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Accueil du site > Tribune Libre > Les Ecuries d’Augias

Les Ecuries d’Augias

Cannes, 2009.

On pensait avoir touché le fond, on se disait que non, quand même, ils n’iraient pas jusque là...

Et pourtant.

Tout est bon pour désacraliser l’homme, pour le rabaisser, l’exterminer en fait. Le cinéma est devenu une entreprise de démoralisation, une officine de propagande la plus abjecte que l’on puisse imaginer, la plus haineuse du genre humain. C’est le politiquement correct en pleine action, où le conformisme sexuel le plus affligeant qu’il soit s’étale aux yeux des zartistes multi-millionaires qui toucheront bientôt leur gigantesque pactole et iront ensuite discuter du monde à la tv, déblatérant leurs éternelles conneries habituelles sous l’œil admiratif des groupies.

Le film "Antichrist" de Lars Von Trier, un détraqué traumatisé qui dirige aussi un label de porno spécial gay, l’idole des amateurs de films chiants encensés par les Cahiers du Cinéma, revue phare de la bobocratie germanopratine et anti chrétienne, est un des nouveaux fleurons du 7ème Art. Il serait plus opportun de parler de dépotoirs de névrosés, d’hystériques de la quéquette et de malades mentaux atteints de paraphilie aigüe. Même une soue à cochons est plus propre.

Dans ce chef-d’oeuvre d’illogismes, on voit Charlotte Gainsbourg se faire sauter par William Dafoe sur une machine à laver. Au moment de l’orgasme, leur enfant passe par la fenêtre. Comme tous les couples normaux ils partent se reconstruire dans une cabane pourrie paumée au fond des bois curieusement nommée “Eden”. Entre autres péripéties on voit la donzelle asséner à son partenaire un bon coup de bûche bien placé, l’engin courageusement turgescent éjaculer une bonne dose d’hémoglobine, on la voit coller un bon coup de je ne sais trop quoi dans le tibia de son mari et sortir se masturber dans la boue pour s’exciser ensuite avec un ciseau.

Haneke, un tordu qui a mis en scène “La Pianiste”, où la miss Huppert, gourou de ce "festival" joue une prof de conservatoire bourge coincée et frustrée, mais qui est en réalité est une truie sadique qui ne rêve que de se faire défoncer (et qui donc se fait défoncer tout le film). Dire que le bouquin d’où a été tiré ce film a été récompensé par un Nobel de littérature.

Tout un poème.

Céline affirmait : " La merde à de l’avenir, vous verrez qu’on en fera des discours".

On fait mieux

On fait des films, c’est plus parlant.

Il faut les admirer ces parangons de la vertu bobocradingue, ils sont laids, sales, la peau grasse aux pores dégoulinant de drogues en tout genre, les yeux bouffis de leur débauches nocturnes, complètement déconnectés de la réalité. Il n’y a que la rage destructrice et le goût de la perversion, de l’inversion des valeurs, de l’annihilation du monde qui les fait avancer entre deux sauteries dans lesquelles ils essaient vainement de s’oublier.

Et le pire est sûrement à venir.

Ces corporations fonctionnant à circuit fermé mais ne dédaignant pas l’argent de l’Etat, vivant exclusivement de copinages, par hérédité, le fils désavouant le père, par cooptation interne, où nul ne pénètre s’il n’a pas montré quelque signe de ralliement, s’octroyant des récompenses en échange de menus services, s’auto-congratulant, s’auto-satisfaisant, et cela du plus petit exécutant jusqu’au plus haut patron, cela porte un nom, des phalanges. Agissant dans un seul but, la destruction de la société.

Et en lisant certaines critiques, on se dit que oui, il y a encore des écuries à nettoyer.
 

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80 réactions à cet article    


  • Internaute Internaute 25 mai 2009 10:34

    Rassurez-vous. Dans un sondage en ligne du Figaro les trois-quarts des votants disent qu’ils n’iront pas voir les films primés à Cannes.

    Le show-bizz est un microcosme minuscule qui se fait son propre cinéma, s’autocongratule et s’autodécore. Heureusement qu’ils restent entre eux. Cela limite les risque de propagation du sida.

    Le plus grave est que 3 merdes sur 4 sont cofinancées par la télévision française, c’est à dire avec l’argent de nos impôts. Un grand coup de balais serait bien nécessaire.


    • appoline appoline 25 mai 2009 13:23

      @ Internaute,

      Ce déballage est malsain et presque factice tout comme les greluches siliconées et dont le nombril doit leur arriver au milieu de la poitrine. En gros, il est temps que quelqu’un éternue pour faire péter tout ça.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 25 mai 2009 20:40

      Avant toute chose. Comment stopper ce message de France Mutuelle qui vient sans invitation se planquer sur les textes et m"agresser avec son audio débile. ? Est-ce qu’il n’y a pas une loi contre ce genre de publicité idiote ?

    • Serviteur Serviteur 26 mai 2009 00:02

      @ Mr. Allard si vous utiliser Firefox il vous suffit d’installer le plugin Flashblock qui comme son nom l’indique bloquera automatiquement tout objet flash de la page web (que vous pourrez débloquer a votre guise en cliquant sur le bouton).

      Une extension pratique mais parfois encombrante ( youtube c’est du flash donc a chaque fois il faut autoriser la video).


    • courageux_anonyme 26 mai 2009 05:18

      @ Pierre JC Allard
      "Avant toute chose. Comment stopper ce message de France Mutuelle qui vient sans invitation se planquer sur les textes et m"agresser avec son audio débile. ? Est-ce qu’il n’y anpas ine loi contre ce genre de publicité idiote ?"

      Vous devez utiliser Firefox, et pas Internet Explorer, et ensuite installer Adblock Plus (module gratuit pour Firefox et Firefox uniquement). Vous n’aurez plus jamais à subir les publicités trop intrusives.

      (Et ça ne bloque pas les vidéos youtube).

      Par contre, vous pouvez tout paramétrer, par exemple autoriser un site à diffuser des pubs mais bloquer seulement celles qui vous gênent.

      (n’oubliez pas que les sites gratuits ne vivent que de la pub, bloquer celles qui cachent le texte ou qui hurlent dans le haut-parleur ok, mais celles qui restent tranquille dans leur coin, ma foi...)


    • Internaute Internaute 26 mai 2009 08:16

      Le plugin FlashBlock marche bien mais il a l’inconvénient de ne pas accélérer le chargement des pages.

      Un système qui fonctionne sur FireFox tout comme sur Internet Explorer est de renommer le dossier Macromed qui se trouve dans C :\Windows\System32\, par exemple en Macromerd.

      Les navigateurs ne trouvant pas le pulgin, les pages sont chargées plus rapidement. Les rares fois où vous voulez regarder une vidéo il faut redonner l’ancien non AVANT de démarrer le navigateur. Pour simplifier la manoeuvre vous pouvez laisser un raccourcis vers le dossier System32 sur le bureau.


    • jondegre jondegre 25 mai 2009 10:41

      "Au moment de l’orgasme, leur enfant passe par la fenêtre. Comme tous les couples normaux ils partent se reconstruire dans une cabane pourrie paumée au fond des bois curieusement nommée “Eden”. Entre autres péripéties on voit la donzelle asséner à son partenaire un bon coup de bûche bien placé, l’engin courageusement turgescent éjaculer une bonne dose d’hémoglobine, on la voit coller un bon coup de je ne sais trop quoi dans le tibia de son mari et sortir se masturber dans la boue pour s’exciser ensuite avec un ciseau."

      En effet, c’est du très lourd. C’est un kamoulox version très gore.


      • cara 25 mai 2009 10:52

        Avez-vous vu Cris et chuchotements ?
        Avez-vous lu Madame Bovary ?


        • Fergus fergus 25 mai 2009 11:14

          Je pense que toutes les formes d’expression peuvent s’exprimer dans tous les genres artistiques. Cela ne me choque pas en soi.

          Je trouve en revanche choquant que de telles oeuvres qui ne sont manifestement destinées qu’à provoquer, puissent être primées. Charlotte Gainsbourg, héroïne du film de Lars Von Trier, a elle-même avoué dans un JT d’Antenne 2 quelle n’avait rien compris au film !!!


          • Pierrot Pierrot 25 mai 2009 12:55

            La sélection de Cannes est remarquable d’innovations cette année.

            Certes certains films ne ressemblent pas à cause que nous voyons jadis au patronage mais il n’y a rien qui me choque.

            Les réalisateurs ne peuvent pas se contenter de faire que des films pour enfants et adultes « bien-pensants », il en faut aussi pour un public adulte recherchant la poésie, l’imaginaire, l’innovation...
            grâce à cela le cinéma français et d’ailleurs se portent relativement bien.

            Idem pour les romans litteraires ...


            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 25 mai 2009 12:58

              « Le film »Antichrist" de Lars Von Trier, un détraqué traumatisé qui dirige aussi un label de porno spécial gay, l’idole des amateurs de films chiants encensés par les Cahiers du Cinéma, revue phare de la bobocratie germanopratine et anti chrétienne « Revue...avez vous écrit...Vérue auriez vous pu dire même...

              vous savez, quand on crie dans le Paf contre le » révisionnisme « , c’est ni plus ni moins pour ouvrir la porte aux pire tentatives de destruction ( contraire d’instruction ) de l’Histoire. Un exemple, le » Da Vinci Bluff « tiré à vingt cinq millions d’exemplaires mais qui n’a fait aucun convaincu, ni le livre, ni le film.

              Mais, après tout, les victimes de ces films nauséabonds sont encore loin des 4OO.millions de futurs enrichis par le monstre » Slumdog millionnaire ", hautement moral. Merci à vous.

               


              • Lisa SION 2 Lisa SION 2 25 mai 2009 17:20

                Après avoir regardé le film Da Vinci Code, un Italien de 25 ans s’est rendu dans une église de Rome en se prétendant être l’antéchrist.

                Pris de folie, il a donné plusieurs coups de couteau au curé. Une fois arrêté, la police a retrouvé sur lui un papier avec l’inscription « Ce n’est que le commencement, 666 ». L’homme d’église a survécu à ses blessures et n’espère pas voir de suite au film.


