Miracle à la Réunion ! Le Christ apparaît au dossier d’un fauteuil
À quoi tient une apparition surnaturelle ? Si l’on en croit le Figaro.fr du 15 mars 2009, des milliers de fidèles et de curieux se sont précipités, le week-end dernier à Saint-André, une ville de la Réunion, provoquant des embouteillages monstres : dans l’église de Jésus-Miséricordieux, disait-on, le Christ était apparu. Ils ont ainsi défilé devant le fauteuil du célébrant dont le coussin du dossier, depuis vendredi 13 mars, gardait une empreinte. Les premiers, des paroissiens participant à un chemin de croix, avaient cru y voir le visage du Christ.
La perception « pars pro toto »
La photo publiée par le Figaro.fr présente, en effet, sur ce dossier les plis laissés par le célébrant après s’y être appuyé. À la façon de la lecture des tâches informes de Rorschach, on peut deviner, en effet, en les reliant, la forme d’un visage : deux d’entre eux sur le côté gauche stylisent une chevelure, tandis que, sur le côté droit, une ligne courbe dessine joue, menton et bouche. Entre les deux, on croit reconnaître de part et d’autre de l’ombre du nez deux arcades sourcilères au-dessus des yeux.
Cet exercice de construction d’un tout à partir de certains de ses éléments, appartient à cette faculté de perception dite « pars pro toto » qui fonde le mécanisme de la métonymie. On attribue au cerveau droit cette perception globale des formes qui surgit de la seule observation d’un de leurs éléments. Qui ne s’est pas amusé à reconnaître des figures dans les nuages ? Quelques notes ne suffisent-elles pas à retrouver une ritournelle ou un thème de concerto ? L’enfant devine très vite à deux accents circonflexes placés côte à côte au-dessus d’une poignée de rayons crayonnés une tête de chat. De même, en quelques traits la caricature campe un personnage connu.
La perception par intericonicité
On voit qu’à cette faculté de perception « pars pro toto » qu’offre la métonymie, s’associe simultanément le mécanisme de l’intericonicité qui est une reconnaissance d’une image connue et mémorisée dans une image inconnue. Si l’image d’un visage peut ressortir des divers plis laissés au hasard par le dos du célébrant, c’est que les organise le patron ou le canevas mémorisé d’un autre visage déjà vu. Dans ce contexte religieux, les visages de Christ ne manquent pas, popularisés par la peinture ou seulement par les images saint-sulpiciennes. On a l’embarras du choix. Chacun peut ajuster le patron mémorisé au schéma deviné sur le dossier. Pour d’autres, la stylisation de la représentation peut faire penser aussi au visage du fameux suaire de Turin.
Le crédit conféré par la pression que le groupe exerce sur l’individu
Mais cette perception par métonymie et intericonicité peut voir son crédit augmenter selon le contexte où elle se produit. Le groupe, en effet, exerce une pression déterminante sur l’individu. On a souvent ici évoqué les expériences fameuses de Solomon Asch. Il en est ressorti qu’un groupe pouvait modifier la perception d’un individu en allant jusqu’à lui faire admettre qu’un segment de 10 cm était égal à un segment de 15 et plus par exemple, contre le témoignage de ses sens. 36,8 % des sujets étudiés ont en effet renoncé à leur propre perception pourtant juste et adopté celle du groupe pourtant erronée pour le seul confort d’être en accord avec lui. Quant aux autres, s’ils maintenaient leur perception et refusaient de se rallier à celle du groupe, ils restaient néanmoins tenaillés par un doute : ils ne pouvaient penser avoir raison tout seuls quand tant d’autres personnes se tromperaient. Le groupe, confondu abusivement avec le pluralisme des sources, est tenu à tort pour le critère de la normalité.
On peut penser que dans l’église, les fidèles les plus fervents ont commencé à voir le visage du Christ et ceux qui n’y voyaient que des plis répartis au hasard sur le dossier, se sont distribués en deux catégories : les uns ont adopté la vision surnaturelle, afin de voir comme tout le monde et/ou ne pas passer pour mécréants, et les autres qui s’obstinaient à ne voir que des plis fortuits, ont pu continuer à être rongés par le doute.
La photo est précieuse pour examiner, dans la limite de la représentation qu’elle en livre, un phénomène prétendument surnaturel auquel certains voudraient croire. Perception par métonymie et intericonicité sous la pression du groupe suffisent apparemment à rendre compte de l’événement réunionnais. On ne saurait écarter non plus un climat social très tendu avec les manifestations qui mobilisent l’île contre la vie chère depuis plusieurs semaines. Les interventions prétendument surnaturelles surviennent parfois dans des périodes troublées, quand les esprits sont échauffés et qu’une angoisse les étreint. Alors, il peut devenir possible à un être sain de voir ce qu’un groupe prétend voir, y compris contre le témoignage de ses sens. Paul Villach
125 réactions à cet article
-
TALL 18 mars 2009 10:17Ben, et alors ? ....Moi, j’ai même vu la Vierge Marie, l’autre jour ...
Elle a juste un peu relooké son image pour attirer les fidèles-
ah TALL, on vous comprend mieux là...
-
@captain
c’est comme les taches d’encre ou les nuages , chacun peut y trouver son bonheur ! -
-
@ Archibald,
Voilà ce qui se passe quand un curé assis sur son fauteuil émet quelques flatulences, ça fait gonfler le tissu.
Donc, somme toute, en regardant la télé, couché sur votre canapé, évitez tout pet disgracieux, votre salon risquerait de devenir un lieu de pélerinage, amen. -
c’est sûr que c’est pas Katsumi en train de faire une fellation ?
-
@HADDOCK
la fée Lation , c’est une magicienne ! -
TALL 18 mars 2009 10:57Un peu de tenue svp, messieurs...
Nous sommes dans un forum religieux ici -
là sur le dos du fauteuil ,c’est le Christ qu’a trop bouffé au MacDo .....il a une paire de joues ,on dirait Sulitzer !
-
Alors il existe un experience tres celebre : On pprend un sujet, et on le met dans un groupe, qui lui est complice de l experimentateur. On montre un baton A et un baton B. A est le plus court. Nenamoins Le groupe (complice) soutient mordicus que B est le plus court.
Resultat, si le groupe complice est infereur a 3, alors le sujet repond majoritairement que A est le plus court.
Si le groupe complice est superieur a 3, alosr le sujet reponde majoritairement que B est le plus court, car il se dit que le groupe a forcement raison, vu qu ils sont nombreux.
L effet de groupe commence a 3. Evidemment cela depend des gens. Certains sont plus resiliant a l effet de groupe.
-
TALL 18 mars 2009 11:35faxtronic
Intéressant ... cette firme a peut-être des stats là-dessus, justement -
@ Faxtronic
Ce sont précisément les expériences de Solomon Asch auxquelles vous faites référence de façon un peu sommaire. Je vous renvoie à la présentation qu’en fait Paul Watzlawick dans "La réalité de la réalité", Éditions Le Seuil, 1978, pp 88 et sq. Paul Villach -
décidément ! à par vous avoir viré à plusieurs reprises pour trollisme, que vous a fait Cybion ????
