Les « Tanguy » en procès
De plus en plus d’enfants restent au domicile familiale bien après l’âge de leur majorité, face à ce phénomène on peut se demander jusqu’où va la responsabilité familiale.
Le phénomène n’est pas vraiment nouveau, les enfants restent de plus en plus longtemps chez leurs parents. On peut l’expliquer du fait de la durée des études universitaires, du chômage élevé chez les jeunes, le tout se mêlant à une méfiance ambiante vis-à-vis de l’extérieur (rester dans un endroit déjà connu est toujours plus rassurant). Du même coup, les procès opposants des enfants mécontents d’avoir été mis à la porte du cocon familial se multiplient. Le dernier procès en date est celui de cette mère, gagnant l’équivalent d’un SMIC, avec déjà un enfant à charge, qui se retrouve obligée de reprendre son fils de 20 ans sous son toit à défaut de pouvoir lui verser une pension alimentaire.
L’anecdote pourrait faire sourire si elle n’était pas liée à un phénomène plus profond à savoir le problème de la charge familiale : jusqu’à quand est-on responsable de ses enfants ? Dans le cadre de la législation, il ne semble pas y avoir de limite : les parents ont le devoir de subvenir aux besoins de leurs enfants. Cela paraît normal lorsqu’ils poursuivent des études, où qu’ils n’arrivent pas à trouver un premier emploi mais, une telle loi sous-entend également que chaque personne qui se retrouve au chômage pourrait exiger de ses parents qu’il lui verse une pension afin de subvenir à ses besoins plutôt que d’aller demander de l’aide à l’ANPE. Une spirale dont on ne peut pas sortir puisque les enfants doivent aider leurs parents si ceux-ci se retrouvent en difficulté. Le lien familial tisse des liens de responsabilités réciproques dont les effets pourraient devenir pervers.
D’autre part, l’allongement de la présence des enfants chez leurs parents amène une autre question : celle de la majorité. Si à une époque cette majorité était synonyme d’indépendance, il ne semble pas que ce soit encore le cas aujourd’hui. Certes, il y a toujours des jeunes gens indépendants financièrement à 18 ans voire moins mais pour tout ceux qui sont toujours chez leurs parents, la situation est des plus paradoxales. On vit sous le toit de ses parents mais plus véritablement sous leur autorité. Ainsi, s’il y a un problème au niveau scolaire, les parents ne seront plus convoqués au lycée. On est majeur à 18 ans et, du même coup, capable de coller un procès à ses parents à 19. A une époque où une certaine partie de la gauche cherche à abaisser encore l’âge de la majorité, il serait peut-être intéressant de se demander si la jeunesse est vraiment devenue plus responsable et indépendante à 18 ans que ses aînés qui ont connus la majorité à 21 ans.
Affaire à suivre...
72 réactions à cet article
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Oui ! beaucoup de questions bien formulés. Bravo !
21, 18 ou moins,certains n’atteignent jamais l’age de la majorité au cours de leurs vies.
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ils n’auront jamais un comportement de majeure.
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NPM 13 juillet 2007 10:19Oui, la famille est par définition solidaire. Donc il existe un devoir alimentaire. D’ailleur, si vous demandez le RMI, et que vos parents peuvent payer, c’est ceux ci que l’administration obligera à payer.
Quand à la majorité à 18 ans, c’est une bonne chose pour la tôle, mais ridicule pour la politique.
En effet, on sait grâce à la science, qu’à cette age le cerveau n’est pas encore formé : il baigne dans des hormones. Il en résultat que le jeune n’est pas capable de penser un probléme dans sa globalité, mais s’arrete à une seule de ses faces. Par ailleur il met des sentiments dans ses pensées, et est émotionellement instable, passant de la colére à la joie en quelques minutes. On le voit bien lors des manifestation de type anti CPE : ce sont des instables qui sont dans l’irrationel le plus complet.
Enfin, le jeune est un ignorant. Sans compter qu’il s’est souvent fait lavé le cerveau par les fonctionnaire de l’éduc nat : ignorant du monde réel, il ne pense qu’idéologiquement et abstraitement, donc faussement.
Bref, on ne devrait pas donner le droit de vote à des gens si jeunes, à moins qu’il ne travail déja. Aprés tout l’adolescence se termine à 30 ans...
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« si vous demandez le RMI, et que vos parents peuvent payer, c’est ceux ci que l’administration obligera à payer. » Non ! pas du tout. Il n’y a pas mise en jeu de l’obligation alimentaire, prévue par le code civil, pour le RMI.
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Bonjour Corlaie,
vous dites « chaque personne qui se retrouve au chômage pourrait exiger de ses parents qu’il lui verse une pension afin de subvenir à ses besoins plutôt que d’aller demander de l’aide à l’ANPE. » Ce n’est absolument pas le cas. Tout d’abord il faut bien distinguer droit contributif et aide sociale. Le droit contributif résulte du paiement solidaire de cotisations. L’aide sociale est une aide de la collectivité sans qu’il y ait eu cotisations préalables. L’aide sociale est le plus souvent subsidiaire, c’est-à-dire qu’elle n’intervient que si les autres droits sont épuisés (dont les droits aux allocations chômage). Ce principe de subsidiarité fait qu’il peut être fait appel aux obligés alimentaires (ou « débiteurs d’aliments ») mais c’est de moins en moins le cas parce que le législateur écarte cette condition. Il l’a fait en 1975 pour les aides aux handicapés puis pour le RMI, la CMU, pour l’APA (aide aux personnes âgées dépendantes).
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NPM 13 juillet 2007 11:05« Non ! pas du tout. Il n’y a pas mise en jeu de l’obligation alimentaire, prévue par le code civil, pour le RMI. »
Bein, en tous cas, je connais deux jeunes qui se sont fait jeter comme ca.. Enfin, c’est plutôt sur les parents que c’est retombé, donc du coup ils ont retirés leur demande. Alors ?
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@ NPM
« D’ailleur, si vous demandez le RMI, et que vos parents peuvent payer, c’est ceux ci que l’administration obligera à payer. » N’importe quoi, les parents sont responsables jusqu’à 25 ans, c’est le RMI, s’il le faut qui pend le relais.
Quand on écrit, « on sait grâce à la science », on met une référence (pas science et vie !), sinon c’est de la désinformation : et s’en est, tellement le propos est ridicule.
@ l’auteur :
Analyse très succinte qui vise simplement à amener votre idée de majorité bla bla bla ! Et le rôle de la précarité du travail des jeunes dans tout ça ? Le prix des (petits) logements ?? Vivre avec un smic et un appart.. c’est la galère. M’enfin.
Complétement d’accord avec Gasty.
Nico, jeune indépendant.
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NPM 13 juillet 2007 11:14« N’importe quoi, les parents sont responsables jusqu’à 25 ans, c’est le RMI, s’il le faut qui pend le relais. »
Heu non, ils sont « responsabel » toute leur vie, et reciproquement d’ailleur..
« Quand on écrit, »on sait grâce à la science« , on met une référence (pas science et vie !), sinon c’est de la désinformation : et s’en est, tellement le propos est ridicule. »
Vous ne seriez pas « un jeune », vous ? Et bien aprenez, O jeune, que votre cerveau n’est pas le même que celui d’un homme de 80 ans, ou de celui d’un homme de 30 ans (sans parler biens ur de celui des femme ou des pervers sexuels..). C’est super révolutionaire, pour vous, sans doute. Mais c’est ainsi, et la science l’a étudier, et l’étudie encore.