              • Nico 25 mai 2009 13:14

                @ cara

                Je crois que trop de personnes réagissent ou réagiront ici sans avoir vu le film. Je ne parlerai donc pas d’un film que ja n’ai pas vu. J’ai bien aperçu un résumé au JT de France 2, mais que savoir d’un film d’après un tel regard ? Si cara (voir à 10h52) a fait allusion plus haut à Flaubert et Bergman, c’est peut-être parce que ce film est plus riche que l’on voudrait le croire. Si on doit trouver des thèmes communs à ces trois oeuvres, j’ai peut-être une idée là dessus. Madame Bovary et les thèmes de Bergman parlent beaucoup de la culture bourgeoise dans ce qu’elle engendre de frustration, d’étouffement, de refoulement, de dureté et d’absence de compassion. Si l’on devait dégager une thématique dominante du cinéma scandinave, ce serait les rapports de l’individu avec un consensus, une hypocrisie sociale et des aspects peu reluisants ou sombres cachés derrière la respectabilité apparente. On y perçoit l’influence du Luthérianisme sur les sociétés scandinaves (avec une chape de plomb sur la personne). On retrouve ces thèmes dans les films de Dreyer (dès les années 20), chez Bergman, mais aussi dans les nouvelles générations (Festen, Dogville du même Lars Von Trier, pour ne parler que de ceux que j’ai vus). La névrose serait-elle un thème majeur du film ? En tout cas, pour ma part, je refuse le ton général de l’article, tous les films de l’auteur autres que Dogville ne seraient que des nullités, je n’admettrais pas qu’on dénigre un cinéaste qui n’aurait fait que ce film.

                Dogville a à son casting Nicole Kidman et Lauren Bacall, Lars Von Trier parvient visiblement à intéresser d’autres personnes qu’un petit milieu de parasites du cinéma franco-français auteurisant.

                Vous pouvez aussi faire passer Shining pour un film d’horreur bas de gamme avec de tels raccourcis.


                • jymb 25 mai 2009 13:28

                  C’est beau comme du Daudet ( Léon)

                  Et malheureusement tout est vrai. Le plus ridicule étant la distribution entre fils, filles, copains, parents, de récompenses diverses et (a)variées, emballées de belles robes de grands couturiers

                  Mais comme il y a des abrutis pour regarder et faire monter les chiffres d’audience... 


                  • saint_sebastien saint_sebastien 25 mai 2009 13:37

                    @auteur
                    et pourtant ces artistes sont le reflet de l’état de la société actuelle , société à bout de souffle , violée par ses propres gardiens de la vertue et des religieux pédophiles.
                    Vous pouvez toujours vous cacher les yeux et vous enfermer chez vous , si vous ne voulez pas vivre dans cette époque immonde...


                    • catastrophy catastrophy 25 mai 2009 13:53

                      A bas la calotte contre les décal’auteurs !

                      Mort de rigolade en lisant ce texte, très bien écrit, mais moralisateur façon vieillotte. Le cinéma, ce reflet de mare croupissante pour alouettes sans têtes, rend compte, bon gré malgré, de notre monde qui a épuisé tout esprit. C’est aussi une pompe à fric et à merdre, un vrai boulevard des rêves cassés par le triomphe de l’idéologie beauf qui ne met au pouvoir, dans tous les domaines, que les camelots à mesure que la planète se couvre de pizzérias.  Une portée, pondue par Ubu, de milliards de beaufs (putanacha ! d’un jet de sperme ce gros cul a colonisé la terre).

                      Pour conjurer quelque peu l’ignorance et la bêtise, il n’y a pas assez de mots, trop peu d’actes et trop de pensées pauvres.  Notre lisier suinte de toute part. La morale catho n’est pour ce faire d’aucune utilité sinon de rendre encore plus pathétique le spectacle ! 


                      • abelard 25 mai 2009 14:37

                        Eh bien...
                        Quelle belle crise d’urticaire !
                        Je ne suis pas loin de partager votre avis sur la question, monsieur Blh, mais pour des raisons inverses aux votres. Car vous vous trompez magistralement sur un aspect des choses :

                        "Il n’y a que la rage destructrice et le goût de la perversion, de l’inversion des valeurs, de l’annihilation du monde qui les fait avancer entre deux sauteries dans lesquelles ils essaient vainement de s’oublier.« 

                        Ecrivez-vous. Et plus loin :

                         »Agissant dans un seul but, la destruction de la société« 

                        Désolé d’avoir à vous le dire, monsieur Blh, vous n’avez rien compris aux films. Von Trier, Haneke des révolutionnaires ?
                        Ils en rient encore ces ultra-conservateurs mortifères.

                        Dans son nouveau film, le minuscule Lars ne fait que décliner un thème qu’il avait déjà abordé dans »Breaking the waves«  : le plaisir mène à la folie et à la mort. Vous trouverez la même condamantion dans les évangiles brevetés Benoit XVI.
                        Quant à Haneke, après avoir chanté les délices de la culpabilité judéo-chrétienne dans »Caché« , il nous pond aujourd’hui une description du »mal« absolu (qui s’oppose au »bien« absolu) que ne renierait pas Georges Bush en personne.

                        Depuis la nouvelle vague qui a porté en France les élucubrations de la droite la plus rancie (Truffaut, Chabrol, Rohmer...) rares sont les créateurs à avoir osé un cinéma de la lucidité et de la liberté... Et certainement pas à Cannes, festival cornaqué par un Gilles Jacob qu’il ne faudrait pas beaucoup pousser pour l’entendre entonner »Maréchal nous voila« .

                        Si j’ai bien lu entre les lignes, monsieur Blh, je ne crois pas que vous soyez très opposé au fond de ces films.
                        C’est simplement la forme qui vous choque. La violence, le sang, le sperme etc... Mais que voulez vous, puisque le discours de ces faiseurs subventionnés pue le conformisme, il faut bien qu’ils le parfument pour dissimuler l’odeur de moisi. Donc en avant pour tout ce qui peut »choquer le bourgeois" ! Ça fait parler dans les dîners en ville.

                        C’est minable, puéril, vomitif... Mais ça marche : votre article en est la preuve !


                        • Immyr Immyr 25 mai 2009 14:44

                          J’ai vu certains films et créations de Von Trier qui m’ont beaucoup plus et touchés (Breaking The Waves, La série Télévisée Riget...), d’autres que j’ai regardés une dizaine de minutes avant de décrocher.... J’ai beaucoup aimé pour me « décrasser » les méninges, des films comme Independance Day, Vendredi XIII, etc.... Suis-je un bobo ? Un inculte du cinéma ? Un germanopratin provincial ? Non, je ne le crois pas. J’ai le droit d’aimer ou ne pas aimer, selon mon expérience, ma sensibilité et mon humeur du moment les films des uns et des autres. 


                           Pour la télévision, il y a la télécommande. On aime pas, on zappe, on change de chaîne ou encore mieux, on prend un verre et va discuter avec des amis ou se plonge dans un livre.

                           Pour le cinéma c’est ENCORE plus simple. On aime pas ou on pense ne pas aimer. On achète pas le ticket (hors de prix), ou on attend que ça passe sur le petit écran et on regarde ou pas...

                           Certains oeuvres d’art moderne me passent au-dessus de la tête (probablement parce que je ne possède les codes d’appréhension de l’oeuvre), dois-je les dénigrer pour autant ? Je ne le pense pas non plus.

                           Bref nous avons le droit d’aimer, de ne pas aimer, de juger l’oeuvre selon nos propres critères de valeur. Faisons juste attention et n’oublions pas, que dans la position du juge de l’oeuvre, nous ne sommes, ma foi, pas très différents de ces critiques des Cahiers du Cinéma que je vois honni dans certains critiques.

                          • Jyb 25 mai 2009 15:00

                            Article haineux et de mauvais gout, entièrement à charge contre un certain type de cinéma, que l’auteur ne s’est manifestement pas donné la peine d’étudier 5 minutes...

                            Certainement et de loin le plus mauvais « article » que j’ai pu lire sur Agora.

                            Si vous n’aimez pas n’en dégoutez pas les autres... triste sire bas de plafond, vous ne serez satisfait que lorsque le divertissement mou et prévisible aura définitivement éradiqué l’art de nos écrans...


                            • appoline appoline 25 mai 2009 18:19

                              @ Jyb,

                              A quand les tripes de Gainsbourg fille sur un plateau, le rot du père (non, il est mort), le pet de Marceau sur le tapis rouge. Ben oui, tant que nous y sommes à descendre dans un scabreux du plus bas étage avec ce festival à la con et ses films qui le sont tout autant, il faut faire les choses correctement, messieurs les organisateurs, c’est d’un surfait la croisette, toujours la même mauvaise rengaine et les mêmes têtes de noeux


                            • logo22 25 mai 2009 21:44

                              évidemment lorsqu’on voit s’ouvrir ce « festival » par un pur produit mickey, et se prolonger par une auto-promotion de 4 jours du jojo subventionné de service sur tous les medias aux ordres, on peut être surpris de voir encore quelques films derangeants sortir du lot.

                              même si certains ne meritent pas artistiquement les honneurs qui leurs ont été rendus, le seul fait qu’ils puissent vous donner envie de vomir votre haine rancie de tout ce qui touche au sacro-saint ordre établi me remplit d’une saine hilarité !


                            • blh 25 mai 2009 15:08

                              Je ne conteste pas que ces cinéastes aient pu créer des films d’une autre veine, mais là, trop c’est trop. je ne vois absolument rien dans celui-ci qui puisse justifier d’une morale, de référence pour quiconque. À moins de se délecter de la déchéance des gens, des femmes en particulier, ou de se ravir devant des situations du genre porno.
                              De l’art ici ? Que nenni. 
                              Je ne comprends même pas que les Chiennes de garde ne réagissent pas devant un tel avilissement de la femme pour le plus grand plaisir de certains. Les Japonais , pourtant pas trop bégueules, donnent une image moins dégradante de l’élément féminin.
                              A Melle Gainsbourg, je préfère Arletty dans le « Quai des brumes » ;
                              A ce film, je préfère « Quais des orfèvres ».


                              • abelard 25 mai 2009 15:32

                                Non, non, ne lâchez rien monsieur Blh.
                                Contestez, contestez !
                                Vous avez cette fois mille fois raison en ce qui concerne les femmes. Von Trier les déteste, ce trouillard péteux est terrifié par la féminité, autant que par les avions (c’est dire).

                                Et puis franchement, un type qui est capable de citer et d’aimer « Quai des orfèvres » ne peut pas être mauvais.
                                Bravo !!!
                                Quai des orfèvres est en effet l’antidote idéal à la merde tarifée que nous déversent ces médiocres can-Cannes-eurs.
                                Magnifique film d’un auteur-cinéaste accusé d’être un collabo par les résistants de la 25ème heure. Pauvre Clouzot aujourd’hui méprisé par les critiques de l’académie officielle (genre cahiers du libémondogarorama).
                                Et pourtant... Quai des orfèvres bouillonne de vie, d’amour, de lucidité, de plaisir sans culpabilité.
                                Et puis « les Diaboliques »...
                                Et puis « le Corbeau »...

                                Clouzot reviens !!!


                              • Fergus fergus 25 mai 2009 17:44

                                Euh... petite rectification : dans « Quai des brumes », cest... Michelle Morgan. Arletty, ce serait plutôt dans « Hôtel du Nord ».
                                Deux grands films, soit dit en passant ; de même, en effet, que le « Quai des Orfèvres » de Clouzot que je viens, par le plus grand des hasards, de revoir... avant-hier soir !


                              • Gül 25 mai 2009 18:16

                                « T’as d’beaux yeux, tu sais » lui disait Gabin dans l’atmosphère nocturne....