-
TALL 18 mars 2009 13:28le camé qui défend son dealer
syndrôme de stockholm -
-
pas de bons articles de Villach sans métonymie et intériconicité ! c’est comme un repas sans fromage ou un baiser sans moustache ,un avion sans ailes ,Shirley sans Dino ,Laurel sans Hardy !,Bouvard sans Pécuchet ,un cassoulet sans fayots ,Blanche Neige sans les sept Nains ,le Petit Poucet sans ses Frangins , Jésus sans ses apôtres ,etc etc !.....
-
TALL 18 mars 2009 11:43un cochonnet sans les boules, une moule sans frites ...
-
@tall
y’a un copyright de Bashung là dessus ! -
@ Maxim
Vous perdez une occasion de vous taire.
Désolé si Métonymie et Intericonicité sont des mécanismes structurels de la perception humaine. Si vous avez une autre explication, je serais ravi de la découvrir. Paul Villach -
ne demandez pas à Maxim d’être un intellectuel, vous allez le tuer là..
-
mais oui .....mais oui ....
si je dis " boire un verre " c’est faire usage de cette bon dieu de métonymie .....si je dis " toute la ville fut en émoi " là encore c’est user de métonymie
quand à cette fameuse intériconicité référencée nulle part ,mais qui selon vous dans un post précédant est un mot inventé par je ne sais plus qui,.......nous dirons que c’est plus un truc pour nous en mettre plein la vue ,qu’une définition réelle d’une situation ou d’une interprétation quelconque .
par euphémisme ,nous dirons que vos lecteurs s’y sont habitués ,un peu comme un label ou une estampille en quelque sorte !
acceptez tout au moins que l’on vous mette en boîte avec ça !
je ne vous ferai pas l’injure d’utiliser le célèbre slogan " la culture c’est comme la confiture ,moins on en a plus on l’étale ! " -
TALL 18 mars 2009 13:42L’intérêt, c’est que si tu dis au mec : Va te faire intericoniciter !
tu bénéficies de l’effet de surprise, le type est déstabilisé
-
viking 18 mars 2009 13:47.
.
Je ne veux pas être un empêcheur de penser en rond mais quand j’ai cherché à connaître la signification de ce barbarisme : Intericonicité mon dictionnaire en ligne préféré m’a répondu :
« INTERICONICITE n’est pas une entrée du dictionnaire DÉFINITIONS,
MEDIADICO vous propose... ».
Peut-être que mon dictionnaire est inculte mais celui de l’Académie française aussi puisque avec les entrées de MEDIADICO, je peux le consulter.
J’ai cru comprendre que ce mot intericonicité signifiait que toute représentation ou image perçue était en relation avec une autre image existante en nous pour obtenir une signification.
Les Incas n’ont pas pu reconnaître le cheval du fait qu’ils n’en avaient jamais vu. Le cheval n’existant pas aux Amériques, ils ont pris les conquistadors pour des Dieux, les cons.
-
viking 18 mars 2009 14:03Une petite précision pour Maxim, dans mon commentaire précédent,il fallait comprendre « avec une autre image « a priori » existante en nous car pour reconnaître un âne il est nécessaire d’en avoir vu un au moins un une fois dans sa vie. Avec Maxim nous sommes servis !
-
viking 18 mars 2009 14:33Thierry Jacob.
Tu viens de commettre une injure aux croyances juives. Dieu est une idée transcendantale donc pas de représentation imagée possible sinon cette idée deviendrait immanente et dépendante de notre entendement, c’était à dire dépendante de l’expérience de chacun d’entre nous autrement dit : Dieu ne serait qu’une idée subjective.
Ce que tu dis est une injure aux croyances juives parce que les lois de Moïse interdisent à juste titre toute représentation imagée de Dieu.
Tu te contredis parce que les sionistes se servent de l’ancien testament pour justifier la création d’Israël. En réalité les sionistes ne sont pas croyant mais ils osent se servir de l’ancien testament pour légitimer tous leurs crimes.
-
@ Viking
C’est très amusant cette fixation sur le mot intericonicité dont on voit pourtant ici sa fonction opérationnelle, ne serait-ce que pour expliquer un phénomène que certain voudrait qualifier de surnaturel.
Oui, il a été inventé par quelqu’un qui n’est pas connu. Je l’ai trouvé très utile. Le drame de l’Université, c’est de fabriquer des répétiteurs, vu la cooptation qui préside à leur recrutement !
Si parmi les ignorants qui nous lisent, il y en a qui ont une autre technique pour expliquer ce phénomène de perception, qu’ils n’hésitent pas à avancer leurs hypothèses, je suis preneur !
S’ils n’en ont pas, de grâce, qu’il n’étalent pas leur ignorance ! Ils sont pitoyables !
Vous parlez d’or, Viking ! Mais il est difficile de parler à des potaches ou d’anciens potaches ! Tout ce qui n’est pas dans leur catéchisme, n’existe pas ! Le Savoir s’est arrêté à une moment donné de leurs études ! C’est ainsi ! C’est tout le drame d’une école qui enseigne l’ignorance ! Elle est l’autorité qui pose son visa sur ce qui est et ce qui n’est pas !
C’est ainsi que l’ignorance se propage sous couvert de savoir ! Paul Villach -
HAL
Tu me parlais de l’utilisation de boucliers humais sur un autre fil, hé bien oui ils sont utilisés par l’armée de la honte .... -
t’en as de la chance Djanel ...
adoubé par Villach !......bientôt vous allez pouvoir vous offrir un tandem pour vous ballader tous les deux !
bravo Mr Villach ! vous avez choisi un équipier de choix ,un chasseur de trolls autoproclamé ,rien que ça mazette !
vous allez vite comprendre ,mais bon ,je vous laisse le temps d’apprècier votre protégé à sa juste valeur !
-
non mais Villach ,soyez honnête avec vous même ! vous traitez d’ignares ceux qui ne connaissent pas un mot qui n’existe pas ,et vous aller chercher des raisons n’importe où pour vous justifier ...
non ,ce mot intériconicité n’existe pas ,comment voulez vous que nous l’ayons appris ?
pour remplacer la signification exacte de ce mot ,les vrais auteurs ont bien dû trouver l’expression adéquate qui voulait dire la même chose mais plus simplement ?
que vous vous fassiez plaisir en nous servant à toutes les sauces de l’intériconicité ,libre à vous ,mais de grâce ,ne prenez pas ce ton professoral !
vous n’êtes ni Flaubert ,ni Zola ,ni Maupassant , et je suis certain qu’ils étaient certainement plus modestes que vous ,et plus tolérants ! -
@ Maxim
Je vous en prie, donnez-moi donc ce mot qui aurait été utilisé avant que ne soit inventé le mot "intericonicité", dont je vous montre toute la pertinence dans cette analyse.
