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Accueil du site > Tribune Libre > Travailler rend-il malade ?

Travailler rend-il malade ?

Au moment ou chacun suit le concept Sarkozien, qui voudrait que l’on travaille plus pour gagner plus, d’autres s’interrogent sur la nécessité de travailler.

Depuis la nuit des temps, l’homme n’a cessé de créer des machines qui lui rendraient le travail moins pénible, voire pour ne plus travailler.

Un ordinateur remplace à lui seul une escouade de secrétaires, comptables, traducteurs, etc.

Est-ce à dire que nous sommes paresseux ? Peut-être pas, mais nous voulons garder notre temps libre à faire autre chose que des gestes répétitifs juste bon à remplir notre bourse.

Nous voulons utiliser notre temps différemment : à lire, à créer, à penser, à faire des choses que nous avons envie de faire.

Envie, c’est le mot essentiel. C’est lui qui nous maintient en vie, qui nous donne une raison d’être, qui nous donne envie d’exister, qui peut nous rendre heureux.

Voyez-vous un sourire sur les lèvres d’un travailleur ? Rarement, vous en conviendrez.

D’ailleurs, le travail comporte en lui-même une notion de punition : dans la Bible, Dieu punit l’homme d’avoir transgressé la loi, et lui impose de travailler à la sueur de son front.

Mais l’homme résiste.

Enfin, peut-être pas tous, mais certains.

Comme Paul Lafargue, dans son livre Le Droit à la paresse, qui prétend que « le travail utile destiné à l’échange, salarié ou non, peut descendre à deux heures par jour ! ».

Deux heures de travail par jour, et le reste chacun fait ce qu’il lui plaît.

Revenons au travail :

Saviez-vous que le stress au travail coûte 1,656 milliard d’euros par an à la société ? (Chiffres de 2003 : ils ont dû augmenter depuis.) Ce sont des chercheurs français de l’institut national de recherche et de sécurité, qui réunis en table ronde, ont fait cette découverte.

Les cadres sont en première ligne : pris en sandwich entre les exigences de la direction et le mal-être des salariés, ils peuvent être aussi bien harceleurs qu’harcelés.

Rappelez-vous, il n’y a pas si longtemps, les suicides à la chaîne dans certaines grandes entreprises.

Il serait peut-être temps de créer un ministère de la Paresse, puisque le ministère du Travail a montré les limites de ses compétences.

Financièrement, c’est théoriquement possible, car la machine qui a remplacé l’homme n’a pas besoin de salaire, et dès cet instant, rien n’empêche que les salariés mis en vacances par celle-ci ne continuent de toucher une paye.

Bien sûr, de temps en temps, il faut songer à remplacer une machine, à la moderniser, mais comme l’outil de travail ne pointe pas à la Sécu, avec tout l’argent économisé, cela ne devrait pas poser trop de problème.

Le « trou » de la Sécu devrait atteindre 12 milliards d’euros en 2008, et les mesures prises par le gouvernement vont surtout ralentir la croissance en limitant encore plus le pouvoir d’achat des Français.

Alors que donner 1 500 euros par mois à chaque citoyen privé de travail, comme le préconise un économiste allemand, relancerait à coup sûr la consommation. Ainsi, la firme Nokia, basée en Finlande a développé un programme de lutte contre le stress. Cette initiative lui coûte plusieurs millions d’euros par an, mais les dirigeants affirment qu’ils en gagnent autant grâce à la performance de leurs salariés. Quelle technique ont-ils employée ? Séances de massage collectif ? Voyage d’entreprise à Ibiza ? Hausse des salaires à chaque fou rire ? Cela nous donnerait presque des idées.

Utopie tout cela me direz-vous ? Peut-être, mais les utopies d’hier ne sont-elles pas devenues les réalités d’aujourd’hui ?

Alors je vous propose mon utopie : travailler moins pour gagner plus.


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165 réactions à cet article    


  • Fred 7 août 2007 11:03

    Par rapport au suicide, les US ont un taux beaucoup plus faible pourtant ils travaillent plus d’heures, ont moins de vacances et leur contrat de travail est un CNE permanent. Comment expliquez-vous ca ?

    « Financièrement, c’est théoriquement possible, car la machine qui a remplacé l’homme n’a pas besoin de salaire, et dès cet instant, rien n’empèche que les salariés mis en vacances par celle-ci ne continuent de toucher une paye. »

    Sauf que l’entreprise qui investit dans cette machine n’a plus besoin de l’employe et va donc le licencier. Cet employe pourrait continuer a toucher son salaire s’il achetait lui-meme la machine pour la louer ensuite a son entreprise.

    Enfin si vous donnez 1500€ a chaque personne qui ne travaille pas, vous allez creer un mouvement ou toute personne qui travaille et qui gagne moins que 2000-2500€ va arreter de travailler pour profiter de cette mesure limitant par la meme les rentrees d’argent et donc la possibilite de paiement de cette somme de 1500€. On peut aussi penser qu’une telle mesure entrainerait une inflation importante.


    • Linda 7 août 2007 12:45

      @ Fred

      « Par rapport au suicide, les US ont un taux beaucoup plus faible pourtant ils travaillent plus d’heures, ont moins de vacances et leur contrat de travail est un CNE permanent. Comment expliquez-vous ca ? »

      Arte a récemment diffusé un documentaire montrant la remise en état d’un haut-fourneau aux Etats-Unis par une entreprise belge ayant des employés de diverses nationalités mais tous européens. Ce documentaire en dit long sur le travail dans la sidérurgie US où traîner pour se faire payer des heures sup est la règle. Au bout de quelques jours le chef de chantier belge, qu’on avait obligé à employer les ouvriers américains, n’en pouvaient plus : il estimait que la plupart des opérations prenaient beaucoup plus de temps que nécessaire.

      Tous les gens que j’ai rencontré et qui ont travaillé dans l’industrie de production (dans d’autres secteurs c’est peut être différents) donnent un rapport de productivité de 1 pour 2.

      Il faut aussi savoir que dans les entreprises américaines que je connais (qui ne sont peut être pas représentatives), on bosse le samedi matin mais personne ne vous reprochera de papoter pendant deux heures devant la machine à café ni de passer une heure à lire le journal à votre bureau.

      On est tout simplement pas dans le même monde.


    • olivier cabanel olivier cabanel 7 août 2007 13:35

      peut etre raisonnez vous comme un travailleur qui en bave et qui n’aime pas cette idée que l’on ne puisse plus travailler juste pour finir les fins de mois ?


    • Fred 7 août 2007 14:15

      « peut etre raisonnez vous comme un travailleur qui en bave et qui n’aime pas cette idée que l’on ne puisse plus travailler juste pour finir les fins de mois ? »

      En quoi est-ce plus juste ? Vous dites typiquement que les machines remplacent l’homme et que l’homme continue a etre paye. C’est bien beau mais le patron ne va pas acheter des machines qui font le travail des employes et continuer a payer les employes. Vous ne le feriez pas si vous etiez patron, pourquoi voudriez vous que d’autres le fassent ?


    • Romain Baudry 7 août 2007 18:34

      Contre-exemple : le Japon a un taux de suicide extrêmement élevé qui n’est pas étranger à sa culture d’entreprise, de travail et de productivité. Ca atteint un tel stade que le gouvernement fait diffuser des publicités pour suggérer au Japonais de prendre davantage de loisirs.


    • tvargentine.com lerma 7 août 2007 11:19

      Visiblement vous n’avez pas besoin d’argent ni de problèmes de fin de mois difficile et pour vous les problèmes n’existent pas non plus.

      Bref,pour vous,le programme de Ségolène de la Compassion sociale d’une société de smicard était bon !

      Votre réthorique est un peu anarchisant et beaucoup déconnectée de la réalité économique et sociale que nous vivons.

      Laissez les gens travailler plus pour gagner,car bien souvent la gauche caviar n’a pas de problème d’argent ni de fin de mois difficile et pour eux,l’achevement social pour l’ouvrier c’est PARIS-PLAGE

      Tout un programme

      Faites vous des concerts à Paris Plage ?


      • olivier cabanel olivier cabanel 7 août 2007 13:37

        un concert à paris plage ? vouais, pourquoi pas. faut que je creuse l’idée. merci de votre participation.


      • Ploum 7 août 2007 15:34

        Faut pas en vouloir à Lerma Olivier, il est adepte des concerts de pipo à Tripoli Plage smiley.


      • koton 7 août 2007 23:17

        ah mon avis il se fait un auto-challenge !!! plus il est dans le rouge et mieux il se porte ! c’est pas possible d’etre aussi con !!!

        mais qui est est le plus fort : lerma,calmos,frédéric lyon,adama,ntm,dément west et son micro pénis,paradisial,pallas,iceman,etc... ? k /


      • Francis, agnotologue JL 7 août 2007 11:22

        Je n’ai pas voté pour cet article inclassable. Une provocation ? Où voulez vous en venir ?

        Pour ma part, je témoigne que j’ai vu des sourires de bonheur au travail. Et très souvent.


        • nipalm nipalm 7 août 2007 13:29

          A JL

          Je ne sais pas dans quel secteur tu travail mais il y a travail et travail. Je reconnais qu’une part importante de la population a un travail qui lui plait ou a des collègues avec qui il aime etre et donc ne déteste pas son travail, mais en général il faut avoir un certain niveau et une bonne part de chance pour avoir ces conditions car j’ai travailler dans pas mal de boites en zone industriel et on voit pas des sourires tous les jours (ou alors des sourires forcés comme ceux des travailleurs du tertiaire genre serveur de fast food).


        • olivier cabanel olivier cabanel 7 août 2007 13:39

          peut etre l’exception qui confirme la règle ? bien sur, plus sérieusement, je suis sur que quelques uns font un travail qu’ils aiment réellement faire. mais je ne pense pas qu’ils soient si nombreux.


        • Boileau419 Boileau419 7 août 2007 11:31

          Excellent article. C’est sûr que le travail rend malade. Il ne rend pas seulement malade, il tue : le plus grand nombre d’arrêts cardiaques se produirait le lundi, au début de la semaine de travail donc.

          Quand je pense qu’il y en a qui montrent la France du doigt parce que, dit-on, c’est le pays où les malheureux salartiés travaillent le moins. Il faudrait en être fier au lieu de chercher des excuses et de tenter de s’aligner sur les ateliers de la sueur de Canton ou de Bombay.

          Toute formation de la jeunesse devrait comprendre une formation aux loisirs : artisanat, chasse, sport, lecture, musique, etc.

          Cela dit, tout travail n’est pas nécessairement dégradant et tout loisir n’élève pas nécessairement l’esprit.

          Tout progrès doit par conséquent aller dans le sens de 1 moins de travail abrutissant, 2 de plus de travail gratifiant et 3 de plus de loisirs constructifs. C’est cela la vraie, la seule civilisation. Malheureusement, ces trois points ne sont repris dans aucun programme politique. Au contraire, on veut nous obliger à travailler plus.

          Remarquez qu’on aurait pu y arriver si la mondialisation n’avait pas ouvert d’énormes brèches dans nos frontières, nous obligeant à suivre le modèle des pays les plus arriérés et nous mettant sur le dos un surplus de population à problèmes. Seul un protectionnisme politique, commercial et démographique intelligent pourrait nous permettre de bâtir un Etat de prospérité où l’on pourrait travailler moins tout en vivant bien, et même mieux (ce qui n’implique pas nécessairement de gagner plus puisque beaucoup de bonnes choses telles que la beauté du cadre de vie et l’amitié ne s’achètent pas).

          Pour en revenir au sujet de l’article, le travail qui rend malade :

          Ce qui rend malade et qui tue, c’est fondamentalement le travail que l’on ne maîtrise pas, le travail que l’on fait rien qque pour l’argent, le travail où l’on doit obéir à d’autres. En bref, j’ai parlé de la condition du travailleur salarié.

          Mais voilà, il y a certainement des indépendants qui se plaignent et des femmes à la maison qui se morfondent. Personne n’est jamais content.

          Finalement, je voudrais dire que croire que l’on peut avoir une vraie démocratie quand l’immense majorité des gens est astreinte à la tyrannie du patron et des horaires de 9 heures à cinq heures, c’est se fourrer le doigt dans l’oeil jusqu’au gros orteil. Sur ce point-là, on ne peut que donner raison à Marx, qui voyait dans l’émancipation économique la condition sine qua non de l’émancipation politique.

          Comment peut-on être esclave la plus grande partie de sa vie et être un homme libre dans l’isoloir ? C’est absurde.


          • Boileau419 Boileau419 7 août 2007 11:42

            Je trouve ridicule de vouloir justifier le salaire universel par des arguments sur la relance de la consommation.