                                ...« Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère » répondait Arletty à Jouvet sur le pont.

                                Si je ne m’abuse, « Quai des Brumes » passe ce soir sur Arte ! smiley


                              • Fergus fergus 25 mai 2009 18:47

                                Exact pour « Quai des Brumes », Gül. Je crois que je vais me payer une petite soirée Gabin-Morgan...


                              • blh 25 mai 2009 20:01

                                fergus,
                                effectivement ; du quai à l’hôtel, il n’y avait qu’un pas à franchir.  :)


                              • Emrys Myrdyn 25 mai 2009 15:42

                                Les gauchistes vont chercher leurs motifs d’antifascisme de plus en plus loin du fascisme, celui-ci n’existant plus et étant pourtant indispensable à la survie du gauchisme, vide de sens.

                                Le jour où les gauchistes ne pourront plus se définir contre ce fascisme et ses ramifications supposées, leur idéologie apparaîtra comme ce qu’elle est : un sac vide.

                                Ils ne peuvent pas se le permettre, ce serait leur disparition. Alors, ils pilonnent le peuple et ses “élites” de leur propagande.


                                • Massaliote 25 mai 2009 16:09

                                  Palmarès digne de notre république bananière, que dis je, exemplaire... Et quel spectacle, pour le peu que j’ai pu supporter ! Vive la zapette !

                                  Tous ces gens si politiquement corrects, intellectuellement brillants, cette élite bobo-gaucho irréprochable qui se congratule telle une assemblée de bonobos en rut et vient nous donner, pauvres minables que nous sommes (n’est ce pas Carlita ?) des leçons de bon goût...


                                  • Lapa Lapa 25 mai 2009 16:19

                                    en tout cas la palme d’or à Haneke ressemble foutrement bien à un pt’it retour d’ascenseur.
                                    Que penser de Resnais qui a eu le prix d’enterrement façon lot de consolation. Son discours mi sacrcastique-mi affligé a été une belle leçon dans la face du jury.


                                    • Grasyop 25 mai 2009 21:32

                                      Où peut-on le lire, ce discours, s’il vous plaît ?


                                    • Lapa Lapa 26 mai 2009 09:27

                                      je ne sais pas, je l’ai juste écouté en direct dans le masque et la plume sur France Inter.


                                    • blh 25 mai 2009 16:23

                                      C’est très mode les réactions des gens qui trouvent dans toute critique sortant du politiquement correct, du cinéma bien pensant, des relents des « hlpsdnh » ( les heures les plus sombres de notre histoire).
                                      C’est tellement facile d’affirmer « t’aimes pas le cul, t’es un nazi », encore que certains fassent un joyeux amalgame du premier avec le second.
                                      Cependant, si, pour expliquer les errements du sexe dénoncés par Benoit XVI.il semble nécessaire d’en montrer des images complètement dénuées de toute véracité, diffuser des vidéos d’un jeune se faisant tabasser est aussi salutaire pour nos émotions que ce film.
                                      Si pour montrer l’horreur de l’excision, il faille montrer une séance de masturbation se terminant par cette pratique, alors, pour expliquer aux femmes ce qu’est exactement un avortement, il est également nécessaire de rendre public tous les films s’y rattachant.
                                      Je suis persuadé qu’il existe d’autres moyens pour dénoncer tel ou tel méfait sans pour autant tomber dans la niaiserie du « cul prêt à porter ».


                                      • Immyr Immyr 25 mai 2009 17:00

                                        Cher blh,

                                         il existe plusieurs genres de cinéma ;) Il existe le film qui raconte une histoire simple ou complexe, et il existe des films complètement métaphorique. Von Trier est un des experts européens des films métaphoriques.
                                         Je n’ai pas vu l’antéchrist et vu que je n’aime pas trop son actrice principale, je ne pense pas que j’irais le voir :) Donc je n’ai de ce film que votre point de vue et le récit des scènes décrites.
                                         Revenons à ces mêmes scènes : un couple prenant du plaisir ensemble pendant qu’à cause de ce moment d’inattention passagère, leur enfant meure. On peut dire que la douleur de cette perte est telle qu’ils ne peuvent ni se pardonner, ni oublier. Ils essaient donc de rejouer cette perte, ô combien douloureuse, encore et encore pour que, suite à cette notion très chrétienne que la douleur peut laver du pêché, ils puissent atteindre une certaine rédemption. D’où la scène de violent coup de bois sur le sexe turgescent du mari en question ou l’automutilation de la femme.
                                         Je ne vois pas cette automutilation comme une excision dans le sens « traditionnel » du terme. C’est un acte auto-infligé, comme l’auto-flagellation dans le sens religieux du terme (pour le souvenir du martyre chez les musulmans chiites, ou dans certaines obédiences chrétiennes afin de se remémorer la passion du christ). Les scènes sont très « gores » à ce qu’il paraît.... autant que les cochonneries sur les guerres qu’on voit à longueur de journée....
                                         Bref.... il existe plusieurs niveaux au visionnage et personne n’est obligé de s’y soumettre ;)
                                         Dénoncer un certain niveau d’intellectualisme filmographique pour « élite », le copinage dans le milieu du cinéma, etc... je veux bien. Mais avec un seul point de vue, dénigrer l’oeuvre, avec des arguments, ma foi un peu limite comme :« ...Lars Von Trier, un détraqué traumatisé qui dirige aussi un label de porno spécial gay... », ce n’est pas très éthique comme démarche... je dirais même qu’il a bien le droit de diriger un label porno gay, il en existe des centaines pour la population hétérosexuelle :p

                                        (PS. non je ne suis pas gay, oui j’ai regardé des pornos comme 90% des autres lecteurs et rédacteurs de ce site :p)


                                      • abelard 25 mai 2009 17:29

                                        Bravo immyr,

                                        Fine analyse. Et percutante avec ça...
                                        C’est ce que n’a pas compris Blh et la raison pour laquelle je déteste ces « cinéastes » de la droite nauséabonde.
                                        (Qu’on puisse traiter Von Trier de « bobo de gauche » me laisse d’ailleurs pantois.)

                                        En effet, il y a dans Von Trier tout ce que vous décrivez avec jubiliation : la fascination pour la mort, la culpabilisation du plaisir sexuel, l’attrait pour la mortification, la croyance que la douleur purifie etc...
                                        Tout l’attirail des morts-vivants catholiques pour qui la vie n’est qu’une « longue vallée de larmes »...
                                        Et si, logique avec eux mêmes, ils se tiraient une balle dans la tête plutôt que nous soumettre régulièrement leurs déjections qu’un terrorisme « bobos-droitos » nous oblige à aimer sous peine de ringardisation médiatique ?

                                        Franchement : vive Joël Séria, vive Philippe de Broca, vive Rappeneau !!!


                                      • jakback jakback 25 mai 2009 18:03

                                        Tiens c’est nouveau, ils existent des cinéastes européens contemporains de droite, voir selon, d’extrême droite !
                                        Plus fort que les Inrock’ et télérama, je pensais que seul Gérard Miller, pouvait asséner de telles conneries, ou bien Bac +10 en sciences sociales a la fac de Saint de Denis.


                                      • abelard 25 mai 2009 18:22

                                        @ Jakback,

                                        Tu as raison, mon lapinou, et je fais amende honorable. Il n’existe en effet aucun cinéaste de droite. Truffaut, Chabrol, Rohmer, Von Trier et consorts en sont que gauchistes et compagnie. D’ailleurs le fait même de faire des films vous classe à gauche directement. Il n’y a que des intellectuels crétins (au moins Bac +10 comme tu le dis) pour penser l’inverse.
                                        Quels imbéciles ces intellos !!!
                                        Des gens qui se servent de leurs cerveaux ! Scandaleux ! Au lieu de sainement et pieusement travailler plus pour gagner plus.
                                        En prison avec Coupat !

                                        Il y a des métiers qui décident de votre orientation politique et humaine.
                                        Cinéastes ?
                                        A gauche.
                                        Ecrivain ?
                                        A gauche, comme Céline, Rebattet, Léon Daudet, Bernanos et Marc Lévy...

                                        Tout ce qui pense est à gauche, tout ce qui travaille avec ses biceps (le vrai sain bon peuple pieux décervelé) à droite.

                                        Ah que la vie est simple quand on est un Jakback sans cerveau importun...


                                      • jakback jakback 25 mai 2009 19:43

                                        @ Abelard,
                                        lire ce que l’on souhaite lire, est moins dérangeant, au contraire de ce que vous prétendez, j’apprécie les intellectuels, les vrais, ceux qui font avancés les choses, pas les sociologues endoctrinés, dont vous prenez la défense.
                                        Quelle fatuité, que de croire parce que ceux qui pensent différemment de vous, sont des imbéciles, plus musclés des biceps que du cerveau.
                                        Mais comme disait un dialoguiste, anar de droite, que vous reconnaîtrez sans difficulté, au vue de votre immense culture : Les cons cela osent tout, c’est même a cela qu’on les reconnaient, ou encore, lorsque l’on mettra les cons sur orbite tu n’auras pas finit de tourner.
                                        J’ignorai que Céline, pardon Mr Destouche, Rebatel, Daudet, eussent fait du cinéma, on en apprends tous les jours.
                                        J’attends que vous me citiez un cinéaste européen de droite, la vrai, pas celle qui mondialise.
                                        Claude Autan-Lara, a qui nous devons entre autre l’inoubliable Traversée de Paris, fut traîné plus bas que terre par le dangereux fasciste, Truffaut et sa nouvelle vague.
                                        Comme quoi la terre étant ronde nous sommes toujours a droite de quelqu’un ou de quelque chose.
                                        Soyez certain de ma reconnaissance, concernant l’étroitesse de mon cerveau, je serais votre obligé, si vous daigniez, m’indiquer votre fournisseur de matière grise, qui visiblement lors de votre commande était en rupture de stock.


                                      • abelard 25 mai 2009 21:38

                                        @Jakmachin

                                        Fais un peu attention à ton orthographe, mon lapinou, même en te pardonnant tes fautes de frappe il n’en demeure pas moins que tu as une orthographe à chier.
                                        Pour un droitier nationaliste, ne pas savoir manier sa langue natale, ça fait tâche. Prends exemple sur ton maître Le Pen et révise tes imparfaits du subjonctif...

                                        Je devrais te citer un cinéaste de la vraie droite ? Pas celle qui mondialise ?

                                        Mon pauvre biquounet, mais dans quel monde vis tu ? Quel âge as tu ?
                                        Est-ce de ma faute à moi si comme à son habitude la plus grande partie de ta famille politique est allée à la soupe et mignardise aujourd’hui le postérieur américain comme elle suçotait gentiment le fondement allemand hier ?
                                        Même si tu me demandais de te citer un homme politique de droite qui ne mondialise pas, j’en serais incapable. De Villiers ? Peut-être en oubliant que c’est à lui qu’on doit la privatisation de TF1 transformée en télé pisse série américaine, d’origines ou copiées.
                                        Il n’en reste pas moins que Von Trier est un réac, que tu le reconnaisse ou non ne change rien.