Je ne doute pas qu’il entrera bientôt dans le dictionnaire. Car, vous savez, le dictionnaire est toujours très en retard sur l’état d’une langue.
Le Savoir ne se limite pas à une "continue et sublime récapitulation" de la Bible et des pères de l’Église, comme le soutient le vénérable Jorge du "Nom de la Rose". Il est en constante évolution.
Il lui arrive souvent, sans doute, d’être fossilisé par la scolastique religieuse ou laïque quand il se réduit justement à ces récapitulations par "compilations" et vénérations d’autorités, tout simplement parce que Savoir et Pouvoir se font la guerre. Le Pouvoir ne tolère que le Savoir qui accroît sa puissance ou ne lui nuit pas.
Mais ça n’empêche pas les recherches par voies de traverse non officielles de se proursuivre en dehors. C’est même parfois comme ça qu’avance le Savoir, en dehors des canaux officiels, surtout quand des ruptures épistémologiques sont accomplies.
Pardonnez-moi de vous donner une représentation qui choque vos préjugés. Paul Villach -
alors ,donnez nous déjà les racines Grecques et Latines de ce mot ,et leurs liens réels avec la signification de cette" intériconocité ."
-
Le miracle réunionais s’appelle le zamal ...
En écosse , on peut voir un monstre dans le loch Ness ; pour cela, il faut ingurgiter 1 bon litre de whisky pour qu’il apparaisse
-
Jojo 18 mars 2009 12:20Bonjour
Pour les Chrétiens : Portrait exécuté par la NASA à partir du Suaire de TurinExtrait d’un dossier complet avec enquêtes, photographies et reconstitutions 3D.
-
Jojo 18 mars 2009 12:29La suite est encore plus intéressante.
http://www.bibleetnombres.online.fr/saint_suaire.htm -
-
Jojo 18 mars 2009 13:06Thierry J.
Je précise qu’il suffit de passer la souris au dessus des liens que vous proposez pour savoir à quoi s’en tenir. Non je dis ça, parce qu’un jour je vous ai appris que je ne suivais jamais vos liens. Je comprendrais donc que vous ne suiviez pas le mien.
Mais si c’est quand même le cas, sachez que je le donne parce que vos caricatures n’ont pas eu l’air de beaucoup l’effrayer lui : Américain et professeur de mathématiques, ça la fout mal non ? Au fait, vous comprenez l’anglais n’est-ce pas ?
http://video.google.com/videoplay?docid=-2372167008517233657
Récapitulons, celui que vous insultez : 1- Thierry J. : 0 -
et hop, le Jacob qui en remet une couche... faut-il vous rappeler que la représentation étant interdite, bizarrement ça ne s’est jamais produit... suffit d’interdire, voyez...
-
tu veux dire que la représentation des icones est interdite ? Tu es bien placé pour en parler ?
-
Rough 18 mars 2009 12:41@l’auteur....métonymie et intericonicité....ça commence à bien faire.....l’explication est plus simple...rhum charette...n’oubliez pas que cela se passe à la réunion.....
-
@ Rough
Métonymie et intericonicité + rhum charette, vous voulez dire ? Paul Villach -
heureusement que c’était dans une église que ce machin est apparu ,sinon ,ils allaient être encore obligés de se payer une basilique ....
manquait plus que Bernadette Soubirou !-
TALL 18 mars 2009 13:18t’imagines un peu le scandale s’il était venu dans une mosquée ?
à ça on voit que Jesus a un certain feeling politique, plutôt diplomate -
obsessionnelles, les mosquées... comme les filles dénudées...
-
Pas possible Tall , car pas de fauteuils dans une mosquée -
-
@maxim
Bernadette sous Bayrou , tu n ’y penses pas ? -
TALL 18 mars 2009 13:33à morice, of course
fouad
ah oui, vous les avez supprimé pour qu’il ne vienne pas s’asseoir
un peu mesquin, non ? -
Gazi BORAT 18 mars 2009 15:06@ TALL
Jesus Christ (sous le nom de ’Issa) est considéré par l’Islam comme un prophète.
De même St Jean Baptiste (Yahia) dont le tombeau se trouve dans la Mosquée des Omeyyades à Damas.
http://www.aly-abbara.com/voyages_personnels/syrie/syrie_3/damas_mosquee_omayyades_ya .jpg
gAZi bORAt -
TALL 18 mars 2009 15:13raison pour lui laisser un fauteuil, Borat
vous aggravez votre cas -
TALL 18 mars 2009 15:15raison de + pour ...
( entre nous, je le savais ) -
Même Bouddha est une sorte de prophète aux yeux de l’islam alors tu penses le statut du petit
jésus dans le coran Facile.
Zoroastre qui apparaîtrait dans le mirhab d’une mosquée..... -
salut à toi Tall ,
je le fais un peu tard ,mais c’est fait !
et salut à tous les potes présents ! -
TALL 18 mars 2009 21:20salut maxim, t’inquiète ....
bien dit falkan
avec des chrétiennes comme toi, je suis dac pour la confesse -
salut Le Chat ....
ah ,ben ,il va faire un pelerinage dans sa petite grotte !-
C’est bien la tête à toto, je le reconnais !
-
viking 18 mars 2009 14:13Rome 3 000 ans d’existence. La France 2 000 ans et Israël même pas cent ans.
Devant tant d’ignorance, je me marre.
-
"Rome 3 000 ans d’existence. La France 2 000 ans et Israël même pas cent ans. "
D’habitude, les personnes avec ce type d’argument ont le crane rasé. Tu as le crane rasé djanel ?
Ou vinking, je confond peut-être... djanel c’est un mec que AV a viré pour antisémitisme. Ce n’est surement pas toi si ??? non ??? -
								HAL
Tu me parlais de l’utilisation de boucliers humais sur un autre fil, hé bien oui ils sont utilisés par l’armée de la honte .... 							
-
Gazi BORAT 18 mars 2009 15:01On trouve tous les cas de figure dans ces types de miracles.
Je me souviens d’une photographie d’un cas semblable, en Italie, qui s’était produit au printemps dans un village de montagne.
La canalisation des toilettes, au premier étage d’une maison, avait gelé durant l’hiver. Au moment du redoux, les liquides ainsi libérés avaient formé sur les murs une image semblable à celle du St Suaire de Turin.
En dépit de la dimension scatologique de l’évènement, le public s’était précipité sur le lieu du miracle.
Dans le monde musulman, les gens sont à l’affut de toute tâche (sur des animaux ou des hommes) qui pourrait ressembler à la calligraphie du nom de Dieu.
C’est ainsi que des vaches, ou même des chiens (animal pourtant peu apprécié) se trouvent soudain l’objet d’une sorte de crainte superstitieuse..
gAZi bORAt-
Jojo 19 mars 2009 06:24Bonjour Gazi Borat,
Avec la complicité de … Yann Arthus Bertrand dans la terre vue du ciel.