            Le salaire universel, que j’approuve de tout mon coeur, se justifie simplement par le fait que chaque membre de la communauté nationale a droit à une part de la richesse collective, qu’il travaille ou pas. Après tout, on donne bien à chacun une éducation.

            On a droit au salaire parce que ce n’est pas le travail qui fonde la dignité de la personne. Tout simplement. Il suffit d’être membre de la famille française (ou belge, ou danoise).

            On pourrait même dire que le salaire universel représente le lopin de terre que chacun devrait recevoir en partage, mais que, faute de place, on ne peut plus à assurer à chacun.

            Vous allez recevoir des volées de bois vert de tous les adorateurs du travail. Ils sont nombreux. Beau résultat de la protestantisation des esprits. Il faut être un aristocrate de l’esprit, un catholique spirituel pour apprécier la beauté de l’idée de la paresse et du saint loisir. Quies. Otium. Les moines contemplatifs en savent quelque chose...

            Tant de travail inutile et destructeur dans le monde !


          • olivier cabanel olivier cabanel 7 août 2007 13:40

            merci. c’est beau internet quand on découvre des gens dont la pensée ne se limite pas aux convenances. merci.


          • Fred 7 août 2007 14:21

            Et bien creez une boite et payez des gens a ne pas travailler si vous croyez tellement a ce que vous dites. Je veux bien etre un de vos employes.


          • Gilles Gilles 7 août 2007 16:59

            Pour une fois, peut êre la première d’ailleurs, je suis entièrement d’accord avec Boileau

            « ce n’est pas le travail qui fonde la dignité de la personne. Tout simplement. »

            Il a raison à 100%, et remarquons que ce qui est assené chaque jour aux foules ces derniers temps, c’est l’exact opposé : « c’est le travail qui donne la dignité »

            ce qui donne la dignité c’est d’être tout simplement heureux d’être sur Terre. Certains s’accomplissent dans le travail, d’autres non, mais tous sont dignes. il n’ y a rien de pire que quelqu’un ayant trimé toute sa vie et qui se rend compte au crépuscule de sa vie qu’il a manqué toute les bonnes choses de la vie.


          • Zygomar 7 août 2007 19:52

            @ Boileau419 ( C’est sûr que le travail rend malade. Il ne rend pas seulement malade, il tue"

            Mais mon bon Boileau, la vie aussi tue, et même plus que le travail. C’est même une maladie sexuellement transmissible dont l’évolution est constamment fatale. Et les statistiques sont formelles, plus vous avancez en âge et plus vous augmentez vos chances de mourir.


          • jako 7 août 2007 21:08

            exact mais il faut prendre la peine de lire Boileau qui est souvent très intéressant


          • Geoffroy Carrier 17 août 2007 14:50

            Non. Les chances de mourir sont toujours de 1. A votre naissance, vous avez toutes les chances de mourir. Un jour.


          • cniko 7 août 2007 11:33

            @ L’auteur

            S’il semble normal que l’augmentation de la productivité du travail ne profite pas qu’aux actionnaires et permette à chacun de travailler moins (ce qui seproduit depuis plus d’un siècle d’ailleurs), l’ensemble de votre douce rêverie mélange des notions bien différentes. Entre diminuer le stress au travail et ne travailler que 2 heures par jour, je ne vois aps tout à fait le lien.

            @ Lerma Pourquoi tant de haine ? Votre nourice gauchiste ne vous a pas assez souvent changé les couches pour que vous soyez aussi vindicatif avec tout ce qui n’est pas néo-conservateur ?


            • LE CHAT LE CHAT 7 août 2007 12:28

              c’est pas le travail dont les gens ont le plus besoin , c’est du pognon pour pouvoir subsister ; quel est le % des gens qui iraient travailler si ont leur envoyait le chèque quand même ?


              • olivier cabanel olivier cabanel 7 août 2007 13:46

                il suffit pour çà d’un peu d’imagination...c’est charles Trenet qui chantait çà, il y a longtemps.


              • LE CHAT LE CHAT 7 août 2007 13:53

                pour moi , pas de problème avec ray ventura et son orchestre , les chats savent se contenter de peu smiley

                A la mi Août

                C’est bien plus économique

                A la mi Août

                Y a d’la joie pour les matous

                plus longtemps à attendre smiley


              • nipalm nipalm 7 août 2007 13:54

                Au chat

                Je dirais tout ceux qui aime leur travail et/ou leurs collègues. J’ajouterai que plein de gens déprime quand ils se retrouve à la retraite et un certain nombre retourne travailler bénévolement pour ne pas s’ennuyer.


              • nipalm nipalm 7 août 2007 14:00

                Je tien à ajouter que dans une vraie démocratie il faudrai aussi que les citoyens passe au moins 2h par jour à s’intéresser et à participer à la vie politique (enfin j’ai dis 2h au pifomètre mais un temps non négligeable quoi).


              • LE CHAT LE CHAT 7 août 2007 14:01

                @nipalm

                c’est certain que certaines personnes ne vivent que pour le boulot et même angoissent à l’approche des vacances . à croire que le job est pour eux une drogue et qu’ils en meurent si on ote la perfusion . J’en ai connu des comme ça , et qui sont morts avant la retraite .

                Le job est le moyen de dissumer le néant de leur vie privée


              • LE CHAT LE CHAT 7 août 2007 14:02

                je voulais dire dissimuler


              • nipalm nipalm 7 août 2007 14:31

                Au chat

                Oui mais je voulais aussi parler des exemples moins extrêmes pour qui le travail offre un rythme de vie qui leur manque quand ils le quittent, et d’ailleurs, en compensation, pleins de retraités participent activement à la vie des associations loi 1901, ce qui n’est pas très rentable mais enrichie de façon gigantesque le patrimoine culturel du pays.


              • LE CHAT LE CHAT 7 août 2007 14:46

                @NIPALM

                je rencontre fréquemment des anciens collègues qui ont encore moins de temps à la retraite que quand ils bossaient ! vivement la retraite que je puisse bosser plus sur Agoravox smiley


              • Pelmato 7 août 2007 23:25

                Je vois pas en quoi c’est blamable de ne vivre que pour son travail. Tout le monde ne peu être doué en tout. En tout cas c’est pas pire que ceux qui ne travaillent que pour nourrir leur enfants et qui ne mette aucun cœur et aucune motivation a bien faire leur travail.


              • pallas 7 août 2007 12:47

                Les mecs. Je fait des fautes d’orthographes, je passe pas mon temps a me verifié, j’ecris tres vite, en m’exprimant directement. Regardez ce que vous etes, des feignasses, vous vous relisez et encore et encore pour etre sur de faire bon chc bon genre. Pfffff, en terme de lenteur vous etes extremes. Il est clair que vous ne bossez pas, bien tranquille chez vous avec votre pognon que papa et maman vous ont refilés, vous ne connaissez pas le gout du travail ainsi que de la valeur de la monnaie. Je vais vous apprendre une chose, pas besoin d’etre agreger d’histoire de français, pour etre patron et pour faire tourner sa boite et gagner de l’argent. Le secteur du batiment n’est pas rempli de debile mentaux, bien au contraire, les gens savent se servir de leurs mains. Vous incapables de faire de la peinture ou mettre les mains dans le charbon, vous n’etes pas capable de faire la moindre chose manuel, preferant vous prelassé dans votre canapé a vous les peté « oui je suis winner ». C’est vous les parasites du systeme. Vous critiquez mon orthographe, moi je critique votre Paresse, qu’est ce qui est le plus grave ? hein dite moi ?.


                • cniko 7 août 2007 13:01

                  sans passer sont temps à se relire, le premier jet est vraiment immonde... Quand qux idées...

                  Ce mois ci je n’ai effectivment pa trop de boulot donc j’en profite, l’année dernière je bossais 70h par semaine et l’année prochaine ce sera certainement plus. En outre je suis également patron mais il est vrai que je suis un handicapé avec un pinceau à la main. De là à faire de moi un feignant.

                  Par contre pour exprimer des idées clairement, un petit effort sur le Français serait le bienvenu Pallas


                • Linda 7 août 2007 13:03

                  Pallas,

                  Tu n’as rien compris. Comme nous sommes très bons et très efficaces, nous n’avons pas besoin de nous relire. Par ailleurs, je ne pense pas que mon patron embaucherait pour faire mon boulot un mec avec un français aussi déplorable que le tiens ... Franchement ça fait négligé et ça donnerait une mauvaise image de la société ...


                • olivier cabanel olivier cabanel 7 août 2007 13:47

                  ah bon, la paresse serait un défaut ?


                • Arctarus 7 août 2007 16:25

                  Vous avez parfaitement raison : en ce moment, c’est plutôt calme, alors je ne fais que 9 ou 10 heures par jour, contre plus de 12 il y a trois mois, 6 jours sur 7... Alors, la fainéantise, je connais bien !

                  De plus, mes parents sont heureusement bien vivants et ne m’ont rien donné, je ne suis pas salarié donc je n’ai pas droit aux sacro-saints congés payés (ni au chômage, d’ailleurs), je n’ai pas pris de vacances depuis plus d’un an, je n’ai pas le temps d’être malade (je n’ai pas d’indemnités journalières au 4e jour d’arrêt dans le pire des cas) alors des commentaires comme le vôtre (je prie à l’avance l’aimable assistance de me pardonner) je m’en bats les c...

                  Soyez un peu constructif et faites des efforts pour élever le débat (y compris au niveau grammaire et orthographe, ça ne fait pas de mal, et les vôtres sont tellement travaillées qu’elles en deviennent forcées...)


                • finael finael 7 août 2007 13:02

                  Il est clair qu’il y a plus d’accidents du travail que d’accidents du repos. smiley


                  • alberto alberto 7 août 2007 13:10

                    fianel : tu oublies ceux qui meurent dans leur lit...


                  • olivier cabanel olivier cabanel 7 août 2007 13:49

                    pas sur.il y a peut etre des gens qui s’endorment en révant.


                  • LE CHAT LE CHAT 7 août 2007 13:57

                    il y a ceux qui tombent du lit et ceux qui se tuent à la tâche ! il y en a même qui scient du bois en dormant et font une conccuence déloyale à Masuyer smiley , sans compter ceux qui comptent les moutons ....


                  • L'enfoiré L’enfoiré 7 août 2007 19:10

                    Salut Chaton,

                    Oui, j’approuve. Il faut tout de même se rappeler que statistiquement, c’est au lit qu’on meurre le plus. Donc le lit, c’est très dangereux.  smiley

                    @Olivier,

                    Le 1er septembre, j’aurai un article qui va dans le même sens qui ne sera pas tout à fait à moi d’ailleurs. J’aurai un lien vers ton article en fin. Merci, pour cette analyse. smiley


                  • olivier cabanel olivier cabanel 8 août 2007 16:52

                    j’attend avec impatience, merci pour le lien.


                  • Leekid 7 août 2007 13:58

                    Oui, travailler rend malade. Il n’y a qu’à lire pallas pour s’en rendre compte !


                    • maxim maxim 7 août 2007 14:04

                      ce qui m’aurait plu dans une autre vie ,c’est d’être proxenète .... on encaisse du fric sans se fatiguer ,on a toutes les gonzesses qu’on veut quand on veut,pas d’impots ,pas d’horaires ,on ne se rend pas malade au boulot ,on bouffe avec les flics pour avoir la paix ,tous les avantages .... on n’est pas surmené,on n’a pas de problème cardio vasculaire ,on a de belles fringues de bon goût ,des pompes bicolores ,les nanas vous offrent de beaux bijoux et une belle bagnole .... le meilleur des boulots c’est julot !!!!!


                      • LE CHAT LE CHAT 7 août 2007 14:17

                        @Maxim

                        salut mon ami , ben c’est pas ce que pense le milieu marseillais , ils préférent maintenant placer des machines à sous dans les bistrots , jamais malades , 24h/24 , 70000 de benef par mois , le top de chez top !

                        mais c’est une profession à risque , pas mal de truands se sont fait déssouder dans des réglement de compte dans les BDR depuis le début de l’année

                        bien à toi


                      • maxim maxim 7 août 2007 14:41

                        salut mon pote Le Chat !!!!!

                        je suis resté romantique ,je sais bien que le milieu a changé ,en région Parisienne aussi,les macs se sont recyclés et on ne claque pas toujours de vieillesse dans la profession......

                        bien à toi !!!!


                      • CHTOUNGA CHTOUNGA 7 août 2007 14:45

                        le chat

                        A Marseille, on n’appelle pas ça des règlements de comptes, mais des négociations.

                        Bon d’accord, c’est assez viril ...


