Souverainiste et attaché aux traditions, je voterai (à contrecœur) pour le Front Populaire
Suite au scrutin des élections européennes, dont le résultat est un cinglant désaveu pour le pouvoir en place, le président Macron a pris la décision de dissoudre l'Assemblée Nationale. Cette décision a pris de court l'ensemble de la classe politique, y compris le RN qui – avant même les résultats des élections – avait annoncé qu'en cas de victoire il demanderait une dissolution. Ce choix inattendu a provoqué de nombreux remous au sein de l'opposition au cours des derniers jours et un repositionnement de l'échiquier politique avec l'implosion de plusieurs partis (LR, Reconquête) et la formation de trois grands blocs : une union des droites pilotée par le RN, un Front Populaire rassemblant quasiment tous les partis de gauche, et la majorité présidentielle.
Les élections législatives qui sont appelées à se tenir le 30 juin et le 7 juillet prochains, sont sans doute l'une des échéances électorales les plus importantes depuis 2017, puisque ce qui se joue, n'est rien d'autre que la couleur du prochain gouvernement et sa politique.
Passons sur la Macronie. Il est évidemment exclu, pour tout dissident qui se respecte, et même pour tout Français lucide, de voter pour ce mouvement au pouvoir depuis sept ans qui a mené le pays à sa situation actuelle. Encore que face au triste spectacle auquel se donnent la gauche et la droite (entre le couple des Thénardier qui pleure publiquement de n'avoir pas été investi par LFI, et Ciotti qui se prend pour le Saint Père au balcon de son cabinet), c'est encore le groupe présidentiel qui apparaît comme la formation la plus stable et la plus unie. Cette considération nous amène, soit dit en passant, à nous demander si l'objectif réelle de cette dissolution n'était pas précisément de mettre l'opposition face au fait accompli de sa médiocrité. L'on pourrait se hasarder à un parallèle avec le récit arthurien, où le roi, devenu impopulaire, décide de replanter son épée légendaire dans le rocher afin de montrer que lui seul peut l'en retirer. Car il semble bien étrange que les élites s'inclinent si facilement et sans arrière-pensées face au choix du peuple, elles qui lui ont imposé un traité supranational qu'il avait refusé par référendum ; elles qui l'ont matraqué pendant deux ans par une pression sanitaire inouïe… Quoi qu'il en soit, quels que soient les desseins du Président, nous espérons qu'aucun lecteur d'AgoraVox ne compte voter pour la Macronie.
Des deux blocs d'opposition, en passe de remporter au moins une majorité relative, chacun présente dans son programme des points louables et d'autres controversés, voire désastreux. Sur AgoraVox, nous faisons depuis longtemps campagne pour une jonction des thématiques nationales et des problématiques sociales, vers une ligne "droite des valeurs, gauche du travail". Or, comme si cette conjoncture était la grande hantise des élites, aucun parti politique autorisé ne présente un tel programme mêlant des éléments de gauche social-révolutionnaire et de droite souverainiste : le choix se réduit à trancher entre une néo-gauche sectaire infestée par les wokes et un nationalisme bourgeois piloté par un milliardaire ultra-libéral, domestiqué par l'UE et par le patronat. Un parti national-révolutionnaire n'est pas près de voir le jour en Occident, a fortiori en France. Lors d'élections intermédiaires, il est facile d'esquiver ce "choix" en s'abstenant, en votant blanc ou en donnant son suffrage à un petit parti anti-système. Ici, l'heure est autrement grave. Les partis de moindre taille n'ont aucune probabilité de l'emporter ; le vote blanc et l'abstention équivalent à gâcher sa voix et à laisser d'autres décider pour soi. Les personnes dissidentes sont dès lors amenées à ce choix cornélien entre l'un de ces deux blocs : l'alliance des droites RN-LR et le Front Populaire de gauche.