La photo a été prise au Liban, devinez où ? A Kefraïa, littéralement village du prodige ou du miracle. http://lnmf.free.fr/troupeau-de-moutons.jpg
Ce genre de choses m’a toujours laissé de marbre quand il ne déclenche pas systématiquement ma méfiance ne serait-ce qu’à cause de précédents connus de faux, qui n’avaient de raison d’être que de pouvoir démentir après en disant, voyez à quoi sont réduits les musulmans : Fabuler …
Mais la vraie raison de mon scepticisme se trouve dans le Coran même, d’abord parce qu’il invite à ... voir les miracles en soi et autour de soi mais aussi parce qu’il narre l’épisode durant lequel les polythéistes mecquois ont exigé de voir un prodige et promis de croire après, ils ont même été précis, puisqu’ils ont exigé que la lune soit scindée en deux, ce qui fut fait (selon le Coran toujours). Et quelle a été leur réponse : Prodige mensonger, sorcellerie …
Ça n’a jamais été, ce ne sera jamais, un chemin vers la foi de ceux qui ne l’ont pas.
Par contre, je me souviens jeune dans ma mosquée, d’un Monsieur qui nous a été présenté comme faisant le tour d’Algérie (mosquée par mosquée imaginez un peu), pour exhiber un coquillage qu’il avait trouvé, avec une calligraphie parfaite du nom que vous citez, c’était impressionnant c’est vrai mais sans plus pour ce qui me concerne.
En revanche je voyais bien un miracle mais ce n’était pas celui que voyaient les autres. Les vêtements de ce monsieur ne mentaient pas, il était manifestement très pauvre. Qu’il se soit assigné une telle mission croyant servir Dieu alors qu’il ne devait même pas avoir sur lui de quoi payer un billet de Bus et encore moins des frais d’Hôtel, je n’en revenais pas. Ça oui, ça m’avait touché. Bonne journée. -
Gazi BORAT 19 mars 2009 08:49@ Jojo
Le pélerin dont vous parlez avait trouvé ce que d’aucuns cherchent désespérément : un but à sa vie..
gAZi bORAt -
TALL 19 mars 2009 09:42pas besoin d’inventer des dieux pour se trouver des buts
-
Bon sang, mais qu’est-ce que j’apprends ? la puissance numérique d’un groupe peut faire prendre des vessies pour des lanternes ? Mince alors, avec le nombre de mécontents de Sarko, ce pauvre p’tit prince va finir par croire qu’on l’aime pas !!!
-
Ah, moi j’ai cru voir Bob Marley ...
-
Selon Laurent Gerra (RTL), il ne s’agit que du transfert d’un pet foireux de Benoît 16.
-
@ Paul
Ahurissante, la ressemblance entre ce dossier et le visage du Christ. Dommage qu’on n’ait pas de photos d’époque dudit Christ pour pouvoir comparer afin d’être sûr de cette ressemblance…-
Matériel divers pour la grève du 19 marsPar Sylvain
Expulsons ce gouvernement sur le yacht de Bolloré !-
faut qu’il recommence , la tête est mal centrée et l’image convient pas pour le passeport biométrique !!!
-
@ Piffard l’intégriste
Remarquable votre commentaire ! Tout est dit i Comme disait le moine aveugle et fou, le vénérable Jorge du magnifique "Nom de la rose" d’Umberto Eco et non moins splendidement porté à l’écran par Jean-Jacques Annaud : il n’existe pas de progrès dans le savoir mais seulement une "continue et subime récapitulation" !
Oui, je vous vois très ressemblant avec cet illuminé aveugle.
Il est tout à fait normal que la société de l’ignorance qui vous transporte et vous comble, ne "veuille rien savoir" de la société de la connaissance ! Il faudrait que vous remettiez tout sur le métier, ce serait épuisant pour les cerneaux de noix qui vous tiennent lieu d’encéphales. Paul Villach
-
mcm 18 mars 2009 17:29Il y a même la médaille de baptême Saint Benoit au prix modique de 245 Euros :
http://la-boutique-des-chretiens.com/Detail.php?koi=medaille-bapteme-saint-benoit&IDCat=214&SIDCat=225&IDArticle=906&Lang=fr
Il faut dire que si Jésus avait chassé les marchands du temple il n’a rien dit pour le ouèbe ! -
-
-
Piffard, votre commentaire était savoureux et remarquable.
Merci.
-
TALL 19 mars 2009 09:21Voilà St Piffard qui nous refait le coup du martyr ( un must chez les chrétiens ) en présentant Pierre comme une victime de la foule...
Très drôle... qu’il se console, ça ne risque rien avec son successeur spirituel : Ratzi le nazi.
Lui au contraire, il réintègre les négationnistes, condamne la capote et .... et....on attend la suite ...
Darwin ? et puis Galilée ... tant qu’à faire
Pour les sorcières et les bûchers, je ne sais pas s’il osera... on verra ...
Ce qui est sûr c’est que l’église à St-Piffard a mis bas les masques avec son panzer-papus
ça va déménager ! -
Je me suis toujours représenté la lune avec des yeux, un nez une bouche. Un jour j’ai demandé à quelqu’un s’il voyait un visage, il m’a répondu non en me dévisageant avec une légère inquiètude.
Mais je vais très bien. Dès fois je regarde les nuages et je vois des formes.-
viking 18 mars 2009 19:39Piffard
.
.
Sacré Piffard, j’ai souvent aimé lire les Evangiles et quand vous les citez, sachez donc que nous sommes capables d’apprécier vos arguments à leur juste valeur. J’ai même lu les évangiles apocryphes comme celui de Marie Madeleine qui a été découvert en Egypte à la fin du XIXeme siècle. Il est daté du IIIeme siècle et jamais il n’a été retouché depuis puisqu’il a été enfoui dans cette tombe Copte où il fut découvert en 1896.Il est donc plus authentique que les autres qui nous ont été retransmis que d’après les corrections des scribes.
Je n’arrive pas à comprendre pourquoi l’église primitive de Rome fondée par Saint Paul le « tartuffié » et non pas par Saint Pierre, ait pu les cacher pour ne pas les retransmettre aux générations suivantes jusqu’à ce qu’ils soient oubliés. Après leur découverte accidentelle, l’église n’a pas eu de chance parce que se sont les archéologues et les historiens qui s’y sont intéressés et veulent les étudier avec les sciences modernes de la linguistique, de la datation au carbone 14. Ces évangiles nous révèlent la nature humaine du Christ qui entretenait avec Marie des relations privilégiées.
Ça devait choquer saint Paul qui n’avait que du mépris pour la femme et qui n’a jamais accepté qu’une femme puisse être considérée comme un apôtre. C’est à dire comme une personne ayant reçu l’enseignement directement du Christ.
Pourquoi tout ce baratin ? C’était seulement pour vous dire que le Christ avait refermé l’ancien testament pour rédiger une nouvelle alliance avec Dieu. Ne dites pas non car je vous demanderais de m’expliquer pour quoi, il existe une notion d’ancien et nouveau testament dans les dogmes de l’église.