                                        Puisque tu en parles, permets moi de me pencher sur le cas d’Autant-Lara.
                                        C’est vrai que sénile avant l’heure, il a fini dans les bras de Le Pen. Plus par aigreur, sans doute, que par conviction. Comme tu le dis, il avait subi les foudres de Truffaut, le grand imprécateur.
                                        Pourtant Truffaut et Autant-Lara partageaient le même genre d’idéologie. Analysons, si tu le veux bien, le fond de la « Traversée de Paris ».
                                        Gabin y campe un peintre (un intellectuel artiste) croisant par hasard Bourvil, un prolo prêt à trafiquer pour survivre à la guerre.
                                        Je te passe leurs tribulations que tu connais sans doute aussi bien que moi. Je m’arrêterais juste quelques instants sur la fameuse scène du bar où Gabin comprend que le patron « protège » une juive et en profite pour la mettre en esclavage. Scène qui se conclut sur le célèbre « Salaud de pauvre ».
                                        C’est la fin du film qui est intéressante. Gabin et Bourvil sont arrêtés et embarqués par les allemands.
                                        Tandis que Bourvil est désigné comme otage et emmené en camion, Gabin se voit sauvé par un nazi amateur d’art qui connait son oeuvre et le libère.
                                        Le film se termine après la guerre, dans une gare ou monsieur Gabin, vêtu en grand bourgeois croise Bourvil qui a survécu et est devenu porteur...
                                        Quel sens donner à ça ?
                                        Eh bien tout simplement le sens du monde pour Autant-Lara.
                                        Quand on est prolo, on le reste. Chercher à sortir de sa condition, comme le fait Bourvil, ne mène qu’aux pires ennuis. De fait il manque d’un cheveu de se faire fusillier. Mais qu’on lui donne un boulot à sa mesure (ici porteur de bagages) et le prolo est heureux et reconnaissant.
                                        Il existe par contre une espèce d’hommes élus. Les gens raffinés, les intellectuels, les artistes, qui eux sont toujours au dessus de la mêlée, parce qu’ils se reconnaissent entre eux, se soutiennent et se respectent quelques soient leurs idées politiques ou leurs origines. La scène où Gabin rencontre l’officier nazi est un chef d’oeuvre du genre qui répond à la scène de la « grande illusion » entre Fresnay et Von Stroheim où ces deux officiers discutent de la fin de l’aristocratie.

                                        Comme tu le vois, Autant-Lara n’hésitait pas non plus à brouiller les cartes nationales. Pour lui il existait une élite supra nationale destinée à s’erichir et à commander. Elite dont il faisait partie, évidemment (en tant qu’artiste).
                                        Et le reste du monde, le bas peuple représenté par Bourvil n’était là que pour obéir. C’est d’ailleurs ce qui rend les prolos heureux.

                                        Cette façon de penser élitiste et arrogante est exactement celle que développait Truffaut. Ils ne se sont opposés que pour des raisons de pouvoir, pas d’idées...


                                      • jakback jakback 25 mai 2009 23:45

                                        @Abelard,

                                        C’est avec stupeur, que je constate chez vous comme une envie de fraterniser au travers du tutoiement, l’utilisation de sobriquet et de moqueries digne du CM2. 
                                        L’orthographe étant l’intelligence des imbéciles, comme le soulignait Lamartine, vous me flattez.
                                        La façon de penser de Truffaut était selon vous arrogante, la votre n’en est pas dépourvue, votre formatage idéologique sans doute.
                                        Que dire des arguments éculés que vous énumérés, comme les chiens pissent pour marquer leurs territoires, la droite, pis la droite nationale, est aujourd’hui pro-américaine, comme elle était hier pro-national socialistes, propos incohérent, mais les amalgames sont dans vos gènes, mentir, travestir,déformer, est le mode redondant de communication de l’extrême gauche, qui elle collabore avec enthousiasme avec les libérateurs de la classe ouvrière, Staline, Mao, Castro, Pol Pot ect....
                                        Mais revenons au cinéma, qui le fait et pour qui il est fait ?
                                        Les intellectuels le fabrique, pour la plèbe, a de rare exceptions près.
                                        La comme ailleurs la mondialisation est de rigueur, ce qui a de facto transformé des artistes, en maffia consanguine, puis que le « talent » est héréditaire chez ces gens la.

                                        > maffia ou mafia
                                        (nom féminin)
                                        Société secrète d’origine sicilienne.
                                        Elle sert des intérêts privés grâce à un puissant réseau d’influences qui s’exercent au niveau international dans les domaines économiques, politiques, etc., par des moyens illicites et criminels.
                                        Toute organisation secrète plus ou moins licite.



                                      • abelard 26 mai 2009 00:31

                                        L’orthographe est l’intelligence des imbéciles dis tu ?

                                        Tu as mille fois raison mon gros lapinou, je constate d’ailleurs qu’il y a beaucoup moins de fautes dans ton dernier post que dans le précédent.
                                        Deviendrais tu de plus en plus crétin ?
                                        L’impression se confirme à la lecture de ton poulet...

                                        Je mens en disant que la droite d’aujourd’hui se vautre dans l’atlantisme de la même façon que celle d’hier se complaisait dans la collaboration ?
                                        Il ne suffit pas de l’éructer, il faut le prouver...

                                        Moi je le prouve :
                                        Ne vois tu pas les gaullistes se bousculer dans le sarkozysme la bouche ouverte en réclamant prébendes, fromages et fonctions ?
                                        Comme ils ont gobé le coup d’Etat de la ratification du traité de Lisbonne malgré le référendum, comme ils ont applaudi de leurs mains baguées d’or le retour de la France dans l’OTAN...
                                        Et ils osent encore se dire Gaullistes, ces larbins de la bannière étoilée ?

                                        Quant à ceux qui se sont vautrés dans la collaboration... On ne sait lequel choisir : Pétain peut-être ?
                                        A vrai dire, et pour lui rendre hommage, un seul d’entre eux, je dis bien un seul, ne s’est pas déshonoré : le colonel de la Rocque, chef des croix de feu, mort des suites de sa déportation.
                                        Mais un seul homme fidèle à ses convictions ne sauve pas la droite française.

                                        Je comprends ta colère, mon bichounet, mais il ne fallait pas choisir de défendre la famille politique la plus prompte à la corruption.
                                        Eh oui, la droite française n’a jamais pu résister à l’appel du billet de dix mark, comme aujjourd’hui elle rampe sur le ventre pour un billet de dix dollars...


                                      • docdory docdory 25 mai 2009 16:48

                                        @ Blh

                                        @ tous 
                                         Question : Qu’est-ce qu’il y a de plus chiant qu’un film de Lars von Trier ???
                                        Réponse : Deux films de Lars Von Trier .
                                        A coté de Lars Von Trier , le cinéma de Ingmar Bergman passerait presque pour distrayant !
                                        Mon palmarès des trois films les plus mauvais de l’histoire du cinéma :
                                        1°) Japon , de Carlos Reygadas ( pensum atroce encensé en son temps par Télérama , le Monde et les cahiers du Cinéma, j’aurais du me méfier )
                                        2°) Breaking the Waves de Lars Von Trier
                                        3°) 37°2 le matin , de je ne sais plus quel cinéaste franchouillard .
                                        Je préfère encore visionner l’intégrale de l’oeuvre cinématographique de Max Pécas qu’un seul film de Lars Von Trier !
                                        J’ai vu la bande annonce de sa nouvelle « oeuvre », il y a déjà de quoi périr d’ennui pendant les deux minutes de ladite bande ...

                                        • jakback jakback 25 mai 2009 18:08

                                          @ Le Furtif,

                                          sur AVOX, le citoyen du début, est devenu, le Con citoyen, il faut vivre avec son temps, a gauche, de préférence, les poches pleines, sinon cela ne fait pas sérieux.


                                          • orage mécanique orage mécanique 25 mai 2009 18:34

                                            Parler de film que vous n’avez pas vu avec des mots qui ne sont pas les vôtres,
                                            les films provoquent pour se vendre entrainant les poissons dans leur chalands.

                                            Ceux qui n’avaient que de la provocation à vendre ont fait carrière grâce à vous mais sont oubliés.

                                            Ceux qui provoquaient de manière talentueuse restent dans la tête des cinéphiles.


                                            • blh 25 mai 2009 18:44

                                              Mais où avez-vous lu que j’impose de ne pas allez voir ces films ?
                                              Je me plains du fait que ce genre de tripatouillage pseudo-intellectuel est en parti subventionné par nos impôts et qu’à ce simple titre je suis en droit de réagir.
                                              Et je ne vois pas en quoi le fait d’être catholique subodore un esprit coincé ou des attitudes amoureuses toujours figées « à la papa » ...Toujours la même antienne.
                                              Quant à comptabiliser des cinéastes de droite... où sont-ils ?


                                              • Immyr Immyr 25 mai 2009 19:08

                                                Non, ceci est vrai. Vous n’imposez pas. De toute façon aucun critique de cinéma n’impose quoique ce soit. Il donne juste son point de vue sur un film. Comme vous. Donc chaque fois qu’on fait la critique d’un film, judicieuse ou non, on ne donne que son point de vue et on est sous le feu des contre critiques ;) La démocratie. Je comprends votre point de vue. Je pense que vous voulez dire que les contre-critiques des films dits intellectuels, n’ont pas grande visibilité dans la presse spécialisée, ce qui est aussi vrai. Mais admettez que le ton employé pour critiquer un film est aussi sinon parfois plus important dans certains cas que le fond ;)


                                                 Sur le second point que vous soulignez et le fait que nombre de films français soient en parti payé par nos impôt et redevance. Qu’avons nous en face de la production française ? Excepté quelques films d’auteur européens et le cinéma indépendant US (et je ne parle pas des productions Asiatiques), il ne reste que la grosse machine à encaisser du fric par de grosses productions et le cinéma populaire hollywoodienne ou affilié. 

                                                 Franchement, dites-moi, si la projection cinématographique hexagonale ne se limitait qu’à des films populaires : comédie, action, etc.... est-ce que l’art cinématographique en sortirait enrichi ? Je ne le crois pas. Vous me répondrez que des grands cinéastes français (ou étrangers) des 2 premiers tiers du vingtième siècle existaient et faisaient des films intelligents et populaires... Certes. Mais le paysage cinématographique d’alors, n’avait point les obligations économiques de maintenant. Qui payerait de nos jours pour produire un Fellini ou un De Sica... où se trouve la grande tradition cinématographique italienne à l’heure actuelle ? Disparue car le gouvernement n’a pas voulu ou pu la protéger.