                      • haddock 7 août 2007 15:58

                        @ Maxim ,

                        Proxo une des turbins les plus intéressants qui soient , ça rapporte très bien , belles chaussures vernies, parties de cartes , en plus quand il y a pas de clients tu peux niquer la marchandise ...


                      • olivier cabanel olivier cabanel 8 août 2007 16:56

                        c’est un lien auquel je n’aurais pas pensé : la prostitution. voila justement un boulot que je n’ai pas envie de défendre.

                        bon, chacun fait ce qu’il veut de son corps, mais l’amour qui se vend ou qui s’achete, je ne marche pas.


                      • Emmanuel 7 août 2007 14:17

                        @l’auteur

                        Vous aussi êtes dans l’illusion d’une nécessaire croissance du PIB... C’est fort dommage, surtout après avoir fait éloge de la paresse.

                        Est-ce compliqué de comprendre que la variation du PIB n’est en rien un indicateur de l’ETAT de bonne santé environnementale et sociale d’un pays, ni d’ailleurs de son évolution ?

                        Un peu de comptabilité nationale : http://www.place-publique.fr/article52.html


                        • olivier cabanel olivier cabanel 8 août 2007 17:02

                          je ne sais pas ce qui a pu vous faire penser que j’étais pour « la croissance ».

                          je crois au contraire que cette course sans fin est absurde.

                          un peu comme une voiture qui roule à 130 km/h sur l’autoroute, malgré le mur qui est au bout.

                          j’ai écrit en son temps une ’tit nouvelle que je vais juste résumer. un voyageur ds un train qui va de plus en plus vite. le voyageur s’étonne du calme des autres voyageurs, car le train est sur le point de dérailler. et lorsqu’il finit par interroger l’un deux, celui ci lui répond : « comment, vous ne connaissez pas le nom du train ?! il s’appele »le PROGRES", et vous savez, on arrete pas le progres.


                        • CHTOUNGA CHTOUNGA 7 août 2007 14:23

                          J’aurais bien répondu, mais c’est trop de boulot. Je retourne au dodo.


                          • LE CHAT LE CHAT 7 août 2007 14:52

                            @ chtounga

                            faudrait quand même pas te prendre pour une poire ! smiley


                          • CHTOUNGA CHTOUNGA 7 août 2007 15:42

                            Exact. Je suis comme toi, je ne bosse que pour attraper les souris smiley


                          • Algunet 7 août 2007 15:06

                            L’auteur a raison…

                            Non seulement le travail rend malade mais comme des intellectuels, notamment ceux issus de notre élite française, ont pu le constater et le faire valider par nos plus éminents scientifiques, vivre tue et ce avec des souffrances insupportables, indignes de l’homme... Aussi serait-il bon, dès la naissance et pour éviter tous ces tourments, de créer la machine à tuer la vie applicable à tous par soucis d’égalité. Pour le bien de l’Humanité bien sûr ! La solution offrirait tellement d’avantages… Elle permettrait d’éviter à l’homme de détruire la vie sur la planète Terre, plus d’injustices, plus de malheurs, plus de maladies, plus rien… Juste un compte avec un crédit illimité, plein de RTT et de tickets restos, pour l’éternité, …que du bonheur quoi !

                            Ou il a tort… et alors qu’il me laisse vivre ma vie, libre de mes choix dans cette vie au combien inégalitaire, dans la souffrance, et surtout qu’il ne m’impose rien, qu’il ne pense pas pour moi, même pour mon bien.

                            La seule règle, le respect de la vie, de l’autre.


                            • olivier cabanel olivier cabanel 7 août 2007 18:18

                              j’aime bien. merci


                            • dan54 7 août 2007 15:19

                              Je suis travailleur frontalier 40h semaine avec heures supplémentaires obligatoires en plus.Pas le choix..c’est à prendre ou à laisser.J’aimerais connaître la moyenne d’âge de ceux qui pensent que le travail aujourd’hui c’est tellement bien qu’on en redemande de peur de ne savoir que faire.Même avec l’amitié des collègues,quand suivant le job vous commencez à avoir mal un peu partout et que les muscles ou le squelette n’en veulent plus.Bien sûr il faut travailler pour vivre, mais certains ont tendance à nous faire croire qu’il faut vivre pour travailler.L’argent, à quoi bon si une fois finie la journée, vous n’avez plus envie de quoi que ce soit, et ne supportez plus l’intendance de la famille et peut être aussi le temps d’éduquer et d’aimer les enfants. Un boulot de 8h par jour+ 2h supp/jour + 6h supp le samedi, croyez vous que qu’à la fin de la semaine vous ayez envie de vous éclater.Si en plus c’est un boulot physique par tous les temps.Que les donneurs de leçons donnent avant de ragoter sur la « richesse » du travail déclinent leur âge et leur type d’emploi. Dernier sondage : 63% DES FRANCAIS SOUHAITENT TRAVAILLER APRES 65 ANS...Nous sommes 1200 dans ma Sté : tous attendent la retraite avec impatience..pour enfin vivre et profiter de tout ce qu’ils ont manqué, et soigner par un peu de repos ce qui a été « déglingué » au niveau santé. Les moralisateurs ne savent certainement pas ce que c’est que de ne pouvoir pas dire non au travail supplémentaire, car c’est l’emploi qui est en jeu.


                              • koton 7 août 2007 15:22

                                2h de taf et 2h de tig le reste ad la playa.

                                c’est pas le top ça, ?


                                • Erwan 7 août 2007 15:36

                                  A signaler que le mot travail vient du mot latin ’tripalium’ instrument à trois pieux, un instrument de torture. Plus généralement admis : le tripalium est un dispositif de contention utilisé pour aider à la délivrance des animaux, mais il est surtout utile au ferrage, au marquage au fer rouge, ou à des interventions vétérinaires douloureuses...

                                  Ceci explique cela...


                                  • olivier cabanel olivier cabanel 7 août 2007 18:20

                                    merci de ce commentaire, et de cette piste que je n’avais exploré. merci.


                                  • NicolasH 7 août 2007 16:01

                                    Je trouve cet article interessant et les réactions qui en découlent particulièrement interessantes (ok je me répète, mais c’est pour être plus proche des gens simples)

                                    Le travail tue pour qui ne comprend pas pourquoi il effectue ces tâches quotidiennes, pour qui ne comprends pas sa position de manipulé à son insue dans ce monde de media qui nous dicte ce que nous devons faire (suivre la mode tels des moutons en est un exemple)

                                    Enfin, le travail ne tue pas pour qui sait pourquoi il est ici bas sur cette terre, pour oeuvrer et participer à une construction commune (ok, sur ce dernier point c’est plutôt une destruction....)

                                    Vive la culture de la oisiveté dès l’instant ou elle est maitrisée, finie dans le temps et surtout appréciée (et si possible sans faute d’orthographe par respect pour soi-même)

                                    NicolasH


                                    • haddock 7 août 2007 16:59

                                      la culture de la oisiveté a-t-elle un rapport avec les oiseaux ?


                                    • haddock 7 août 2007 17:01

                                      ça y est j’ ai capitole , c’ est la culture des oies .



                                      • haddock 7 août 2007 17:28

                                        Prêtresse ,

                                        Excellent ce lien vers ce cher Alfred ,

                                        Bird Haddock




                                        • cniko 7 août 2007 17:35

                                          Comme dit la chanson : « le travail c’est la santé » et puis là on nous coupe le son alors que la suite ça donne : « ne rien faire la conserver ».


                                        • Zygomar 7 août 2007 20:00

                                          « Comme dit la chanson : »le travail c’est la santé« et puis là on nous coupe le son alors que la suite ça donne : »ne rien faire la conserver« . »

                                          dans le même genre, il y avait aussi les slogans des métingues de la CGT :

                                          Camarades, voulez vous du pain ? OUIIIIII.......

                                          Voulez vous des congés pays ? OUIIIII.....

                                          Voulez vous du travail ? C’est la lutteu finaleu..........


                                        • aurelien 7 août 2007 18:04

                                          Merci pour cette réflexion, et j’en profite pour signaler des textes recoupant la même problématique :

                                          Perdons-nous notre temps à gagner notre vie ?

                                          Travailler moins, vivre mieux.... !

                                          Plus avant : Vers une écologie de moyens


                                          • olivier cabanel olivier cabanel 7 août 2007 18:31

                                            merci de nous donner ces pistes supplémentaires. il faut aussi lire le bouquin « paresse contre, paresse pour », ouvrage collectif publié en mars 2007, chez Pearson. quel boulot !


                                          • aurelien 7 août 2007 18:50

                                            Pour moi ne pas travailler n’est pas synonyme de paresse.

                                            Je distingue activité et travail. Et un travail peut aussi être non rénuméré et pourtant plus utile à la société que certains travaux, qui eux sont rénumérés.


                                          • aurelien 7 août 2007 18:57

                                            Raphaël Zaccharie de Izarra avait écrit un intéressant article aussi sur le travail, dans lequel il montrait la valeur inégale du temps « travail » : certaines personnes faisant un travail de deux heures peuvent être plus utiles que certaines autres travaillant huit heures par jour...

                                            Malheureusement, cet article n’a pas été validé par le comité de rédaction.


                                          • aurelien 7 août 2007 19:14

                                            Quadn on est stressé, rien de telle qu’une bonne « poilade » smiley


                                          • Zygomar 7 août 2007 20:03

                                            Je distingue activité et travail"

                                            De même que le gouvernement quand il fait du « traitement social du chomage », il distingue « travail » et « emploi » !!! Il crée des emplois, ce qui ne signifie pas qu’il crée du travail.....


                                          • Bass 7 août 2007 18:07

                                            Je crois pour ma part que l’homme a besoin du travail, ou bien du fruit du travail pour vivire. Le travail en lui contribue activement a l’epanouissement de l’homme. Envisageons un instant la possibilite de suprimer le travail dans le quotidien des hommes que nous sommes. Que ferons nous en 24 heures de temps qui separent un jour de l’autre. Peut etre dormir 8heures, manger pendant 3 heures, visiter les amis pendant 2 heures etc... Et ceci tous les jours. A se rythme nous convertirons rapidement nos jours, et bonjour aux ennuis, aux vises,en d’autres mots aux problems de toute nature.

                                            Pour conclure, le travail ne rend pas malade, au contraire il contribue grandement a votre epanouissement, a votre bonheur et j’en passe.


                                            • olivier cabanel olivier cabanel 7 août 2007 18:34

                                              ce n’est pas contradictoire avec ce que j’ai écrit. lorsqu’il s’agit d’un travail que l’on a envie de faire, et pas lorsqu’il s’agit uniquement de remplir le compte en banque.

                                              et la, çà fait une grosse différence.


                                            • Bérenger 10 août 2007 16:03

                                              Pour n’avoir jamais travaillé, ou très peu, selon mon choix et dans le seul souci d’apprendre quelque chose que je ne sais pas faire, je peux vous assurer qu’on trouve toujours à faire dans une journée, et que cela peut contribuer amplement à l’épanouissement de l’individu. Lire, écrire, créer, réfléchir, penser, cuisiner, composer, se balader, marcher, rencontrer des gens, discuter avec eux, échanger, voir du pays... ce qui n’empêche pas de couper du bois, de faire à l’occasion un peu de maçonnerie, de fabriquer des ordinateurs et de réparer ceux des voisins... Je connais par contre beaucoup de travailleurs qui dorment mal, qui ont le dos cassé, un ulcère à l’estomac, qui sont des dépressifs chroniques, d’irréductibles aigris accablés de dettes (crédits à la conso obligent), et qui parvenus à l’âge de la retraite devront se résoudre à vivoter entre deux boulots au black. Franchement, quarante ans de trime pour une retraite oscillant entre mille et deux mille euros pour un employé lambda, est-ce que ça vaut le coup ? Mon amie vient de se farcir vingt-cinq ans à faire le ménage dans un service hospitalier à haut risque (psy). Fraîche retraitée, elle va toucher dans les huit cents euros. Vous pensez vraiment que ça valait le coup ? J’ai toujours considéré le travail comme une sorte de malédiction dont le monde moderne aurait dû savoir venir à bout. Le travail, c’est la racine du mal. Le mal, c’est cette société absurde régie par des échanges de bouts de papier et de ronds de ferraille, non-sens qui a toujours contribué au malheur du plus grand nombre en asseyant les pouvoirs les plus vils. La dignité d’un individu se tient dans sa constance à se construire, et au-delà, à envisager le monde où il évolue avec une volonté de le voir évoluer avec lui. J’ai la sensation d’habiter un monde sénile qui s’accroche à des vertus archaïques comme un naufragé à un débris flottant. Je ne comprends pas que tant de mes semblables continuent de se plier’ à ce marché de dupes qui consiste à donner au travail les meilleures années de sa vie, comme en d’autres temps on acceptait de sacrifier des générations entières à la guerre. Je ne comprends pas que tant de mes semblables continuent de travailler pour payer, et vice-versa, au sein d’un système économique aussi mortifère que pervers, mafieux et dépourvu de sens, système que d’ailleurs ils critiquent majoritairement. Je ne saisis rien à l’intérêt de ce masochisme collectif que bien peu se piquent de remettre en cause. C’est confondre l’ordre social avec l’ordre des choses que de prétendre qu’« il faut travailler pour vivre », alors que la majorité des individus crèvent de travailler. Cet ordre des choses nous vient de préceptes chrétiens prônés par des gens qui, assurément, ignoraient tout de la vie de leurs contemporains esclaves. Je ne suis pas théologien, je serais même plutôt un mécréant, mais je ne crois pas me tromper en avançant que Paul de Tarse savait sans doute moins bien manier la truelle que l’encensoir à moraline...