Et voilà maintenant que vous parler d’une bible de Jérusalem à laquelle vous vous référez sans pudeur. C’est grave car vous et vos acolytes les culs bénis ne savez pas que le mot évangiles veut dire révélation et si votre expression de « bible de Jérusalem » vient à remplacer le mot évangile vous perdriez le concept de la révélation qui est le fondement des croyances chrétiennes. Or la bible est le livre des pharisiens et des sadducéens. Cette confusion entre Bible et Evangiles ne peut être que trompeuse.
Votre foi n’est donc que de pacotille car vous n’avez pas compris que Christ n’a pas enseigné une chose nouvelle mais seulement rappelé aux hommes la loi morale qui existe en chacun de nous que les pharisiens et sadducéens n’ont jamais respectée en pervers qu’ils étaient.
Ce sont les pharisiens qui ont obtenu de ponce Pilate la condamnation du Christ en disant que celui qui se fait roi est l’ennemi de Rome. Dans ses conditions, Pilate ne pouvait pas agir autrement, il leur a répondu crucifiez-le vous-même, je m’en lave les mains.
La bible de Jérusalem n’est qu’une escroquerie intellectuelle. Une de plus que les mystiques ignares et tartuffiés nous imposent arbitrairement.
-
entre parenthèses ,les Réunionnais ,ils doivent drôlement s’emmerder ,parce que se taper des bornes ,payer l’essence ,faire la queue ,tout ça pour admirer un fauteuil ou un mec a mis son derche ,ou le dos a fait des plis censés ressembler au Christ ,alors qu’on ne sait même pas à quoi il ressemblait ,si ce n’est par des tableaux qui idéalisaient un personnage ,et un suaire dont on se demande si ce n’est pas une supercherie ?
si ça se trouve ,Jésus ,c’était un petit gros brun et barbu ,ou un grand rouquin sec comme un coucou ,ou n’importe quoi d’autre ,vu que son histoire avait été colportée par les caravaniers Arabes !
-
viking 18 mars 2009 20:38Alors Maxim….
.
.
avec ça >>>>> Une petite précision pour Maxim, dans mon commentaire précédent, il fallait comprendre avec une autre image « a priori » existante en nous car pour reconnaître un âne, il faut nécessairement en avoir vu un au moins une fois dans sa vie. Avec Maxim nous sommes servis >>>>>> j’ai donc marqué un point. Avec ta réplique sur le tandem, tu n’as rien marqué parce que tu m’as déjà fait le même coup avec Moricette et en plus t’as oublié de mentionner la vaseline.
Je mène donc un à zéro contre Maxim qui ne va pas arriver à me clouer le bec.
Ps : pas la peine de rappeler : "à jouer au con avec moi, tu n’as pas gagné."
Djanel et je me marre
-
tu te sens plus pisser là Djanel à compter les points ....
t’as l’air comme un poisson dans l’eau chez Villach depuis qu’il t’a dit que ta parole était d’or !
c’est Momo qui va te faire une crise de jalousie là !......
continue ,tu nous amuse .
si tu viens sur Avox pour compter les points ,offre toi plutôt une console Super Mario ,et laisse les grands discuter entre eux ! -
c’est qd même con que les musulmans aient interdit toute représentation du prophète, si ça se trouve lui aussi chercherait à faire apparaître l’image de son visage sur le tapis d’une mosquée pour témoigner de son message depuis là-haut . Mais quel musulman serait capable de le reconnaitre en le distinguant parmi tous les barbus de la terre puisque aucun fidèle n’a la moindre idée préconcue de l’ image du visage du prophète de l’islam .
Pas de bol, le christianisme a été plus malin sur ce coup et comme d’habitude il aura su prendre ses fidèles pour des imbéciles qui hallucinent .-
TALL 18 mars 2009 21:28puisqui’il s’asseyait sur des tapis, vous n’avez plus une empreinte de ses fesses ?
-
viking 18 mars 2009 22:09Il est en pleine forme le petit Tall. Je vais te mettre un point positif et s’il disparaît parce qu’un autre aura voté négativement, mon commentaire quant à lui restera.
Ne me remercie pas. l’empreinte du diable. Ozzi Osbourne. Paranoïd de Black Sabbath
-
TALL 18 mars 2009 22:22dans le genre satanique, ya ça aussi
-
Décidément Tall, faudra fissa qu’on te trouve un stage dans une mosquée bruxelloise. la multiculturalité c’est sérieux !
tu sais , le musulman pose plus souvent son front que ses fesses sur les tapis d’une mosquée, aucune chance donc d’y voir pendant la prière les fesses du prophète concurrencer les motifs des tapis.
Preuve, on n’a jamais vu les fesses d’un musulman marquées par le frottement des tapis par contre chez certains islamistes assidus le front si.
-
TALL 19 mars 2009 09:35fouad
ah mais vous faites sur vos tapis ce que vous voulez, nous on marche dessus, chacun son truc
mais avec la multiculturalité, justement, ça devrait augmenter le nombre d’empreintes de fesses
et si jamais, tu pensais me faire le coup du wacisem, regarde comment je traite les cathos
athée anti-clérical, je suis ... -
moi je m’en fous des religions vu que la vérité n’existe pas , alors tu fais ce que tu veux . pas de fauteuils et les tapis tt le monde marche dessus. c tt. -
TALL 19 mars 2009 12:23non, non .... je te sens un peu vexé, là ....
-
pas du tt, je défends la minorité qui n’est pas chez elle .c tt. -
TALL 19 mars 2009 14:12oui mais quand une minorité essaie d’installer une religion là où elle va
pour moi, l’anti-clérical, ça ne passe pas
on commence à peine à être débarassé de nos curés que paf ! en v’là d’autres qui se rappliquent
ras-le-bol
l’autre jour, ya encore des Jehova qui sont venu sonner
je les ai direct envoyés au diable ( ça leur fait peur ) -
ouais c’est naturel mais ce n’est peut-être pas le problème. -
"le mécanisme de l’intericonicité qui est une reconnaissance d’une image connue et mémorisée dans une image inconnue."
intericonicité quel mot laid
inter-icône ?
iconicité ?
iconicité
nom féminin singulier (informatique) caractère des environnements faisant appel aux icônes
entre iconnerie !
-
TALL 18 mars 2009 21:51inter = entre
i = c’est la lettre phallique
con = sexe féminin
icité = vient de publicité
donc, l’intericonicté : c’est le plaisir de faire l’amour en public -
les cyniques en Grèce antique le faisaient bien....
-
@ Verbre
Intericonicité, un mot laid ? Inter - icone - icité. Je ne vois pas où vous y nichez la laideur qui blesse votre sens esthétique.
- Inter : préfixe qui établit une relation entre deux objets ;
- icone ou icône = image ;
- té : préfixe désignant une qualité (de "tas, tatis, tatem" en latin, comme "libertas", "veritas", etc.
Le terme me paraît désigner avec précision cette relation de "déjà vu" entre deux images, où l’une qui est nouvelle fait penser à une autre qu’on a mémorisée.