                                                 Effectivement qu’une grande partie de la production cinématographique française actuelle peut paraître peu ou pas rentable... des films qu’on ne regarde pas... mais il y a de temps en temps des petits bijoux qui resteront. Et ne doit-on pas justement protéger ces rares perles ? 
                                                 Je ne sais si j’ai raison ou tort mais je pense que sans une diversité de thème et de sujets, que celà me plaise ou non, c’est l’ensemble d’un art que j’aime qui risque d’en sortir appauvri.

                                              • Nico 25 mai 2009 18:55

                                                Les cinéastes scandinaves ont souvent un rapport ambigu par rapport à la morale dans laquelle ils ont baigné, ils ont un recul critique dessus et en même temps on sent que cette morale les travaille et qu’ils ne s’en détachent pas.

                                                Il y a une différence entre penser que l’imaginaire religieux joue un rôle dans la construction de la personne et être réactionnaire.

                                                 Pour autant, considérer que Von Trier et Haneke sont des réactionnaires déguisés, il y a un pas. Je n’ai rien trouvé de réactionnaire dans « Dogville », ni dans les résumés que j’ai pu lire de « Breaking the waves »

                                                Si certains préfèrent Max Pécas au « Septième Sceau », comme je viens de le lire plus haut, mon Dieu...


                                                • docdory docdory 25 mai 2009 18:58

                                                  @ Nico


                                                  Je parlais de Lars von Trier !

                                                • Nico 25 mai 2009 19:42

                                                  OK alors, j’ai mal lu


                                                • abelard 25 mai 2009 20:14

                                                  Et si on profitait de cet article pour débattre vraiment de cinéma ?
                                                  Il y a tellement de choses à dire, sérieusement cette fois...

                                                  Tout d’abord, il n’est pas vrai de dire que le cinéma français est financé par nos impôts. Par la redevance oui en ce qui concerne le soutien (en pré-achat) à la production des films. Mais c’est une toute petite part.
                                                  L’argent redistribué par le CNC provient d’une taxe sur le prix des billets vendus. Ce sont donc les spectateurs qui financent le cinéma français, même les inconditionnels du cinéma américain.
                                                  Ce mode de redistribution peut être jugé injuste, agacer, scandaliser même (en ce qui me concerne), mais on ne saurait lui dénier une véritable efficacité. Il suffit de discuter avec des cinéastes étrangers pour se rendre compte de la chance que nous avons : la France a pu préserver son cinéma national à la différence de la plupart des pays écrasés par la machine américaine.

                                                  Mais vouloir que ce système se perpétue n’implique pas l’absence de critiques. Avec le même argent on pourrait faire beaucoup mieux.

                                                  Comment ?

                                                  En changeant tout d’abord les règles du CNC.
                                                  Il faut savoir que ce « bidule » est sous la coupe des mêmes gens poursuivant le même objectif depuis des lustres : la préservation d’un seul genre de cinéma, celui qui a été consacré une fois pour toute par les bandes mou des cahiers du cinéma, la « nouvelle vague » qui depuis cinquante ans n’en finit plus de crever.
                                                  Ils ont réussi au delà de tout espoir, ne finançant au bout du compte que les films des copains et des fils et filles de copains. Ils ont réussi même à faire exister un nouveau genre : le film français.
                                                  Comment reconnaitre le genre film français ?
                                                  Facile : le sujet doit être « Jai trente ans, dois je me marier ? », « J’ai trente ans et habite le 6ème, dois je dire zut à papa ou maman ? »
                                                  Plus le film est mal écrit et prétentiard, plus il est acclamé par les copains du CNC.

                                                  Il y aurait une chose très simple à faire pour éviter ce copinage qui finira par mettre par terre ce système bénéfique : recruter de vrais lecteurs (de ceux qui savent lire un scénario et qui ont la culture nécessaire pour en juger l’intérêt) et rendre les scénarios anonymes afin que l’on décide du financement d’un projet et non pas d’un « copain ».

                                                  L’intérêt d’un tel nouveau système est de permettre la diversification du cinéma français, de le sortir du ghetto cucul dans lequel il s’est fourvoyé sous la pression des critiques férus de la « Nouvelle vague ».
                                                  On a parlé ici de la force du cinéma italien de la grande époque... Mais c’est justement parce que le cinéma italien de la grande époque était multiple, divers, varié qu’ill avait cette puissance.
                                                  Pensez donc on pouvait passer du drame avec Rosselini, Visconti et De Sica à la comédie énergique à la Risi, Monicelli ou Scola. Du cinéma poétique et politique avec Pasolini au cinéma visionnaire de Fellini. De l’horreur avec Argento et Bava au western avec Leone. Du Péplum aux films engagés de Rosi ou Cavani... Et j’en oublie tellement, sans compter que tous ces réalisateurs ne se laissaient pas facilement enfermer dans un genre. De Sica a réalisé des comédies, Risi des drames, Fellini des comédies, Monicelli des films politiques etc...
                                                  Aujourd’hui le cinéma français, même s’il a au moins le mérite d’exister ne produit que des films d’un seul genre : des films français.

                                                  En ce qui concerne, pour finir, le cinéma nordique, prendre Bergman pour exemple du cinéaste ennuyeux est vraiment injuste.
                                                  D’abord parce que ce brave Ingmar a réalisé des comédies (eh oui) très réussies. Ensuite parce que la plupart de ses films ne sont pas chiants du tout...
                                                  Mais c’est vrai que le « Septième sceau » est un contre exemple. Malgré quelques scènes de comédie très percutantes c’est un film raté, long et ennuyeux, symbolique et bavard...

                                                  Alors oui, finalement, je préfère certains Max Pécas (où il y a toujours des jolies filles) à ce Septième sceau qui pète plus haut que son cul.


                                                • Immyr Immyr 25 mai 2009 20:21

                                                  Excellente analyse Abelard... je n’aurais su mieux dire. Je sens que je vais me repasser Amarcord de Fellini ce soir :p


                                                • Nico 25 mai 2009 20:30

                                                  Pour le Septième Sceau, je suis bien d’accord, le propos du film est parfois lourd, les thèmes et discussions philosophiques parfois peu originaux, mais il s’agit du seul film de Bergman dont j’ai des souvenirs frais et je préfère parler du film le plus connu du plus connu des réalisateurs scandinaves. Je connais en fait mieux Dreyer (Ordet, Vampyr, Jour de colère, Pages arrachées au livre de Satan) et je le préfère à Bergman, mais je sais que très peu de gens connaissent ses films


                                                • Kelsaltan Kelsaltan 25 mai 2009 19:42

                                                  Cette industrie, avec la phonographique, est à l’origine de l’Hadopi. Ils peuvent bien crever maintenant !


                                                  • blh 25 mai 2009 19:57

                                                    Kelsaltan,
                                                    je crains fort que cette loi ait d’autres visées, hélas.


                                                  • Deadlikeme Deadlikeme 25 mai 2009 20:01



                                                    Quel article puritain, tout à fait dans la bienpensance ambiante ! Je suis aussi retraitée, et j’apprécie énormément Lars van Trier.
                                                    J’ai aimé son film Breaking the wawes, je n’ai pas encore vu ce film, mais avant de le condamner, je souhaiterais le voir et avoir mon impression propre, sans bavasseries prélables sur le « Bien et le Mal » de cette société qui veut à tous prix me dicter ce que je dois penser.

                                                    Vos n’aimez pas Lars van Trier, ceci est votre droit, mais soyez un peu plus conciliant avec les réalisateurs que diable, acceptez le fait que tout un chacun ne possède pas votre vision de la « créativité » dans le cinéma...
                                                    Condamner au nom de... ? mais de quoi d’ailleurs, on se le demande ?

                                                    Que cette société devient « chiante » et ennuyeuse à la fin,

                                                    entre les bobos d’un côté, pseudo-intellos, mous du bulbe,

                                                    et la bien-pensance de droite, si possible un peu grenouille bénitière, droite dans ses bottes, des « vieux » comme certains d’entre nous, qui se parent d’une dignité bien maigrichonne et racornée...
                                                    Je nous plains très sincèrement !


                                                    • blh 25 mai 2009 20:50

                                                      Deadlikeme,
                                                      Je suis désolé, mais je ne me masturbe pas dans le caca pour m’exorciser de ma putréfaction... Et je vous rassure tout de suite, mes activités ne se résument pas à jouer avec des grenouilles, fussent-elles de bénitier . Je sais bien que, depuis Rousseau, chacun a sa propre morale et se doit de respecter celle de l’autre. Le bien, c’est ce qui est bon pour moi, le vrai, c’est ce que je juge profitable pour moi. On comprend que la philosophie qui s’en dégage conduit à la négation de toutes règles imposées à l’individu, qu’ils s’agissent de principes métaphysiques ou religieux, d’exigences morales ou de règles esthétiques. Seul compte le bon plaisir de l’individu. Le subjectivisme conduit obligatoirement au relativisme, selon lequel toutes les opinions se valent : mon point de vue doit forcément prévaloir puisque c’est le mien. Les notions de bien commun, de vérité, de beauté, de justice et d’objectivité, n’ont plus de raison d’être. Tout se vaut, uniquement parce que c’est fait.
                                                      Et par ricochet, si l’on s’aventure à ne pas aimer tel monsieur du cinéma, tel écrivain, tel peintre eu égard aux choses créées, de suite, la sentence tombe et n’admet aucune réplique. Les points Godwin se distribuent à la pelle.
                                                      Alors Madame la libérée, sachez que, d’une part, et au risque de me répéter, je n’impose à personne un quelconque choix parmi ces nouveaux « chefs-d-œuvres » estampillés Cannes 2009, et d’autre part que même droit dans mes bottes, vous seriez très probablement surprise de mes activités extra-culturelles, les 8 dernières lettres séparées ou non.
                                                      Évitez les amalgames.
                                                      Et gardez vos larmes pour d’autres passions autrement plus réelles.


                                                    • Nico 25 mai 2009 21:07

                                                      @ abelard

                                                      Je suis d’accord avec ce que vous dites, mais je connais assez peu le sujet pour une bonne raison : je crains tellement les films français que je ne les vois que dans des sorties collectives, scolaires ou amicales. Ils me font fuir et en plus on ne peut se fier aux critiques.

                                                      De toute manière, la situation actuelle reflète certaines tendances historiques du cinéma français, du moins à ce qu’il me semble (je ne suis pas un grand connaisseur et peux me tromper). Notre cinéma national me semble avoir toujours privilégié (même avant la nouvelle vague) le scénario par rapport à l’image et une veine sociale et réaliste, même s’il y a un gouffre qualitatif avec ce qui est fait aujourd’hui. Les films français tiennent généralement par la qualité et le côté très écrit de leurs scénarios, peut-être à cause d’un héritage littéraire prestigieux.