Après une réflexion minutieuse et une observation attentive des rebondissements au sein de la classe politiques française, il nous est apparu évident que le vote Front Populaire était pour notre pays la moins nocive des options, malgré les indéniables points noirs (notamment sociétaux et identitaires) du programme de cette coalition. Nous tenons, ici, à nous en expliquer.
Depuis que Marine Le Pen a pris la tête du Front National, devenu en 2018 le Rassemblement National, ce parti à l'origine national-libéral a développé notamment sous l'impulsion de Florian Philippot une ligne sociale et souverainiste se rapprochant quelque peu de ce que nous défendons. Or, depuis le départ de l'ancien numéro deux, et l'arrivée aux hautes instances d'une nouvelle génération incarnée par Jordan Bardella, le parti semble renouer avec ses racines libérales. La chose est devenue plus évidente encore depuis l'alliance surprise d'une partie des Républicains et de Reconquête avec le RN. Sitôt conclue, cette alliance semble s'être répercutée sur le programme du parti, avec, notamment la déclaration de M. Bardella qui a assuré ne plus vouloir revenir à la retraite à soixante ans. Un énième reniement après celui du Frexit et de la sortie de la zone euro, amorcés dès
Le fait est que du "ni droite, ni gauche", le RN en vient à briguer la chefferie d'une "union des droites", sous l'impulsion du milliardaire Vincent Bolloré qui en est depuis depuis plusieurs années, notamment via la construction d'un empire médiatique de droite pour concurrencer celui de Patrick Drahi, propriétaire du groupe RMC. Avant même l'alliance avec les libéraux de LR et de Reconquête, le RN avait opéré, dans les faits, un tournant anti-social qui s'est notamment reflété dans ses votes à l'Assemblée nationale à partir de la dernière présidentielle.
Depuis 2022, les 88 députés du Rassemblement National ont ainsi voté contre les mesures sociales suivantes :
Salaires et minima sociaux :
- Augmentation du Smic
- Indexation des salaires sur l'inflation
- Encadrement des salaires
- Revalorisation des salaires des fonctionnaires de 10%
- Revalorisation des petites retraites
- Suppression des aides aux petites entreprises sans augmenter leurs salariés
Pouvoir d'achat :
- Blocage des prix de produits de première nécessité
- Gratuité des premiers mètres cubes d'eau
- Revalorisation des APL de 10%
- Gel des prix des loyers
- Augmentation des hébergements d'urgence
Fiscalité :
- Rétablissement de l'ISF
- Taxe sur les superprofits
- Taxe sur les revenus supérieurs à 3 millions d'euros
- Augmentation de la TVA sur les produits de luxe
- Augmentation de la taxe sur les logements vacants
- Augmentation des moyens pour lutter contre la fraude fiscale
- Augmentation de la fiscalité sur les résidences secondaires
Éducation :
- Gratuité des cantines et fournitures scolaires pour les plus modestes
- Revalorisation des bourses étudiantes au niveau de l'inflation
- Garantie d'autonomie jeunes à 1063 euros
Services Publics :
- Recrutement de sapeurs-pompiers et revalorisation des salaires
- Augmentation des budgets de l'Université
- Augmentation des moyens alloués aux hôpitaux
- Baisse de la TVA sur les transports en commun
- Augmentation du nombre de greffiers et magistrats (pourtant au programme du RN)
Écologie :
- Conditionnement des aides publiques aux grandes entreprises au respect de contraintes écologiques
- Suppression de la niche fiscale sur le kérosène aérien
- Taxation des yachts et jets privés
En revanche, ces mêmes députés RN ont voté pour les mesures suivantes :
Travail :
- Fin des droits au chômage après abandon de poste
- Fin des allocations chômage pour les employés refusant un CDI à la fin de leur CDD
- Limiter le droit de vote des travailleurs précaires aux élections professionnelles
Fiscalité :
- Hausse du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires
- Baisse des impôts de production (CVAE)
Sociétal :
- Inscription de l'avortement dans la Constitution
Ce tournant libéral du RN s'est reflété depuis quelques jours avec plus d'intensité dans les déclarations des cadres et des candidats de la nouvelle coalition. Beaucoup d'électeurs RN ont ainsi été étonnés par l'étrange déclaration de l'ancien magistrat Charles Prats, connu pour sa traque des "fraudeurs sociaux" (comprendre : des ménages défavorisés qui perçoivent une centaine d'euros de plus que ce qui leur est dû), et défenseur d'une vision minimaliste des aides aux plus démunis, désormais investi comme candidat par l'union RN-LR. "Préférez-vous vivre dans l'Italie de Meloni ou dans le Venezuela de Chavez ?" demandait-il, face à une adversaire LFI, de façon ironique, dans un vibrant éloge du libéralisme économique. L'on rappellera à M. Prats que sous le "régime" d'Hugo Chavez, le Venezuela était l'un des pays les plus prospères d'Amérique du Sud, au point que des milliers de Colombiens fuyaient leur pays, dirigé à l'époque par des ultra-libéraux atlantistes, pour y trouver du travail. Quant à Mme. Meloni, dont le candidat adoubé par Bardella dresse le dithyrambe, son bilan est plus que mitigé tant sur le plan identitaire (qui lui avait valu son élection) qu'économique. En effet, non seulement elle a échoué à freiner l'immigration, mais a-t-elle encore dû consentir à l'accélérer sous la pression double du patronat et de l'UE. : plus de 425 000 migrants seraient ainsi déjà arrivés sur le sol italien depuis qu'elle y est au pouvoir, soit, un nombre plus élevé que sous le précédent gouvernement européiste présidé par Mario Draghi. En même temps, les aides sociales aux Italiens les plus défavorisés ont été réduites à peau de chagrin.
Il est plus que probable que la France suive le même chemin dans l'hypothèse d'une prise de pouvoir par cette "union des droites". La politique migratoire se décide davantage au Conseil Constitutionnel, à Bruxelles et (surtout ?) à Davos, qu'à l'hémicycle ou à l'Élysée. Or, puisque le RN a abandonné l'idée du Frexit, comme celle d'un changement de la Constitution, il est utopique de penser que l'immigration puisse être réduite par ce parti. Ce qui est à prévoir, en revanche, c'est une vague massive de privatisations (Bardella a déjà annoncé celle de l'audiovisuel public) et donc une mainmise encore plus grande du monde des affaires sur l'information. Et surtout, un recul des services publics. Il est en effet nécessaire de rappeler à chacun que la France n'est actuellement qu'une province de l'empire européen qui a le dernier mot sur notre justice, sur notre politique migratoire et sécuritaire (la primauté du droit européen étant inscrite dans la Constitution). Et que faute de Frexit, toute idée de souveraineté populaire ou nationale est un miroir aux alouettes.
Enfin, nous sommes les premiers à rappeler l'importance de l'identité et des traditions dans la survie d'un peuple, mais il nous semble que le rôle d'un parti politique n'est pas de capitaliser sur cet aspect qui revient plutôt au peuple lui-même : on ne fait pas vivre une civilisation grâce à une perfusion artificielle. Comme l'a démontré le regretté Jean de Viguerie (qui, dès 1999, s'écriait : "La France est morte !" dans son excellent livre Les Deux patries), si l'identité française périclite depuis des décennies, le responsable n'en est ni l'immigration, ni la gauche. Bien que les deux y aient peut-être contribué modérément, la grande faute est imputable au peuple lui-même, qui a délaissé ses traditions, son élan vital, son instinct de reproduction même, et qui s'est donné au nihilisme hédoniste, perdant la foi en la transcendance et, in fine, en lui-même. Il est dès lors illusoire de penser que tel parti politique puisse inverser la donne. Seule une prise de conscience massive sur notre histoire et notre culture, et un retour à l'essence (voire à une forme de spiritualité, sans sombrer dans la bigoterie) peuvent amorcer le rétablissement moral du peuple français. Et cela commence, avant toute chose, au sein même des familles, cellules de base de toute société humaine, par la transmission de cet héritage et des valeurs traditionnelles. Aucun gouvernement ne peut remplacer un père ou une mère, premiers vecteurs de la continuité culturelle d'un peuple. Le providentialisme en matière d'identité et de tradition est une paresse et une renonciation à ses propres responsabilités morales. Il nous semble dès lors assez malhonnête, de la part de la droite, de jouer sur la corde identitaire et d'ériger la nation en patrimoine pour ceux qui n'ont pas de patrimoine matériel : ces Français de classes populaires et moyennes, qui, sincèrement persuadés par des milliardaires que le bien-être économique est secondaire, votent pour une politique qui les dépouillera de leurs maigres acquis sociaux tout en échouant à protéger leur identité, qu'eux seuls peuvent protéger et pérenniser.
Alors, brandirons-nous le drapeau rouge ? "Viva El Frente Popular !" ? En vérité, ce nouveau Front Populaire créé à l'initiative des partis de gauche a au moins autant de travers que le RN. Si l'union des droites voulue par Bolloré est aux antipodes de notre ligne "gauche du travail", la vision sociétale et identitaire portée par le Front Populaire est antinomique avec la tendance "droite des valeurs". Or, comme dit plus haut, défendre l'un de ces aspects sans l'autre est un signe d'hémiplégie politique et intellectuelle et l'on ne peut dès lors se considérer comme dissident, puisque le libéralisme comme le cosmopolitisme font partie de la doxa mondialiste dominante. Il n'est point de souveraineté possible quand on est soumis aux forces cupides et apatrides de l'argent, et il n'est pas de socialisme économique possible dans une vision cosmopolite qui favorise le dumping social et octroie les mêmes droits au citoyen né sur sa terre et à une personne illégalement arrivée le matin même. Le socialisme authentique – que nous défendons tant économiquement que politiquement – c'est l'amitié entre les peuples, l'union face à l'impérialisme et à l'oligarchie ; en aucun cas le melting-pot, et encore moins l'immigration massive organisée par le grand capital, qui, en plus d'être vecteur de déracinement et de conflits identitaires, précarise autant les autochtones que les nouveaux arrivants, réduits à l'état d'esclaves modernes chargés des tâches les plus ingrates et sous-payées pour le seul profit du patronat. Une gauche qui soutient cela trahit ses idéaux, tant envers son pays qu'envers l'humanité qu'elle dit vouloir défendre.
Le Mélenchon de 2012 manque cruellement à l'échiquier politique français. Celui qui, dans son livre coup de gueule Qu'ils s'en aillent tous !, vilipendait les élites politiques et médiatiques, l'OTAN, l'UE, la finance mondiale et appelait à une révolution citoyenne pour reprendre le pouvoir, dans une perspective que d'aucuns avaient assimilé à un nationalisme de gauche. Douze ans plus tard, l'homme et son parti, noyauté par des éléments indigénistes et wokes, sont bien loin de ce programme, la démocratie directe étant remplacée dans leur programme par les préoccupations sur la précarité menstruelle, et le souci de la souveraineté nationale cédant le pas à celui de l'inclusion des minorités sexuelles. Nous ne nions pas ces thématiques, et nous n'en rions guère plus : de nombreuses femmes, du fait de leur condition précaire, peinent effectivement à acheter cet expédient nécessaire à leur hygiène féminine. Et nous concevons que les interrogations sur la sexualité, voire le genre, soient pour certaines personnes une source de souffrance, surtout lorsque cela leur vaut des discriminations sociales ou professionnelles. Mais, enfin, sont-ce là des sujets dignes d'un programme présidentiel, censé refléter la vision politique globale du pays ? À titre d'exemple, le Parti Communiste Chinois parle de faire de la RPC la première puissance mondiale et les lulistes brésiliens aspirent à faire de leur pays un pionnier de l'écologie et à bâtir un modèle de société original combinant les traits du catholicisme social et du populisme de gauche. En France, être de gauche et intelligent semble hélas être devenu un oxymore.
Pourquoi, dès lors, avons-nous fait ce choix, à contrecoeur, de donner notre suffrage au Front Populaire, malgré tant de désaccords ? Le fait est, chers lecteurs, qu'à force de vouloir brasser large, le Rassemblement National est allé de reniements en reniements au cours de la dernière semaine, tant sur le volet migratoire que social et politique, jusqu'à annoncer que des partis de droite et de gauche dissous par le Gouvernement actuel (à l'instar du mouvement chrétien Civitas) resteraient dissous. M. Bardella n'est pas en reste en termes géopolitiques, puisqu'il vient de déclarer à l'instant que la France continuera de soutenir (y compris financièrement) l'Ukraine. Le RN s'était, en outre, déjà dit favorable à la proposition de loi des sénateurs LR souhaitant punir de dix ans de prison l'expression de l'hostilité envers Israël.
Ce que nous propose ce parti, c'est donc toujours autant d'immigration, d'UE, d'OTAN et de normes administratives, avec la casse sociale en plus ; soit du macronisme teinté d'un mince vernis patriote qui ne trompera que les électeurs les moins informés ou les plus dévoués. Comme nous l'avons dit, et comme le montre la récente sanction financière infligée à la Hongrie, nulle souveraineté n'est possible en matière d'immigration tant que l'on reste vassal de l'UE et que l'on a les mains liées par les traités internationaux, deux chaînes que le RN, fidèle à sa stratégie de lissage, ne souhaite plus briser. À l'intérieur même de notre pays, la justice est un État dans l'État et le Conseil constitutionnel a le pouvoir de bloquer toute loi allant à l'encontre des "valeurs républicaines", soit tout ce qui est susceptible de combattre l'insécurité. Le fameux "référendum sur l'immigration" promis par Bardella est également impossible jusqu'en 2027, puisque constitutionnellement parlant, le Président seul a l'initiative de la consultation référendaire et que Macron a d'ores et déjà annoncé qu'il refuserait de convoquer le peuple pour trancher sur cette question. Surtout, un tel référendum est invalide au regard du droit européen, auquel la France est liée, faute de Frexit.
L'on voit en outre, depuis quelques jours, un véritable bal des inconstants. Des figures du patronat, des hauts fonctionnaires et des magistrats seraient en train de rallier Jordan Bardella dans le but de se placer. Il nous semble fort improbable que la même caste d'énarques, au pouvoir depuis les années 1950, et qui a mené le pays à son état actuel, soit aussi celle qui le redressera. Dès lors que la bourgeoisie s'acoquine avec un mouvement politique, c'est qu'elle a acquis la certitude que celui-ci ne menacera pas sa domination sociale et économique. De fait, dans une France dirigée par le RN, l'on pourrait certes cibler la racaille d'en bas (et encore, pas trop fort, pour ne pas encourir les foudres de Bruxelles), mais il serait toujours aussi tabou de critiquer celles d'en haut. Et rien ne serait entrepris contre la délinquance en col blanc.
La gauche, malgré tous les travers que nous avons évoqués, est aujourd'hui le seul bloc antilibéral, avec un large volet social en faveur des classes populaires et moyennes, déjà fortement éprouvées par la crise sanitaire et l'inflation consécutive à la politique pro-ukrainienne de nos élites impérialistes ; c'est la seule formation politique, enfin, qui semble effrayer le gotha politico-médiatique et le monde des affaires, précisément du fait de son programme économique qui en menace la domination. Dans la conjoncture politique actuelle, il est hélas impossible d'avoir une droite des valeurs qui protégerait notre identité culturelle et notre souveraineté. Alors, chers lecteurs, ayons au moins une gauche du travail qui garantit nos acquis sociaux et notre bien-être économique.
"Ruslan", fondateur du Collectif Rougenoir
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