                                            • Edgar Edgar 7 août 2007 18:26

                                              Le travail PEUT contribuer à l’épanouissement... mais reste trop souvent une aliénation. Encore trop souvent les salariés sont considérés comme de véritables sous-êtres par la hiérarchie. Dans le public comme dans le privé.


                                              • CHTOUNGA CHTOUNGA 7 août 2007 18:39

                                                Ne fais jamais aujourd’hui ce que tu peux faire faire par un autre demain.

                                                Je ne connais pas l’auteur du proverbe, il ne l’a pas signé lui-même.


                                                • olivier cabanel olivier cabanel 8 août 2007 17:06

                                                  ptet bien coluche qui a dit çà ?


                                                • nebari 7 août 2007 19:02

                                                  en reponse à bass

                                                  que pense tu que les pauvres retraités font tout au long de leurs journées

                                                  Qu’il n’y ait plus personne pour me dire de faire telle ou telle chose ne m’empéche pas de m’occuper agréablement.

                                                  Je n’ai pas le temps de regarder la télé et les journées sont malgré tout bien remplis.


                                                  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 7 août 2007 19:17

                                                    @ Auteur

                                                    En introduction vous vous interrogez :

                                                    « Au moment ou chacun suit le concept Sarkozien, qui voudrait que l’on travaille plus pour gagner plus, d’autres s’interrogent sur la nécessité de travailler. »

                                                    Ceux qui s’interrogent sur la nécessité de travailler ont certainement découvert le moyen de faire pousser les pommes de terre dans une marmite et de faire bouillir l’eau avec l’air ambiant !

                                                    Vous ajoutez plus loin :

                                                    « Alors que donner 1 500 euros par mois à chaque citoyen privé de travail, comme le préconise un économiste allemand, relancerait à coup sûr la consommation. »

                                                    Cet économiste a sans doute échafaudé une théorie très originale, il faut lui discerner le prix Nobel ! Mais tout le monde sait que consommer c’est accumulez de l’énergie, se déplacer en voiture ou autre moyen de transport c’est dépenser de l’énergie... Dans le dictionnaire comme dans l’environnement que vous essayez de défendre le travail est synonyme d’energie et l’énergie n’est pas gratuite dans l’univers, même les animaux doivent chasser pour manger !

                                                    Vous proposez enfin :

                                                    « Alors je vous propose mon utopie : travailler moins pour gagner plus. »

                                                    Cela ne peut être de l’utopie, c’est carrément stupide parce qu’il n y ’a rien qu’on puisse obtenir gratuitement dans la nature ! Si vous mangez sans fournir d’efforts, dites vous bien que quelqu’un a dû travailler dure pour satisfaire votre estomac !

                                                    Je ne me souviens pas quel philosophe a dit :

                                                    « L’homme est le seul animal qui éprouve le besoin de faire des gestes inutile ». J’ajoute pour la circonstance qu’il fait souvent des gestes nuisibles ! En ces temps difficiles il est vrai qu’il faut s’interroger sur le fruit du travail collectif pour investir mieux et de manière utile mais remettre en cause les fondements de l’Univers... Monsieur Cabanel, êtes vous sous développé à ce point ?

                                                    Je retiens que vous êtes chanteur d’occasion mais de là à vous prendre pour une cigale qui condamne la fourmi...Soyons sérieux sur l’Agora !

                                                    MOHAMMED.


                                                    • olivier cabanel olivier cabanel 8 août 2007 17:08

                                                      chanteur pas d’occasion.

                                                      auteur compositeur interprete, professionnel depuis quelques lustres.


                                                    • netchou netchou 7 août 2007 19:19

                                                      Quand on voit que la plupart des gens fortunés sont ceux qui font travailler les autres !Cela donne à réfléchir.


                                                      • Barbathoustra Barbathoustra 7 août 2007 19:45

                                                        Pourquoi travailler quand le capital peut le faire à votre place et vous dégager des revenus de loin supérieurs à tous ces bons à rien de socialos communistes en salopette et autres fonctionnaires nantis et vous laisser en plus suffisemment de temps libre pour raconter des histoires sur la mondialisation heureuse sur internet et faire la morale aux assistés ?

                                                        Nan franchement, le premier qui inventera une machine à mesurer le courage, je vous le dis mes amis, celui là va avoir un accid... euh, de sacrés problèmes ...


                                                        • Barbathoustra Barbathoustra 7 août 2007 20:09

                                                          « même les animaux doivent chasser pour manger »

                                                          — >

                                                          Vous n’êtes pas très observateur monsieur le naturaliste. L’animal à chaque fois qu’on lui en donnera l’occasion préfèrera voler sa nourriture à un congénère plutot que de devoir dépenser toute son énergie pour obtenir la même chose. De la même manière l’homme préfèrera faire travailler les autres à sa place.

                                                          D’ici viens la base de tous vos soucis il me semble. Comme je l’avais déjà dis sur un autre sujet ; le travail lorsqu’il est personnel et gratifiant est toujours bien accépté. Or jamais le travail n’a jamais été aussi impersonnel, aussi déshumanisé qu’aujourd’hui.


                                                          • Djanel 7 août 2007 22:47

                                                            Barba...etc.

                                                            Respirer, c’est travailler. Manger aussi, dormir idem ... puisque c’est nécessaire.

                                                            Quant à Pallas, les fautes d’orthographe ne révèle que votre fainéantise et votre manque de culture.


                                                          • Mango Mango 7 août 2007 20:40

                                                            Cet article est rafraîchissant et j’apprécie plus particulièrement la conclusion avec la citation sur l’utopie, utopie devenue aujourd’hui un « gros mot » en ces temps de pragmatisme, scientisme et cynisme triomphants.

                                                            Mais il y a une contradiction (qui a déjà été relevée je crois) : pourquoi toujours « pour gagner plus » ? Plus de quoi exactement ?

                                                            L’homme est un être de besoins, il a donc « besoin » de travailler pour satisfaire ses besoins essentiels, à savoir boire, manger, dormir et se reproduire. Point.

                                                            Tout le reste, c’est du flan.

                                                            Si l’homme pouvait satisfaire ses besoins de nourriture, ses besoins sexuels ou son besoin de sécurité (pour pouvoir prendre du repos) comme il satisfait son besoin d’air, càd en respirant, il me paraît évident qu’il ne travaillerait pas.

                                                            Oui mais voilà : y peut pas !

                                                            D’où la nécessité de travailler ou que quelqu’un le fasse pour vous, car il faut toujours qu’il y en ait un qui bosse, le jeune pour le vieux, l’adulte pour l’enfant, le bien portant pour le malade, ou ... l’employé pour le patron et c’est là que ça se gâte, mais l’histoire du travail et l’évolution de la valeur tavail à travers les âges mériterait non pas un article, mais une encyclopédie en 15 volumes au moins, alors laissons de côté.

                                                            Travailler (plus ou moins) pour gagner plus ? Je tique.

                                                            En fait ça me fait penser à Omo qui lave PLUS blanc que blanc. Une vaste fumisterie, un foutage de g... phénoménal.

                                                            Dans nos sociétés occidentales où nos besoins élémentaires sont satisfaits (encore qu’il existe de plus en plus d’exceptions, mais bon, encore 15 volumes à faire), il importe donc de créer d’autres besoins.

                                                            Admettons que je sois tout ce qu’il y a de « normal », ou plus exactement, moyen, ou médiocre, bref... Un blanc de 35 ans marié, deux enfants, ma femme travaille, 4000 Euros à nous deux (professions intermédiaires), parents retraités autonomes...

                                                            Quels sont mes besoins « de base » ?

                                                            1. Boire. L’eau est potable en France, au robinet (payant mais dérisoire) ou même à bon nombre de fontaines publiques et si je me donne la peine d’aller y remplir mes bonbonnes,coût : 0 euros.

                                                            2. Manger. Au temps de ma jeunesse folle (celui où j’eusse dû étudier), et aujourd’hui encore, fins de marché deux ou 3 fois par semaine pour récupérer melons tâchés, tomates fendues et salades terreuses dédaignées : 0 Euros Epicerie et autres chez les discounters : 400 euros à tout casser, et encore, à condition de bouffer du saumon et de boire du vin.

                                                            3. Dormir (en sécurité et au chaud) : des générations d’humains se sont réunis pour dormir, depuis la nuit des temps, dans des pièces communes réchauffées par une unique source de chaleur-ou alors ils avaient eu l’idée judicieuse de choisir des climats tropicaux qui rendaient le chauffage superflu- et gardées à tour de rôle par l’un des membres de la communauté. Par parenthèse, je viens d’apprendre que la privation de sommeil serait un remède beaucoup plus efficace que les petites pilules contre la dépression, car à effet immédiat, exempt d’addiction et sans effet secondaire. Un dépressif dans votre entourage ? Faites-lu garder la grotte ! Coût d’une grotte en île de France... Euhhh... Je passe ! Mais rien ne vous interdit de creuser un terrier dans le jardin du Luxembourg... Si ? Bon, Ok, je passe.

                                                            Restent la caravane, la tente au bord du canal St. Martin...

                                                            Bon, OK. 30 m2 dans le 20ème à 800 euros.

                                                            4. Se reproduire.

                                                            Sains et sveltes comme ils le sont, nos « normaux », « moyens » ou « médiocres » n’ont aucun souci ! Besoin d’intimité ? Qu’à cela ne tienne ! Leurs ébats se monnayent, moyennant un caméraman, un chef op’, une épilation et 3 litres de fond de teint tartinés jusque sur le croupion par la maquilleuse, c’est toujours plus intime que dans la grotte, et ça rapporte au moins 2000 euros.

                                                            Faisons nos comptes... Ô joie ! Ô stupeur !

                                                            Nous survivons et faisons du bénef !

                                                            Joie ! nous pourrons investir dans la télé que si tu l’as pas t’es nul !

                                                            Investir dans la boîte à internet, à télé et à téléphone que si tu l’as pas, t’es un crétin.

                                                            Investir dans le pavillon farci de vernis, enduits et matériaux allergènes qui rendront tes gosses malades, mais c’est pas grave, y’a la sécu... Et puis faut bien nourrir les labos et les gourous des médecines « douces » aux additions « salées ».

                                                            Investir dans la bagnole que si tu l’as pas, t’es une nouille.

                                                            Investir dans ton portable, que si tu l’as pas t’es qu’une pauv’ tâche...

                                                            Et aujourd’hui, un Président VRP qui me fait passer le message comme quoi, si j’ai pas un pote qui m’invite sur son yacht ou si je peux pas me payer un gîte rural à 22000$/semaine aux states, chuis qu’un naze !

                                                            Le travail rend-il malade ?

                                                            Bien sûr ! Comme manger. Manger, ça rend malade (cf Supersize me, le thon au mercure de Minamata...). Baiser aussi, ça peut... Et respirer (du gaz, des poussières d’amiante, à Tchernobyl...).

                                                            Maintenant, si mon travail est passionnant, socialement valorisant et bien payé, il est plus probable qu’il me maintienne en bonne santé physique et mentale.

                                                            Le travail peut-il tuer ?

                                                            Voui ! Bien sûr.

                                                            Tout comme l’overdose de jus de carotte ou le saut de l’ange du 3ème étage de la Tour Eiffel !

                                                            Etre vivant, c’est prendre le risque de mourir.

                                                            Affolant, non ?!


                                                            • Barbathoustra Barbathoustra 7 août 2007 21:46

                                                              Si l’homme pouvait satisfaire ses besoins de nourriture, ses besoins sexuels ou son besoin de sécurité (pour pouvoir prendre du repos) comme il satisfait son besoin d’air, càd en respirant, il me paraît évident qu’il ne travaillerait pas.

                                                              — >

                                                              Je diverge de votre avis à ce stade. Dans nos sociétés occidentales, l’homme peut déjà satisfaire à tous ces besoins depuis belle lurette. Travailler 1 à 2 heures par jour tout au plus y suffirait largement. Seulement l’homme ne supporte pas de s’ennuyer. Ne rien faire, absolument rien j’entends, même pas contempler l’horizon est une idée qui lui est parfaitement insupportable. Cet état le rapprochant de ce qui par dessus tout l’effraie, la mort ! Or à partir du moment ou il a une activité, il crée un nouveau « besoin » comme vous dites et la nécessité derrière de travail pour y répondre. Et plus ce désir satisfait lui donnera l’air d’être heureux, c’est à dire d’être vivant, plus les autres l’envieront et checheront à l’imiter. Pire, nous avons bien dans notre cerveau une zone de « la nouveauté » cette zone que les publicitaires savent si bien utiliser ...


                                                            • Mango Mango 7 août 2007 21:55

                                                              Voui, vous avez raison.

                                                              Sauf qu’un être épanoui, comblé, satisfait de ce qu’il a accompli n’a aucune raison de redouter le face à face avec la mort, qui, objectivement, fait de la place.


                                                            • Mango Mango 7 août 2007 22:11

                                                              C’est complètement hors sujet mais ça me scie ces justifications du style « angoisse face à la mort » au 21ème siècle.

                                                              Moi, ça m’angoisserait vachement plus d’être obligée de vivre misérable, baffouée, torturée, exploitée, affamée et dominée, comme, hélas, une immense part de nos contemporains sur cette planète, que de mourir , encore « jeune », certes, du moins d’après nos critères, occidentale, éduquée, indépendante, autonome, et libre de m’exprimer en écrivant sur Avox sans que mon homme ne m’assome parce que la soupe est froide.

                                                              Relativisons.


                                                            • Barbathoustra Barbathoustra 7 août 2007 22:13

                                                              Je sais pas, je ne suis malheureusement pas croyant. J’entends par là que je ne pense pas que l’homme ait plus de légitimité sur terre qu’une langouste et précise que je considère le progrès comme une nouvelle forme de croyance ...


                                                            • claude claude 8 août 2007 02:51

                                                              bravo mango !!!

                                                              belle réflexion à laquelle je ne peut qu’adhérer !

                                                              mais à la base, reste à définir le mot travail :

                                                              http://membres.lycos.fr/patderam/tripalia.htm :

                                                              «  »« (...)Vérification faite - le »Dictionnaire historique de la langue française« (aux éditions Robert) s’avère à cet égard un trésor - le tripalium est bien, pour le Romain, et c’est attesté au début du moyen-age un instrument de supplice, dont dérive le terme » travail « désignant l’outil de contention familier aux éleveurs. Le dictionnaire nous rappelle pertinement l’historique et le croisement étymologique avec » trabicula « , petite travée, poutre, désignant un chevalet de torture : (trabiculare signifie » torturer « et » travailler « , au sens, de » faire souffrir « ). Et c’est bien dans cette acception que s’utilise en ancien français le terme » travailler « et cela jusqu’au 12e et 13e siècle, et s’applique non seulement aux suppliciés, ou aux femmes en proies aux douleurs de l’enfantement, mais aussi aux agonisants. L’enfantement étant un » travail " non pas parce qu’on y re-produit la vie, mais en raison des douleurs de l’accouchement, au cours duquel sans doute, on devait - si elle était trop forte - immobiliser la mère...

                                                              l s’agit bien d’un sens originel, qui s’affaiblit au cours du temps, et il serait sans doute intéressant d’étudier, documents à l’appui, comment l’usage du terme glisse vers l’acception anodine de notre temps : en 1155, toujours selon ce même dictionnaire, on voit : « se travailler » : produire de grands efforts et par la suite, le courant : « travailler à » : faire tous ses *efforts* pour parvenir à un résultat... l’idée de transformation d’une matière première ne prend le pas sur l’idée de souffrance qu’à partir du 16e siècle moment où le verbe se répend dans le sens « faire un ouvrage » et « rendre plus utilisable » (indiquant qu’un ouvrage intellectuel a été travaillé pour le rendre utile, pour lui conférer une valeur d’usage).

                                                              L’association du travail à la souffrance et au châtiment, dans la culture occidentale, est certainement plus ancienne et l’on pourrait s’en référer au texte biblique où, pour avoir voulu goûter au fruit de l’Arbre de la Connaissance, Adam et Eve se voient respectivement condamnés à « produire son pain à la sueur de son front » et « à enfanter dans la douleur »(...)«  »"

                                                              argh ! le travail est maudit depuis des siècles, et encore pour des siècles...

                                                              en revanche, si on peut faire d’une occupation que l’on aime, un moyen de gagner sa vie, cela n’a plus la même connotation. il y a des métiers peu rémunérateurs mais qui sont riches d’expériences et dont on peut tirer un fierté de les faire.

                                                              quel artisan n’est pas heureux de réaliser une belle pièce de bois, de pierre ou de plomberie ? un médecin de guérir ses patients, un cuisinier d’enchanter le palais de ses convives ?

                                                              ce n’est pas pour rien qu’il existe des concours du meilleur ouvrier de france ( si une expo se déroule dans votre région, courrez-y : c’est hallucinant de beauté et de maîtrise des matériaux : fer, métaux divers, pierre, céramique, dentelle, métiers de la bouche...)
                                                              http://www.meilleursouvriersdefrance.info/edito.php
                                                              http://www.meilleursouvriersdefrance.org/COET.html

                                                              et puis il y a des tas de gens qui travaillent sans être payés : ceux retapent leur maison, qui font du jardinage, bricolent, la cuisine...

                                                              le travail ne sert pas simplement à gagner des sous, il est fait pour occuper l’esprit et les mains... l’important c’est de faire ce que l’on aime... et on peut travailler longtemps.


                                                            • olivier cabanel olivier cabanel 8 août 2007 08:03

                                                              j’ai passé un excellent moment à vous lire, merci sincerement.çà ouvre des pistes multiples, et enrichit vraiment le débat. merci encore.


                                                            • olivier cabanel olivier cabanel 8 août 2007 08:08

                                                              tout a fait d’accord. ce temps libre que nous utiliserions pour ne rien faire, ou faire des « choses » qui nous interessent n’a plus rien a voir avec la notion « travail ». la différence c’est qu’on fait quelque chose avec plaisir, parce qu’on a choisi de le faire, en toute liberté. et je suis sur que les « vacants » seraient des « productifs » beaucoup plus interessants que l’on puisse l’imaginer.


                                                            • Erwan 8 août 2007 11:49

                                                              A lire, si vous êtes curieux et pas bornés...enfin si votre imagination est encore vigoureuse :

                                                              Futur Primitif de J.Zerzan


                                                            • Mango Mango 8 août 2007 16:04

                                                              @ Barbathoustra,

                                                              Je ne suis pas croyante non plus, et comme vous, je ne suis pas persuadée que ma présence sur terre ait plus de légitimité que celle d’une langouste, mais-comme beaucoup de femmes devenues mamans- je possède au plus haut point une sorte d’instinct de survie de l’espèce, et il ne fait aucun doute, bien que je répugne à toute violence, que face à moi, adulte humaine en bonne santé et accessoirement affamée, la langouste, même vieille, méritante, chargée d’enfants et handicapée, n’a aucune chance (sauf si je fais un malaise vagal en essayant de la chopper, auquel cas c’est elle qui me mettra au menu de sa famille), et franchement, finir comme ça ou dans un vase sur la cheminée des petits enfants qui engueuleront leurs rejetons parce qu’ils auront fait tomber mémé, ramassée à la balayette avec les aiguilles du sapin et les poils du chat...

                                                              Allez, profitons de la vie !


                                                            • olivier cabanel olivier cabanel 8 août 2007 17:12

                                                              un bonheur de vous lire, merci.


                                                            • Leekid 7 août 2007 21:33

                                                              La vie, c’est l’ensemble des fonctions qui resistent à la mort. D’après Bichat.


                                                              • Adonis Adonis 7 août 2007 22:17

                                                                Qui chantait déjà : « le travail, c’est la santé, rien faire c’est la conserver » ? Quel âge il a le chanteur maintenant ? Je suis de son avis et je ne confonds pas travail et occupation ou torture et plaisir !


                                                                • anamo 7 août 2007 22:21

                                                                  Affligeant !

                                                                  Pas l’article, bien sur, mais un bon nombre de commentaires.

                                                                  Le second degré de lecture ne semble pas être un exercice de pratique courante pour beaucoup.

                                                                  Humour et dérision, on en redemande.


                                                                  • nos 7 août 2007 23:19

                                                                    je partage votre avis

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                                                                    le coup du « payer les emloyés remplacés par les machines » c’est trop simpliste, faut revoir tous le système économiqu :p

                                                                    le probleme, c’est que l’homme veut bien souvent gagner plus que son voisin et que pour départager tout ce beau monde, il n’y a guère que le travail (nonobstant les riches-nés bien sur).


                                                                    • nos 7 août 2007 23:29

                                                                      ce sujet me rappelle un livre de boris vian, l’écume des jours, extraits à méditer :

                                                                      « Ce n’est pas tellement bien de travailler » « en général, on trouve ça bien. En fait personne ne le pense, on le fait par habitude » « en tous cas, c’est idiot de faire un travail que des machines pourraient faire » « Ils sont bêtes. C’est pour ça qu’ils sont d’accord avec ceux qui leur font croire que le travail, c’est ce qu’il y a de mieux. Ca leur évite de réfléchir, et de chercher à progresser et à ne plus travailler ».

                                                                      j’ai lu ce bouquin au collège, il est une des causes de ma paresse smiley (et je suis devenu ingénieur en informatique pour faire travailler la machine à ma place)


                                                                    • Claude Claude 7 août 2007 23:50

                                                                      J’ai travaille longtemps et je vis maintenant sans , bien . Le travail ne me manque pas et je ne me considere pas comme inutile , fini rejete , je dirai plutot libere .

                                                                      Les sondologues declarent que les francais veulent travailler plus longtemps afin de preparer l’opinion aux prochains textes qui allongeront la duree des cotisation .... ca risque de marcher

                                                                      Plus dure sera la chute !

                                                                      le travail n’est pas une fin en soi


                                                                      • Boileau419 Boileau419 8 août 2007 04:10

                                                                        Si chacun avait droit à une allocation de disons 1500 euros par mois en toutes circonstances, les métiers que personne ne veut faire aujourd’hui seraient immédiatemment délaissés à moins que...A moins que la rémunération ne soit relevée dans de fortes proportions ! On aurait ainsi des éboueurs qui toucheraient presque autant qu’un chirurgien. Pourquoi pas ?

                                                                        Dans le système actuel, où les allocations de chômage ne permettent pas vraiment de vivre décemment, les citoyens sont obligés d’accepter un travail à n’importe quelle condition, pour ainsi dire. Cela permet à de nombreux employeurs (dont l’Etat) de sous-payer les travailleurs qui occupent des emplois peu "valorisés, comme on dit.

                                                                        Le salaire universel, c’est possible. Mais il faudrait absolument mieux gérer la richesse nationale (ne pas la laisser filer dans les poches des voleurs et des incompétents) et limiter la population.

                                                                        Il ne serait pas nécessaire d’être extrêmement prospère parce qu’il y a beaucoup de besoins qui peuvent être satisfaits sans argent, beaucoup d’activités qui peuvent être organsisées avec un minimum de moyens financiers.

                                                                        Imaginons un instant un quartier—débarrassé de voitures, cela va sans dire—où la plupart des gens travailleraient peu : ils pourraient parfaitement occuper leur temps libre à se rencontrer chez eux ou dans la rue, enfin libérée de la ciruclation qui empoisonne les poumons et empêche les contacts, à danser, à parler de la gestion de leurs affaires (et vive la démocratie participative !) à faire des repas entre voisins, à cultiver ensemble des fleurs ou des légumes dans un jardin de la communauté, etc ;, etc.

                                                                        Pour tout cela, il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup d’argent : il faut juste du temps et le goût des relations humaines, la fin de la peur et de l’esprit de concurrence.

                                                                        Le temps libre permettrait aussi à tous de reprendre les rênes de la politique au niveau à la fois local et national : que de temps pour débattre et analyser les problèmes ! Que de temps aussi pour les résoudre soi-même, sans passer par les soi-disant « représentants du peuple » !

                                                                        Bref, on assisterait au retour de la vraie démocratie. D’où l’on comprend pourquoi nos élites veulent à tout prix nous surcharger de travail...

                                                                        L’un des plus gros obstacles à cette eutopie est sans doute psychologique, comme c’est hélas souvent le cas. Il y a encore trop de gens qui pensent que toute joie doit s’acheter avec de la souffrance et que le travail, forme de pénitence qui détourne de nous la jalousie des dieux, est donc un mal nécessaire.

                                                                        Il y a ceux aussi parmi les élites qui veulent le travail parce qu’ils savent parfaitement que c’est le meilleur moyen d’affaiblir physiquement et spirituelllement les masses.

                                                                        Il est à remarquer à ce propos qu’il s’est produit parmi nos élites un changement remarquable, à savoir que les « grands » d’aujourd’hui ne sont plus des oisifs comme c’était le cas autrefois (ce qui leur permettait de cultiver les arts en dehors du temps passé à ferrailler pour le plaisir), mais des surmenés du travail (pensons à Sarkozy).

                                                                        Par conséquent, du haut au bas de l’échelle sociale, c’est la fourmilière. Cela explique à mon avis l’effrayant déclin de la culture et du goût que l’on constate aujourd’hui, car comment peut-on avoir de la culture sans un vrai loisir ?

                                                                        Je dirais pour finir que s’il faut condamner le culte du travail pour le travail il ne faut pas non plus tomber dans l’illusion que le farniente est nécessairement synonyme de mieux-être et d’élévation de la culture. Il suffit de penser à Rome et à ses jeux aussi imbéciles que cruels pour voir où peut mener un système où les gens sont nourris pour ne rien faire.

                                                                        Pour éviter cet écueil, il faudrait notamment que l’école s’oriente vers le loisir. Beau sujet pour un autre article.


                                                                        • Boileau419 Boileau419 8 août 2007 04:17

                                                                          Parmi les coûts cachés du travail, pensons à tout ce qui est mal fait parce fait à contre-coeur.

                                                                          Parfois je me prends à penser : pourquoi chercher à tout prix à créer des emplois si ceux-ci ne présentent aucun intérêt ? Ne serait-il pas préférable de passer plus de temps à inventer des métiers ou des occupations qui sont intéressantes ? Ne pourrait-on pas, partout où la mécanisation et l’automatisation ont détruit des activités qui étaient autrefois intéressantes, revenir en arrière ?

                                                                          Pour les travaux qui sont vraiment pénibles ne pourrait-on vraiment pas engager plus de gens pour les faire, de manière à ce que chacun travaille moins de temps, et les bien payer ?

                                                                          C’est possible. C’est ça la révolution qu’il faut faire.


                                                                        • olivier cabanel olivier cabanel 8 août 2007 08:11

                                                                          excellente idée : une école pour apprendre a vivre différemment, une école de la curiosité : vla un article à faire.

                                                                          merci de votre commentaire judicieux.


                                                                        • Arctarus 8 août 2007 09:09

                                                                          Vous dites « Pour les travaux qui sont vraiment pénibles ne pourrait-on vraiment pas engager plus de gens pour les faire, de manière à ce que chacun travaille moins de temps, et les bien payer ? »

                                                                          OK. Qui paie ?


                                                                        • sophie sophie 8 août 2007 09:11

                                                                          Un quartier sans voitures ? donc, aucune livraison pour les restaus, les bars, les commercants, les pharmacies, les particuliers. aucun acces pour les secours,les soins ou les aides a domicile.pas de demenagements pour venir vivre dans ce quartier ou en partir.pas de depannages ( plombiers, serruriers,electriciens).pas d’eboueurs.pas de services de voierie.etc etc. ça fait pas envie, finalement.


                                                                        • Claude Claude 8 août 2007 09:58

                                                                          Il est à remarquer à ce propos qu’il s’est produit parmi nos élites un changement remarquable, à savoir que les « grands » d’aujourd’hui ne sont plus des oisifs comme c’était le cas autrefois (ce qui leur permettait de cultiver les arts en dehors du temps passé à ferrailler pour le plaisir), mais des surmenés du travail (pensons à Sarkozy). ====================================================================

                                                                          L’ete j’expose le travail de ceramistes afin de faire connaitre ces talents en voie de disparition. Je mesure regulierement la difference ( euphemisme) du niveau de culture simplement artistique entre les anglo saxons et les francais . Pourquoi ? la question n’est pas simplement economique, j’ai un peu l’impresion que ce qui artistique fait peur .

                                                                          J’ecoute parfois les commentaires , les presentations de travail de peintre sur France Culture , il y a effectivement de quoi se sentir minable ..

                                                                          Autre point :

                                                                          J’ai lu du coin de l’oeil un texte qui donnait la pensee d’une personne se presentant comme un manuel .

                                                                          Je pense que ce type de message resume l’etat d’esprit de pas mal de monde dans ce milieu avec les poncifs sur les nantis les bobos etc.

                                                                          La selection scolaire vers les metiers manuels etait une selection par l’echec dans les annees 60 , j’ai le sentiment que cela continue encore en 2007 avec comme consequences des personnes qui ont le sentiment d’etre des exclus , et maleureusement un niveau de competence qui ouvre la porte a une suite d’echecs.

                                                                          Quand sera t’il reconnu qu’un (bon) artisan aura plus de gratification a faire son travail qu’un employe de banque ?


                                                                          • Dyck 8 août 2007 10:04

                                                                            Franchement, hormis les nevroses incurables et ceux qui paniquent a l’idee de se retrouver devant leur propre neant (cela fait certes deja pas mal de monde), qui, si on lui versait la meme remuneration sans devoir executer un travail en contrepartie, refuserait ?


                                                                            • Lucrezia 8 août 2007 10:08

                                                                              C’est bien le genre de pseudo débat philosophico qu’adorent les Bobos particulièrement de Gauche ...Bien protégés dans leur petit confort ou leur boulot soit de fonctionnaire à vie ou lleur cuillère Rive-Gauche en Argent dans la bouche ...

                                                                              Le Travail rend peut-être malade, mais ne pas avoir de travail TUE ! Essayez donc de vivre avec 14€ par jour ...et d’être laissé pour compte au bord de la société ...


                                                                              • Dyck 8 août 2007 11:27

                                                                                Pour vivre il faut de l’argent, pour avoir de l’argent il faut, dans la majorite des cas, travailler. Que l’acces au travail et la remuneration du travail posent des problemes cruciaux a de nombreux individus, personne ne le conteste. Ensuite on peut tout de meme avoir une reflexion sur le travail en lui-meme, son statut, sa valeur, sa place dans la vie des hommes, etc. Cette facon de clouer le bec a toute reflexion sur quoi que ce soit au seul motif que « tout-ca-c’est-des-trucs-d’intellos-nantis », c’est bien dans l’air du temps sarkozien.


                                                                              • chris chris 8 août 2007 12:02

                                                                                Ouais, Et le fait de dire que le fait de « clouer le bec à toute réflexion (soi-disant) sur quoi que ce soit au seul motif que »tout-ca-c’est-des-trucs-d’intellos-nantis« , c’est bien dans l’air du temps sarkozien. », si ça c’est pas du post-TSS c’est quoi d’autre ?

                                                                                on n’a pas le droit de s’interroger sur la pertinence d’un sujet de réflexion sans se faire traiter d’adepte de l’air du temps sarkozien ?


                                                                                • chris chris 8 août 2007 12:09

                                                                                  Essayez de comprendre (juste un petit effort) tous les intellos gauchos frustrés par l’échec de Ségo, que Sarko n’a rien inventé, il n’a pas imposé ses idées au peuple, c’est le peuple lui-même qui les lui a suggérées.

                                                                                  Il s’est contenté de prendre le pouls de l’opinion, c’est pas l’air du temps qui est sarkozien, c’est sarkozy qui est au diapason de ce que pensent la majorité des français.

                                                                                  Il va falloir vous y faire, même si vous y êtes intellectuellement et logiciellement (le bogue dont parle Manuel Valls) hermétiques !


                                                                                • Dyck 8 août 2007 12:29

                                                                                  TSS ? j’avoue ne pas comprenmdre la signification de ce sigle. Je ne compredns pas non plus la raison du ton un rien agressif. Je me bornais a dire qu’il etait tout de meme possible de reflechir sur le « travail » en lui-meme sans se faire rembarrer au motif qu’il y a des gens qui n’ont pas de travail et vivent un cauchemar quotidien. A ce compte-la interdiction de mener une reflexion sur la chirurgie esthetique au motif que des gens sont defigures a la suite d’accidents de voiture ou bien de l’energie nucleaire au motif que l’on chauffe son appartement grace aux centrales nucleaires d’EDF. Autant dire la fin de tout debat sur tout. Mon maigre commentaire n’allait pas plus loin et j’ai peut etre eu tort de terminer par une allusion au discours anti-intellectualiste de Nicolas Sarkozy. Pas de quoi en faire un fromage.


                                                                                • Claude Claude 8 août 2007 13:00

                                                                                  On appelle ca caresser la bete (immonde) dans le sens du poil ,avec d’illustres predeceseurs..


                                                                                • olivier cabanel olivier cabanel 8 août 2007 17:17

                                                                                  tant qu’il se contente de ne prendre que le poul de la société... çà irait encore.

                                                                                  j’ai bien peur qu’il ne s’en contentera pas.


                                                                                • docdory docdory 8 août 2007 12:13

                                                                                  @ Olivier Cabanel

                                                                                  A la question « travailler rend- il malade ? » , la réponse ne peut être que « ça dépend »

                                                                                  Prenons la fable des trois maçons . On leur demande ce qu’ils sont en train de faire . Le premier dit : « je pose une pierre » , le deuxième déclare : « je construis un mur » , le troisième répond : « je bâtis une cathédrale » . Il y a fort à parier que le travail rendra malade le premier des trois et rendra heureux le troisième ...

                                                                                  Le bonheur au travail dépend également du type de profession . Un bon métier , c’est un métier dans lequel le travailleur se dit que le monde est un peu meilleur après sa journée de travail qu’avant . Un travail , c’est une profession dont l’exercice ne change rien au monde . Exemples de métiers : un plombier , un électricien , un instituteur , un médecin , etc ... Prenons l’electricien , à la fin de sa journée , des gens qui s’éclairaient à la bougie depuis trois jours , grâce à son action , se remettent à vivre normalement . Un instituteur se dit en fin de journée que tel élève qui n’avait jusqu’ici rien compris , comprend maintenant quelque chose . Certains travaux ne sont pas réellement des métiers ( l’exemple type , appartenant au passé , c’était le poinçonneur des Lilas : des p’tits trous , toujours des p’tits trous ... ) . Ces travaux , qui ne sont pas des métiers , et qui ne changent rien au monde , en général provoquent une insatisfaction profonde de ceux qui ont besoin de les faire pour vivre , et sont donc facilement pathogènes .

                                                                                  En dehors des maladies professionnelles physiques (par exemple celles liées à l’amiante , aux traumatismes sonores etc ... ) dont la liste s’allonge constamment , il y a aussi des professions qui sont hautement pathogènes pour le psychisme des malheureux qui les exercent . Selon ma modeste expérience , je pense que le pire travail imaginable actuellement , c’est celui de téléprospecteur ( vous savez , ceux qui vous dérangent en plein repas pour vous faire de la réclame ! ) . Il n’y a pratiquement pas moyen, sauf exceptions , de faire ce genre de travail pendant plus d’un an sans tomber dans une dépression sévère ou sans péter un cable ! Il vaut mille fois mieux être poubellier ou balayeur des rues ...


                                                                                  • Bulgroz 8 août 2007 12:29

                                                                                    Un jour, quand je serai grand, je ferai des posts taillés au burin comme Doctory.


                                                                                  • olivier cabanel olivier cabanel 8 août 2007 17:20

                                                                                    rien que pour votre intervention, je suis content d’avoir écrit cet article.

                                                                                    merci.


                                                                                  • pallas 8 août 2007 12:17

                                                                                    Le travail c’est bon pour la santé mental et physique. Ce qui sait passé, les employés gagnaient trop d’argent et travaillai moin, les 35 heures ont crée un deficit de conscience professionnel, l’argent etait depenser pour acheter des trucs superflus, telephone portable, micro ordinateur, dernieres fringues a la mode. La complaisance a abrutis les jeunes adultes et les jeunes en general. Le fait que le salaire soit plus petit, recadre les salariés, en effet, il est prouvé par des etudes, que l’argent n’est pas a la cause de la detresse moral des salariés, d’ailleur le dernier sondage montre que plus de 60% des français veulent travailler au dela de 65 ans. Un salaire adapté ainsi que revenir a des horaires de 39 heures, redonnera le gout de l’entreprise et du plaisir du travail. Les depenses de santés, en general les individus cherchent a etre remboursé pour leurs frais de psychotropes et vont voir le psychologue, avec un travail un peut moin renumeré et l’allegement des remboursement de santé, l’individu aura plus a coeur d’etre joyeux, il reprendra sont droit et la conscience que l’argent a de la valeur. La mise en conccurence internationnal, lui donnera le gout de competition, un Français gagne plus qu’un Chinois, il devra travailler 2 fois plus, il aura conscience de la patrie et du devoir bien accompli. Les question sur l’environnement et ces mensonges, le gouvernement en a parler avec le ministre Allegre, de reputation internationnal, c’est de la fumisterie, les employé n’ont pas a se soucier se genres de choses, le gouvernement veille, l’etat et Mr Sarkozy font leur travail que les Français les ont assignées, pas besoin que chacun d’entre nous cherchent a etre president. Il est competent, tres actif, il a toujours reussi. Ecoutez ici c’est le darwinisme social, le plus faible meurt et le fort survie, les forts se sont les riches, les pauvres sont les faibles, ils ne sont pas adaptés, tant pis pour eux, c’est la loi de la nature. Un pauvre le devient par sa paresse et un manque d’intelligence, un riche le devient par la force de son intelligence et de son travail.


                                                                                    • olivier cabanel olivier cabanel 8 août 2007 17:24

                                                                                      un peu simpliste non ? pas sur que Darwin serait d’accord avec vous.

                                                                                      a relire en toute hate : « le chêne et le roseau » d’un certain La Fontaine.

                                                                                      personnellement je préfère les derniers. les premiers de classe ne m’interessent pas trop.

                                                                                      et puis il y a des derniers qui sont devenus célèbres.

                                                                                      Einstein, Picasso...


                                                                                    • cniko 8 août 2007 17:45

                                                                                      « Un pauvre le devient par sa paresse et un manque d’intelligence, un riche le devient par la force de son intelligence et de son travail. »

                                                                                      Bientôt SDF alors Mr Pallas...

                                                                                      Pour en revenir au sondage auquel vous faites allusions, la question posée à l’origine était de savoir si les Français pensent qu’il est normal qu’une personne de plus de 65 ans souhaitant continuer à travailler puisse le faire.

                                                                                      Autre point avec le darwinisme social, selon votre théorie, vous devriez vous cacher parceque vous êtes un mort en sursis.


                                                                                    • koton 8 août 2007 18:25

                                                                                      et pallas t’es un sombre clone !!!(voir lerma,npm,calmos,etc)et,les gars,vous avez tous le meme discours !!!!c’est flippant !!!

                                                                                      cc

                                                                                      tu vis au pays des merveilles ou quoi ?


                                                                                    • lyago2003 lyago2003 8 août 2007 12:31

                                                                                      La classe des indigents est en France une sorte de caput mortuum que l’industrie, prend à son service quand elle a besoin de bras, et qu’elle abandonne sans pitié quand elle n’en a plus besoin.Pierre LEROUX

                                                                                      Ce n’est pas ce qu’on appelle maintenant les boîtes d’interim avec travailleurs kleenex ?


                                                                                      • Sweet_Lullaby 8 août 2007 12:38

                                                                                        Bonjour à tous,

                                                                                        Voici mon premier post sur AgoraVox. Dépucelage enclenché.

                                                                                        J’ai décidé de réagir car j’ai trouvé le sujet de cet article passionnant. Je ne connaissais pas Paul Lafargue (maintenant, c’est chose faite) mais j’ai lu il y a quelques années un texte de Bertrand Russell intitulé ’In praise for Idleness’ (’Ode à la paresse’) qui m’avait beaucoup marqué. Depuis, le sujet me hante et voilà les quelques points auxquels j’aimerai apporter une touche personnelle :

                                                                                        1. En tant que société, avons-nous un but ? La question peut faire sourire de prime abord, et pourtant, je ne pense pas qu’elle soit stupide. La volonté de créer des machines pour faire notre travail est bonne, j’apprécie l’automatisation, et surtout ça permet d’éviter le dangeureux ou paralysant facteur humain. Mais devons-nous nous arrêter là pour autant ? Si des machines peuvent nous offrir de quoi nous nourrir, cela veut-il dire que l’on devrait devenir des oisifs complets ? Non en fait, au contraire, si les machines nous permettent de travailler plus vite et surtout mieux, alors nous pouvons travailler plus et tirer en avant notre société, et que notre ’machine société’ marche encore mieux. Donc, sur ce point, ma pensée tient en « Automatisons pour nous débarrasser des tâches inintéressantes, mais pas pour arrêter de travailler, juste faire des métiers qui ne peuvent pas être faits par une machine. »

                                                                                        2. Une réaction immédiate sur l’automatisation : Celle -ci ne doit pas être systématique, il est important de garder un savoir faire humain, quel que soit le domaine. La machine n’innove pas, l’humain reste capital, mais dans un rôle de pionnier, d’investigateur, de juge...

                                                                                        3. Devrais-je avoir honte d’aimer travailler ? Suis-je le seul à aimer ça ? Je suis quelqu’un de plutôt social. Je pense que certains ne trouvent pas leur place dans notre société, et qu’il faut les aider. Mais les aider, ce n’est pas les arroser de pognon. Donner du poisson ou apprendre à pêcher... Je pense qu’au fond de nous, nous aimons tous être utiles. Et cela passe bien souvent par le travail. Je souhaite qu’on arrête cette politique stupide d’arrosage automatique pour revenir à un vrai système constructif, posons les nouvelles briques de notre futur au lieu de repeindre les caches misères. Personnellement, j’aime mon travail. Ca me prend beaucoup de temps, bien sûr ca me stresse, mais tout cela est nécessaire. La fierté et la reconnaissance sont les récompenses associées. J’irais même plus loin, si je ne travaillais pas (comme ça m’est déjà arrivé dans des périodes moins fastes), j’aurais plus de mal à accomplir autant et mon sentiment de fierté et de construction personnelle en serait diminué. Le travail, c’est un cadre pour developper une partie de soi, et en ça, c’est bon.

                                                                                        4. Sarkozy et le ’travailler plus’. C’est drôle ce concept. En soit, ça parait plutôt logique et pourtant, sous d’autres angles, c’est très discutable. J’ai vécu quelques années a Vancouver, Canada, dans une major de l’entertainment (entre 80 et 100h par semaine, 2 semaines de vacances par an). Lors de séminaire, je me souviens de ce type qui nous rabâchait : « N’essayez pas de travailler plus, au contraire, essayez de travailler moins, mais de manière plus intelligente, de manière plus efficace. » Et quelques années plus tard, je n’ai plus aucun doute, c’est indéniable, il avait raison. On continue à parler d’heure de travail. C’est abbérant. Parlons de résultat, parlons d’efficacité. J’ai connu des dizaines d’employés qui pouvaient passer moins de 10% de leur temps de ’travail’ à faire avancer les choses... Ca sous-entend 2 choses. La 1ere, c’est que si le type fait en 2 heures ce qu’il a une journée pour faire, il devrait avoir potentiellement beaucoup plus de temps libre. La 2eme, c’est que au niveau international, la production pourrait être meilleure, et donc plus competitive. Ce qui ne nous ferait pas défaut.

                                                                                        5. Et ce point est plutôt une question, car je ne suis pas économiste. Certains commentaires parlent d’augmenter le salaire universel à 1500 Euros. Cependant, il me semble que mon boulanger voudrait en profiter. Puisque les ’ex-pauvres’ sont moins pauvres, il se sent lui-même plus pauvre, et puisque les gens ont maintentant plus de moyens, il va augmenter ses prix. J’ai donc tendance à penser que ca finira en une belle grosse réaction en chaîne jusqu’à ce qu’un nouvel equilibre soit retrouvé, ou les gens toucheront plus, dans un monde où tout sera plus cher... Bref, rien de très nouveau.

                                                                                        Dépucelage terminé. Merci, ce fut un plaisir, merci de m’avoir suivi.

                                                                                        Sweet.


                                                                                        • olivier cabanel olivier cabanel 8 août 2007 17:27

                                                                                          et un plaisir de vous lire. meme que je l’ai enregistré.

                                                                                          merci. voila un dépucelage qui commence bien.


                                                                                        • Stan 8 août 2007 13:07

                                                                                          On s’amuse quand-même bien sur Agoravox. Ca détend même de lire ces masturbations cérébrales en quête du bien-être absolu.

                                                                                          Si tous les hommes avaient développé la même philosophie que l’auteur dès le départ, on en serait probablement encore à l’âge de la pierre vu que la cueillette suffit pour subsister, tandis que lui remet en question cette foutue société de consommation... Mais sur un PC via Internet, rien de moins. Mais dommage finalement, c’est vrai qu’on pourrait encore promener les gonzesses en les tirant par les cheveux sans risquer de passer pour un phallo, foutre un coup de gourdin sur la tronche de qui nous plaît pas, sans autre procès et connaître le luxe de pouvoir se taper la tête contre un rocher pour camoufler la douleur d’une rage de dents. Hélas, la nature humaine n’est pas ainsi faite et toujours en quête d’absolu, malheureusement.

                                                                                          Entre-temps et pour ce qu’il en est du 21e siècle dans nos pays post-indutrialisés. Si un jour et en bloc, on annonçait... Finit de travailler, on vous donne à tous une maison avec jardin et vue sur la mer, une bagnole, un mois de voyage folklorique par an, histoire de ne pas trop déprimer dans le quotidien et de quoi remplir votre frigo, le tout gratis pro deo... Je suis pratiquement sûr qu’ils s’en trouverait brusquement une majorité pour revendiquer le droit syndical aux 60 heures semaine, sous prétexte que c’est une liberté fondamentale d’épanouissement individuel... Pour pouvoir se distinguer intelligemment de cette masse de rentiers qui ne foutent rien de constructif.

                                                                                          Freud prétendait que se retenir de chier apportait un plaisir à connotation sexuelle. Je ne sais pas si la comparaison est vraiment raisonnable mais j’ai essayé et c’est vrai qu’après un moment de retenue forcée... Ca fait vraiment du bien de pouvoir se vider et ça devient aussi une vraie sensation de bonheur comparé au fait de s’assoir « bêtement » sur le pot sans avoir analysé et exploité toute la quintessence possible d’une situation, aussi basique puisse-t-elle être. Comme quoi, toute vraie prise de conscience existentielle de l’humain semble d’abord devoir passer par une certaine réflexion, complétée d’un effort de résistance à la difficulté.

                                                                                          Le travail ne peut rendre malade que celui qui par exemple, ne supporte pas que son voisin puisse se payer une plus grosse bagnole que lui. Question que ceux qui sans boulot et crevant de faim dans la rue n’ont même pas à se poser. Mais je suppose que certains sont prêts à hurler haut et fort que ceux-là ne connaissent pas leur bonheur, non plus, à ne pas devoir résoudre ce genre de problème.


                                                                                          • olivier cabanel olivier cabanel 8 août 2007 17:30

                                                                                            justement pas.

                                                                                            puisque je fais l’apologie de la machine, en quelque sorte.

                                                                                            que la machine nous remplace pour nous permettre de penser, de lire, de créer, enfin bref de vivre.

                                                                                            vous n’aviez pas compris ? désolé si je n’ai pas été assez clair.


                                                                                          • TSS 8 août 2007 13:23

                                                                                            le travail n’est que l’avatar d’une ideologie judeo-chretienne faisant suite,en punition, au jardin d’eden et cela fait 2000 ans qu’on le subit !!

                                                                                            je vais citer une petite anecdote,pour pallas ! Mon père etait artisan plombier,il travaillait seul car ne supportant ni de commander ni d’être commandé .c’etait un fana de la peche et il avait toujours son lancer dans sa camionnette et bien souvent quand la pression etait trop forte ,il passait 1heure ou 2 sur le bord de la rivière et je peux vous certifier que ce n’etait pas un fainéant !!

                                                                                            le travail n’est pas tout dans la vie sauf pour ceux qui ne vivent pour ça et ne parle que de ça ,j’en ai connu,ils sont chiants comme la mort !!


                                                                                            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 8 août 2007 14:27

                                                                                              @Barbathoustra (IP:xxx.x33.220.222) le 7 août 2007 à 20H09

                                                                                              L’Auteur a titré : Travailler rend-il malade ? Il n’a pas dit : Est-il préférable de travailler ou au contraire de voler ?

                                                                                              Bien sur il y’a des prédateurs dans toues les sociétés, il y’a des voleurs et même des charognards qui sucent la sueur des gens comprenez bien que l’auteur emploie le verbe travailler dans le sens d’accomplir une tache, d’ailleurs il cite la proposition de l’économiste Allemand qui voudrait offrir 1500 Euro à ceux qui ne font rien !