                                                       Nous n’avons jamais eu un de ces très grands plasticiens du cinéma (Dreyer, Tarkovski, Murnau, Kurosawa), ni non plus un cinéaste du type Eisenstein (avec un côté « la pensée en images » exacerbé). On pourrait enfin reprendre encore le cinéma italien, mais a-t-on jamais eu un réalisateur qui traduisait un propos par l’image de manière aussi magistrale que Fellini (les fantasmagories baroques du Satyricon ou de Casanova) ou Visconti (la splendeur plastique illustrant le thème du déclin des aristocraties) ?

                                                      Il y a également un type de cinéaste que je ne trouve guère, qui serait un regard fort, presque démesuré sur le monde, c’est difficile à expliquer, ce serait des discours aussi forts tels que la force romantique et visionnaire du Werner Herzog de la grande époque ou le regard philosophique et poignant d’Ozu. Le cinéma français m’a toujours semblé très sage de ce point de vue, trop d’ailleurs.

                                                      En fait, je ne trouve pas de cinéaste français que je puisse mettre sur un pied d’égalité avec les titans du cinéma (Chaplin, Kubrick, Hitchcock...), j’aime bien par exemple Resnais et Clouzot, mais je ne peux quand même pas les mettre dans cette catégorie. Il y a bien Bresson, mais je n’ai vu que son remarquable Lancelot et Le journal d’un curé de campagne il y a 15 ans.

                                                      PS ; Puisque je peux parler à un connaisseur, y a t-il un une raison valable pour supporter un film de Rohmer jusqu’au bout ? Je n’y ai pas réussi, suis je normal ou y a t-il des richesses cachées ?


                                                      • abelard 25 mai 2009 22:20

                                                        Cher Nico,

                                                        Comment répondre à ton message en quelques mots ?
                                                        J’en suis incapable. Tu me pardonneras donc de passer sur quelques unes de tes questions.
                                                        D’autant que ton post me fait réfléchir... Comme tu le vois, nous ne sommes pas sortis de l’auberge.
                                                        Je serai en effet bien en peine de te citer un cinéaste français aussi baroque que Fellini ou méditatif que Tarkovski.
                                                        Mais je crois que tu te trompes en disant que : « Les films français tiennent généralement par la qualité et le côté très écrit de leurs scénarios ».
                                                        Pour moi, c’est l’inverse qui est vrai.
                                                        Je pense que la valeur esthétique d’une image ne vaut que si elle est au service d’un scénario. C’est à dire si la forme est en corrélation avec le fond. Si le fond manque, on se retrouve chez Peter Greenaway ; un truc insupportable.
                                                        L’inverse n’est pas vraie. Un fond travaillé et une forme balbutiante donnent un film comme « Festen » par exemple...
                                                        Il y a eu en France de très grands réalisateurs filmant avec génie : Renoir, Carné, Cocteau, Gance, Feyder, Clément etc... Même certains délires de Franju.
                                                        Sans la nouvelle vague, nous aurions peut-être pu avoir des cinéastes à la Fellini. Mais Truffaut et sa clique l’ont interdit.
                                                        -Ils ont condamné le cinéma « de studio » comme ringard et dépassé. Fellini ne tournait qu’en studio.
                                                        -Ils ont éliminé le scénario et les scénaristes (cf le « meurtre » de Jean Aurenche par Truffaut). Or ce cinéma que tu sembles aimer nécessite un véritable travail de scénario. Pas question d’engager des sommes rondelettes sur la bonne mine d’un ex-critique des cahiers disant qu’il écrira son film avec sa caméra (l’un des dogmes de la nouvelle vague, la fameuse caméra stylo).
                                                        Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si tu cites Resnais et Clouzot. Resnais a toujours travaillé avec de grands scénaristes dont il reconnait le travail (il ne signe jamais « un film »de, mais « réalisé par »). Quant à Clouzot, il était lui même un très bon scénariste et un dialoguiste d’exception.

                                                        Le malheur des films français en général vient de là. Ils n’ont pas de scénario.
                                                        S’ils te semblent très écrits, c’est parce qu’ils sont mal dialogués et que leurs réalisateurs trouvent très malin de dissimuler le néant de leurs propos derrière de grandes phrases creuses (citer Blaise Cendrars par exemple pour Desplechin où répéter en boucle « Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le monde en tous sens... » par exemple pour Truffaut).

                                                        Personne n’a jamais trouvé de raison valable pour se farcir un Rohmer, surtout après leurs dates de péremption, quelques mois après leur sortie. En revanche, pour une soirée à rire entre amis, après « Dumb et Dumber » je te conseille « Le genou de Claire » hilarité garantie.


                                                      • Nico 26 mai 2009 21:27

                                                        @ abelard

                                                        Je ne sais guère si tu retourneras sur ce fil, vu qu’il semble maintenant « refroidi », merci pour tes renseignements et à une prochaine discussion, je vais avoirdu temps libre et j’ai prévu de regarder pas mal de bons films.

                                                        Je te dirai juste que j’ai tenté Greenaway il y a un an avec son « Rembrandt », j’ai rapidement pensé à quitter la séance et suis passé à l’acte au bout d’une heure. Tu as raison, il n’a rien à exprimer, tout ce qu’ il m’a semblé percevoir comme discours sur le monde était justement que Geenaway était un génie, et ce à cause de son système de références culturelles prétentieuses et vides.

                                                        En tout cas, des réponses comme les tiennes sont gratifiantes pour qui les reçoit, et un honneur pour qui les envoie.

                                                        Amicalement


                                                      • François51 François51 25 mai 2009 21:12

                                                        cannes c’est pour les intellos ? les bobos ?
                                                        parfois de bon films furent primés. je me souviens de Paris.Texas en 2004. une très forte histoire d’amour. j’avais réussi a verser quelques larmes je m’en souviens. et quelle musique dans ce film ! ...
                                                        il est vrai, que depuis quelques années, les sélections a cannes c’est assez lourd.
                                                        les Français, ont envie de se marrer, surtout par les temps qui court.
                                                        vivement « bienvenue chez les ch’tis numéro 2 ».
                                                        ça feras plus d’entrée que la palme d’or 2009 ça c’est sur LOL ! ....


                                                        • François51 François51 25 mai 2009 21:14

                                                          Paris .Texas 1984 pardon !
                                                          le temps passe vite c’est sur ! LOL...


                                                          • claude claude 25 mai 2009 22:17

                                                            voici quelques palmes d’or qui ont bien marché sur les écrans français :

                                                            Les Palmes d’or au box-office français [modifier]

                                                            Les plus grands succès [modifier]

                                                            Parmi les succès au box-office français les plus importants, il y a :


                                                            Succès en salles auprès du grand public mais boudés par le palmarès [modifier]

                                                            Parmi les occasions manquées [3] :


                                                          • claude claude 25 mai 2009 22:25

                                                            source du post ci-dessus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Palme_d%27or

                                                            et puis de toutes façons, n’oublions pas que tout ceci n’est que du cinéma !!!

                                                            affiche du 60° festival : «  L’affiche officielle :  » Lorsque vous demandez à une personnalité de « jumper », son attention est essentiellement concentrée sur son saut, le masque de la pose tombe pour laisser apparaître sa vraie personnalité. " Philippe Halsman Il y a plus d’un an, nous nous sommes demandés comment célébrer notre 60e anniversaire et nous avons eu un même désir de préfigurer l’avenir et de placer les films et les artistes au premier plan pour rendre hommage à la force vive du cinéma : fêter soixante ans de création par la création. L’affiche, emblème du Festival, en est la première illustration. D’une rencontre avec l’Agence Magnum en 2006, est née l’idée - pour célébrer en 2007 notre 60e anniversaire commun - de réinventer l’oeuvre culte du photographe américain Philippe Halsman, en créant la « new jumpology » ou la plus grande chorégraphie de personnalités du cinéma mondial jamais réalisée. Lors du précédent Festival de Cannes, une centaine d’artistes ont « jumpé » devant l’objectif d’Alex Majoli, photographe de Magnum. Entre le photo-call et la conférence de presse de leur film, ils se sont prêtés spontanément au jeu, avec étonnement, avec plaisir. C’est avec cette moisson de clichés que le graphiste Christophe Renard a composé une oeuvre originale, un bouquet d’artistes internationaux - Pedro Almodovar, Juliette Binoche, Jane Campion, Souleymane Cissé, Penélope Cruz, Gérard Depardieu, Samuel L. Jackson, Bruce Willis, Wong Kar Wai -, qui fusent comme en un feu d’artifice célébrant ce 60e anniversaire. L’affiche, une exaltation du plaisir de jouer et de créer  !"


                                                          • molloy molloy 25 mai 2009 21:40

                                                            Les goûts et les couleurs... et puis les années passent, « Freaks » à sa sortie n’eut absolument aucun succès, L’Atalante idem, ou plus récemment « le père noël est une ordure » qui ne rencontra qu’un succès mitigé dans les salles

                                                            Cet article à un air de « c’était mieux avant » , j’ai l’impression de lire un article de l’action Française des années 30.

                                                            Maintenant, est-ce que le film de Lars Von Triers est un chef-d’oeuvre ou une bouse infâme, sincèrement, rien à f....

                                                            Et le festival de Cannes ? Des connards et des connasses aux moeurs incestueux qui défilent en robes de haute couture et smoking, histoire de faire saliver ce bon peuple, du genre « si vous n’avez pas de pognon, regardez le nôtre », ça intéresse quelqu’un dans la salle ?

                                                            Il y a seulement des films que nous aimons et ceux qui nous indiffèrent, à nous de faire notre choix.


                                                            • Christoff_M Christoff_M 25 mai 2009 21:48

                                                              le festival et ses prix avec atrices névrosées, n’est qu’un reflet fidèle des fantasmes et des lubies d’une certaine caste dirigeante, que l’on nous impose comme référence dans l’art et le cinéma...

                                                              Nous ne sommes pas loin de la fin de l’Empire Romain !!
                                                              A quand un film sur les partouzes dans les coulisses de la CEE à Gotha City !!


                                                              • Christoff_M Christoff_M 25 mai 2009 21:51

                                                                Excusez moi comme dirait Michel Simon, je ne suis pas un artiste, je n’ai rien compris !!

                                                                Hanecke à Cannes pour moi c’est la fin du cinéma, du cinéma pour torturés et pour futurs clients de psy charlatans !!


                                                              • claude claude 25 mai 2009 21:53

                                                                @ l’auteur,

                                                                à moins que vous ne soyez un adepete des festivals de cinémas, je me demande combien de films vous avez réellement vus sur toute la liste que vous descendez (ordurièrement) en flammes.

                                                                ce que je retiens de votre billet, c’est que vious n’appréciez pas les autres courants de pensée que le vôtre, ni les autres mouvements politiques.

                                                                par moment, votre prose est plus scatologique que ce que vous désirez dénoncer.

                                                                en épluchant les critiques concernant les films en compétition, aisni que les analyses du palmarès, il me semble comprendre l’objet de votre ire, au vu de vos tendances bourgeo-catho-intégriste-réactionnaire :


                                                                Le Prix de l’Education nationale 2009 a été décerné, dimanche, au film « Le Ruban blanc » de Michael Haneke, en compétition officielle du 62e Festival de Cannes, a annoncé le ministère de l’Education nationale.


