2012 16:17

              S. Reboul a écrit (attention, c’est énorme) :

              « 2. Que l’on refuse de faire de la nature biologique le fondement de la différence des droits fondamentaux ... »

              Il se trouve, malheureusement pour l’auteur et la cause qu’il défend bien maladroitement, que lorsque l’on parle d’enfants, la nature biologique est le fondement de la différence du droit. En effet, la loi est très claire :

              "La femme enceinte que son état place dans une situation de détresse peut demander à un médecin l’interruption de sa grossesse. Cette interruption ne peut être pratiquée qu’avant la fin de la douzième semaine de grossesse.« (Code de la santé publique - Article L2212-1)

              Dans ce texte, qui doit à mon avis rester fondamentalement non négociable, le législateur indique clairement que seule la femme enceinte peut décider ou non de mener sa grossesse à terme. Le géniteur n’a, en l’espèce, rien à dire d’un point de vue strictement légal ... et c’est très bien ainsi. Par conséquent, à »refuser de faire de la nature biologique le fondement de la différence des droits fondamentaux« on pourrait bien revenir sur le droit des femmes à disposer de leur propre corps ... ce qui serait, à mon humble avis, une belle régression.

              Cela ne veut, naturellement, pas dire qu’il ne faut pas étendre le mariage aux homosexuels ... mais il faut faire bien attention à ce que ce qui peut sembler être un progrès pour une minorité n’aboutisse pas à une énorme régression pour la majorité.

              Enfin l’auteur conclue par un émouvant mouvement d’humanisme : »le droit libéral doit avoir pour ambition de modifier les faits cristallisés ou verrouillés par le poids archaïque de traditions irrationnelles et injustes...". Que faire quand ses faits sont verrouillés par la réalité biologique ... qui elle est est d’une injustice implacable. 


              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 19 décembre 2012 16:45

                Bien joué, mais il se trouve que le droit à l’avortement concerne précisément la droit pour les femmes de refuser la maternité dite « naturelle » et donc d’échapper à leur nature biologique.
                Loin d’être un droit naturaliste il est un droit, comme l’affirme Benoit XVI, contre-nature. Si les hommes pouvaient enfanter (et peut-être la pourront-ils un jour..), il « bénéficieraient »au même titre que les femmes aujourd’hui de ce droit. Donc fondamentalement ce droit est bien égalitaire en cela qu’il permet au femmes d’échapper à la maternité au même titre que les hommes. Il n’apparait inégalitaire que pour des raisons circonstancielles. En fait il rétablit une égalité sexuelle entre femmes et hommes quant au droit au plaisir sexuel en dehors du but biologique de la procréation. C’est évidemment anti-naturel et c’est tant mieux en terme de libération.


              • C.C. C.C. 19 décembre 2012 16:58

                Je ne sais pas si vous êtes coupable de sophisme ou de paralogisme ..
                Vos « raisons circonstancielles » sont quand même, et ce n’est pas rien, la réalité biologique de l’être humain. Réalité qu’on ne peut quand même pas balayer ainsi d’un revers de main.
                 


              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 19 décembre 2012 17:49

                Je ne la balaye pas, mais je n’en fait pas un destin ; comme disait Kant ce qui est important ce n’est pas ce que la nature fait de nous, mais ce que nous faisons d’elle : la contraception en est un bon exemple.


              • Hermes Hermes 20 décembre 2012 16:24

                Bonjour,

                « comme disait Kant ce qui est important ce n’est pas ce que la nature fait de nous, mais ce que nous faisons d’elle »
                Cette citation de Kant pose clairement votre point de vue : mais ce qui est important c’est ce que l’on est, et la base biologique le détermine. N’en déplaise à tous les Kurtzweil en herbe et transhumanistes dangereux, notre conscience a autant à voir avec toutes nos cellules vivantes qu’avec notre cerveau. La capacité de modifier notre environnement nous aveugle orgueilleusement sur notre véritable nature : notre pouvoir est bien ailleurs, dans une relation simple et apaisée avec notre corps, avec nous même, avec les autres.

                Quand à l’exemple de la contraception il est à double face : si la contraception est défendable, c’est parecqu’elle ouvre le chemin à un apaisement. La sexualité au delà de sa raison d’être reproductrice est chez l’homme imbriquée à des mécanismes psychologiques liés à la recherche du plaisir qui compensent la souffrance liée à la nature violente de la personnalité. Celle-ci en objectivant le monde coupe l’homme de lui-même. L’enfant non désiré est un point culminant de cette violence lié à la vision Kantienne du monde dans laquelle nous sommes conditionnés !