                                                                                              Maintenant s’il faut discuter du travail, du travailleur et de son environnement, de la justice, du droit et de tout ce qu’on veut alors le débat n’en finira jamais parce que comme je l’ai dit dans mon précédant commentaire le travail est le fondement de l’univers !

                                                                                              Vous dites :

                                                                                              « Vous n’êtes pas très observateur monsieur le naturaliste. L’animal à chaque fois qu’on lui en donnera l’occasion préfèrera voler sa nourriture à un congénère plutot que de devoir dépenser toute son énergie pour obtenir la même chose.

                                                                                              Il n’est pas nécessaire d’être un fin observateur pour savoir ces choses, en ce qui me concerne je suis un paysan j’ai gardé les chèvres et je me suis trouvé plusieurs fois face à face avec les chacals et autres bêtes sauvages. C’est vous dire si je connais bien la nature... et aussi la nature humaine !

                                                                                              Vous ajoutez :

                                                                                              « De la même manière l’homme préfèrera faire travailler les autres à sa place. »

                                                                                              Pour cela je vous renvoie à Socrate et compagnie qui disaient que « L’homme est un animal politique ». Le propre de chaque Etat c’est de faire travailler le peuple et personne n’a dit EXPLOITER le peuple !

                                                                                              Enfin vous répétez :

                                                                                              « Comme je l’avais déjà dis sur un autre sujet ; le travail lorsqu’il est personnel et gratifiant est toujours bien accépté ».

                                                                                              Je ne vois pas bien ce que veut dire un travail personnel, parce que même si vous travaillez chez vous je suppose que le produit est destiné aux autres comme vous-même vous consommez ce que d’autres ont produit. La société est simplement une fourmilière où tout le monde travaille pour tout le monde ! J’ajoute que puisqu’il n’ y a pas de sot métier le travail est toujours gratifiant sauf bien sûr s’il s’agit d’une punition ou d’une corvée mais là le mot travail ne peut s’employer...

                                                                                              Au diable donc l’oisiveté des cafés maures et vive le travail qui est le premier lien et même le plus puissant agglomérant de toutes les sociétés qui se respectent !

                                                                                              PS : Pourquoi aucun auteur ne répond à mes commentaires, suis-je donc le moins pertinent sur l’Agora ?

                                                                                              MOHAMMED.


                                                                                              • olivier cabanel olivier cabanel 8 août 2007 17:33

                                                                                                et si justement il y avait des « sots métiers » ?


                                                                                              • Mathias 8 août 2007 15:04

                                                                                                @Mohammed, Cette remarque, dire que l’ordre de l’Univers dépend du travail, est une belle ânerie. De même que le « rien n’est gratuit dans l’Univers ».

                                                                                                Le travail n’a pas cette valeur absolue que vous lui donnez. De plus, pour autant que l’on sache, toute l’énérgie potentielle de l’Univers est gratuite.

                                                                                                N’étendons pas les limites de nos conceptions à la réalité toute entière, ce serait faire preuve de trop d’anthropocentrisme.

                                                                                                Autre précision : La confusion règne dans les propos mêlant travail et monnaie, si le travail peut très bien exister sans système monétaire, l’inverse est faux.


                                                                                                • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 8 août 2007 15:19

                                                                                                  > Travailler rend-il malade ? par Mohammed (IP:xxx.x9.40.33) le 8 août 2007 à 14H27

                                                                                                  @Barbathoustra (IP:xxx.x33.220.222) le 7 août 2007 à 20H09 L’Auteur a titré : Travailler rend-il malade ? Il n’a pas dit : Est-il préférable de travailler ou au contraire de voler ?

                                                                                                  Bien sur il y’a des prédateurs dans toues les sociétés, il y’a des voleurs et même des charognards qui sucent la sueur des gens comprenez bien que l’auteur emploie le verbe travailler dans le sens d’accomplir une tache, d’ailleurs il cite la proposition de l’économiste Allemand qui voudrait offrir 1500 Euro à ceux qui ne font rien !

                                                                                                  Maintenant s’il faut discuter du travail, du travailleur et de son environnement, de la justice, du droit et de tout ce qu’on veut alors le débat n’en finira jamais parce que comme je l’ai dit dans mon précédant commentaire le travail est le fondement de l’univers !

                                                                                                  Vous dites :

                                                                                                  « Vous n’êtes pas très observateur monsieur le naturaliste. L’animal à chaque fois qu’on lui en donnera l’occasion préfèrera voler sa nourriture à un congénère plutot que de devoir dépenser toute son énergie pour obtenir la même chose.

                                                                                                  Il n’est pas nécessaire d’être un fin observateur pour savoir ces choses, en ce qui me concerne je suis un paysan j’ai gardé les chèvres et je me suis trouvé plusieurs fois face à face avec les chacals et autres bêtes sauvages. C’est vous dire si je connais bien la nature... et aussi la nature humaine !

                                                                                                  Vous ajoutez :

                                                                                                  « De la même manière l’homme préfèrera faire travailler les autres à sa place. »

                                                                                                  Pour cela je vous renvoie à Socrate et compagnie qui disaient que « L’homme est un animal politique ». Le propre de chaque Etat c’est de faire travailler le peuple et personne n’a dit EXPLOITER le peuple !

                                                                                                  Enfin vous répétez :

                                                                                                  « Comme je l’avais déjà dis sur un autre sujet ; le travail lorsqu’il est personnel et gratifiant est toujours bien accépté ».

                                                                                                  Je ne vois pas bien ce que veut dire un travail personnel, parce que même si vous travaillez chez vous je suppose que le produit est destiné aux autres comme vous-même vous consommez ce que d’autres ont produit. La société est simplement une fourmilière où tout le monde travaille pour tout le monde ! J’ajoute que puisqu’il n’ y a pas de sot métier le travail est toujours gratifiant sauf bien sûr s’il s’agit d’une punition ou d’une corvée mais là le mot travail ne peut s’employer...

                                                                                                  Au diable donc l’oisiveté des cafés maures et vive le travail qui est le premier lien et même le plus puissant agglomérant de toutes les sociétés qui se respectent !

                                                                                                  PS : Pourquoi aucun auteur ne répond à mes commentaires, suis-je donc le moins pertinent sur l’Agora ?

                                                                                                  MOHAMMED.


                                                                                                  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 8 août 2007 15:44

                                                                                                    @athias (IP:xxx.x2.103.101) le 8 août 2007 à 15H04

                                                                                                    Merci pour le joli compliment !

                                                                                                    Pour le reste, je suis sur que vous comprenez que si vous ne travaillez pas et que personne ne le fait pour vous vous ne ferez de vieux os !

                                                                                                    Energie potentielle ? Vous parlez de la pomme de Newton ou quoi ? Allez donc récupérer l’énergie potentielle gratuitement et faites tourner gratuitement vos centrales électriques !

                                                                                                    « Anthropocentrisme » ? Que nous sommes minuscules ! Mais certains physiciens y croient quand même, je vous le fais savoir ! Ils vont jusqu’à penser que l’Univers existent parce que l’homme existe (Anthropocentrisme fort) et l’Univers est ainsi fait parce que nous le pensons ainsi (Anthropocentrisme faible) !

                                                                                                    Que je sache, je n’ai pas parlé de monnaie ! Je n’aime pas l’argent pour de l’argent !

                                                                                                    Permettez que je répète la « belle ânerie » Le travail c’est essentiellement le mouvement or l’Univers dans son ensemble et dans tous ses détail n’est que mouvement, il s’en suit que le fondement de l’Univers C’EST LE TRAVAIL !

                                                                                                    Allez, mettez-moi beaucoup de moins et vous serez satisfait !

                                                                                                    MOHAMMED.


                                                                                                  • Mathias 8 août 2007 16:09

                                                                                                    @Mohammed La pomme de Newton est attirée par la masse de la Terre. C’est cette même énergie potentielle qui écrase les atomes du soleil sous leur propre poids, et qui permet à la vie sur Terre d’exister grâce à la nucléosynthèse résultant de cette compression de la matière. Le tout est gratuit, mais bref, passons.

                                                                                                    Pour la suite, j’imagine que vous voulez parler du principe ANTHROPIQUE, qui est tout métaphysique. Aucun physicien n’y CROIT car le terme « croire » est religieux. Je parlais de science.

                                                                                                    Vous n’avez pas compris le principe anthropique faible qui stipule simplement que nous observons l’Univers car s’il était différent, nous ne serions pas là pour en parler. Le principe fort est un créationisme amélioré, sans aucune valeur scientifique.

                                                                                                    Alors Mohammed, mauvaise foi ou ignorance ?

                                                                                                    C’est pour cela que je reprends votre confusion entre le travail (terme physique) et le travail (terme économique). Les deux ont des définitions bien distinctes,et il est malhonnête intellectuellement de mélanger ces deux notions et d’en faire un tout pour valider le fonctionnement d’une société à un temps T.

                                                                                                    Je ne vous ai fait aucun compliment, tout le monde peut dire des âneries.

                                                                                                    Votre cas précis ne m’intéresse pas plus que cela, simplement je déteste que la science (malmenée) serve d’argument politique.


                                                                                                    • lyago2003 lyago2003 8 août 2007 18:19

                                                                                                      "Mes jeunes gens ne travailleront jamais. Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver. Et la sagesse nous vient des rêves."

                                                                                                      Smohalla, chef indien Sokulls

                                                                                                      "Le Grand Esprit nous a donné une vaste terre pour y vivre, et des bisons, des daims, des antilopes et autres gibier. Mais vous êtes venus et vous m’avez volé ma terre. Vous tuez mon gibier. Il devient dur alors pour nous de vivre. Maintenant vous nous dites que pour vivre, il faut travailler. Or le Grand Esprit ne nous a pas fait pour travailler, mais pour vivre de la chasse.

                                                                                                      Vous autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous le voulez. Nous ne vous gênons nullement. Mais à nouveau vous nous dites « pourquoi ne devenez-vous pas civilisés ? » Nous ne voulons pas de votre civilisation ! Nous voulons vivre comme le faisaient nos pères et leurs pères avant eux."

                                                                                                      Crazy Horse, grand chef Sioux du clan Oglalas


                                                                                                      • koton 8 août 2007 18:32

                                                                                                        HUGH !!!§§§§ !!!


                                                                                                      • olivier cabanel olivier cabanel 9 août 2007 08:15

                                                                                                        merci de nous rappeler ce merveilleux texte.


                                                                                                      • lyago2003 lyago2003 8 août 2007 19:29

                                                                                                        @par koton blanc, Alerte à la pandémie de bêtise humaine.


                                                                                                        • koton 8 août 2007 22:17

                                                                                                          suis métiss...moi...


                                                                                                        • koton 8 août 2007 22:25

                                                                                                          les possédants veulent posséder ,et,pour eux, tous les moyens sont bon....

                                                                                                          les possédés veulent devenir possédants ,et,pour eux, tous les moyens sont bon...

                                                                                                          on est mal....

                                                                                                          du coup,qui a le control ?


                                                                                                        • lyago2003 lyago2003 8 août 2007 23:51

                                                                                                          @koto, c’est pour çà qu’il te manque une case.


                                                                                                        • lyago2003 lyago2003 8 août 2007 23:54

                                                                                                          comme toi métiss...


                                                                                                        • LobiSaramaka 8 août 2007 19:50

                                                                                                          Cicéron dit que « quiconque échange son labeur contre de l’argent se vend lui-même et se place de lui-même dans les rangs des esclaves ».

                                                                                                          Donc TRAVAILLEURS = ESCLAVES, puisque nous « échangons » notre labeur contre de « l’argent ».

                                                                                                          Ce que je trouve interessant dans cette citation, c’est le ’se place lui meme dans le rang des esclaves’

                                                                                                          ça ça m’a toujours épatée ! à la question : Pourquoi je me lève le matin ? pour mon café clope ? peut etre. Pour mon salaire à la fin du mois ? Certainement !

                                                                                                          Et vous pourquoi vous levez vous ?????

                                                                                                          Je travaille pour un salaire car je dois satisfaire mes besoins primaires : toit, bouffe, vetements, impots et credit auto, internet, telephone.... smiley

                                                                                                          A ce jour, ce n’est ni par plaisir ni pour ma satisfaction personnelle, je travaille car je le doit. Je ne me vois pas vivre comme qq amis que je connais qui sont dans des « mouvement traveller », je pense que je suis juste trop « impregnée » de conformisme. Malgré que ce mouvement et l’esprit qui est derriere me fascine.

                                                                                                          Pour en savoir un peu plus : http://www.uncivilizedworld.com/WTA_fr.php3

                                                                                                          Travailleusement vôtre.

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