« Et le rôle de la précarité du travail des jeunes dans tout ça ? »
La précarité ? En quoi est-elle un probléme ? Surtout pour un jeune ?
« Le prix des (petits) logements ? ? Vivre avec un smic et un appart.. c’est la galère. »
Quelle rapport avec l’instabilité émotionnel du jeune ???
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Même un fils de riche peut obtenir le RMI. Mais dans la réalité, le service instructeur faisant une appréciation de fait, du niveau de vie, le fils de riche aura sans doute un logement confortable, une pension déjà versée par ses parents, des revenus de capitaux ou fonciers...Il atteindra le plafond légal et n’obtiendra pas le RMI.
Dans tous les cas, l’instructeur tient compte des pensions alimentaires effectivement perçues. Mais l’instruction du RMI est trop complexe pour être expliquée ici.
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NPM 13 juillet 2007 11:23« des revenus de capitaux ou fonciers »
Arf ! Je connais des « fils de riches », et ils n’ont pas du tout de « revenus de capitaux ou fonciers » !!! Vous avez une drôle de vision de la société..
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Sisi nico a raison, il y a une devoir de responsabilité de parents jusqu’à 25 ans et apres c’est le RMI. SI un jeune de moins de 25ans n’a pas de boulot ou ne fait pas d’étude et des parents qui refusent da l’aider, il n’a aucune resource pour vivre. Aucune.
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@ amada
Je n’ai pas dis le contraire mais c’est vrai que dans le cas que je cite, il n’a aucune ressource. Je n’ai pas dit qu’il ne devait pas travailler. Mais ce que nico a dit est vrai.
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mcm 14 juillet 2007 08:34@Adama,
> « Le Monde » s’en prend au média citoyen ! par Lilian (IP:xxx.x66.23.173) le 13 juillet 2007 à 12H57
@ Adama,
> Les « Tanguy » en procès par Lilian (IP:xxx.x66.23.173) le 13 juillet 2007 à 13H20
@ amada
Etrange ce Lilian qui le à 12H57 connaît parfaitement votre pseudo et à 13H20 l’a partialement oublié.
Ce même Lilian qui vous demandait le sens du mot sioniste, alors qu’en m’interpellant la veille il le comprenait et l’utilisait.
Sans doute avons nous là un cas d’amnésie assez courante, de « Amnésia Judéophobia », où le sujet parfaitement sain d’esprit lorsqu’il parle à un non Juif, est atteint de grave amnésie sitôt qu’il parle à un Juif.
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Comment voulez-vous être indépendant financièrement quand la location du moindre trou à rat à Paris exige un salaire de 2000E par mois, avec, de plus, la caution de sa parantèle.
De plus, les jeunes veulent du confort - quand j’étais étudiant des filles d’amiral, logeant dans le XVIe n’avaient de cesse de se trouver une chambre avec toilettes sur le palier dans le XVIIIe...
Pour relier cet article à un autre, rétablissons le logement social de fait, et on verra les Tanguy seenvoler plus vite du nid. Surtout si on leur supprime le droit d’amener leurs copines dans l’appartement parental !
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@ Armand
Exactement. Mais la question du logement social seul résoudra-t-elle le type de problème dont l’exemple suivant révèle l’état des conditions d’accès au locatif privé de nos jours : une amie fonctionnaire, 50 ans, plus de 1 500 euros par mois, s’est vue exiger par deux propriétaires auxquelles elle s’adressait pour louer un appartement en province une garantie parentale !
Tanguy de la majorité à la retraite, ou à la tombe ?
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NPM 13 juillet 2007 11:06« Comment voulez-vous être indépendant financièrement quand la location du moindre trou à rat à Paris exige un salaire de 2000E par mois, avec, de plus, la caution de sa parantèle. »
Allez vous loger ailleur : toute la France n’a pas vocation à loger à Paris, non de non !
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« Allez vous loger ailleur : toute la France n’a pas vocation à loger à Paris, non de non ! »
Je me demande dans quel monde vous vivez... Vous croyez qu’on s’installe où on veut quand on veut en claquant des doigts ? Tiens si j’allais vivre à Biarritz cette année... Ca vous est venu à l’idée que beaucoup de gens vivent à Paris parce que c’est là qu’ils ont leur... travail !?
En outre, vous vivez certainement au fin fond de la Creuse, le cas contraire vous sauriez que les loyers parisiens ne sont plus du tout une exception. A Aix-en-Provence (où je vis),on loue des studios de 20m² pour 550 voire 600€. Montpellier c’est pareil, et beaucoup d’autres lecteurs pourraient vous donner des exemples de villes de province aux tarifs exhorbitants.
Les étudiants sont devenus les vaches à lait des propriétaires de toute façon (puisqu’ils savent que papa/maman sont derrière pour payer), alors arrêtez de croire qu’il n’y a qu’à Paris que la vie est chère.
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NPM 13 juillet 2007 11:44« Ca vous est venu à l’idée que beaucoup de gens vivent à Paris parce que c’est là qu’ils ont leur... travail ! ? »
Et ? Quand on a pas d’argent, on ne se plaint pas de ne pas pouvoir s’acheter une Rolls, il me semble !
« A Aix-en-Provence (où je vis),on loue des studios de 20m² pour 550 voire 600€. Montpellier c’est pareil, et beaucoup d’autres lecteurs pourraient vous donner des exemples de villes de province aux tarifs exhorbitants. »
Exorbitant par rapport à quoi ? Vous avez vu le capital investi ? Et les impot qu’il y a sur l’immobilier ? Non, ce n’est pas cher du tout.
« Les étudiants sont devenus les vaches à lait des propriétaires de toute façon (puisqu’ils savent que papa/maman sont derrière pour payer), alors arrêtez de croire qu’il n’y a qu’à Paris que la vie est chère. »
Bof, en gros, le propriétaire ne touche réellement que 20% du loyer versé. Un livret A rapport plus !
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Bonjour Cosmic,
Je parlais de logement social ’de fait’ - c’est-à-dire le retour à un encadrement des loyers - lesquels augmentent à un taux nettement supérieur à l’inflation. Il faut dire aussi que les prix élevés proviennent de cette compulsion à tout rénover, ravaler, optimiser le moindre m2.
Il faut savoir ce qu’on veut - si le logement est véritablement un droit, alors il faut casser la spirale de la hausse immobilière en taxant systématiquement les plus values, même des résidences principales. Et en arrêtant de nourrir une véritable obsession de l’immobilier chez les jeunes.
Ou alors (politique actuelle) flatter les désir d’enrichissement virtuels des déjà-propriétaires en favorisant la hausse... jusqu’à ce qu’un krach inévitable intervienne.
C’est la philosophie britannique : à la clef des gens qui s’entassent à plusieurs dans des mini-piaules à deux heures de leur lieu de travail, tandis qu’on construit des apparts à 1800m2 pour les super-traders et mafiosi russes dans le centre.
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vous delirez NPM, un propritaire ne touche pas 20 % du loyer payé , je peux vous l’assurer.
Et 600 euros pour 20 m^2, c’est énorme. Vous niez les evidences.