Où est le problème si cet outil est utile comme ici à comprendre le mécanisme de la perception.
Si vous avez un autre mot plus performant, je vous écoute. Paul Villach -
une entrevision peut-être ?
car il s’agit de voir entre la duplicité de cette réalité, où tout est relié.
-
@ verbre
"Entrevision" ? L’inconvénient de ce mot qui établit une relation entre deux visions, c’est d’être ambigu :
- il privilégie l’acte de voir ;
- Il n’attire pas l’attention sur ce qui déclenche cet acte de voir d’une manière particulière : une image connue en contamine une autre pourtant inconnue ; c’est la relation (inter) entre ces deux images (icones, icônes) qui est essentielle.
Non, "intericonicité" me paraît approprié.
Voyez ce que notre commentateur "psychologue" dit des deux mécanismes de perception qu’implique les procédés de l’intericonicité et de la métonymie. Ils sont banals, quotidiens.
Impossible de ne pas y faire référence dans une analyse d’image ! Paul Villach
-
TALL 19 mars 2009 11:35de toute façon, ce mot n’ira pas loin, car sa consonance est peu amène
trop de syllabes -
@ Tall
Vous rigolez ! Si vous croyez que c’est un obstacle ! Regarder le sabir anglo-saxon ! En matière de surplus de syllabes on est servi et surtout pour cacher la vacuité d’une prétendue technicité.
Ce mot "inter-iconicité" puisse aux sources les plus pures de la langue française, grecque et latine. C’est ce qui doit gêner, aujourd’hui que ces deux langues sont mises sur la touche par les incultes au pouvoir ! Paul Villach -
TALL 19 mars 2009 12:12Ah non, Paul ... c’est justement la grande force des roastbeef
c’est le mono-syllabique ou presque pour exprimer les concepts les + usités
les contructions idiomatiques, c’est autre chose
et leur grammaire est bien + simple aussi
c’est pour ça qu’ils ont gagné la guerre de l’internet ( entre autres )
ce n’est pas grâce à leur thé à la menthe, surtout comparé aux vins français -
@ Tall
Je vous accorde que que les monosyllabes caractérisent la langue anglosaxonne, mais la manie qui consiste à aller chercher dans cette langue des termes que la langue française est à même de fournir, est assommante.
Serait-on condamné à parler un sabir de colonisé ?
Voyez par exemple ce que dit notre commentateur "psychologue" qui analyse dans son champ d’étude spécifique le mécanisme de l’intericonicité. Il prétend que "le terme le plus adéquat ici, c’est assimilation ou, en anglais "pattern matching".
1- Voyez d’abord le joli mot anglosaxon qui fait savant car emprunté à la première puissance technologique du monde !
2- Et en plus, il est impropre, car l’intericonicité signifie autre chose. Il ne s’agit pas d’une "assimilation", mais d’une relation suscitée par ressemblance, sans identification, pour qu’il y ait contamination des deux images, la connue venant apporter à l’inconnue sa charge affective, pour remplir les fonctions que j’ai évoquées dans un autre post-it ! Paul Villach -
TALL 19 mars 2009 14:43Paul
Quoi de + naturel que la défense de ses racines, de sa communauté, de sa culture ?
Au final, c’est de l’amour ... tout-à-fait respectable
Mais c’est pour ça aussi que je crois pas trop au débat "rationnel’ en l’occurence, vous voyez ?
Les langues sont vivantes, elles bougent tout le temps
L’une d’entre elles a traversé aisément toutes les frontières pour diverses raisons
Et tant mieux d’un côté, car elle devient un standard naturel comme 2e langue
Quant à l’anglicisation du français, quitte à innover, je préfère l’argot genre Audiard alors
même si on peut y insérer du roastbeef aussi -
"le mécanisme de l’intericonicité qui est une reconnaissance d’une image connue et mémorisée dans une image inconnue."
le mécanisme de l’intericonicité qui est la reconnaissance, dans une image inconnue, d’une image connue et mémorisée.
c pas mieux ?
-
@ Verbre
C’est mieux, évidemment ! Paul Villach -
canisme conicité connais connue inconnue image image mémo
-
-
"La photo est précieuse pour examiner, dans la limite de la représentation qu’elle en livre, un phénomène prétendument surnaturel auquel certains voudraient croire."
Précieuse peut-être pour les journalistes citoyens qui aiment se la péter "je psychanlyse le fait religieux".
Et où comment le tout-puissant cognitivisme psychologique démonte le miracle.
Bravo Villach, à vous entendre on pourrait croire ces gens plus pathétiques que le citoyen lambda fervent de football.
Vraiment vous êtes très intelligent, je suis impressionné.
-
Pour sûr, quand il s’agit du saint-suaire, on met en avant le génie de De Vinci.
-
-
L’expérience citée plus haut par Faxtronic est due à Solomon Asch, un psychologue d’origine juive qui, après la deuxième guerre mondiale et les atrocités commises alors, avait cherché à prouver que l’homme peut résister à l’influence du groupe.
Il en a été pour ses frais. L’expérience princeps de 1948 a été reproduite de multiples fois, dans différentes cultures et les résultats sont globalement concordants.
(Faut-il le rappeler, quand une expérience ne met pas en évidence un effet, elle ne prouve pas que l’effet n’existe pas, seulement qu’elle n’a pas pu le mettre en évidence. Donc quand l’effet est suffisamment constaté par ailleurs, ceux qui ne voient rien, n’ont rien à dire. A noter au passage que ceci vaut, ceteris paribus, pour toutes les mises en évidence d’effets néfastes pour la santé : micro-ondes, mercure dentaire, ogm, etc. Les lobbies qui ne voient rien devraient se taire au lieu de dire qu’il n’y a pas d’effet)
Mais si j’écris ce post, c’est surtout que j’ai enfin compris de quoi parle Paul Villach avec ses références insistantes à la métonymie et l’intericonicité.
Ce qu’il faut comprendre c’est qu’il ne s’agit pas d’un vocabulaire issue de la psychologie mais plutôt des sciences du langage (réthorique, sémiotique, etc.).
Parler de perception à partir de ces notions est donc un peu surprenant pour un psychologue
Mais je dois dire que ce n’est dénué de sens car en fait Paul Villach pointe là deux phénomènes psychologiques archifondamentaux qui interviennent dans tout processus perceptif et qui consistent à :- aller au-dela de l’information fournie et compléter, en somme, ce qui est perçu par ce que je connais déjà de l’objet perçu et que je m’attends donc à percevoir. Quand je vois une voile sur la mer, il me vient à l’esprit non une voile seule mais un bateau. Quand j’ai dans mon champ de vision un côté seulement de ma tasse, je perçois une tasse entière et non pas seulement son côté visible. Quand vous faites passer un objet, disons un crayon, sur la tache aveugle de votre rétine, vous devriez avoir deux morceaux de crayon, un au-dessus et un au-dessous de la tâche aveugle. Mais l’esprit, basé sur l’habitude, et la connaissance de l’objet crayon, complète le percept de sorte que nous voyons un crayon bien entier. Voilà pour la métonymie. C’est juste rallonger la sauce pour avoir une perception cohérente. Je dois reconnaître qu’à ma connaissance, il n’y a pas d’expression consacrée pour exprimer ce phénomène et c’est dommage car je pense que métonymie est un vocable trop contextualisé pour ne pas égarer quelque peu ici.
