Sans l’espéranto, le français disparaitra
Les politiques se voilent la face et pendant ce temps l’anglais grignote nos cultures. Une solution simple économique et éthique est à notre portée, le choix d’une langue officielle internationale, l’espéranto. Une solution qui semble aujourd'hui folle mais pourtant simple à appliquer.
Savez-vous que le Gabon(1) et le Sénégal(2) sont sur le point de passer à l’anglais et à oublier le français (quand les restes colonialistes sont menacés par un nouvel impérialisme) ? Tout simplement car l’anglais est dominante dans les relations internationales (économiques et politiques). Mais de la même manière que la République a choisi le français comme langue officielle, la République Française, étant donné qu’elle en a besoin, peut imposer une langue internationale officielle (qui pour être équitable, ne doit pas être une langue nationale.
L'anglais petit à petit détruit la diversité culturelle, ainsi de plus en plus de masters sont enseignés en anglais en Europe, et leur nombre commence à exploser en France, les autres langues nationales ne produiront quasiment plus aucune production scientifique dans quelques décennies, et le phénomène se répandra dans toutes les sphères de la société (beaucoup de pays n'ont pratiquement pas de production cinématographique, la production musicale se fait toujours plus en anglais...)
En ces temps de crise il faut analyser les dépenses, et quand une dépense est superflue, voire injuste, il faut s'y attaquer. Actuellement l'anglais règne en maitre dans les relations internationales. Pourtant cela n'est pas du tout équitable, les anglophones récoltent des milliards d'euros chaque année, en effet ils ont plusieurs privilèges :
-ils ont une position dominante dans les situations de négociation en anglais.
-les pays anglophones attirent des millions de touristes du fait que leur langue est apprise partout.
-ils obtiennent des milliers d'emplois dans les institutions internationales du fait que l'anglais est exigé.
-les anglophones gagnent un temps considérable car ils n'ont pas à se perfectionner dans une autre langue, et le temps gagné leur permet de faire d'autres choses.
- les anglophones juoissent d'une position de quasi-monopole sur les marchés de la traduction et de l’interprétation vers l’anglais, de la rédaction de textes en anglais, de la production de matériel pédagogique pour l’enseignement de l’anglais et de l’enseignement de cette langue.
Actuellement le français est en recul face à l’anglais, de même que toutes les autres langues des peuples qui connaissent une faible croissance démographique. Avec l’espéranto, qui n’a vocation qu’à être une langue de communication internationale, les différentes langues pourront évoluer en équité face à l’anglais et garder toute leur vitalité. L'espéranto ne favorise aucune culture, de plus, elle est environ dix fois plus efficace à apprendre que l'anglais(voir rapport Grin) - permettant plus d'avantages économiques. Compte tenu de l'importance du réseau espérantophone et de sa facilité, l'espéranto pourrait être adoptée dans les communications internationales en seulement quelques années.
Nos langues sont en danger, il faut donc lutter contre cette injustice linguistique, et par l'occasion économiser des milliards d'euros (le rapport Grin(3), produit par l'état français et injustement ignoré, donne des chiffres). Il faut mettre les pieds dans le plat de la communication internationale. 90% des humains sur la planète, dont nous, francophones, ont un intérêt certain a ce changement. En effet seul les anglophones perdront l'important bénéfice qu'ils tirent de la situation. Mais la volonté politique des peuples et la législation des états pourront s'imposer compte tenu de leur poids économique (Europe hors Grande-Bretagne, Asie, Amérique du Sud ainsi qu'une grande partie de l'Afrique).
1.http://www.afrik.com/gabon-l-anglais-en-passe-de-devenir-la-2e-langue-officielle-du-pays
2.http://www.courrierinternational.com/article/2012/10/18/la-langue-anglaise-doit-s-imposer
106 réactions à cet article
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Je pense plutôt qu’il faille s’investir dans le Français, l’esperanto est une langue à mon avis qui n’a pas de futur au contraire du français qui peut avoir sa place dans le monde (173,2 millions de francophones dans le monde)
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C’est a cause de ces raisonnements egoistes que l’etat francais a combattu l’esperanto et a ainsi enterre sa langue. Actuellement et jusqu’a maintenant les langues dominantes sur la planete ont ete celles qui etaient les langues des economies les plus puissantes, le francais hier, l’anglais aujd et (la chine demain ?). Donc sauf si les regions francophones se mettent a devenir economiquement surpuissantes, ce qui n’arrivera jamais, le francais sera voue a une situation normale, c’est a dire etre une langue parlee par des regions du monde. Et le probleme est que l’anglais soit utilise comme langue de communication internationale, ce qui met en peril les autres langues, et donc les autres cultures et les autres manieres de penser.
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@L’auteur,
Je dois avouer que la réponse m’a beaucoup amusé.« C’est a cause de ces raisonnements egoistes que l’etat francais a combattu l’esperanto »Égoïste ? Charmant. Si vous connaissez l’espéranto, vous devez savoir que c’est une langue qui a recherché et composé plusieurs langues pour se construire.Il a même inventé des lettres supplémentaires pour exprimer des phonèmes.« enterre sa langue. »Ah, bon. Comme vous dit Bougainville 173 millions dans le monde. Qu’est ceu qui maitiendra le français en l’état ? La France ? Nenni, m’fe. L’Afrique.« les langues des economies les plus puissantes, le francais hier, l’anglais aujd et (la chine demain ?).Qu’est-ce qui a changé ? Internet, cher auteur. Pourquoi, ce n’est pas les Français ? Voilà, une question comme elle est belle.»devenir economiquement surpuissantes, ce qui n’arrivera jamais, le francais sera voue a une situation normale, c’est a dire etre une langue parlee par des regions du monde.Exact. et comment cela se passera, si les Français deviennent des citoyens du monde qui vont partout propager leur langue en travaillant en dehors des frontières de l’hexagone.Qui oseront apprendre les autre langues pour pouvoir les comprendre.« Et le probleme est que l’anglais soit utilise comme langue de communication internationale, ce qui met en peril les autres langues, et donc les autres cultures et les autres manieres de penser. »Mais mon cher, vous êtes en retard d’une guerre, ou de deux ? -
Quelle vision vieillotte que celle de croire qu’il y a encore de l’avenir pour le français...
Et quelle belle idée d’avoir développé une langue qui n’est pas d’une culture, pas d’ une nation, mais de toutes ! S’affranchir de l’obligation d’apprendre une langue qui ne nous appartient pas pour en apprendre une autre qui appartient à tous, voilà la vision d’avenir....Ĝis !
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C’est a cause de ces raisonnements egoistes que l’etat francais a combattu l’esperanto et a ainsi enterre sa langue.
Non, ceux qui nuisent à la langue, ce sont les gougniafiés qui ne prennent même pas la peine de l’écrire correctement !Pas un seul accent ! Cela mérite trois mercredis en retenue, au moins ! -
C’est une erreur fréquente de confondre la langue et sa forme écrite ! Faire des « fôtes d’ortografe » ne nuit pas fondamentalement à une langue . Ce qui lui nuit, c’est que de moins en moins de gens soient capables de la parler...
Le français existe « officiellement » depuis l’ordonnance de Villers-Cotterets (1539) mais sa forme écrite n’a été fixée qu’un siècle plus tard, après la création de l’Académie Française (1637)... Et encore, les choix faits étaient souvent arbitraires !D’accord, moi aussi je préfère que les gens écrivent bien, mais je dois avouer qu’on peut être intelligent et avoir une belle sensibilité, même en orthographiant mal les mots.
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Je savais pas pourquoi mais rien qu’à le lire, je savais que j’allais trouver le mot « juif » pas loin...
L’antisémitisme a vraiment une odeur spécifique... -
Mowgli 19 avril 2013 14:35« Quand on se pose la question de savoir qui a inventé l’espéranto, on a tout compris. »
Ah bon ? Un dentiste polonais ? Vous voulez dire qu’il avait une rage de dents et était saoul comme un Polonais quand il a inventé l’esperanto ? Intéressant.
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Bien dit fatale. Je partage.
Mais, c’est quand on a tiré le bouchon de la bouteille de vin, il faut la boire, sinon cela prend un goût de vinaigre.Une langue est souvent associé à une culture.Je peux vous dire que c’est partiellement vrai.Je suis belge. Je suis francophone, et pourtant la langue vit différemment.Même chose au Québec.Donc la culture ne se transporte pas que sous forme de souvenirs scolaires.L’esperanto a-t-il évolué ?Voilà la question à se poser avant toutes choses.Une langue qui n’évolue pas ne vit pas longtemps.Le langage SMS, c’est pas mon truc, mais il existe.Le globish désolé, c’est de l’anglais à la sauce universelle. -
Bullshit ! Enreflechissant do you speak esperanto .I am sure you don’t even a few words .
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That’s right.
Let’s try a few words.Let us decide to speak english and we’ll see who could it. -
Kia granda argumento, Jean-Paul, vi estas nekredeblaj !
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Mi lernas la esperanta lingvo sed mi havas ankoraux multajn aĵojn por lerni. Cxiuokaze ne estas la demando, mi ne diras ke ni devas lerni esperanton per si mem, sed ke la stato devas promocii kaj fari esperanton kiel la internacia lingvo ...
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Il est très fréquent que les espérantistes soient polyglottes... Mais il n’est pas nécessaire de parler cette langue pour la soutenir. Franchement, chacun a suffisamment à faire dans la vie pour ne pas devoir encore passer des heures à apprendre une langue qu’il (elle) n’utilisera peut-être pas (ou peu).
Par contre, ce à quoi on ne pense pas, c’est que l’espéranto aurait toute sa place à l’école dans les petites classes, car il est bien plus ludique et facile à maîtriser que l’anglais par exemple. Cherchez sur la Toile « espéranto propédeutique » et vous comprendrez.
Il faut savoir que des établissements britanniques ont fait le choix de prendre l’espéranto comme médiateur vers les autres langues, non pour que les enfants le parlent, mais pour facilité le développement des capacités linguistiques des élèves...
Voir « Springboard to languages »J’ajoute, pour lever toute ambigüité, que cela non seulement n’empêcherait pas d’apprendre l’anglais, mais en limiterait très probablement les échecs
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En reflechissan
Imagine in Paris you fall in love with a japonese girl ,you ll be very happy to communicate in english with her ,your esperanto ll not help .Open your mind please .
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I’ll not be happy because the energy and time I used (and the japanese girl too) to learn english is very heavy comparing to what i would use to learn esperanto. So esperanto makes me earn time. Moreover, the level of language I would have could hardly be very good (Most of the French speak very few or nothing of English, as it is SO complicated).
If I and the japanese girl, speaking English, meet some native English speaking people, I would have an indeniable inferiority that will increase the chances for the girl to leave me for one of these guys. Because they can speak faster, they can be funnier and more at ease, simply as they speak English better.
So my mind is open, the only thing is that I think.
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You think.
Good news.Ok ; I agree with, the prononciation of english is the worst part of english.I have learned the first lessons of esperanto.There are good ideas inside, It’s like a lego game with different prefixes, a cern and different suffixes.In your opinion, less time consuming. Ok let’s try to explain my problem about it.First of all, you have to keep in mind the cern which will built a lot of related subjects.First memory problem.Then, in your mind you have to associate the cern with the ideas that you have in mind : stone by stone.Theoratically when you are on writing, you have the time to do it.But in a conversation, you have to make the gymnastic in your mind with a good speed if you have not the words in yourt memory.Do you follow me ? -
C’est absolument désespérant de constater à quel point les imaginations sont formatées.
Je suis allée au Japon en 2007 pour un congrès d’espéranto, et j’ai donc parlé avec les participants, en espéranto et non en anglais... Des Japonais espérantistes visitent régulièrement notre pays. C’est comme cela qu’il faut considérer la question, et non l’inverse.
En outre, il ne faut pas croire que tous les Japonais-e-s parlent anglais !!! Et même quand ils le parlent, il arrive qu’ils parlent mieux une autre langue (comme l’italien par exemple). Enfin, si vous croyez que tous les touristes visitant l’Europe ou la France parlent anglais, vous vous faites de grosses illusions. Mais hélas l’Etat du monde et les choix qui sont faits par les peuples reposent en grande partie sur la manipulation et l’illusion, alors....
Je voudrais terminer par une blague. J’avais un copain qui disait : « Si j’avais une petite amie anglaise, je suis sûr qu’en moins d’un an....
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.... elle parlerait très bien le français » -
le français a longtemps été la langue de référence des diplomates.
chacun son tour !-
Et vient le tour de l’espéranto :
http://eo.mondediplo.com/ -
L’ Espéranto, comme les autres langues artificielles, n’a aucune chance de s’imposer.
Deux raisons principales à cela :- une langue sans culture, sans nation, est comme un arbre sans racines. On peut le planter droit dans le sol, il ne poussera jamais, ne bougera jamais, n’évoluera jamais. Et il deviendra vite bois mort.- Ensuite, malgré le caractère « international », l’ espéranto est construit et exprimé uniquement avec une structure de langues occidentales. Le latin et le slave plus particulièrement. Presque toutes ses racines sont latines, et il y a même un reliquat de latin avec le retour de l’accusatif, une ineptie quand l’ordre des mots de nos langues romanes actuelles est largement suffisant pour exprimer cause et conséquence, sujet et COD.Cette langue ignore tout des phonèmes et des structures des langues arabes, hindoues et extrême-orientales. Sans parler des africaines.En plein débat sur la parenté dans les couples homosexuels, notons aussi qu’en Espéranto, le féminin n’existe que comme une variante du masculin. Point de père ou de mère, mais un patro et une patrino.Sympa pour les filles.Quand à la difficulté de l’ Anglais, ce n’est qu’ une question d’habitude. Et puis, l’effort supplémentaire pour apprendre cette langue ne peut qu’ être bénéfique à l’étudiant.No pain, no gain ! -
Mmarvinbear proposez donc une autre solution, a moins que tous les risques et desavantages lies a la situation de l’anglais ne vous derangent pas. Nous ne POUVONS PAS continuer ainsi. De plus la langue esperantiste pourrait etre modifiee si besoin il y a...
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« Nous ne POUVONS PAS continuer ainsi. »
C’est vrai, c’est mortel. Je me sens vraiment mourir.« De plus la langue esperantiste pourrait etre modifiee si besoin il y a... »Mais, je n’ai fait que de proposer de rectifier le tir.Qui en aurait l’autorité ?L’esperanto est une langue moléculaire, construite d’atomes, alors que depuis, on a découvert que les atomes sont sécables.L’esperanto ne s’est pas contenté des 26 lettres. Pour « faciliter les choses » il en a ajouté d’autres : l’EO.En mots linguistiques, je rappelle l’unité la plus petite est les sons prononcés, les phonèmes.Il y en a très peu. Et pourrait encore être réduit.Le français fait dans la difficulté au niveau graphies.Mais, cela fait toute la richesse d’une langue, bien sûr.Mais aussi sa difficulté d’apprentissage. -
une langue sans culture, sans nation
Il y plusieurs langues sans nation. Quant à la culture, une langue est déjà un phénomène culturel, mais l’espéranto en possède dans tous les sens du mot. Et une langue internationale ne doit justement pas représenter une nation, ce n’est point son rôle.l’ espéranto est construit et exprimé uniquement avec une structure de langues occidentalesFaux. Documentez-vous.Le latin et le slave plus particulièrement.Môssieu, c’est quoi « le slave » ?!l y a même un reliquat de latin avec le retour de l’accusatifCe n’est pas un reliquat, mais une fonction fort utile. Vous semblez ignorer totalement que l’accusatif n’est pas l’apanage exclusif du latin.Cette langue ignore tout des phonèmes et des structures des langues arabes, hindoues et extrême-orientales. Sans parler des africaines.Faux encore une fois. No confondez pas le vocabulaire et la grammaire.Sympa pour les filles.Les mecs, occupez-vous de vos oignons, nous les filles sommes assez grandes pour voir où se trouve le vrai sexisme.Quand à la difficulté de l’ Anglais, ce n’est qu’ une question d’habitude.Certes. Après avoir étudié l’anglais pendant une bonne quinzaine d’années, on y arrive... à parler comme une vache espagnole. Et le fait que l’anglais est bien plus eurocentré que l’espéranto ne vous gêne point :p -
Mmarvinbear proposez donc une autre solution, a moins que tous les risques et desavantages lies a la situation de l’anglais ne vous derangent pas. Nous ne POUVONS PAS continuer ainsi. De plus la langue esperantiste pourrait etre modifiee si besoin il y a...
Non, l’usage de l’ anglais ne me dérange pas. Tout comme le Français avant, c’est une langue vive, qui a conquis la planète et qui est en train de se diversifier tout comme le Français le fait actuellement à partir de ses nouveaux points d’ancrage.En Angleterre, les défenseurs de la britannica lingua se désolent de voir les mots américains prospérer, de voir le sidewalk remplacer le pavement.Il n’y a rien de nouveau sous le soleil : une langue ne vit que lorsqu’ elle évolue et s’enrichit. Je suis heureux de constater que tout le vocabulaire Français s’est bien acclimaté à l’ Anglais.Il n’y a aucune raison de remplacer une langue vivante par une espèce de créature à la Frankeinstein, qui ne s’est jamais confrontée à la société réelle et qui n’a pas d’ Histoire. -
Il y plusieurs langues sans nation.Et aucune ne prospère sans peuple enraciné.Et une langue internationale ne doit justement pas représenter une nation, ce n’est point son rôle.La vocation à l’universalité de l’espéranto est tout de même mis à mal par sa construction occidentale, qui ignore les langues asiatiques et africaines.C’est l’équivalent linguistique du Calendrier Révolutionnaire Français, qui se voulait planétaire mais qui se basait uniquement sur les cycles saisonniers Français...Faux. Documentez-vous.C’est fait tu sais. Cette langue a été construite à partir du vocabulaire latin et du répertoire indo-européenMôssieu, c’est quoi « le slave » ?!Sous ce terme, sont regroupés les langues salves, comme le polonais, le russe, le serbo-croate. N’oublions pas que le créateur de l’ Espéranto était slave.Ce n’est pas un reliquat, mais une fonction fort utile. Vous semblez ignorer totalement que l’accusatif n’est pas l’apanage exclusif du latin.J’attend toujours que l’on m’explique l’intérêt des déclinaisons dans les langues modernes. Pourquoi inventer des suffixes quand la place du mot dans la phrase suffit ?Les mecs, occupez-vous de vos oignons, nous les filles sommes assez grandes pour voir où se trouve le vrai sexisme.Ah, si une place dans la remorque vous suffit, je ne vais pas vous forcer, hein... -
Et aucune ne prospère sans peuple enraciné.
Définissez le mot « prospérer ». Il y a des langues de grande et de petite diffusion, certes.La vocation à l’universalité de l’espéranto est tout de même mis à mal par sa construction occidentale, qui ignore les langues asiatiques et africaines.Faux encore une fois. La construction de l’espéranto s’apparente davantage au chinois, pour ne citer que cette langue.Cette langue a été construite à partir du vocabulaire latin et du répertoire indo-européenC’est quoi « répertoire » ?..Sous ce terme, sont regroupés les langues salves, comme le polonais, le russe, le serbo-croateUn terme de votre cru ? Alors appelons le français, l’espagnol, l’italien, le portugais etc. « le latin » .N’oublions pas que le créateur de l’ Espéranto était slave.Juif qu’il était. Polyglotte.Pourquoi inventer des suffixes quand la place du mot dans la phrase suffit ?Môssieu, vous y entravez vraiment rien. Les déclinaisons se font avec des terminaisons. Et, vu que plein de langues utilisent l’ordre de mots varié, une langue internationale doit offrir la souplesse nécessaire pour la communication aisée.J’attend toujours que l’on m’explique l’intérêt des déclinaisons dans les langues modernes.Parce que pour vous « moderne » = « la vôtre » ?Ah, si une place dans la remorque vous suffit, je ne vais pas vous forcer, hein...C’est vous qui tentez de nous mettre à la place d’une remorque, en décidant de ce qui est mieux pour nous. -
@Mmarvinbear
C’est curieux... Vous semblez très au fait des problèmes posés par le « genre » en Eo (et vous avez partiellement raison sur ce point...) mais par contre, vous commettez de grossières erreurs en ce qui concerne le développement réel de cette langue, sa culture bien réelle, ainsi que sa structure...Je m’interroge, je m’interroge sur vos motivations personnelles et la... disons « transparence » de vos motivations (pour rester un peu dans le flou et la courtoisie)...
Alors, vos erreurs sont :
1) la culture de l’espéranto existe bel et bien, depuis 125 ans elle s’affine et s’enrichit sans cesse. D’autre part cette langue évolue, est en expansion, notamment en Inde, au Brésil ou en Chine. Il ne faut pas croire que si les médias ne parlent pas de quelque chose, cette chose « n’existe pas » !!!2) Les racines de l’Eo sont à un peu moins de 60% latines, et seulement 2 ou 3% slaves, mais à presque 30% germaniques.
L’accusatif est très utile car il permet (effectivement en autorisant un ordre des mots moins rigide, ce qui convient aux Japonais par exemple ! !!) de marquer l’objet ou le complément circonstanciel. Mais en espéranto l’accusatif a une simplicité et une régularité inconnues en latin, et même dans d’autres langues à déclinaisons comme allemand, néerlandais, polonais etc... Deux cas seulement : nominatif, accusatif, et ce dernier est toujours marqué par le « -n » et lui seul. JE N’APPELLERAIS PAS CELA UN RELIQUAT DE LATIN !!!2) Vouloir qu’une langue internationale « colle » à toutes sortes de langues comme les langues
sémitiques, africaines et orientales est un argument irrecevable : c’est tout simplement impossible.Et puis, ma chère, dites-vous bien qu’en imposant l’anglais comme « lingva franca » on fait bien pire, puisque cette langue a encore bien moins d’internationalité dans sa structure, est bien plus difficile et bien moins « neutre » idéologiquement et géopolitiquement
3) Le déni concernant la nécessité de fournir un effort qui sera (peut-être, mais peut-être pas) payant est souvent le fait de personnes qui ont oublié le temps qu’elles-mêmes ont dû passer à cet apprentissage, ou bien qui, étant d’extraction sociale favorisée, se moquent de la démocratisation des savoirs... Dire « tout le monde peut y arriver est une position quelque peu élitiste (dans le mauvais sens du terme).
J’espère que ce n’est pas votre cas.
En ce qui concerne le sexisme de l’Eo (qui ne fait que refléter la mentalité de l’époque où il a été créé), ma foi, ce sexisme est présent dans tellement de langues que c’est lui faire un procès bien mesquin en insistant sur ce point particulier... et puis, comme disait un des commentaires, on peut faire évoluer cela. Par exemple, en disant »virpatro« et »inpatro« . Quelques »rebelles" s’expriment déjà comme cela.
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Tiens, Skirlet !!! Cela faisait longtemps que je t’avais perdue de vue ! heureuse de te retrouver...
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Langue natale + Anglais + Espéranto = équation gagnante
Apprendre l’espéranto 5 minutes par jour c’est facile et il faut 5 mois pour bien maîtriser
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« Langue natale + Anglais + Espéranto = équation gagnante »
Bernard, je dirais plutôt, à cause des qualités propédeutiques :
Langue natale + espéranto + anglais = équation gagnante
...
Et d’ailleurs pourquoi forcément anglais ?
Je suppose que cela peut être dans un futur de moyen ou long terme :
Langue natale + espéranto + arabe
ou
Langue natale + espéranto + chinois
ou encore
Langue natale + espéranto + allemandchacune de ces combinaisons conduit à quelque chose de différent...
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Bien réfléchi l’auteur. Merci pour cet article.
Je suis aussi en accord avec Bernard Camus.
Voir ci-dessous mon vécu personnel sur ce sujet.-
Rien que pour voir, mettez esperanto parlé lu écrit sur votre cv et essayez de trouver du boulot avec ça...
Après essayez avec Anglais ou Allemand, là vous aurez des réponses positives...CQFD-
L’initiative doit venir des etats, qui imposent son usage aux entreprise et aux institutions, ensuite vous verrez que l’esperanto remplacera rapidement l’anglais, qui ne menacera plus toutes les autres langues et cela supprimera l’injustice economique de la situation actuelle..
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Estimata Arminius, vi povas sendi vian CV en esperanto tie :
http://www.lejournaldesentreprises.com/editions/35/actualite/conjoncture/es peranto-le-pari-fou-de-triballat-06-03-2009-63090.php -
« L’initiative doit venir des etats, qui imposent son usage aux entreprise et aux institutions »
C’est comme si vous demandiez à des élus de voter pour le non cumul des mandats ! Demandez à Cameron ou Obama ce qu’ils en pensent...Fausse bonne idée de bisounours, comme le moteur à eau, le mouvement perpétuel et l’égale répartition des richesses sur la planète. -
Si on demandais aux elus anglophones ce serait voué a l’echec. Mais justement les élus de tous les pays non anglophones y ont intéret. Et les pressions qui viendront des pays et des differents acteurs anglophones pourraient bien n’etre pas suffisant face au rationnalisme et au pragmatisme de ce projet, qui est dans l’interet de 90% de la population mondiale (dont font partie les classes bourgeoises de tous les pays non anglophones).
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@L’auteur, effectivement, il manque un soutien national, qui pourrait être un déclic, franchir une sorte de masse critique. Actuellement, la croissance se fait « horizontalement », il manque la force des élites, le pouvoir d’entrainement des leaders d’opinion, des médias. personnellement, je pense que ce déclic pourrait venir d’une ONG, si l’une d’elles essayait l’espéranto au sein de ses équipes cosmopolites.
Le titre est excessif, le français n’est pas menacé de disparition, mais effectivement, son influence linguistique et culturelle est en déclin. La seule chose qui le masque, c’est l’intégration dans les calculs de pays africains francophones, dont la population augmente, mais il suffit de demander aux Libanais, ou en Afrique du nord, en Asie, pour voir des tas d’exemples de ce déclin. De nombreuses mesures qui pourraient être prises pour la défense du français, en partenariat avec le Québec et les autres francophones, ne sont pas prises. Bref, les médias, l’école, l’UE et la majorité de nos élites roulent pour l’anglais. Alors que le soutien à l’espéranto nous permettrait de garder nos acquis francophones, notre influence culturelle, et l’UE rayonnerait sur le monde car l’Asie s’y mettrait aussi, elle qui favorise l’anglais, surtout depuis que la Commission européenne y a fait sa promotion.
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Arminius, vous écrivez :
« Rien que pour voir, mettez esperanto parlé lu écrit sur votre cv et essayez de trouver du boulot avec ça...
Après essayez avec Anglais ou Allemand, là vous aurez des réponses positives...CQFD »
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Vous ne démontrez rien du tout... C’est là que réside l’erreur fondamentale. Apprendre une ou des langues ne sert pas qu’à trouver du boulot ! C’est hallucinant cette vision réductrice, utilitariste de la société et des savoirs !
Punaise ! Mais vous n’avez pas d’autre but dans la vie que de gagner un boulot qui rapporte ?
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Et la fraternité, la justice, la démocratie, vous n’en avez rien à f... ???
L’espéranto est une langue émancipatrice, qui met les gens à égalité.
Enfin, parler l’un n’empêche pas de savoir aussi l’autre ! -
@ enréfléchisant, qui a écrit : « L’initiative doit venir des etats, qui imposent son usage aux entreprise et aux institutions (...) »
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Certainement pas !!!. Toute démarche autoritaire imposée aux peuples sans information préalable, non « négociée », est vouée à l’échec. Heureusement les « décideurs » ne sont pas aussi naïfs et irresponsables...D’après Grin, (voir aussi ici) il faut d’abord faire des campagnes d’éducation auprès de la population, afin qu’elle soit informée des avantages et caractéristiques de l’espéranto... Ensuite il faut former des enseignants (ça c’est très rapide à faire : un stage de 15 jours suivi de quelques mois d’apprentissage autodidacte par la Toile...).
Ensuite, en tant qu’ex-enseignante, je verrais bien des expérimentations auprès de volontaires (profs, enfants, familles...).
Bref, tout cela nécessitera plusieurs décennies...
En attendant, il faut que nous enfoncions notre « clou » sans relâche. -
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Faites donc un « micro-trottoir » et demandez aux gens rencontrés ce qu’est l’esperanto.
Vous serez sans doute frappé par son manque d’universalité !-
Exact.
Nous avons eu une émission télé sur les langues et leur disparition.J’en avais écrit un article.L’esperanto n’était même pas cité comme référence.Pourquoi ?Parce que le français disparaît, probablement. -
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depuis que j’ai suivi les leçons on line (sorry, c’est aussi de l’anglais) je dois avouer que je n’ai rencontré personne pour m’en rappeler.
Vous savez ici, en Belgique et plus précisément à Bruxelles, on ne sait parfois plus quelle langue on parle.Parfois, c’est un mot en flamand qui sort et qui s’insère dans la conversation, on ne sait pas pourquoi, sauf que l’on ajoute une idée de plus, plus forte pour exprimer une idée.Notre ascenseur était en panne aujourd’hui.Les techniciens n’ont eu aucun problème à comprendre le « rammelkas » -
@Dolorès, ce n’est pas un manque d’universalité, mais tout simplement un manque d’info ! Grands médias, télés, journaux pratiquent envers l’espéranto une auto-censure stricte, de même que sur le problème linguistique de l’UE. Un exemple précis : plusieurs députés et députées européens, ainsi que des traducteurs-interprètes, y sont favorables, c’est donc une info politique qui devrait faire au minimum une brève dans les pages Europe des grands médias. Or, à ma connaissance, ça n’est jamais arrivé. Tous roulent pour l’anglais, dans l’espoir probablement que le français demeure le 2e, comme un petit suivrait le caïd à la récré ! Au mieux lit-on des articles sur la nécessité de défendre le français et son influence, mais le chapitre solutions se résume à trois lignes en fin d’article, où sont cités pêle-mêle l’intercompréhension (pure hypothèse de recherche), le multilinguisme (lequel, comment ?) et la traduction automatique. L’anglais imposé à l’école de plus en plus tôt, officieusement car officiellement il s’agit toujours « des » langues, est lui aussi un sujet censuré. L’abominable télé French 24, financée par les Français sans même avoir le droit de la regarder, idem. Et France Info ressemble souvent à French Info par le nombre d’anglicismes utilisés. Hier encore, le, matin, un nouveau film a été présenté avec un extrait de sa bande-annonce, dialogues en anglais (que le journaliste a traduits ensuite) mais aurait-on fait comme ça pour une autre langue ? Dans le soirée, j’ai entendu le même extrait, cette fois doublé... L’espéranto n’est même pas autorisé en option au bac. Les manuels scolaires scientifiques de terminale contiennent parfois de petits textes et exercices complémentaires en anglais, mes enfants sont allés voir en cours de français un film en anglais sous-titré !
De mémoire, seuls les journaux régionaux répercutent des infos (celle des clubs locaux essentiellement), Jacquard avait fait une série d’émissions sur France-culture, et France 3 avait fait un joli reportage (émission Les Maternelles) sur un essai à l’école par Dechy, dans les murs mais hors temps scolaire, disponible sur Internet grâce aux espérantistes. Mais inversement, aux infos de 20h, on nous montrera sans cesse les petits Suédois qui font de l’anglais, qui regardent les dessins animés en anglais, ou dans Le Monde et le Nouvel obs, on lira le mot espéranto une fois tous les dix ans, et encore pour s’en moquer ou comme analogie.
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Votre article au titre provocateur a le mérite de poser le problème du devenir des langues face à, non pas l’anglais mais au Globish ou Global English, c’est-à-dire l’anglais mondial.
Examinons ensemble la situation : l’anglais règne en maître quasi absolu comme jamais une langue a dominé dans l’histoire de l’humanité. Ceci est-il le résultat de qualités supposées de cette langue ? Non, bien évidemment. Les linguistes comme Claude Hagège, pour ne citer que lui, affirment que cette langue n’a aucune vertu particulière pour être l’outil de communication idéal pour la planète.
Non, la situation présente résulte d’une volonté des Anglo-américains d’imposer leur langue parce qu’ils y ont un intérêt direct. Il n’y a que les gogos pour s’imaginer que l’anglais s’est imposé tout seul. Une langue ne s’impose pas, on l’impose, et au besoin on dispose de nombreux auxiliaires (les élites de nombreux pays occidentaux) pour écarter l’autre solution. L’autre solution qui ne peut être que l’espéranto, bien évidemment. J’y reviendrai.
Restons d’abord sur la langue que certains imposent : ils le font parce que la langue, c’est une arme. C’est ce qu’on fort bien compris les séducteurs, les avocats et les hommes politiques. Parler une langue nous structure la pensée. Un Français est structuré mentalement par la langue française, un Allemand par la langue de Goethe, un Espagnol par la langue de Cervantès, et un anglophone par la langue de Shakespeare. L’anglais international façonne donc les esprits à la mode anglo-américaine.
Parler une langue, c’est avoir une vision du monde, dit la linguiste Henriette Walter.
C’est ce qu’a bien décrit Robert Phillipson dans son livre Linguistic Imperialism. Un ouvrage écrit en 1992 et curieusement jamais traduit en français. Étrange diront les gogos, logique diront les autres.
Phillipson écrit qu’en 1961, les États-Unis et la Grande-Bretagne se sont entendus, par un rapport tenu secret, pour se partager le monde : une sorte de Yalta linguistique.
« L’enseignement de l’anglais à des locuteurs non natifs peut transformer de façon permanente toute la perception du monde de ceux qui l’étudient. Si et quand une nouvelle langue devient vraiment opérationnelle dans un pays sous-développé, le monde des étudiants s’en trouve restructuré.
(...) L’anglais est devenu non seulement le représentant de la pensée et des sentiments contemporains du monde anglophone mais encore un vecteur de toute la tradition humaine en voie de développement
(...)C’est là une raison d’être de l’impérialisme linguistique de l’anglais, pour tous, et tout le temps. Celui-ci prétend que l’anglais est la seule langue dont le monde moderne ait besoin. Il affirme que des pays nouvellement indépendants peuvent, pour des raisons nationalistes, manquer de jugement au point de résister à l’anglais, et qu’en de tels cas, on doit passer outre leur volonté. Ceci dans l’intérêt politique et commercial des pays anglophones. »
Or les élites sont aux commandes, que ce soit les politiques ou les journalistes tout le monde est aux ordres : hors de l’anglais, point de salut !
Et 50 ans ont passé. Alors le bon peuple croit naïvement ce qu’on lui répète. Les parents croient qu’en faisant faire de l’anglais à leurs enfants, ceux-ci disposeront d’un atout plus tard. Or, justement, c’est la connaissance approfondie d’autres langues qui sera le critère de sélection si tout le monde se met à l’anglais. Mais personne ne le leur dit. Tous à l’anglais, et dès la maternelle, S.V.P. !
Le linguiste, Pierre Frath, dénonce la situation actuelle qui conduit certaines universités françaises à enseigner en anglais. Très bien diront les gogos.
Pierre Frath, professeur de linguistique anglaise à l’Université de Reims, lui, dit qu’une catastrophe culturelle, scientifique et géopolitique est en train de se préparer sous nos yeux dans l’inconscience générale.
Pour les curieux : http://clairegoyer.blogactiv.eu/2012/12/03/recherche-et-universites-en-europe-english-or-not-english/
Alors, l’espéranto dans tout ça ? Pierre Frath n’en parle pas du tout.
Eh bien la langue se développe dans un silence médiatique assourdissant. Les gogos croient ce que les journalistes disent. Alors comme « ils l’ont dit à la télé » tout le monde répète à l’envi : faut se mettre à l’anglais ! Et comme les médias ne parlent jamais d’espéranto sinon pour se moquer, le cercle est infernal.
Oui, l’espéranto se développe, n’en déplaise à certains, sinon comment expliquer que cette langue construite existe aussi sur Google, Facebook, Wikipédia, Skype et Ubuntu (Linux) ?
Je viens de citer Google : vous croyez que les fondateurs de cette entreprise cotée à Wall Street, sont assez fous pour proposer un portail en espéranto si cette langue n’était pas parlée dans le monde et utilisée sur Internet ? Google traduction propose 65 langues dont l’espéranto. Alors, toujours fous ces Étatsuniens ?
Enfin, pour ceux qui s’imagineraient que l’anglais a gagné, qu’ils sachent que c’est l’anglais qui va perdre, lui aussi, pollué qu’il est déjà, et qui le sera de plus en plus, par tous ceux qui, dans le monde, et en France en particulier, s’imaginent maîtriser cette langue et qui après une dizaine d’années d’études au minimum ne sont capables que de parler Globish. Ce n’est pas de leur faute, c’est l’anglais qui est une langue objectivement difficile.
Difficile par sa prononciation et par le nombre incroyable des idiotismes. C’est une richesse, mais aussi un terrible défaut pour prétendre être une langue de communication internationale. Alors, bien sûr « avec l’anglais on se débrouille ». Certes, mais il faut des années d’études pour en arriver là. Quel gâchis. Un gâchis épargné aux Anglophones (4,68 % de l’humanité selon la CIA) !
<https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/xx.html> ;
Alors qu’avec l’espéranto, deux ou trois années scolaires suffiraient pour avoir le monde à sa portée et pour, non pas baragouiner mais être éloquent. Éloquent en espéranto : qui l’eut cru ?
Décidément, comme disait Reiser : On vit une époque formidable !
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Thierry,
« On vit une époque formidable ! »Très juste. Passionnante, même.L’antagonisme, l’opposition des opnions construit les hommes.Un conseil : apprenez le mandarin ou l’hindi.Vous trouverez un emploi chez nous.Une langue universelle ?Ben, il y a l’indo-européen, le latin, si vous le voulez.Il a beaucoup évolué, ça c’est sûr. -
Je pense même que c’est l’UE qui a évité le déclin de l’anglais, en en faisant la lingua franca officieuse de l’Europe, devenue une vitrine de l’anglais, le fer de lance de son rôle international. Sans ce statut européen, il était menacé par la montée en puissance des pays émergents d’Amérique du sud et d’Asie, et par sa dialectisation progressive en de multiples variantes, spanglish, etc.
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Quel beau et interessant commentaire Thierry, ne voudriez-voux pas en faire un article sur Agoravox ? (Plus il y a d’articles plus l’esperanto est visible)
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Estimata samideano,Koran dankon pro via komplimento. Rilate al via propono pri artikol-redaktado, mi tuj pripensos pri tiu afero. Prave vi diris, ke ju pli ni parolos pri la valoro de Esperanto, des pli homoj rigardos Esperanton interesa. Mi plu estas konvinkita, ke la Eŭropa Unuiĝo, kiu senĉese malkontentigas homojn nuntempe, devos elekti unu komunan lingvon por denove antaŭeniri. Komunan lingvon kompreneble, kaj ne ununuran. Lingvon konscie elektitan de ĉiuj eŭropaj popoloj tuj post demokratia debato. Ne mankas laboro por antaŭenigi la ideojn. Tamen, kia entuziasmiga projekto, ĉu ne ?Cher monsieur qui avez les mêmes idées que moi,Un grand merci pour votre compliment. En ce qui concerne votre proposition de rédiger un article, je vais y réfléchir. Vous avez raison, plus nous parlerons de la valeur de l’espéranto, plus les gens le considèrerons comme intéressant. Je reste persuadé que l’Union européenne, qui n’en finit pas de décevoir aujourd’hui, devra passer un jour par une langue commune pour repartir de l’avant. Une langue commune, bien sûr, et pas unique. Une langue choisie en conscience par le peuple européen à l’issue d’un débat démocratique. Et il y a du pain sur la planche pour faire avancer les idées. Mais quel projet enthousiasmant que de s’atteler à une telle tâche, n’est-ce pas ? -
Ankaŭ mi esperas, ke vi skribos artikolon :)
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@Thierry Saladin
Pouvez vous m’expliquer pourquoi la plupart des produits aux USA sont ecrits en anglais ,espagnol......et francais .
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Vous voulez plutôt dire qu’ils ne vont jamais voir des films étrangers, et préfèrent acheter les droits des bons scénarios pour en faire des remakes ? Quasiment de la xénophobie culturelle, même si la vraie raison est économique, les remakes font tourner la machine et en plus ils les revendent à l’étranger.
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estas plej amuza legi tiujn homojn barakti kun la angla, kaj ache skribi, kaj erari che chiu frazo, por intenci diri ke tiu lingvo konsistigas realan komunikilon ;)
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Tiel vi pensas, pri la formo, ne pri la subtanco. Gratulojn
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eble fakte lernu la anglan, unue, kaj ni vidos pri la « folomi » :D ha ha
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Ah, ces coquins d’anglophones, ils ont tout pour eux !
On devrait se rallier à la Corée du Nord, comme ça on bombarde les USA. Ca en éliminera quelques uns, déjà....Bon, soyons sérieux une minute : L’anglophone Google a mis en ligne un outil gratuit de traduction comprenant des centaines de langues. La traduction automatique n’est, certes, pas parfaite, mais en extrapolant le progrès qu’elle a faite depuis son début, dans 10 ans ça traduira sans problème du Shakespeare. Le problème ne se pose donc plus - vu les gadgets de plus en plus sophistiqués, dans quelques années un smartphone sera tout a fait capable de vous servir d’interprète polyglotte dans la vie courante, que vous vous trouvez en Chine ou chez les Bantous. Je trouve ça presque dommage, l’apprentissage des langues étrangères risque d’en pâtir , il ne sera plus nécessaire d’apprendre des langues étrangères. On parlera en français et le smartphone traduira en toutes les langues que l’on voudra. Reste que l’on n’apprend pas une langue étrangère uniquement pour la conversation. En effet, apprendre des langues ouvre l’esprit et permet de s’exprimer de façon plus cohérente, plus aboutie et de comprendre mieux les mots (qui ont toutes une histoire personnelle) et au delà, même dans sa langue maternelle.
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Oui, et un jour on ira au boulot en lévitant. Il est possible qu’il y aura un jour une intelligence artificielle capable de faire des traductions dignes de ce nom, mais ce n’est pas encore le cas. En attendant, la réalité est telle que l’apprentissage des langues pâtit déjà à cause du tout-anglais imposé de force par les « zélites ».
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La traduction automatique a fait des progrès par la méthode TAO (t. assistée par ordi, ou TAS, statistique), qui consiste en gros à mémoriser des traductions déjà faites ! Mais on est très loin de permettre la traduction des pièges sémantiques du langage courant, « je m’éclate », « qu’est-ce que tu glandes aujourd’hui ? » , ou des tournures idiomatiques. Sans parler des immenses problèmes à l’oral, reconnaissance de la voix, de la mauvaise prononciation, particulièrement avec une langue aussi difficile sur le plan phonétique que l’anglais.
Bref, la traduction automatique sert surtout actuellement d’effet d’annonce pour réclamer des budgets de Ret D, et aussi à éviter de remettre en question la place d e l’anglais, sa légitimité, voire de souligner son médiocre résultat comme lingua franca malgré des investissements toujours plus grands et depuis longtemps... -
skirlet : -Cet auteur n’a pas encore renseigné sa description
un clone donc, agressif de surcroit, d’un espérantiste monomaniaque. Ce n’est pas l’élite qui parle anglais, en dehors des pays anglophones c’est plutôt culturel : le « rock and roll », le cinéma hollywoodien, les géants d’informatique, voilà les causes de la suprématie de l’anglais. -
Krokodillo : la reconnaissance vocale, elle aussi a fait des progrès. Voyez Google Talk ou Siri..
Imaginez ça dans 5 ans, avec l’automatisation sémantique. La traduction, pareil. On ne sait pas traduire des phrases argotiques ? Qu’à cela ne tienne, il suffit de modifier l’algorithme. N’oubliez pas la loi de Moore, Krokodillo. -
Il y a bien plus de cinq ans qu’on nous dit ça !
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Comparez, Krokodillio, ce qui se faisait il y a 5 ans avec ce qui se fait aujourd’hui. Et essayez de prolonger la tendance.
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Si je ne porte pas mes renseignements personnels sur la place publique, alors je suis un clone ? Et vous, comme d’habitude, préférez les attaques personnelles à la discussion civilisée. L’anglais a été imposé par la force, car seule petite part des gens qui écoutent le rock comprennent les paroles (et en plus, vaut mieux de ne pas les comprendre), les films hollywoodiens ne sont pas les seuls (mais bénéficient de la meilleure promotion), et nul besoin de savoir l’anglais pour les regarder, vu qu’ils sont doublés ou sous-titrés... Quant à l’informatique, le même Microsoft se vante de posséder plein de versions linguistiques, sans parler de Linux qui était polyglotte bien avant Windows. L’anglais forcé à l’école, sans aucun choix possible, c’est bien à cause des zélites aplatventristes.
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Toujours le déni des facteurs politiques, pourtant évidents, notamment dans l’évolution de la construction européenne. Au début, c’était le plurilinguisme, d’ailleurs l’embryon d’armée européenne fut au début composé de soldats et d’officiers un peu bilingues français-allemand. Puis, après l’entrée de la GB, tout a changé. Le fait même de ne jamais débattre du problème linguistique de l’UE est en lui-même très... parlant !
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Salut Deneb,
Nous n’avons pas toujours des dialogues qui frisaient l’accord parfait.Pourtant, ici, vous avez tout à fait raison.Si vous voyez le peu de réactions à mes commentaires, vous comprendrez que si’il y a un lobby anglophone, il y a aussi un lobby esperantiste.Il y a une répulsion française de tout ce qui est anglais. C’est historique.L’Amérique a pris la relève de l’Angleterre.L’Angleterre a toujours fait case à part par un antagonisme.J’ai étudié, l’esperanto quand j’ai quitté la vie active, il y a 6 ans.J’ai eu l’occasion d’en parler sur cette antenne. Les enthousiastes de l’esparanto sont toujours les mêmes.J’ai passé du temps pour l’étudier, j’ai fait des exercices.J’ai dit que la technique de l’approche était bonne. Mais comme toutes les langues, les règles ne s’insèrent pas dans les neurones aussi facilement qu’on le voudrait.Quant au vocabulaire, faut pas imaginer qu’il coule de source.Que si les racines des mots peuvent s’acclimater avec des préfixes ou suffixes pour donner une autre idée, un autre vocable, cela soit aussi naturel qu’on le voudrait...Puisque vous parler de MS, revenons au Basic. Le Basic était une bonne approche pour programmer. Que c’est-il passé ? Ben il a fallu le restructurer, le compléter car il devenait du spaghetti dans plusieurs têtes et en plus, comme tout évolue, il manquait quelques petites « enhancements » pour se moderniser.Aujourd’hui, à part les grands principes, j’avoue, j’ai tout oublié ou presque.Pourquoi ?Parce que tout simplement, je n’ai rencontré personne de ce côté qui permettait de l’utiliser.En Belgique, nous n’avons pas cette même phobie ou antagonisme avec tout ce qui vient d’Outre-Manche ou Outre-Atlantique. Petits, nous n’en avons pas les moyens de faire semblant que les autres pays n’existe pas. Nous avons inventé des intérêts notionnels, c’est pas peu dire.Une langue, que ce soit n’importe laquelle s’oublie sans la pratique.Par contre, quand je suis sur la Grand Place de Bruxelles, l’anglais a encore de beaux jours devant lui. Bien que de plus en plus de Chinois envahissent les rues.Internet est passé par là.Je parlais d’être en retard d’une ou deux guerres.Il y en a peut-être trois. -
En effet, Enfoiré, peut-être bientôt tout ce beau monde défendra l’anglais face au chinois...
Espéranto ne peut s’imposer pour une simple raison : dans toutes les langues, les mots sont le résultat d’un long processus d’évolution, chaque mot est testé sur un grand nombre de personnes et c’est l’usage à long terme qui décide si le mot est viable ou pas. On ne peut décréter les mots de façon unilatérale - chaque mot est un consensus.
Je n’ai jamais été en Belgique, Enfoiré. Mais je crois que j’aimerais bien ce pays un peu moins coincé que la France. Le nationalisme identitaire, de plus en plus présent en France, est un fléau qui remplit des coeurs fragiles avec de la haine envers tout ce qui a toujours fait la richesse de ce pays : la diversité. -
Salut Deneb,
Je ne sais si tu recevras un passeport parce que par ici faudra avoir ce brin de folie en plus. -
Justement, les racines de la plupart des mots sont latin-grec ou germaniques et , surtout, millénaires, je ne vois pas comment faire plus long en terme d’évolution !
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Kroko,
Oui, mais, ces langues ont évoluées séparément.Quelles sont les évolutions en espéranto ? -
Faisons donc apprendre l’esperanto aux eleves, pour la communication internationale. Si des choses ne leur plaisent pas, qu’ils en proposent la modification a une sorte d’academie internationale de l’esperanto (a creer si les etats adoptent cette langue). En fait, nos langues pourraient bien evoluer moins vite que cette langue, etant donne que l’esperanto n’est pas liee a un conservatisme national..
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« Faisons donc apprendre l’esperanto aux eleves, pour la communication internationale..... ils en proposent la modification a une sorte d’academie internationale de l’esperanto (a creer si les etats adoptent cette langue).
Wiki en parle. Mais cela existe comme une des langues officielles de l’Académie internationale des sciences de Saint-Marin dont le but principal est de favoriser l’utilisation de l’espéranto dans toutes les sciences.Je rappelle ce qu’est Saint-Marin.Alors, les Etats.... ils ont quelques autres problèmes à résoudre avant, non ?De plus, venez à la CE, si vous connaissez quelques unes des 20 langues qui s’y traduisent dans tous les sens, je crois que vous aurez votre place assurée. Tandis qu’en esperanto....» En fait, nos langues pourraient bien evoluer moins vite que cette langue, etant donne que l’esperanto n’est pas liee a un conservatisme national.."De mieux en mieux. Je dois dire que vous êtes un rêveur.Essayez d’abord d’inculquer quelques langues à un peu plus d’anglais, de français, d’allemand, autres que leur langue propre dite maternelle....A Bxl, essayer d’entrer dans l’administration, c’est 3 langues, minimum. FR, NL, ENLà, on va rire.... -
Je dirai plutôt : permettons aux élèves de choisir une langue librement, y compris l’espéranto. Qui a une grande valeur propédeutique, entre autres avantages.
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skirlet,
Ja het is een mogelijkheid om aan onze leerlingeneen andere taal te leren.Weet U dat alleen een tweede taal is natuurlijk nooit gewild.Waarom ? Normaal deken ze dat de moeder taal genoeg is.Een propedeutische waarde, denkt U dat ze de mindste ideen ervan hebben ?Dat ze een voordeling erin vinden ?Si vous voulez la traduction, je peux vous la donner, bien sûr. -
Inutile, j’ai compris. Et la réponse vous a déjà été donnée, ce n’est pas la première fois qu’on en parle.
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Cet article n’est pas idiot.
Mais la meilleure façon de défendre le français consisterait à l’écrire sans fautes, ce qui n’est pas le cas de cet article, et encore moins de la plupart des messages qui sévissent sur AgoraVox.En ce qui me concerne, je suis aussi traducteur anglais-français, et mon exigence première, c’est de restituer les textes en excellent français.C’est pourquoi, en tant que modérateur, je censure un article, même bon, s’il est mal écrit. Si je visais le 0 faute, aucun article ou presque ne passerait... y compris les miens, peut-être !-
Post-scriptum, « après ce qui est écrit » : J’ajoute une expérience personnelle : étant chargé de la partie francophone du journal d’un congrès mondial, j’avais été bouleversé de voir que c’était les Africains francophones qui étaient venus me supplier de défendre la place du français dans ce congrès !
Avez-vous remarqué que la plupart des Tunisiens interviewés chez eux parlent un excellent français, alors que les beurs de chez nous sombrent dans l’illettrisme ? N’est-ce pas la France qui saccage sa propre langue avec un système scolaire lamentable ? Et Sarko qui n’a cessé de torpiller la francophonie outremer ! -
Elle saccage, oui. Les heures du français ont été considérablement diminuées pour introduire l’anglais de plus en plus tôt.
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Désolé Pale, pris dans le feu de l’action, je n’ai pas fait attention à « l’otrograff ».
Quelques pluriels ont perdu leur queue.Mais que voulez-vous tout se perd aujourd’hui.Quand on n’a plus tête, plus de jambes, faut pas espérer que le reste ne va pas suivre le mouvement. -
Argument important non cité dans l’article : outre l’apprentissage, la facilité son enseignement. C’est un point crucial pour une langue qui ambitionne d’être internationale et populaire.
A comparer avec le problème de l’école primaire : les instits craignent à juste titre de mal enseigner l’anglais, ce qui pousse les « pro-anglais » à demander toujours plus, plus tôt, plus d’heures, plus de natifs, plus cher !Inversement, la régularité structurelle de l’Eo, grammaticale et phonétique, rend cette langue facile à enseigner, et ça ne doit pas durer nécessairement des années. Passé l’enseignement de base, mettons deux ans à l’école, on peut très facilement poursuivre par soi-même, surtout avec les ressources d’Internet. Sur le plan structurel, il est infiniment plus facile de le promouvoir comme langue de communication à grande échelle, que l’anglais, le français ou tout autre langue que l’histoire a chargée en irrégularités de toutes sortes.-
Mon cher Krokodilo,
Vos arguments au sujet de la grammaire, je les connais et je dis OUI, EXCELLENT. En plus sans exception. Le pied !!!Mais une langue ce n’est pas uniquement de la grammaire, c’est aussi du vocabulaire qu’il faut se farcir.L’esperanto n’a pas tout inventé, la langue est allé puiser ses sources dans d’autres langues.« langue globalement agglutinante où les mots se forment à partir d’un nombre limité de racines lexicales et d’affixes. »Affixes, qui sont censés créer d’autres mots.Entre 100.000 et 10 millions de locuteurs dans le monde.10 millions, la population de la Belgique.La Belgique un si petit pays.... -
Mais un peu d’humour à la belge pour détendre l’atmosphère.
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Rien ne vaut un exemple :
Parolo = paroleParoli = parlerparola = oralekparoli = prendre la paroleparolado = discoursesperantoparolanto = espérantophoneC’est-y pas beau.Leçon 10. -
L’enfoire
Pourquoi apprendre une langue que personne ne parle .Il faudra que j’aille sur internet pour connaitre des gens qui baraguinent en esperanto alors qu’on a l’anglais avec des millions de gens qui le parlent .
Esperanto ? Whatever .Who cares ?
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Jean-Paul,
J’ai essayé ce merveilleux outil de traduction dans toutes les langues dans un sens ou dans un autre qu’offre généreusement Google. Plus de 40 langues disponibles.Je voulais traduire mon français en espéranto.Raté. L’esperanto, y a pas. -
Pour defendre les interets culturels et economiques de 85% de la population mondiale Jean-Paul, mais apparemment vous vous foutez de rapporter inequitablement des milliers d’euros vers les pays anglophones et que vos enfants soient convertis a la pensee anglophone... Tant mieux pour vous, mais moi ca me fait quelque chose...
Je ne vous dit pas d’apprendre l’esperanto maintenant, mais de faire en sorte que cette langue soit celle de la communication internationale, alors la vous pourrez l’apprendre (tres facilement) et la parler partout... J’ai l’impression de parler a des trolls souvent..
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Enfoiré, en mentant vous vous conformez à votre pseudo. Dans Google traduction l’espéranto est présent.
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Et pourquoi l’ Espéranto ?
Pourquoi pas le Volapuk ? Ou l’ido ? L’eurolang ? L’interlingua ? Le zilengo ?En exagérant à peine, il y a autant de langues artificielles que de langues naturelles !Cela ne va pas vraiment changer de Babel en fait...« Quand les peuples pourront librement se comprendre, ils cesseront de se détester. »Un vrai idiot... Ce n’est pas l’inconnu qui nous fait nous détester, mais la différence et les intérêts divergents.M’étonne pas qu’il se soit planté, tiens.-
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Pourquoi l’espéranto ? Parce que la seule langue qui est devenue vivante parmi de nombreux projets de langues construites.
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L’auteur de cet article parle anglais mais pas esperanto :)
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Mais non, Jean-Paul, dans un commentaire, il va nous construire la traduction de son billet en esperanto
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Mi parolas iom Esperanton, sed mi ne komprenas kiel tio eniras al la debato.
Je parle un peu esperanto, mais je ne vois pas en quoi cette question entre dans le debat..
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Non, c’est vrai, on parle du français dans le débat et un petit peu d’esperanto....
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Mais, que vois-je, j’avais sauté cet article-là.
C’est plus de l’amour, c’est de la rage -
Ce qui est le horrible c’est qu’il faut chanter de la merde en English pour faire de l’international aujourd’hui !!
Nos chanteurs Francophones peuvent tous aller se faire foutre pour faire connaitre la francophonie et la langue Française !!
Encore pire c’est le parfait beauf Anglophone qui voyage dans le monde et qui est persuadé que tout le monde va speaker English pour lui !!
Les Chinois eux refusent d’apprendre et de parler cette sois disante langue universelle (témoignage d’une personne y ayant travaillé) car en Chine ils estiment que l’on parle Mandarin depuis plus de 3000 ans et qu’ils sont plus d’un milliards à avoir cette même langue et que la Chine qui est la futur possible Hyperpuissance économique n’es pas et ne sera JAMAIS un pays anglophone !!
Ils considèrent que l’étranger dans leur pays doit apprendre à parler le Mandarin d’où le faite que parler l’english en Chine ne sert pas à grand chose !!La Chine peut faire chier les Anglophones si elle veut de part son poid démographique/économique et c’est tant mieux !!!
Dans ce cas oui l’espéranto serais une bonne solution pour tout le monde !!
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Mon cher Hubu ,
Pire est le beauf francophone qui voyage dans le monde et qui est persuade que tout le monde va parler francais pour lui :)
Have a nice day .
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Hubu,
Quels sont les Chinois qui refusent de parler autre chose que le mandarin ?Ceux qui ne travaillent pas dans les milieux internationaux et qui viennent des campagnes en général.N’avez-vous pas encore remarqué que les JO sont commentés en deux langues : l’anglais et le français.Il y a une raison historique à cela, bien sûr.Mais ce ne sera jamais en espéranto.Mais je l’ai dit plus haut, si vous connaissez le mandarin avec d’autres langues, venez chez nous vous aurez très vite une place. -
Pas d’accord avec l’article. Un usage généralisé de l’espéranto dans les relations internationales réduirait le rayonnement de la langue française.
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D’accord, mais entre la situation actuelle où le français fait partie des grandes langues d’Europe et une situation démocratie linguistique où toutes les langues nationales seraient sur un même niveau dès qu’il s’agit d’échanges internationaux, la France préfèrera toujours la première solution, la situation actuelle. Elle préfèrera renforcer sa position parmi les langues oligarchiques plutôt que de s’attaquer à la domination de la lagnue anglaise. On le voit par exemple par son action via le commissaire Barnier pour éjecter l’italien de la liste des langues de traduction obligatoires des brevets européens (protocole de Londres). Si vous vous contentez de l’oligarchie des langues, vous ne ferez rien contre l’impérialisme linguistique !
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Le billet de enréfléchissant s’appuie sur deux articles de la Toile... dont un de « Courrier International » (malheureusement pas signé).
Je cite l’intro de ce dernier :
"L’hégémonie et l’impérialisme outrancier de la langue française, ainsi que sa faculté à asseoir et à accélérer le développement de notre pays sont aujourd’hui au cœur des débats politiques et de la réflexion intellectuelle. S’enfermer de façon catégorique dans les limites d’une langue française omniprésente et ostracisant les autres langues peut apparaître comme un choix politique périlleux"
...
Franchement si ce n’était à pleurer, il y aurait de quoi rire !! ! « L’impérialisme outrancier » écrivait l’auteur ? « Langue ominprésente ostracisant les autres langues » ? Mais que dire alors de la langue anglaise ? !!!
Parce que d’accord : nous, Français (ou du moins nos dirigeants) avons été colonisateurs dans le passé. Mais que dire alors du Royaume-Uni ou des USA ? Des bienfaiteurs de l’Humanité, of course !!!La suite de l’article développe la rengaine bien connue, à savoir la nécessité économique, politique, technique etc etc... de pratiquer l’anglais pour jouer dans la cour des grands. Sur ce point, je ne saurais donner totalement tort à l’auteur, (quoique...) mais bon sang avait-il vraiment besoin de taper ainsi à bras raccourcis sur la langue française pour justifier son point de vue ?
Quand je lis des trucs comme cela, je me demande inévitablement quel lobby se trouve derrière de telles argumentations...-
Je ne pense pas qu’il faille d’emblée demander aux hommes politiques d’imposer l’espéranto, dont la crédibilité auprès du public n’est pas encore suffisamment établie à leurs yeux. Mais on peut leur demander d’exiger un débat sur les langues, de rappeler que l’anglais ne fait pas l’unanimité et que d’autres solutions existent, et leur demander de faire lever le rideau de fumée et de préciser clairement les objectifs de l’UE (et donc d’en faire une large publicité) en termes de politique linguistique :
- Quel budget ?
- Quels niveaux de langues visés ? Pour qui ? Dans quel but ?Faute de poser clairement le problème, ce ne sont que gesticulations destinées à détourner l’attention de la progression insidieuse du tout-anglais, de la politique du fait accompli et donc du déni de démocratie que cela implique.
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Pour le retrait immédiat des projets de loi qui visent à marginaliser la langue française dans l’enseignement supérieur et la recherche, c’est-à-dire du projet de loi ESR dit « Fioraso » et de la proposition de loi relative à l’« attractivité universitaire de la France » déposée le 12 février 2013 au Sénat.http://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_lang ue_francaise-
Mowgli 19 avril 2013 14:22Kiwisha13 : « Kia granda argumento, Jean-Paul, vi estas nekredeblaj ! »
Nekredeblaj ? PLURIEL ??? C’est qui, Jean-Paul, un couple de frères siamois ?
Je me demande d’ailleurs pourquoi « nekredebla » et non pas « malkredebla ». Et je note que « nebona » n’existant pas mais « malbona » si l’esperanto est loin d’être logique et régulier.
J’ai appris l’esperanto quand j’avais dix ans. Ayant cru comprendre qu’il était tiré principalement du latin, je devinai que « le chien » devait se dire « la kano ». Manque de pot, c’était « la hundo ». Ayant compris que « le chien » se disait « la hundo » je devinai que « la maison » se disait « la hauso ». Manque de pot, c’était « la domo ». Ayant appris que la maison se disait « la domo » et le chien « la hundo » j’ai cru deviner que que « manger » se disait « edi » ou peut-être « esi » ou encore « fresi ». Manque de pot, c’était « mangxi ».
Ayant appris que les adjectifs se terminaient tous en « a », les substantifs en « o », les adverbes en « e », et les infinitifs en « i » j’ai été surpris de voir les pronoms personnels déguisés en infinitifs.
L’esperanto est un capharnaüm qui a grand besoin d’une séance de vide-grenier.
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