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@ (Bonjour) Armand
D’accord encore une fois. Vous évoquez la solution typiquement anglo-saxonne, me semble-t-il, à l’origine, de la colocation. Un phénomène en expansion, pas uniquement dans nos métropoles, et pas uniquement chez les étudiants : de plus en plus de salariés ne pouvant entrer dans un logement (cautions aberrantes, garanties délirantes, loyers outrageusement élevés), la pratique est en plein boom.
On me rapporte aussi des exemples de personnes en province dont le salaire (1 200 euros/mois) ne leur permettait plus de payer leur loyer au moindre problème (réparer une voiture indispensable pour se rendre sur leur lieu de travail, par exemple) et qui ont dû retourner vivre... chez leurs parents...
D’autres s’installent dans des caravanes...
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NPM 13 juillet 2007 12:21« e parlais de logement social ’de fait’ - c’est-à-dire le retour à un encadrement des loyers - lesquels augmentent à un taux nettement supérieur à l’inflation. »
Oui, ils augmentent en fonction du cout de la construction, ce qui est logique.
« Il faut savoir ce qu’on veut - si le logement est véritablement un droit, »
Non, ce n’est pas un droit.
« alors il faut casser la spirale de la hausse immobilière en taxant systématiquement les plus values, même des résidences principales. Et en arrêtant de nourrir une véritable obsession de l’immobilier chez les jeunes. »
Et avec quel argent vivrons ces gens une fois retraité ?????
« C’est la philosophie britannique : à la clef des gens qui s’entassent à plusieurs dans des mini-piaules à deux heures de leur lieu de travail, tandis qu’on construit des apparts à 1800m2 pour les super-traders et mafiosi russes dans le centre. »
Et il y a combien de proprétiare, en UK, déja ?
« vous delirez NPM, un propritaire ne touche pas 20 % du loyer payé , je peux vous l’assurer. »
Bein si, tout frais déduit c’est ce qui reste..
« Et 600 euros pour 20 m^2, c’est énorme. Vous niez les evidences. »
Combien coute le logement ? Et donc quel pourcentage cela fait il ? Par ailleur, le service rendu est-il de valeur ou pas ? Si on considére que se loger est important, c’est normal alors de payer cher ce service.
Marrant ca, en France, les gens refuse absoluement de payer pour se loger et pour se soigner ; par contre les dépense à la cons, ca y va !
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Exorbitant par rapport au coût de la vie, au salaire médiant. Il faut être d’une singulière mauvaise foi pour ne pas reconnaître qu’aujourd’hui le marché locatif atteint un plafond qui met de plus en plus en difficulté un nombre croissant de personne sans qu’il y ait eu un investissement.
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NPM 13 juillet 2007 13:07« Exorbitant par rapport au coût de la vie, au salaire médiant. »
La trés grande mojorité arrive à se loger, pourquoi pas les autres ? Simplement parce qu’ils exigent d’être logé à Paris, et au frais de la collectivité !
« l faut être d’une singulière mauvaise foi pour ne pas reconnaître qu’aujourd’hui le marché locatif atteint un plafond »
Non, par rapport aux autres grandes villes d’Europe, Paris est en retard et pas cher.
« qui met de plus en plus en difficulté un nombre croissant de personne sans qu’il y ait eu un investissement. »
Un investissement ?? Pourquoi, ce n’est pas un investissement d’acheter un immeuble pour le louer, peut être ?
Libéralisons complétement ce marché.
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NPM 13 juillet 2007 13:11PS : « Exorbitant par rapport au coût de la vie »
Bein non, l’inflation est faible. Les baisses de prix ailleur compense la hausse de l’immobilier provoqué par la politique socialiste de l’Etat dans ce secteur.
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« La très grande majorité arrive à se loger » : voilà un argument massu. Mais à quel prix, si je puis dire ? Le fait est que la part concernant l’habitation prend de plus en plus d’importance sur les budgets des ménages. C’est vrai pour des couples au faîte de leur vie professionnelle, c’est d’autant plus vrai pour une personne qui entre sur le marché du travail dont les revenus sont par essence plus limité même si elle n’a pas les mêmes charges.
« Non, par rapport aux autres grandes villes d’Europe, Paris est en retard et pas cher » : jolie tarte à la crème. D’une part, Paris n’est pas la France, d’autre part qu’en est-il des salaires dans ces pays. A taux d’imposition équivalent, la part des salaire sur le budget des entreprises était de 53% en France, en Allemagne et en GB. 20 ans plus tard, alors que cette part était toujours la même dans le deux dernier pays, elle était d’environ 43% en France. Conclusion, si les loyers évoluent plus vite que les salaires, même si un appartement parisien était moins cher qu’un londonien cela ne changerait rien à la difficulté que connaîtrait le parisien face à cette charge.
« Un investissement ? ? Pourquoi, ce n’est pas un investissement d’acheter un immeuble pour le louer, peut être ? » Et combien ne font qu’hériter ? Combien de professionnels de l’immobilier qui ont une surface financière plus que suffisante pour faire face à cet amortissement. Peut-on considérer l’amortissement d’un investissement dans la pierre comme s’il s’agissait d’un investissement financier ayant un rapport sur le court terme ?
« Bein non, l’inflation est faible. Les baisses de prix ailleur compense la hausse de l’immobilier provoqué par la politique socialiste de l’Etat dans ce secteur » : Quand votre loyer représente 50% de votre budget et qu’en plus vous devez faire face à l’inflation même faible (une inflation « faible » ne signifie pas que les prix baissent quand même) et que cela est peu ou mal compensé pour l’augmentation des salaires, alors vous ne pouvez que connaître des difficultés.
Et puis tout cela pour en venir aux socialistes...
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@ NPM : Vous êtes effrayant de cynisme (ou alors vous ne vivez pas dans notre monde ce que je pense depuis le début). Ou alors, ce qui est ma quasi certitude, vous êtes issu d’une famille aisée, et/ou vous êtes propriétaire.
« La trés grande mojorité arrive à se loger, pourquoi pas les autres ? Simplement parce qu’ils exigent d’être logé à Paris, (...) »
Ben voyons... Ah oui vous êtes toujours convaincu que les prix ne sont élevés que dans la capitale... Allez un petit calcul rapide (basé sur mon expérience de célibataire aixois...) :
Je gagne : 1300 € (salaire moyen dans ma branche en ce moment)
Je paye : 600€ de loyer
Je paye : 300€ de charges diverses et incompressibles (EDF, assurance voiture, assurance habitation, téléphone, eau, gaz...)
Je paye : 100€ de charges, disons, « superflues » (internet, téléphone portable...)
Je paye : 150€ d’essence pour me rendre sur mon lieu de travail chaque mois
Je paye : 100€ d’impots par mois si je suis mensualisé
Il me reste : 50 € pour faire le mois, me nourrir et eventuellement, avoir quelques loisirs...
Réalisez vous ce que ça représente ? Avec ça je n’ai ni de quoi faire face à une panne mécanique sur ma voiture, ni mettre un peu d’argent de coté...
Maintenant vous allez vous demander comment je fais pour subsister avec 50€ par mois. Et bien je reçois l’aide de mes parents. Même si, à 30 ans, cela provoque une gêne certaine chez moi, je n’ai pas les moyens de cracher sur leur « générosité ».