- faire un appariemment entre deux images, ou entre deux percepts. Le terme le plus adéquat ici, c’est assimilation ou, en anglais "pattern matching". Nous faisons tout le temps, est c’est précisément l’idée que traduit le terme "reconnaître". Pour reconnaître, il faut déjà connaître. Donc vous portez une image en vous qui vous permet d’anticiper une perception donnée. Si la correspondance est bonne, s’il y a appariemment ou assimilation du percept à l’anticipation, on dira qu’il y a eu reconnaissance. La chose intéressante ici, c’est que la tendance à compléter signalée juste avant fait que ceux qui ont une attente perceptive très forte (induite par d’autres, par des croyances) vont compléter tout ce qui manque pour réaliser un bon matching et diront alors avoir "vu" ce qu’ils s’attendaient à voir. Les phénomènes d’hallucination collective viennent de là.
- A noter que la tendance à compléter un percept (en vue de satisfaire une attente perceptive) va généralement s’accompagner de la tendance inverse qui consiste à négliger tous les détails discordants. On tend à ne pas voir ce qui ne colle pas à nos attentes, nos représentations. Le fonctionnement conjoint de ces deux processus est ce qui détermine la dynamique d’assimilation et construits ce que l’on appelle les "stéréotypes", c’est-à-dire, les manières rigides de percevoir le monde. Nous en sommes affectés. La tâche essentielle étant d’être capable de modifier ses schémas de pensée et donc de perception. Comme disait Laurent Ruquier, "il faut savoir changer de convictions".
-
@ Luc Laurent Salvador
1- Merci de venir exprimer dans votre langage de "psychologue" ce que je m’évertue à faire comprendre à quelques personnes qui vivent sur l’indigent socle de savoir commun enseigné dans une école de l’ignorance.
2- Une réserve : je me suis aventuré en effet dans des domaines où les mots manquent pour désigner les objets : regarder "la relation d’information" comme un univers d’illusions et de leurres n’est pas habituel aujourd’hui, me semble-t-il. Cela déroute des lecteurs.
Il faut donc bien créer ces mots qui manquent. Dieu merci "intericonicité " a été employé par un expert en lecture de l’image, Frédéric Lambert dans "Mythographies", Édilig, 1986. Du moins ai-je trouvé le mot dans son ouvrage et il m’a paru rendre compte de ce mécanisme utilisé par tous les stratèges en "relation d’information" pour solliciter chez leurs cibles les inclinations qui les porteront à adhérer à une idée, un être ou un produit.
L’intericonicité a en effet plusieurs fonctions : 1- l’apprivoisement du lecteur qu’un objet connu rend moins craintif devant un objet inconnu ; 2- sa valorisation à peu de frais, puisque le lecteur se prouve à lui-même sa propre culture en établissant la relation qu’on lui souffle, sous réserve que son cadre de référence l’ait mémorisé ; 3- la contamination positive de l’objet inconnu par le réseau d’affinités incitatives qui entourent déjà l’objet connu.
Il n’est pas nécessaire d’aller chercher des termes dans le sabir anglo-américain, quand ils ne sont pas appropriés.
3- Quant à lasser mes lecteurs par l’usage de ces deux mécanismes dont vous décrivez l’importance et la banalité dans la perception, qu’y puis-je s’il ne veulent pas voir ? Qu’ils lisent "l’Equipe" ! On ne fait pas boire l’âne qui ne veut pas boire !
Si on ne veut pas faire du bavardage sur image, on est obligé de se référer à ces outils, puisque ces deux procédés sont des procédés structurels de l’image et non seulement conjoncturels.
4- On voit les dégâts de l’École qui, non contente d’enseigner des erreurs en matière de "relation d’information", inculque dans les esprits la défiance envers tout savoir qui ne porte pas son label. C’est le grand pouvoir de la scolastique de rendre le Savoir inoffensif face au Pouvoir. Paul Villach
-
@ Paul Villach
Autant il n’y a pas (à ma connaissance) de mots bien identifiés en psychologie pour désigner un processus perceptif relevant de ce que l’on appelle métonymie, autant la notion psychologique bien connue (bien qu’un peu passée puisque due au grand psychologue suisse Jean Piaget) dite de "l’assimilation" suffit à dire tout ce que vous voulez faire dire à l’intericonicité.
Cette dernière notion est en fait limitée au seul contexte de l’image quand l’assimilation englobe tous les processus perceptifs (vision, audition, etc.).
Je ne cherche pas bien sûr à vous faire renoncer à l’usage de votre vocable préféré. Je tiens juste à vous pointer qu’assimilation permettra de dire tout ce qu’il y a à dire. Je serais ravi si vous essayez de me prouver le contraire par des contre-exemples de votre choix.
Pour commencer, je vais me contenter des 3 fonctions que vous mettez en avant :
1) l’apprivoisement renvoie ici à l’habitude (qui en somme le tout englobant cette partie perceptive qu’est l’étape assimilatrice). Ce qui nous est habituel nous sécurise. L’assimilation est notre stratégie de sécurisation numéro un. Nous apprivoisons le monde en l’assimilant à nos cadres de pensée
2) Quand nous assimilons le monde à nos cadres, nous avons la satisfaction qui vient avec le sentiment de "contrôle". Cela augmente notre confiance et notre estime de soi. Au contraire l’échec à faire sens nous fait douter de nous.
3) La contamination de l’objet vient de tout ce que nous lui ajoutons en l’inscrivant dans nos cadres préexistants, nos "stéréotypes" ou habitudes de pensées. Elle peut être positive, mais aussi négative. Les phobies viennent d’une hyperactivité d’une habitude de pensée qui connote négativement tous les objets qu’elle assimile. La logique sous-jacente est encore et toujours celle de l’assimilation et de l’habitude qui sont indissociables, ce que la jolie phrase de Twain illustre je crois à merveille : "pour l’homme qui tient un marteau, tout ressemble à clou" (tr. auct.)
Si j’ai quelque lumière regardant les processus de l’habitude, je peux vous assurer que vous lasserez vos lecteurs par des références constantes aux mêmes notions. J’ai pu le vérifier avec des collègues psychologues à qui j’ai pointé systématiquement les occurences d’assimilation. J’ai failli me faire lyncher .
Pour finir, je me permets de pointer le fait que la notion de "relation d’information" n’est pas, à mes yeux, éclairante le moins du monde. Probablement parce que la notion d’information est grosso modo une inanité du point de vue d’une psychologie qui se respecte, cad, une psychologie qui ne s’est pas trivialement inféodée aux modèles computo-symboliques ou neurologiques. Car là aussi, malheureusement, une logique de pouvoir et non de savoir est à l’oeuvre. -
@ Luc Laurtent Salvador
Merci d’avoir répondu à mes objections, de telle sorte qu’il apparaît que nous sommes sur la même longue d’onde.