                Cdt.


              • Magnon 19 décembre 2012 16:32

                @L’auteur
                Actuellement, il y a une confusion entre PMA liée au don de sperme et la GPA gestation pour autrui, les mères porteuses !
                Mais l’objet est le même : Le don de sperme lors de la PMA a été conçu comme d’une paternité de substitution, pour fournir une béquille en cas de stérilité ou risque de transmettre une maladie héréditaire. Cette béquille rend en particulier impossible le désaveu de paternité.
                Or il est demandé au nom de l’égalitarisme de faire naître un enfant radicalement orphelin de son père biologique, ou de sa mère biologique en cas de GPA.
                Et bien sûr pour la PMA, au frais de la princesse, notre république est bonne fille, mais particulièrement désargentée...

                Je ne parle pas de l’adoption, l’orphelin avait droit a ce que la société lui trouve un père et une mère de remplacement, or, les homosexuels auront droit à avoir un orphelin !
                Quel changement de statut juridique pour l’orphelin, de sujet de droit à objet d’affection !

                Enfin, il faut aussi parler des adoptions difficiles, celles des orphelins âgés, qui ont connu leur père et mère biologiques, et qui , feront ressortir, dans les conflits de l’adolescent adopté, le statut matrimonial des adoptants, en bref de les traiter de vielles pédales ou gouines pour parler comme les ados.

                Faudra t’il au nom de l’égalité réserver les adoptions faciles de jeunes orphelins au seuls homosexuels, ce serait logique par égalitarisme, mais les adoptants hétérosexuels ne pourront s’empêcher de penser qu’on les discrimine...


                • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 19 décembre 2012 16:51

                  Les conflits contre la bêtise humaine (homophobie, racisme, sexisme, xénophobie etc...) mérite d’être développés pour la surmonter !


                • eric 19 décembre 2012 17:04

                  Pourquoi pas ? Cela pose deux questions.
                  1) Ce raisonnement devrait nous conduire a examiner en priorite la question de la polygamie concommittente et consecutive, qui concerne beaucoup plus de gens et d’enfants si on cumule la polygamie importée et la polygamie nationale. Tous ces mecs obliges de cacher leur conjointe « illegale » a leurs famille, ou toutes ces jeunettes qui rêveraient d’un minimum de reconnaissance sans nécessairement casser une autre famille.
                  2) Le texte propose par le gouvernement ne répond pas a nombre de ces questions, en suscite d’autres et apparait comme un vaste bricolage. Beaucoup de gens qui semblent avoir des idees tres arretees, semblent aussi ne pas l’avoir lu. Peut on répondre a ces questions sérieuses par un bricolage. Évidemment non. Il prévoit d’étendre le tabou de l’inceste, qui ne repose pourtant sur aucune évidence scientifique démontrée. Il pourrait renforcer la transmission de certains gènes ? La belle affaire, il y a des tas de population viables qui l’on pratique, elles ont peut être des caractères génétiques renforces mais cela ne les empêche pas de vivre. Et puis on ne voit pas très bien ou serait le risque dans des couples homosexuels et pour cause. D’autre part, les familles incestueuses existent déjà. Surtout, le texte introduit une discrimination intolérable. L’oncle n’ a pas le droit de se marier avec son neveux. La tante avec sa nièce. Pourquoi cette stigmatisation des homo alors que pour les hétéro, le mariage entre un oncle et une nièce adoptive est autorise. visiblement, les auteurs n’ont pas beaucoup bosse.
                  idem pour l’article qui permettra a des français, de sortir, par amour bien sur, de jeunes conjoints du tiers monde de leur misère ( Thaïlande, Maroc..) en les régularisant et en les défiscalisant, mais laisse complétement de cote la situation des éventuels enfants de ces conjoints et de tous les adoptes potentiels dont le statut personnel l’interdit. Avant meme qu’on autorise les locations de ventre, il semble bien que certain aient pense a l’achat d’Époux. Moins a celui d’enfants...

                  ce ne sont que quelques exemple. Toute personne adhérent aux principes énoncés dans cet article, se doit donc de venir manifester le 13 septembre pour exiger du gouvernement un travail serieux.