« Non, par rapport aux autres grandes villes d’Europe, Paris est en retard et pas cher. »
Bien sûr, prennons l’exemple de Londres où il est devenu quasiment impossible de se loger à moins d’être en collocation. Excusez moi si j’aspire, à 30 ans, à vivre seul chez moi sans avoir à partager mes chiottes ou ma douche avec des gens que je ne connais pas.
Ne le prennez pas mal, mais vous avez, visiblement, le discours de quelqu’un qui n’a jamais eu de difficultés dans la vie. Moi je suis à découvert à chaque fin de mois. Et pourtant croyez moi, je ne fais pas de folies avec mon argent.
Et pour votre information, je ne me suis pas installé à Aix parce que c’était mon bon plaisir, mais parce que j’ai suivi mes parents à l’époque où j’étais étudiant. J’aimerais, du fond du coeur, déménager dans une ville moins chère, alors j’attend vos conseils éclairés. Dites moi où je pourrai trouver un job dans l’informatique sans me ruiner. Merci d’avance.
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cher julien,
avez-vous pensé à la tente ? ils en font des très belles en ce moment : de vrais appart’ !!! (cf le film « camping »)
laissez tomber npm, il essaye de battre le record des votes négatifs, sa seule utilité, c’est qu’en cas d’intoxication alimentaire, la lecture d’un de ses posts, facilite la régurgitation salvatrice !
pour en revenir à l’article, dont je félicite l’auteur, verra-t-on se généraliser le système des co-locations ? en effet, à défaut de trouver des logements sociaux abordables, pour le même prix, on peut trouver un appartement correct, dans un quartier agréable.
j’ai une fille qui entre en fac de médecine à strasbourg (pas vraiment bon marché) en septembre prochain, et en allant sur les sites proposant des co-locations, j’ai remarqué que beaucoup de jeunes actifs choisissaient cette option, qui allégeait leurs charges, et ensuite leur permettait de s’intégrer plus rapidement à un nouvel univers.
bonne journée,
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NPM 14 juillet 2007 18:34« Le fait est que la part concernant l’habitation prend de plus en plus d’importance sur les budgets des ménages. »
Oui, et le reste baisse.
« A taux d’imposition équivalent, la part des salaire sur le budget des entreprises était de 53% en France, en Allemagne et en GB. »
Ca veut dire quoi, « budget » ???
« Et combien ne font qu’hériter ? »
Et ? Qu’est ce que ca change ? Le louer est un service, et doit donc être rentable. Sinon, ce n’est plus loué, tout simplement.
« Quand votre loyer représente 50% de votre budget et qu’en plus vous devez faire face à l’inflation même faible (une inflation »faible« ne signifie pas que les prix baissent quand même) et que cela est peu ou mal compensé pour l’augmentation des salaires, alors vous ne pouvez que connaître des difficultés. »
Bon, mes parent effectivement depensaient 50% pour se loger quand j’étais jeunes. Rien que de trés banal la dedans. D’ailleur, si c’est trop cher, il suffit de déménager, voila tout.
« Vous êtes effrayant de cynisme »
Je prend ca comme un compliment.
« Ah oui vous êtes toujours convaincu que les prix ne sont élevés que dans la capitale. »
Il sont plus élevés dans la capital, et c’est normal.
« Je gagne : 1300 € » « l me reste : 50 € pour faire le mois »
Tiens ? Un probléme de salaire ? Mais enfin, vous êtes un dangereux ultra libéral qui contestez le fait de payer 76% de prélévement obligatoire ?! Marrant comme les cocu du systéme sont les premier à le défendre...
« Maintenant vous allez vous demander comment je fais pour subsister avec 50€ par mois. »
Bein non. A dire vrai votre expérience n’a pas d’interet. Les Lois de l’économies sont ce quelle sont. L’immobilier est régulé par l’Etat, donc, comme toujours, il y a pénurie et crise. Rien que de trés banal. Sinon, l’URSS aurait écrasé les USA !!
« Excusez moi si j’aspire, à 30 ans, à vivre seul chez moi sans avoir à partager mes chiottes ou ma douche avec des gens que je ne connais pas. »
Vous faites preuve d’un antisocialisme agressif qui me ravie !
« Ne le prennez pas mal, mais vous avez, visiblement, le discours de quelqu’un qui n’a jamais eu de difficultés dans la vie. »
Vous ramenez tout aux simple interets personnel. Ce n’est pas scientifique ni rationnel.
« Dites moi où je pourrai trouver un job dans l’informatique sans me ruiner. Merci d’avance. »
En Inde.
Vous avez de bonne disposition pour être de droite. Il faut juste que vous premier conscience que vos problémes sont les résultats d’une politique en faveur des parasites, plutôt que dû à un marché de l’immobilier qui serait libre. En fait il est totalement régulé, vérouillé, taxé, etc..
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@NPM « Oui, et le reste baisse » : ce qui est faux. Les écrans plasma baissent et ils sont pris en compte comme d’autres éléments dans le panier de la « ménagère ». Ce qui permet de faire croire que la vie coûte moins cher. Cependant les produits de consommation courante augmentent. Or il me semble, et j’ai l’outrecuidance de croire que je ne suis pas le seul à le penser, que l’on achète beaucoup plus de café, de légumes, etc... que des écrans plasma.
« Ca veut dire quoi, »budget« » : produits + charges.
« Et ? Qu’est ce que ca change ? Le louer est un service, et doit donc être rentable. Sinon, ce n’est plus loué, tout simplement » : ce n’est pas de fait une obligation. Avant d’être un service le fait de louer est une faculté de la personne qui dispose du droit de propriété. Si cela lui chante elle peut louer à perte. Donc il n’y a pas « d’obligation ». Et surtout en quoi l’augmentation des loyers telle qu’elle se pratique aujourd’hui est en rapport avec un seuil de rentabilité ? En rien.
« Bon, mes parent effectivement depensaient 50% pour se loger quand j’étais jeunes. Rien que de trés banal la dedans. D’ailleur, si c’est trop cher, il suffit de déménager, voila tout » : le problème n’est pas là. Il ne s’agit pas de personnes qui vont habiter des locaux au-dessus de leurs moyens parce qu’elles veulent « péter plus haut que leur cul ». Ils s’agit de personnes qui n’ont pas le choix parce que c’est l’ensemble du marché locatif qui ne correspond plus à la réalité des salaires. La pénurie de logement permet aux propriétaires de spéculer à la hausse, c’est tout. On peut déménager quand il y a véritablement d’autres possibilités mais ce n’est plus vraiment le cas.
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haddock 13 juillet 2007 10:55NMP
You are the Best , vous avez gagné Un Aviaire de Mollard .
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Bonjour Coralie,
vous dites « chaque personne qui se retrouve au chômage pourrait exiger de ses parents qu’il lui verse une pension afin de subvenir à ses besoins plutôt que d’aller demander de l’aide à l’ANPE. » Ce n’est absolument pas le cas. Tout d’abord il faut bien distinguer droit contributif et aide sociale. Le droit contributif résulte du paiement solidaire de cotisations. L’aide sociale est une aide de la collectivité sans qu’il y ait eu cotisations préalables. L’aide sociale est le plus souvent subsidiaire, c’est-à-dire qu’elle n’intervient que si les autres droits sont épuisés (dont les droits aux allocations chômage). Ce principe de subsidiarité fait qu’il peut être fait appel aux obligés alimentaires (ou « débiteurs d’aliments ») mais c’est de moins en moins le cas parce que le législateur écarte cette condition. Il l’a fait en 1975 pour les aides aux handicapés puis pour le RMI, la CMU, pour l’APA (aide aux personnes âgées dépendantes).
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« A une époque où une certaine partie de la gauche cherche à abaisser encore l’âge de la majorité » D’où tenez-vous cette information ? Je n’en ai jamais entendu parler. Mais je ne suis pas de gauche, d’où peut-être mon ignorance. Cela m’intéresserait toutefois de connaître la source de cette affirmation.
Je sais que Sarkozy a voulu abaisser la responsabilité pénale mais cela supposait d’abaisser en même temps la responsabilité civile, ce qui n’était pas possible y compris au regard des textes internationaux sur la protection de l’enfant.
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NPM 13 juillet 2007 11:17Oui, moi aussi j’ai entendu les type du centre vouloir la majorité à 16 ans. Blair aussi est pour cela en Angleterre. Bref, a donf la démagogie (les jeunes sont facilement manipulable, et ne parle que de « leurs » valeurs quelques soit le problémes AH AH AH !).
C’est trés dangereux, bien sur.
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Et moi « j’ai entendu dire » que vous étiez partisan de la majorité à 12 ans ! Oui, « j’ai entendu dire » ...
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Il y a cinq ans, si mes souvenirs sont exacts les programmes présidentiels d’Olivier Besancenot et de Christiane Tobira comportaient l’abaissement de l’âge de la majorité à dix-sept ans. D’ailleurs, en 2002, le parti socialiste avait lui aussi parlé d’une mesure de ce genre. Je n’ai pas retrouvé cette proposition dans les programmes des dernières élections mais je doute qu’elle soit totalement abandonnée.
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NPM 13 juillet 2007 12:24« Oui, »j’ai entendu dire« ... »
Ma grande, si ca t’interressen, tu fais une recherche sur le net, hein, je t’es donné assez d’indice et je ne suis pas ta bonne pour une question qui ne m’interressent en rien, vu qu’elle est sans avenir, comme le centre.
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Coralie,
n’ayez crainte, le message qui est apparu sous le vôtre ne vous était pas destiné. Il est de NPM, imbécile notoire sur Agoravox, qui a décidé de rester abruti. Il s’adressait à moi avec sa courtoisie habituelle.
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haddock 13 juillet 2007 12:09Mon grand-père 102 ans vit encore chez ses parents , ils en ont marre , ils aimeraient vivement qu’il fonde une famille et ait des enfants .
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« A une époque où une certaine partie de la gauche cherche à abaisser encore l’âge de la majorité » : ça m’intéresse. Quelles sont vos sources ? Car j’ai cru entendre l’inverse dans les médias : la gauche semblait s’élever contre le fait de mettre l’âge du travail à 16 ans (pour booster les filères d’apprentissage et accès aux « petits métiers ») ? Ca me parait contradictoire. Rectificatif : ok, ous venez de répondre le temps que j’écrive ce message...
Maintenant sur le fonds, c’est un questionnement intéressant, mais que penser des parents soixanthuitards, qui nous ont dit : « Fais comme moi : suis tes envies ! » ? Discours aujourd’hui réac, et complétement déconnecté, qui était encore valable quand on avait 20 ans en 68, mais caduque aujourd’hui, puisque plus de boulot, mais le chômage, et tous les postes intéressants tenus par les soixanthuitards (génération « stagiaires » ou « intérim »), plus de liberté sexuelle, mais le SIDA et la syphilis qui revient, plus de logement, mais le retour des bidons villes, plus de pétrole, mais la guerre pour le pétrole et le gaz, plus de cadre de vie habitable, mais la polution et un urbanisme mortifère, plus de retraite, puisqu’on est en train de la payer à ces éternels ados irresponsables que sont la génération de 68. L’image que certains nous donnent, c’est ces barbudos craceux ou ces vieilles habillées comme des minettes de 16 ans, en grosses bagnoles, en train de nous mater avec leur regard concupissent, et de draguer nos petites soeurs et nos petits freres, pendant que NOUS les trentenaires balayons, reconstruisons, et nettoyons la merde qu’ils ont laissé derrière eux, dans leurs orgies festives. Ils ont fait la fête, inventé des mots comme famille « monoparentale », « reconstituée », « vie privée », « sacro sainte laïcité ». Nous sommes les balayeurs des lendemains de fête, pendant qu’ils cuvent dans leurs parcs à bobos, buvant jusqu’à la lie et finissant les restes des dividentes des trentes glorieuses.
Et oui, tous les Tanguy alpha tango, ne sont pas bien au chaud sur le sofa à se mater des séries tv. Ils sont aussi dans la rue, au turbin, et dans la galère.
Pour résumer, les Tanguy existent parceque la transmission des valeurs de la société d’avant 68 n’a pas pu se faire.
Je ne me remets pas en cause la pertinence des soulèvements de 68, ni la nécessité d’une révolution des moeurs à cette époque là. Mais comme dans tout : évolution vaut mieux que révolution. Et la seule valeur que nous a transmis cette génération de patachons c’est l’opposition systématique, la culture du conflit, du rapport de force, la non prise en charge de l’individu par lui même, mais le report sur autrui ou le collectif, l’Etat providence.
A leur décharge : au moins aujourd’hui quiconque peut développer et vivre vraiment son individualité en dehors du collectif, sans être inquiété par la Loi. Bon, certes, moins qu’aux Etats Unis, où en plus de ne pas être inquiété par la Loi, l’ont n’est pas « jugé » pour ses opinions, convictions religieuses, etc, mais c’est une autre hisoire... Les « Tanguy » ont une forte conscience d’eux même, mais les individualistes ce ne sont pas eux, mais leurs parents.
Ne faut-il pas penser que les Tanguy sortiront de chez eux quand les égoïstes qui occupent encore TOUT l’espace socioéconomique et idéologique de notre société seront partis ?
Et puis Tanguy dans une famille qui a connu maintenant 4 générations de chômeurs dans un bassin minier, où ont vit en surpopulation sous le même toît, menacés d’expulsion, ça n’est peut-être pas du même champs lexical que Tanguy dans une famille de profs de l’Education Nationale à la retraite, qui n’ont fait qu’un enfant anorexique, l’ont scolarisé chez les soeurs, pendant qu’ils militaient pour la laïcité, et le laissent dépérir à l’asile pendant qu’ils partent en vacances en camping-car ou en 4X4 apprendre aux tchétchènes ce que c’est que faire la révolution...
Quand j’écoute mes parents, leurs parents, et leurs grands parents, ils ont FAIT LEUR VIE entre l’âge de 13 et 20 ans : étude, entrée dans le monde du travail, mariage, enfants... Le vocable JEUNE, par exemple, est une pure production des dispositifs d’aide nés dans les années 80.
Avant, on était soit un enfant, soit un adulte !
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Bonjour les caricatures !
Arrêtez avec vos poncifs sur des boomers bobos en 4x4 matant des minet(te)s ! Il y en a infiniment plus qui peinent à payer des loyers, ne peuvent pas acheter car ce n’est possible qu’avec un prêt à 30 ans, et sont sur le fil car, pour un employeur français, on n’est plus viable passé 45 ans.
Et arrêtez de pleurnicher, les trentenaires, si l’abus de Casimir et de tenues vestimentaires dignes d’un enfant de 8 ans vous font préférer des baroudeurs burinés
Votre rengaine sur les ’vieux’ qui devraient céder la place est aussi une spécialité française, quand on sait qu’on travaille beaucoup plus tard à l’étranger.
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haddock 13 juillet 2007 13:53Avant c’ était mieux , tous ceux qui vivent dans le passé vous le diront .
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Un homme aurait posté cet article, et on aurait eu le droit à 3 réponses, et le sujet se trouverait en dernière position.
Dans ce cas précis, on a une jolie fille et les réponses pleuvent.
Heureusement que DW n’est pas là, sinon avec ses réponses, et ses réactions à ses réponses, on aurait dépassé les 200 messages à l’heure actuelle ( 14h).
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bonjour à tous et merci à Coralie pour son billet qui pose d’excellentes questions ?
le solidarité familiale c’est avant tout une question d’éthique personnelle ( attention je ne dis pas que les lois ne sont pas nécéssaires , mais cette nécessité n’est pas suffisante)éthique qui est forgée par notre propre histoire,notre éducation,notre vécu etc....)
en tant que mère d’un fils de 21 ans je suis confrontée au probblème de savoir jusqu’où je dois aller dans l’aide que je lui apporte. En effet ayant échoué à son bac il est parti en belgique avec sa copine qui suit des études de kiné. il va s’inscrire en tant que candidat libre tout en essayant de trouver des petits boulots
si je lui donne une pension confortable (c’est ce que je fais depuis plusieurs mois) est ce que je l’aide vraiment à long terme ? est ce que je ne l’incite pas à trop compter sur moi ?
si je ne lui verse rien en lui disant d’assumer son choix de vivre en Belgique au lieu de rester chez moi n’est ce pas un abandon ? ou au contraire ne serait ce pas une solution pour le bouster et l’amener à cette indépendance qui est en fait le but de l’éducation. ?
il n’y a pas de réponse toute faite et attention au jugement à l’emporte pièce comme j’ai pu lire dans certains commentaires
en effet, la question du jusqu’où nous devons aller est rendue encore plus prégnante par la conjoncture actuelle.
nos jeunes doivent ils gagner leur indépendance en trouvant n’importe quel boulot ?( surtout des boulots qui peuvent mettre en jeu leur intégrité physique par manque de sécurité exemple sur les chantiers faire travailler les jeunes en cdd ou interim sans casque et sans gant de sécurité oui cela existe je viens de le voir dans ma région.....) En tant que parent je me refuse à faire le jeu de certains employeurs qui exploitent jeunes et quelquefois moins jeunes et je parle en connaissance de cause pour avoir exercé et exercer des fonctions de DRH et de conseil aux entreprises !!!
vous voyez l’atttitude que j’adopterai envers mon fils dépendra certes de mes moyens, mais elle sera avant tout la résultante de ma propre éthique , de l’amour que je lui porte et de l’idée que je me fais du juste choix au mieux de ses intérets présents et futurs.
je souhaite à tous une bonne journée si vous etes parents et confrontés au même problème je serais ravie d’avoir des réactions à mon commentaire
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Oups !!!
Vraiment surprise par les termes de ce commentaire. Vous dites qu’en tant que mère (tiens, je pense à quelqu’une), vous refusez de faire le jeu de certains employeurs. Vous avez bien raison, gardez votre tout petit, continuez à lui envoyer une pension confortable.
Juste un rappel, ce cher petit a 21 ans, il vit avec une copine, il est certainement capable de gagner sa croûte si maman le lui permet. Il suffit de l’informer de la sécurité sur les chantiers.
J’espère qu’en tant que DRH, vous vous souciiez de votre personnel.
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haddock 13 juillet 2007 15:58Voix libre ,
L’ indice de protection 100% n’ existe dans aucun métier , les employeurs ne sont pas forcement des exploiteurs , et quand vous passerez l’ arme à gauche ,( ce que je vous souhaite le plus tard possible ) il sera obligé de se démerder tout seul .
Un des plus grands services à rendre à ses enfants , c’ est de les adapter au monde dans lequel ils vivent , avec les risques et périls que cela comporte .
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On en arrive à regretter l’époque où l’on vivait avec sa copine uniquement quand on avait son indépendance financière. Je connais bien des jeunes filles qui râlent d’avoir à supporter chez elles des traine-patins qui passent la journée à gratter la guitare et à fumer avec les copains pendant qu’elles vont travailler.
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Je pense que le phénomène Tanguy est, certes, lié au coût de la vie, et singulièrement de l’immobilier, mais aussi à la très grande tolérance des parents. Quand il était impensable de faire dormir (et encore moins d’installer) son petit copain ou sa copine chez ses parents on était prêt à tout pour avoir un chez-soi, ^fût-il minable.
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Tout à fait d’accord avec voix libre. A ceci près que je n’ai pas les moyens de servir une rente à mes « jeunes adultes » de 18 et 21 ans, d’autant qu’il m’en reste une de 14 ans. J’ai fait ce que j’ai pu pour compléter la bourse du premier qui souhaitait faire de longues (très longues !)études. Sans doute sa vie monacale forcée par manque de moyens (internat, peu de sorties, pas de voyages, sauf en famille) l’a-t’elle « boosté » puisqu’il a réussi le concours d’une grande école et se retrouve désormais « fonctionnaire stagiaire », payé pour étudier, mais devant en retour s’engager à servir l’état pendant dix ans. C’est l’idéal pour les gens qui ont peu de moyens et veulent (et peuvent) suivre de longues études, mais les places sont rares, les études très difficiles (impossible d’avoir un job pendant les années de prépa).
Le deuxième s’engage lui aussi dans des études longues, très aléatoires (arts du spectacle), mais à la fac, il y a moins d’heures de cours. Boursier également, mais moins que le premier (normal, l’aîné n’est plus à charge, il a déjà distribué quantité de CV pour un job d’appoint et monte une association pour pouvoir produire des spectacles. Il continuera à vivre sous mon toit et prendra le train pour aller en fac (gratuit pour les boursiers sur les trajets domicile -fac).
Ni l’un, ni l’autre n’ont souhaité passer leur permis et avoir une voiture.
Je ne crois pas que donner de l’argent soit le meilleur moyen d’aider ses enfants. Je crois qu’il faut surtout leur donner l’envie d’avoir des projets, des passions, et le goût de l’indépendance viendra avec le plaisir et la fierté de s’être débrouillé tout seul.
Lorsque je compare avec d’autres familles qui ont de gros moyens matériels et qui souvent, on tendance à considérer que plus on a, plus on vaut, les miens s’en sortent plutôt mieux. Ils sont fiers de me montrer de quoi ils sont capables alors que les enfants trop « soutenus » sont entretenus dans une dépendance qui les dévalorise à leurs propres yeux.
Bien sûr, je regrette parfois de ne pas pouvoir faire plus, mais je me console en me disant qu’ils auront au moins acquis d’autres valeurs que celle de l’argent roi.
Enfin, je ne pense pas, comme je l’ai lu sur ce fil, qu’éduquer consiste à adapter ses enfants au monde tel qu’il est : l’adaptabilité est l’une des nombreuses facettes de l’intelligence. Je crois que l’éducation consiste plutôt en un accompagnement de l’enfant à la découverte de ce monde. C’est celà qui permettra à son intelligence de s’éveiller et de s’adapter , ou de critiquer, de contester et de proposer de nouvelles idées, de nouvelles solutions, sinon, adieu l’évolution !
C’est, entre autre, ce qui différencie l’éducation du dressage !
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@ Armand :
Bien vu !
En raison des interdits parentaux qui sévissaient encore il y à 30 ans, on se dépêchait de déménager dès 18 ans , même pour un trou à rat sans électricité...
Oui, mais... On n’avait pas d’ordinateur, de téléphone portable, de lecteur DVD, et il était de bon ton de mépriser la télé !!! On s’habillait à la fripperie au kilo et on ne se faisait pas traiter de SDF si on avait pas de grôles à 200 euros...
Et en plus,caissière, vendeuse, serveuse... C’étaient des « petits boulots » et on n’avait qu’à faire le tour du quartier pour en trouver un.
Les temps changent !
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mon cher haddock
croyez vous que ce soit aussi simple ? vous etes un homme heureux si vous avez les réponses à tout et pour tout quant à moi je sais pertinamment qu’il n’y a pas de métier à risque 0 vous indiquez que le meilleur qu’on puisse faire c’est adapter les jeunes à notre société je serais curieuse de connaitre votre méthode pourriez vous m’en dire plus ????
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en tant que drh j’ai bien souvent du intervenir pour freiner les abus des responsables de production trop pressés par les délais et oubliant les regles de sécurité les plus élementaires enfin je ne vais pas vous raconter ma vie professionnelle... je suis étonnée de votre réaction provocatrice et agressive. non je ne veux pas garder mon cher petit dépendant avec une pension confortable
qu’est ce qui motive cette provocation agressive de votre part ???
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MERCI A VOUS MANGO POUR CE COMMENTAIRE je suis tout à fait d’accord avec vous quand vous dites qu’éduquer ce n’est pas adapter mais accompagner.
avoir des enfants s’est s’engager à les accompagner tout au long de notre vie mais de manière différente selon les ages
meme adulte j’ai toujours eu besoin des conseils de mes parents par leur attention ils m’ont à leur manière accompagnée. vous voyez avoir des enfants c’est une responsabilité à vie enfin c’est ma vision des choses
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haddock 14 juillet 2007 00:23Très très chère Voix libre ,
j’ ai très simplement habitué mes petits à évoluer dans un milieu hostile au leur , ce qui leur a bien réussi puisqu’à l’ heure où je vous parle ils sont les deux à leur compte dans un métier très difficile , à l’ intérieur duquel ils gagnent très bien leur vie .Il n’y a aucune agresivité là dedans , de plus je suis très fier d ’eux . Essayez voir de plonger d’ un plongeoir de 10 mètres de haut , c’ est pareil dans la vie , faut se lancer .Si vous pensez que je suis agressif , détrompez vous , je vous souhaite tout le bonheur du monde à vous et vos enfants .
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bonjour haddock je pense que vous avez lu mon commentaire en diagonale je ne vous ai pas trouvé agressif mais seulement tres tranché dans vos idées merci en tout cas de m’avoir éclairée sur vos méthodes d’éducation vous indiquez que vous etes tres fier de vos enfants qui ont reussi et gagnent bien leur vie je suis contente pour vous mais le jour où vous serez fier de vos enfants quelque soit leur parcours et leur position sociale ,dans leur divergences et leurs échecs vous pourrez dire j’aime vraiment mes enfants car je les accepte tels qu’ils sont et non tels que je voudrais qu’ils soient
bonne continuation haddock
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haddock 14 juillet 2007 13:19Vois Libre ,
Il doit s’ agir d’ un malentendu , j’ avais pris votre post de 21h40 pour moi ,
Cordialement .
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haddock 14 juillet 2007 13:20Je vois votre voix . Pardon .
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bonjour voie libre,
j’ai eu 2 petits : un qui a 26 ans et vole (enfin !!!) de ses propres ailes après plusieurs aller/retour au nid familial, et une de 18 ans qui se prépare à des études de kiné en passant par la première année de médecine.
nos enfants travaill(ai)ent une partie ou la totalité de leur été pour augmenter leur cagnotte afin de s’offrir le superflu. ( mon fils travaillait comme cariste en atelier et en 5X8 ; ma fille a dégoté un emploi de bureau, comme classeuse de dossier émérite...)
il y a beaucoup d’entreprises qui offrent des boulots à temps partiel, sans grand dangers : grandes surfaces, fast-food, restauration, ménage... bien sûr, ce n’est pas confortable , mais au moins ça dépanne et allège la contribution parentale.
si vous craignez pour l’intégrité corporelle de votre fils, suggérez lui de faire des heures de ménage : c’est bien payé et c’est au chaud... vous lui donnez quelques cours intensifs de repassage, récurage de baignoire et wc, et dépoussiérage dans les coins... et hop ! pas besoin de casque ni de chaussures de sécurité pour manier le balai, le plumeau et la brosse !!! même les aspirateurs ont été apprivoisés !
bonne chance !
claude, maman d’un ex-tanguy
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Bonjour Claude,
Tu as plus d’humour que moi, mais je constate que nos chers petits peuvent tout de même travailler. L’éducation ne se limite pas à la protection mais bien à favoriser l’envol et la conscience des responsabilités et des valeurs. Si un jeune est bien éduqué, il pourra faire face à certains exploiteurs (et il y en a même chez les marchands de balais et plumeaux).
Ma virulence reposait sur l’image que me donnait ce jeune, éduqué à être assisté dès son entrée dans la vie active (enfin, pas si active que cela).
Bien à toi
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bonjour marie-pierre,
merci pour le petit mot !
je vais vous dire une chose : même si on pousse les petits à se prendre en charge, à grands coups de pompes pourvues d’air-bags, dans les fesses : ça traine bigrement les pieds !!!
ces pauvres petits chéris sont vite fatigués, surtout quand se pointe l’ombre terrifiante du balai ou le spectre de la machine à laver la vaisselle à remplir/vider : « maaaaaaaaiiiis, heuuuuu ! tu ne comprends pas tout ce que je dois faire dans une journée !!! » et quand de rage, vous entamez le salon par la face nord, ils arrivent le bec enfariné : « et pourquoi, tu ne le demandes pas à frère/soeur ? » ... c’est plus facile de lâcher prise que de leur faire respecter les règles de vie en communauté... mais moi aussi, je sais « tanner » les gens et faire « la grève du ménage » !!!
l’important c’est que nos jeunes sachent que la maison familiale reste un port d’attache, mais si on leur mâche tout le travail, ils ne pourront jamais évoluer... tant pis s’ils tombent sur des mauvais patrons, c’est comme cela qu’ils vont mûrir : ils se feront avoir une fois, mais pas 2 !!!
bien à vous
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Ce probleme est en fait la conséquence de 2 problémes bien distinct : Le probleme purement économique, qui empeche les jeunes de trouver un emploi stable, de faire de looooooooongues études, et les poussent à rester chez Papa Maman. Cette partie là du probléme se résoudra avec la reprise économique.
L’autre partie du probléme est beaucoup plus representative : L’abaissement de la majorité à 18 ans, place d’emblée la grande majorité des jeunes dans une situation paradoxale, celle d’être adulte légalement, et d’être un enfant à charge dans les faits.
La solution du probleme serati de remonter un peu l’age de la majorité légale, et de faciliter l’accés des jeunes aux travail
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Et bien , NPM ! plus rien à dire ? Déjà 3 heures de silence !! j’adore tes interventions : à côté de toi Himmler passe pour un bisounours !! Au plaisir !
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Interessant article qui nous amène à nous poseer la question du statut de la jeunesse dans notre société. Cependant, cette reflexion se place plus sur un plan morale que sur le terrain d’une analyse réelle de la situation.
1°) qu’est ce qui pousse les jeunes à rester longtemps chez leur parents ?
- le prix de l’immobilier
- l’accroissement de la durée des études (et donc le recul de l’age du premier réel salaire)
- l’accroissement de la précarité, de l’insécurité du travailCela permet de comprendre que très peu de Tanguy le sont par choix. Et c’est tout le travers idéologique de ce genre de film pour Bobos que de le faire croire... à cela s’ajoute le fait que les parents et enfants se doivent assistance réciproque.
2°) pourquoi est ce un problème ?
- l’indépendance est nécessaire à l’épanouissement de l’individu, et à sa liberté.
- problème financier dans des foyers qui s’appauvrissent (comment payer les études ? comment arriver à continuer à financer le logement de ses grands enfants ?)3°) comment peut on envisager de résoudre cela ?
certains propose la mise en place de salaire étudiant ; c’est aussi un des arguments pour le maintien de cout d’étude bas et d’infrastructure spécifiques pour les étudiants (frais d’inscriptions, logement étudiants etc...) cela passe aussi par une augmentation de la stabilité pour le début de carrière des jeunes (et aussi de leur parents), la garantie d’un pouvoir d’achat en phase avec le cout de la vie....
Je vois pas ce que viens faire là le débat sur la majorité, et la responsabilité des parents... C’est l’organisation de la société qui détermine ce type de comportement. La morale n’en est que le parement superficiel.
Bien qu’incomplet j’espère que ce poste peut rétablir un éclairage qui m’a semblé absent de l’article.
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sur Lyon, les appartements de 25m² atteignent facilement les 400 euros ! pas facile de partir de chez les vieux avant d’avoir un vrai boulot...on devrait peut etre en parler aux fils et filles Sarkozy, Royal et autres ?
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S’il y en a une qui aimerait bien que l’on abaisse l’age de la majorité et donc du vote, c’est Maman Royal. Déjà qu’elle a été elue par des gamins de 18 ans qui ont profité des soldes sur le prix de l’adhésion, alors à 16 ans et une remise pour fermeture définitive...
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parlons en de l’immobilier.
quand un mec qui a commencé à bosser a 20,21 ans genre (bac+2 ou bep plomberie) rencontre un « tanguy » de 30 ans (genre 4 license en geo, math, socio et lettre). l’un lui sort (devine lequel) pff trop dur la vie, immobilier trop cher, pas de boulots personne veut de moi, crédit 25 ans, société de merde, ect ... et l’autre, moi dans 15, 20 ans (soit quand j’aurais 45,50) j’aurais payé ma baraque.
comme dirait A. Jacquet, « il est temps de se sortir les doigts du cul »
ps : j’ai 30 ans, marié, 2 enfants, la vie ça va merci, pourtant je suis pas spiderman.
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400 euros la location d’un 25 m² sur Lyon ? Eh bien j’en ai vu un tout à l’heure dans la vitrine d’une agence à 850 euros, pour la même surface, certes sur Vincennes.
Là où l’indécence, voire le dédain, remplace la simple logique économique, comment s’étonner de vivre dans une société souffrant de multiples maux ?...
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haddock 14 juillet 2007 21:11Dans le cadre de la morosité ambiante , j’ en connais un , il est parti à Paris depuis sa lointaine province à l’ âge de 18 ans , avec son baluchon , l’ a été vivre à l’ auberge de jeunesse le temps de trouver un turbin , dormait sur un lit de camp , et m’ a dit qu’ il avait été très heureux en ce temps là .
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bonjour capitaine,
mon fils de 26 ans vient de se ré-envoler du nid familial pour s’installer à rouen.
il a trouvé une super co-location dans une vieille maison normande en triplex...il paye 200 euros par mois, charges comprises, et s’est ainsi immédiatement inséré dans le petit groupe des co-locataires et leurs cercles de copains...
l’avantage, c’est qu’il ne se retrouve pas seul entre 4 murs. bien sûr, il faut mettre de l’eau dans son vin et faire des compromis pour trouver un modus vivendi.
à défaut de réserves pécuniaires permettant une installation « clés en main » dans un appartement, c’est le système d qui doit jouer... et c’est de cela, que semblent manquer nos piou-pious....
avons-nous été des parents trop protecteurs ???
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haddock 15 juillet 2007 18:05Bonjour Claude ,
Content pour votre fils parti à Rouen . Pourvu que tout marche bien pour lui .
Sûr de rien , je ne m’ autorise pas à donner de leçons à quiquonque . Il me semble cependant qu’ on ne rend pas service à ses petits en les surprotégeant .
C’ est de la même façon que pour les pays émmergeants , leur apprendre à cultiver , à pècher , se soigner au lieu de leur envoyer du poisson , du riz et tout cela . Le système consistant à attendre de l’ aide ne résoud en rien le problème de la survie à long terme .
Pour ses propres enfants c’ est pareil , et je trouve au contraire de voix libre , que c’ est justement en apprenant à ses petits à se démerder très tôt qui est une réelle preuve d’ amour . Un enfant auquel on a appris à nager aura de grandes chances de se sortir de l’ eau en cas de besoin .
A l’ intérieur de ça , sûrement que tous les enfants sont différents , certains ont un goùt de l’ autonomie , d’ autres aiment être chouchoutés , et un petit qui demande de l’ affection se traité avec les égards correspondants .
Le pire service à rendre c ’est qu’ils soient encore dépendants de leurs vieux après 20 , 25 ans sauf études sérieuses avec résultats avérés .
Un couple de mes amis a trois garçons de 28 à 35 ans , ces petits en question se sont tous les trois mis en ménage , et après diverses péripéties leurs nanas sont parties , ben tous les trois viennent manger midi et soir chez leurs parents , leur apportent leur linge . Et la maman , en avant le turbin...
Il y a là un vice de forme .
Mille Elssasser
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haddock 15 juillet 2007 14:14Curieuse curiosité ces articles du 13 Juillet qui n’ apparaissent plus dans la page d’ acceuil . Comme une étrange énigme dont le mystère rejoint la sombre obscurité des ténèbres de la nuit noire des incertitudes silencieuses .
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Dans quel texte avez vous vu qu’il existait une obligation jusqu’à l’age de 25 ans !!! L’existence du Rmi n’a strictement rien à voir avec ça L’obligation alimentaire entre ascendants et descendants ne cesse jamais même si l’aide sociale renonce le plus souvent à la solliciter pour diverses raisons mais un juge le fait si les moyens de l’un ou de l’autre le permettent
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