                                                                Décerné par un jury présidé par la comédienne Anne Alvaro et composé de six enseignants, deux élèves et des professionnels du cinéma, le Prix de l’Education nationale distingue, depuis 2003, un film de la Sélection officielle cannoise.

                                                                Le film lauréat est signalé aux enseignants et aux élèves comme une oeuvre forte, susceptible de devenir un objet d’étude et de réflexion au sein de l’enseignement du cinéma au lycée.

                                                                Avec « Le Ruban blanc », Michael Haneke signe un film à l’extraordinaire photographie en noir et blanc, qui dissèque les méfaits de l’éducation ultra-répressive en vogue en Europe au début du XXe siècle.

                                                                voir aussi :

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                                                                Le palme du tympan pété : Robert Pattinson pour chacune de ses apparitions
                                                                Le prix de la coupe de cheveux la plus bizarre : Vincent Cassel vole la vedette à notre Pedro Almodovar préféré. L’acteur s’est pointé sur la Croisette la tête et les sourcils rasés.
                                                                La palme de la pire la montée des marches : Looking For Eric où, même avec des invitations, on n’a pas pu monter les dernières marches à cause de la foule.
                                                                Le prix du bluff : les soirées au VIP Room pour lesquelles on annonce toujours des stars de ouf… qu’on ne voit pas.
                                                                La palme de la plus longue attente en plein cagnard : l’arrivée de Brad Pitt et ses potes derrière le Palais des Festivals. Ah les bâtards !
                                                                Le prix de l’acteur le plus timide sur les tapis rouges : Ben Whishaw, pourtant si lumineux dans Bright Star.
                                                                Le prix du look le plus improbable : Terry Gilliam lors de la conférence de presse de L’Imaginarium Du Docteur Parnassus (oh la belle chemise !).
                                                                La palme du cinéphile : Quentin Tarantino qu’on a croisé à presque toutes les projos.
                                                                Le prix de l’acteur qui nous manque toujours autant : Heath Ledger
                                                                La palme des absents : Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell qui n’ont pas fait le déplacement pour le film de Terry Gilliam.
                                                                La palme des plus belles robes : Sophie Bellucci et Monica Marceau dans la même robe (ou presque) pour la montée des marches de Ne Te Retourne Pas.
                                                                Le prix du film qui fait mal aux yeux : Soudain Le Vide… on a encore mal.
                                                                La palme de la montée des marches la plus émouvante : L’équipe de Les Herbes Folles retrouvant Alain Resnais en haut des marches.
                                                                Le prix du film coup de poing : Jacques Audiard qui nous met KO avec Un Prophète
                                                                Le film qui empêche de dormir : Antichrist. A-t-on encore besoin de vous expliquer pourquoi ?
                                                                La palme des répliques cultes : Lascars et Looking For Eric ex-aequo !
                                                                La palme de la scène la plus drôle : l’attaque des supporters dans Looking For Eric.

                                                                Eléonore Guerra, Anna Larédo et Aurélie Vautrin (Cannes, le 23 Mai 2009)


                                                                Cannes : un prix pour « Looking for Eric » Avant l’annonce du Palmarès de ce 62e Festival de Cannes, voici la liste des Prix décernés ce samedi sur la Croisette.

                                                                Looking for Eric, la comédie dramatique signée Ken Loach qui raconte l’histoire d’un postier anglais dépressif qui voit son idole, le footballeur Eric Cantona, faire intrusion dans sa vie, a remporté, ce samedi, le Prix du jury oecuménique 2009 à Cannes. Ce prix s’attache à récompenser des œuvres dans lesquelles se révèlent les dimensions humaines.

                                                                Le Prix de la Jeunesse 2009 a été décerné ce samedi au film grec Kynodontas (Canine en français). Composé de sept jeunes de 18 à 25 ans, le jury du Prix de la jeunesse récompense une première ou une deuxième œuvre d’un réalisateur en compétition au Festival de Cannes dans la catégorie Un Certain Regard.

                                                                C’est le réalisateur Français, François Dupeyron (La chambre des officiers, Aide toi, le ciel t’aidera) qui a remporté le prix France Culture décerné ce samedi 23 mai. Ce prix récompense une personnalité du cinéma "pour la qualité de son œuvre ou la forme de son engagement".

                                                                Enfin, la compétition de la 48e Semaine de la critique organisé par la presse a été remportée ce vendredi par le long métrage français Adieu Gary de Nassim Amaouche qui a reçu le Grand Prix. Un film qui raconte l’histoire des derniers habitants d’une cité ouvrière.


                                                                • claude claude 26 mai 2009 18:18

                                                                  cher furtif,

                                                                  je n’incluais pas les adorateurs de la licorne rose, dans mon panagyrique !

                                                                  de tous temps, canne a suscité des controverses, des scandales, subit les foudres des journalistes, du public, de l’église, la censure des états :


                                                                  ce qui me dérange chez l’auteur, c’est qu’il assassine sans avoir vu les films en compétition. ou alors, il a accès à des versions piratées (attention ! hadopi vous regarde !) : aucun des films n’étant sorti en salle ! http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/article/quand-verra-t-on-les-films-de-cannes-en-salle/

                                                                  et puis visiblement, nos sources ne sont pas les mêmes, celles que j’ai consultées étaient plus nuancées, plus constructives sur les films incriminés : de toutes façons : « qu’est-ce que l’art ? » c’est toujours la même question...

                                                                  sa position ne vaut pas mieux que la mienne, puisque nous n’avons pas la même sensibilité.

                                                                  ce qui me gonfle aussi, ce sont les sempiternelles attaques contre les bobos-post-68tards-socialisants-et- pétards-fumants... à croire, qu’il y en a qui n’ont pas évolué depuis ce fameux mois de mai 68,et qui craignent toujours que l’on va défoncer les pavés pour trouver la plage qui est dessous !



                                                                • blh 25 mai 2009 22:57

                                                                  claude,
                                                                  vous vous sentez vexés ?
                                                                  mouchez-vous alors.
                                                                  1) je n’ai jamais imposé un quelconque courant politique ni un courant de pensées... J’ai simplement fait un constat de la pauvreté intellectuelle et morale dans lequel le cinéma Français se trouve. Effectivement, je puise mes racines plusieurs siècles en arrière et suis de tradition catholique. C’est un crime ? Il y a une loi pour me l’interdire ?
                                                                  La vôtre oui, c’est certain.
                                                                  Pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Encore et toujours.
                                                                  2) Mettre en exergue votre florilège de grands prix et autres récompenses n’est absolument pas une preuve de quoi que ce soit ni ne constitue une référence artistique.
                                                                  Sinon, accordez-moi alors de dire que la plupart des gens ici ou sur d’autres journaux affirmant ne pas aller voir ces films sont dans le vrai et me rejoignent quelque peu.
                                                                  J’ai connu ce milieu près de 5 ans et ce que dénonce ici certains intervenants est parfaitement avéré. Quant au prix décerné par l’Education nationale, on ne peut qu’en sourire, au vu non seulement de ses représentant et acteurs, mais aussi de ses brillants résultats ; mais bon, regardez bien le thème développé, et ceci expliquera sans doutes celà.
                                                                  Allez hop, un autre poinr Godwin ? :)




                                                                  • ykpaiha ykpaiha 25 mai 2009 23:57

                                                                    Il n’est pas de rougir que de penser et de voir.
                                                                    Décrire la réalité n’est pas un fantasme : le fantasme c’est de décrire ce qui n’existe pas.
                                                                    Or ces enc... de mouche en vols actuels sont tellement fats qu’ils ont entrepris de vouloir « éduquer » les masses par leurs messages nauséabonds et putrides qui sont le reflets de leurs fantasmes.
                                                                    Or ces messages subliminaux au départ deviennent plus évident et crevent , si j’ose dire l’écran, Mrs les sionistes, féministes, et autres senseurs de la pensée unique des ligues anti ceci ou cela, arretez de rever , il n’y a plus que vous pour y croire.


                                                                  • claude claude 26 mai 2009 18:57

                                                                    @ l’auteur,

                                                                    je ne me sens pas du tout vexée, parce que je m’en fous !

                                                                    cependant, malgré ce que vous semblez affirmer, vous semblez peu au fait du déroulement du festival et des diverses compétitions qui y ont lieu.

                                                                    et surtout, vous émettez un jugement de valeur sur des œuvres que vous n’avez pas vues (comme la plupart, si ce n’est toutes les personnes sur ce fil)...

                                                                    pour le reste... je vivais, je vis, et je vivrais très bien sans...

                                                                    mais juste, parce que votre phrase me fait tiquer tant elle est remplie de contre-vérités et de préjugés :

                                                                    • Lars Von Trier,un détraqué traumatisé qui dirige aussi un label de porno spécial gay, l’idole des amateurs de films chiants encensés par les Cahiers du Cinéma, revue phare de la bobocratie germanopratine et anti chrétienne, est un des nouveaux fleurons du 7ème Art.
                                                                    oh... un mec qui vient de hollande en camping car parce qu’il a peur de l’avion, ne peut pas être foncièrement mauvais...

                                                                    mais :
                                                                    1/ qu’avez-vous contre le cinéma porno ?
                                                                    2/ contre les gays ?
                                                                    3/ contre le cinéma porno gay ?
                                                                    4/ contre les cahiers du cinéma ?

                                                                    • "La revue Cahiers du Cinéma est la plus ancienne et la plus prestigieuse revue de cinéma du monde.Son histoire, qui se confond avec celle du septième art, est d’abord celle d’une génération de cinéphiles enthousiastes et provocateurs qui donnèrent naissance à la nouvelle vague. Revue de l’excellence critique, les Cahiers du cinéma comportent également une partie dédiée à l’information, à l’analyse et au commentaire sur l’actualité du cinéma.(...) Les Cahiers du Cinéma existent en version Italienne, Espagnole, Turque, Japonnaise, Anglaise et Arabe."
                                                                    •  livres édités par Les Cahiers du Cinéma
                                                                    • Liste des 10 meilleurs films dressée par les Cahiers, par année
                                                                    est-ce une jalousie de critique ? car les auteurs qui publient savent écrire, disséquer, souligner les points positifs et négatifs d’un film... être critique de cinéma, c’est un métier !

                                                                    5/ anti chrétienne : vous y allez fort de fromage ! au cas où vous l’ignoreriez, église et état sont séparés depuis plus d’un siècle !!! il est temps de tourner la page, et de larguer les lourdeurs de la machine papale pour s’ouvrir un peu l’esprit !

                                                                    6/ et contre st germain des prés ? vous n’aimez pas gréco et vian ? trop subversifs pour vous ?


                                                                  • blh 25 mai 2009 23:36

                                                                    alchimie, c’était bien celà dont je pensais quand j’écrivais « le pire est à venir ».


                                                                  • Christoff_M Christoff_M 26 mai 2009 02:45

                                                                     Tout ce qui parle de sujets tordus mélangeant le sexe, les tabous, le satanisme, les nazis...

                                                                    A de grandes chances d’etre palmée,avec une présidente grande actrice mais quand même un peu torturée... refusant par exemple la présence d’ADJANNI qui pouvait lui faire de l’ombre...

                                                                    Autre élément madame Huppert avec tout le respect que je lui doit ne fait que renvoyer l’ascenseur à Haenecke... n’oublions pas qu’elle fut décorée pour « La Pianiste » qui était pas mal déjà dans le style psycho torturé !!

                                                                    Je ne vais pas au cinéma pour suivre la psycho thérapie d’un personnage ou d’une actrice...

                                                                    L’adulation de type style Tarentino qui est l’aboutissement du cinéma provoc gore spectacle et l’absence Totale d’Almodovar dans les récompenses, un cinéaste dont j’admire les images et la finesse des couleurs et des éclairages, nous prouve l’orientation « bizarre » d’un festival qui va finir au niveau de la provoc, la vulgarité, le tape à l’oeil pour exister !!!

                                                                    Ou est l’histoire d’amour, un homme ube femme, la Dolce Vita, qui paraissaient choquer à une époque mais qui font bien pale figure par rapport au concentré de provocation, d’appel aux forces obscures, du coté noir, sordide, noctambule, qui se dégage de ce festival 2009 qui n’échappe pas à la contamination d’un monde en crise et en perte de repères...


                                                                  • Christoff_M Christoff_M 26 mai 2009 02:51

                                                                    Almodovar a prédit d’ailleurs la fin d’un certain cinéma d’esthète au profit d’un cinéma choc dont le but est de faire parler de lui... et peut etre la fin des grandes salles au profit des multipleix, ou le cinéma transformé en Coca du film...

                                                                    A l’image de Choc dans la presse, c’est un peu un raccourcis, je vous le concède, mais c’est quand même un peu la pente dessinée par ce « cru » 2009...

                                                                    la déclaration de Gainsbourg est édifiante « j’espère que j’ai choqué, style pour etre digne de mon père... »... l’artiste de 2009 et ses agents cherchent à choquer plutot que de servir un film, une histoire, un scénario ou un style d’images comme Almodovar !!


                                                                  • Christoff_M Christoff_M 26 mai 2009 04:42

                                                                    j’insiste et je signe en soulignant que le premier mot qui vient à la bouche de nombreux journalistes pour parler de Cannes, meme Taddéi n’échappe pas à la règle et rentre petit à petit dans le business des Ruquier ou Ardisson,

                                                                    le premier mot évoqué par Taddéi ce soir est « scandale »... en fait encore un mot détourné de son sens !! pas plus de scandale que d’érotisme dans la nudité de Gainsbourg...

                                                                    Mais encore une fois des propos et des mots bien calibrés et utilisés à répétition pour bien marteler dans la tete des gens le message publicitaire des marketeurs et gestionnaires de com qui gèrent le cinéma actuel... ce qui choque c’est plus la vulgarité et le manque de vrais créateurs dans ce cinéma qui ressemble de plus en plus à de la pub pour journaux chics (pas de hasard, les réalisateurs sont les memes) avec la meme utilisation du chocking pour vendre, que décrivait déja tres bien Beigbeder dans son film sur la pub...

                                                                    Tout cela manque terriblement d’envergure, le vulgaire et le sexe triste domine, quand ce n’est pas délibérement un appel à du satanisme avec l’antichrist.... comprenne qui pourra...

                                                                    Certains réalisateurs regrettent déja un certain cinéma de création absent ici, le cinéma actuel ressemblant à la présidente, grimé fatigué, sous des paillettes qui ont bien du mal à briller, Tarentino étant l’aboutissement du vulgaire et du gore élevé au rang de grand art !!


                                                                  • Christoff_M Christoff_M 26 mai 2009 06:59

                                                                    http://fr.movies.yahoo.com/24/16/e5/ll/bsij9c84kogw84sowgc4a.html

                                                                    un lien vers l’envers du décor sur une ambiance surfaite...

                                                                    Avec madame Huppert omnipotente interdisant la venue d’Adjani et renvoyant la balle à son grand ami Haenecke envers qui elle est redevable depuis sa distinction pour la pianiste...


                                                                  • sisyphe sisyphe 26 mai 2009 05:22

                                                                    @ l’auteur

                                                                    si tu n’aimes pas le cinema, contente toi de te repasser en boucle la serie des Gendarmes de Saint Tropez, mais ne viens pas en parler dans un article ; tu n’en as manifestement ni la capacite, ni aucune legitimite, et, surtout, reste a jouer les petits censeurs pour tes proches ; chacun est assez grand pour savoir ce qu’il a envie d’aller voir ou non.

                                                                    Et si la violence te choque, censure aussi les informations du monde ; elles sont infiniment plus sanglantes que n’importe quel film.

                                                                    Article honteux d’un reac censureur ; a la poubelle

                                                                    Suivant...


                                                                    • Christoff_M Christoff_M 26 mai 2009 07:06

                                                                       si le cinéma ressemble à la réalité sexe, prison, tentation satanistes, pourquoi aller au cinéma...

                                                                      les scénarios étant de plus en plus creux et masqués par des effets, des budgets et la volonté absolue de choquer, on peut s’interroger sur l’avenir de l’art cinématographique qui vaut mieux que tout ce remue ménage porno choc !!

                                                                      L’hyper réalisme et le porno chic et choc au cinéma tres peu pour moi, création ne doit pas rimer systématiquement avec provocation mercantile...

                                                                      Tout ceci est à rapprocher des phénomènes style Harry Potter qui transforment les films pour la jeunesse petit à petit en vision de cauchemard et en produits marketing dérivés associés au matraquage intensif de la pub dans les médias...


                                                                    • Christoff_M Christoff_M 26 mai 2009 14:41

                                                                      Il y a un satanisme à peine voilé dans ce genre de grands rassemblements... frappant d’ailleurs ce besoin d’être en troupeaux communiants chez l’homme moderne qui retrouve des attitudes dignes des barbares les plus lointains... plus de guerre en life mais des images construites qui valent bien des massacres que l’on attribue pour se rassurer aux premiers hommes...

                                                                      même phénomène sur le net avec certains jeux de plus en plus glauques, gore, gothiques voir morbides...

                                                                      Les stars étant remplacées par des agents porte étiquettes, porte marques, pas toujours conscients du rôle de vecteur et de catalyseurs d’idées ou de courants, mal définis ou mal contenus, dont les intentions se cachent derrière un esthétisme de façade... comme si la pire couche de l’inconscient se projetait tout à coup sur grand écran !!

                                                                      D’ailleurs les propos de Charlotte Gainsbourg avec son air d’ingénue qui fait fantasmer les pervers pépères... du genre « papa j’espère que tu aurais été fier de moi, de ma faculté de choquer... », est ce que la fille n’est pas restée un peu perturbée par le « zeste de citron »...

                                                                      Plus je vieillis, plus j’ai l’impression de voir des filles de, ou fils de, faire leur thérapie en direct sur l’écran, ou par le biais d’un livre qui raconte à peu de choses près leur vie ou une tranche de vie, et plus c’est glauque, sexe et drogue, violent gratuitement, plus visiblement la pub relayée par des pseudos journalistes atteints des mêmes faiblesses mentales ou névroses, est grande et répétitive afin de toucher un large public...


                                                                    • blh 27 mai 2009 01:17

                                                                      En un :
                                                                      Qu’est-ce qui permet à certains d’être aussi péremptoire d’affirmer que les personnes qui critiquent ici ou là n’ont pas vu ces films ? Vous lisez dans le marc de café ? Vous êtes devin ?
                                                                      En deux :
                                                                      Je n’ai strictement rien contre les films porno, ceux-ci pouvant être un exutoire pour quelques-uns, sous la condition qu’ils soient biens construits, filmés... Ce que je doute fortement.
                                                                      En trois :
                                                                      Résumer St Germain des Prés à Vian et à Gréco est un peu restrictif et inamical pour les autres vedettes ; je pense à toute la faune qui virevoltait au Café de Flore, au Lip, au Bonaparte ... :)
                                                                      Et pour terminer :
                                                                      Qu’est-ce que l’art, me demande-ton ?
                                                                      Une manifestation des capacités de l’homme à traduire selon ses moyens ce qui l’entoure et d’anticiper l’avenir en se servant du passé. Et ces manifestations font appel à des techniques, à des sciences bien particulières élaborées, patiemment façonnées au cours des ans.
                                                                      Un art, c’est une science portée à la perfection. Ou qui y tend.
                                                                      Mais ce n’est pas tant l’art en lui même qu’il convient de préciser, mais surtout ceux qui s’en disent les principaux entrepreneurs,(les artistes, les critiques d’art),les uns très haut placés sur les podium, que l’on appelle « branchés » ou « reconnus » ;les autres,peu nombreux évidemment,les producteurs jugés hors du coup,les « ringards », les « ploucs » face à ceux qui regardent, qui consomment, ce que l’on appelle le public.
                                                                      Et c’est là que le bât blesse. Car le public renâcle devant tant de sottises écrites, devant tant de tableaux où les crottes de chien rivalisent avec des taches d’encre disposées par le singe du copain, devant des films où surnagent une double volonté de culpabiliser ceux qui regardent et qui n’en peuvent mais - on a plus le temps de réfléchir aux sous entendus des images, on a pas le temps de la distanciation nécessaire pour en appréhender la continuité et de tout replacer dans le vrai contexte original ; l’autre volonté, qui exacerbe la première, est de vouloir choquer le spectateur en faisant appel a ses instincts les plus bas( quand ce n’est pas lui faire comprendre qu’ils sont bas) en exhibant le sexe à tout vent. Et dans n’importe quelle direction.
                                                                      Le public renâcle, oui, malgré un conditionnement quotidien venant du système, par l’intermédiaire des médias, soigneusement entretenus par les « gens dans le vent », « ceux qui savent vivre », « les vrais connaisseurs », les « artistes ». Le public renâcle car il se sent de plus en plus anesthésié, entraîné dans une infernale spirale de la médiocrité, du gore, du graveleux.
                                                                      Alors que l’art , et le cinéma en particulier, devrait élever la pensée à un niveau supérieur, ce dernier devient bassement matérialiste, bavard, prétentieux et faussement onirique.
                                                                      Et les rares amoureux de l’art, les rares cinéastes que l’on devine pétris de poésie, de vérité, sont lâchement abandonnés, voire vilipendés.
                                                                      C’est cela que je voulais dire avec ces deux films dont l’un est un outil de propagande évident et l’autre une pantalonnade ou le sexe se prend pour un cerveau...
                                                                      Je maintiens donc : à dégueuler un dimanche soir.

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