                  • Le péripate Le péripate 19 décembre 2012 18:11

                    Curieux cet entêtement à vouloir quelque chose déjà presque cliniquement mort. Mort sous les mêmes coups de boutoirs porté aux solidarités familiales, à la rupture entre générations voulues et entretenues, à la destruction systématique de tous les corps intermédiaires qui se dressaient entre le pouvoir et l’individu.


                    Vous voulez finir le travail sans doute.

                    • eric 19 décembre 2012 18:32

                      Bonsoir peripate. Personnellement, j’en suis persuade. Et on connait déjà le résultat parce qu’il y a le précédent soviétique. Ils ont assez efficacement casse la famille russe plus fragile et qu’ils avaient sous la main, ils ne sont pas parvenu autant a casser les familles du Caucase ou d’autres républiques. Résultat, une montée en puissance économique et culturelle de celles-ci dans le système soviétique. Dans une société d’individus atomises sous un état arbitraire, ceux qui bénéficient d’un réseau de confiance partent avec un gros avantage dans l’existence.
                      C’est du reste cohérent avec l’hypothèse d’un nihilisme intrinsèque a toute pensée de gauche puisque dans les 25% de nos concitoyens qui constituent désormais la France des « sans famille » ils sont surreprésentées« . Tous ces textes visent a présenter la famille redecomposee comme le modèle légitime, mais aussi a détruire les familles »tout court« dont l’existence apparait comme une grande injustice et un jugement sur leurs mode de vie. Ils visent aussi, bien évidemment a réorienter les flux financiers publics des unes vers les autres. Dans le cas du PACS, a encourager la redecomposition par la subvention et la fiscalité. Comme ils sont au final, avec les plus pauvres comme toujours, les principales victimes de leurs gribouillerires, le sens de mon »combat" est de tenter de les sauver malgré eux....


                    • Soi même Soi même 19 décembre 2012 21:33

                      @ Sylvain, que cherche vous à prouvez que ceux qui s’opposent doivent se taire car leurs arguments sont irrecevables ?

                      Ce croit quand Mitterrand à dépénalisé homosexualité et l’instauration du pacs en 1999 avait fait moins de vague.

                      Pourquoi le pacs n’est pas modernisé par rapport au carence des responsabilités réciproques en manière des responsabilités parental et pourquoi un texte de loi change les us et coutume doit être une loi voté à l’assemblé et pas mis devant un référendum ?

                      Montre bien que texte n’est pas admit réellement et cherche à passer en force devant le parlement et le sénat !

                      Soit il a fort à parie que cette loi passe, mais néflier vous le peuple en gardera la mémoire et au premier moment venue il s’en souviendra de la légitimité douteuse de se texte ! 


                      • lulupipistrelle 19 décembre 2012 23:57

                        Ne vous en faites pas... le vent tourne.. La perspective de mères porteuses ne plait pas au plus grand nombre... Même si le mariage des homos passe dans un premier temps...la dynamique est cassée...


                      • Romain Desbois 20 décembre 2012 00:05

                        lulupipi

                        Pourquoi mentir et faire peur aux gens ? La perspective des mères porteuses , c’est dans vos fantasmes. Il n’a jamais été question de cela dans le projet de loi. C’est interdit en France pour les hétéros et le sera pour les homos.

                        A qui prophète le crime ?


                      • lulupipistrelle 20 décembre 2012 02:08

                        Ah bon ? et les pancartes des manifs ? et les interviews des saints patrons de la cause ? 

                         
                        Les mères porteuses, pour homos ou hétéros (merci de le préciser), c’est le truc qui ne passe pas. 

                        Qui a lancé cette rumeur, si c’en est une ? Etes-vous bien certain que ce ne sont pas les plus radicaux ? 

                      • Magnon 20 décembre 2012 18:45

                        Du pacs au mariage et à l’adoption, il y a un effet de glissement !
                        Pourquoi ne pas glisser directement à la polygamie, ou la polyandrie, puisque à 3 ou à 4, ils s’aiment....
                        Même argumentation, même conséquences.......


                        • Folacha Folacha 31 décembre 2012 09:27

                          « Que l’on admette comme scientifiquement prouvé que les enfants se sexualisent dans la société et leur expérience sociale et relationnelle propre et non en fonction du seul modèle de la famille traditionnelle (du reste en évolution rapide) et donc que ce n’est pas la famille qui détermine et encore moins décide et doit décider de la vie sexuelle et affective des enfants ».


                          Scientifiquement prouvé par qui, comment ?

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