Notre différence de langage vient en partie de la différence de nos champs d’observation respectifs. Et j’admets que dans le vôtre vous trouviez par le mot « assimilation » la solution du problème.
I - Mais moi, non ! Je persiste à penser que « l’intericonicité » que cherche à provoquer un stratège de « la relation d’information », n’est pas une assimilation par définition.
1- L’assimilation est l’opération qui consiste à considérer comme semblable deux objets différents.
2- Quand, par « impression de déjà vu », le récepteur reconnaît dans une image inconnue une image déjà connue, il ne l’assimile pas l’une à l’autre. C’est toute la différence entre assimilation (mécanisme de la métaphore) et comparaison. Cette dernière établit des relations seulement partielles. Quand EDF, en 1989, vend la climatisation, l’entreprise publique se garde d’exposer le caisson rébarbatif d’un climatiseur. Elle l’escamote même, au contraire, au profit d’une fille dont la robe se soulève très haut et qu’elle feint de vouloir retenir.
Le lecteur (pour peu que son cadre de référence l’ait en magasin) établit tout de suite une relation avec la scène de Marilyn Monroe sur une bouche d’aération, dans le film « 7 ans de réflexion ». Elle a fait le tour du monde, même si rares sont ceux qui ont vu le navet.
Cette reconnaissance suffit à EDF non pour assimiler son sosie à l’actrice, mais pour l’en rapprocher suffisamment afin de 1- capter l’attention que le climatiseur n’aurait pu attirer ; 2- valoriser le récepteur qui se prouve sa culture ; 3- le rassurer par cette proximité d’un contexte connu dans un sujet inconnu ; 4- associer (non assimiler) le souffle du climatiseur escamoté à l’érotisation de la scène à laquelle se livre Marilyn Monroe devant son partenaire, et plus encore.
3- Il ne s’agit donc pas d’assimilation mais seulement d’association.
II- Quant à la notion de « relation d’information », je la préfère au mot "communication" dont on ne sait plus ce qu’il veut dire depuis que les communicants s’en sont emparés pour le mettre à la place du mot « publicité » discrédité.
L’expression « relation d’information » a l’avantage de signifier deux choses : 1- le contact établi entre deux personnes ; 2- l’énoncé (ou non) de "la représentation de a réalité" que l’une entend livrer à l’autre. La contrainte des motivations de l’émetteur s’exerce en effet sur cette représentation qu’il consent ou non à livrer.
« Car là aussi, malheureusement, une logique de pouvoir et non de savoir est à l’œuvre », écrivez-vous fort justement. Mais à qui le dites-vous ? Je fonde toute ma représentation de « la relation d’information » sur un principe fondamental qui oriente les motivations de l’émetteur : « nul être sain ne livre volontairement une information susceptible de lui nuire. » Je vous renvoie à mes ouvrages, « Le code de l’information », « Construire la démocratie », « Les médias, la manipulation des esprits, leurres et illusions ».
III- Vous vous inquiétez enfin de la lassitude que risquent de provoquer chez des lecteurs des analyses qui obligatoirement, quand il s’agit d’images, font référence aux mécanisme de la métonymie, de l’intericonicité, de l’ambiguïté volontaire, de la mise hors-contexte, des leurres d’appel sexuel, humanitaire, autoritarien, conformiste, etc…, je m’en bats l’œil ! Comme je vous l’ai déjà dit, qu’ils aillent lire « l’Équipe » ou une autre feuille de chou. Le « happy few » qui y trouvera de l’intérêt, me suffit. Paul Villach
-
Jésus-Christ soutiendrait-il ainsi le mouvement des dom-tom ?
http://frenchcarcan.com/2009/02/13/dealers-dopinion-version-courte/-
-
ça fait du bien de s’marrer un bon coup a 8 h du mat !!!
-
cette" interconicité", c’est un peu comme la bravitude, c’est une marque déposée de l’auteur....
-
Ca me rappelle un reportage en Algérie vu à la télé :
Les gens montraient des nuages au mec qui tenait la caméra, dans lesquels ils croyaient voir les mots "Allah est grand" écrit dans le ciel (et en Arabe, s’il vous plait !).
Il s’agit de phénomène d’hystérie collective, exploités par toutes les religions. Dans le cas présent il faut espérer que la plupart des gens qui vont voir le visage du Christ imprimé sur le dossier de la chaise n’y vont que pour satisfaire une curiosité plus ou moins déplacé.
Le "miracle de Fatima (au Portugal) s’est produit en 1917. Je me demande s’il serait possible qu’il se produise encore aujourd’hui, même au Portugal, ou à la Réunion.
Mais on ne sait jamais, une bonne partie de la population mondiale vit encore au Moyen-Age, une époque où les "miracles" se produisaient plus souvent qu’aujourd’hui.-
ouais je me souviens de cette hystérie collective , encore un point positif de la colonisation française, des algériens qui hallucinent en pleine journée n’a pas d’autres explications -
Jusqu’ou ira t on dans les reportages bidons et les faux évenements...
les croyants sont ignares, mélangés assez facilement avec des gens sectaires pour brouiller les cartes, et
les laics revanchards sont des génies !! -
@ Paul Villach
La seule chose qui donne réellement une idée de l’infini , c’est de contempler la bêtise humaine . Quand je pense que des milliers de crétins intégraux ont préféré passer leur week-end à se fourrer dans des embouteillages , immobilisés dans des voitures surchauffées par le soleil réunionnais, pour aller voir ce bout de tissu fripé plutôt que d’aller sagement à la plage se reposer , se baigner et contempler la mer et les poissons , je me demande si on doit en rire ou en pleurer : tant de neurones utilisés n’importe comment ...-
@ Docdory
Cher Docdory, eh oui ! "Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas", disait Pascal. Je traduis l’aphorisme en disant que l’exigence d’irrationalité l’emporte sur l’exigence de rationalité. Vous n’êtes pas le dernier à le savoir ! Paul Villach -
Salut Paul, Tiens, sur la photo, je ne vois pas mes lunettes. Je vais me plaindre.
-
@ L’Enfoiré
Cher l’Enfoiré, merci de m’avoir alerté au sujet de "La journée de la jupe". J’y reviens lundi ! Paul Villach -
Bonsoir à vous, il faut toujours que vous remettiez le sujet de l’islam sur le tapis, à croire que c’est devenu une obsession dans votre petite tête
Pour vous faire plaisir, je vous donne ce lien très intéressant
http://www.youtube.com/watch?v=4yxXl5xNdjU-
A tous... Jésus est apparu sur mon chien, je ne blague pas, pour la localisation, âmes sensibles s’abstenir (sur le saint fion du cleb) mais c’est irréfutable !! Voyez par vous même : http://imagesforum.doctissimo.fr/mesimages/1272905/jesus-est-apparu.jpg
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON