Je ne comprends pas bien comment la rédaction d’Agoravox peut refuser des articles de fond et publier un article aussi inepte, sans intérêt, sur un sujet aussi rebattu, dans la presse en général et ici même en particulier... Consternant.
Je ne comprends pas bien comment la rédaction d’Agoravox peut refuser des articles de fond et publier un article aussi inepte, sans intérêt, sur un sujet aussi rebattu, dans la presse en général et ici même en particulier... Consternant.
Ce sont surtout les dizaines de milliers (voire centaines) de chômeurs radiés à la première occasion qui font baisser un chomage qui est en fait en constante augmentation...
Ca n’est pas vraiment de la bricole, même si je t’accorde qu’on peut s’interroger sur le chiffre de 2 emplois... Mais le fait de ne pas vouloir créer de niche en rendant cette mesure valable pour toutes les entreprises n’empêchera pas qu’elle ait uniquement un intérêt (et une justification morale et sociale) pour les petites et très petites entreprises.
Effectivement... Et désolé si je suis aussi chef d’entreprise et que j’attends avec impatience une telle mesure, contrairement aux mesures existantes qui sont 1°) D’une grande complexité et uniquement valable pour les très bas salaires 2°) Ridicules en terme de gain pour l’entreprise et incitatives à tenir les salaires vers le bas, tout comme la mesure de Sarko sur les heures supplémentaires est une mesure fondamentalement contre la création d’emploi.
Par ailleurs, Je rappelle que ces mesures valables pour des salaires maximum égals à 1,6 fois (et non 1,7 fois) le smic sont dégressives est un peu intéressantes seulement pour une salaire égal au smic... C’est la raison pour laquelle elle n’ont pas conditionné la moindre création d’emploi dans notre pays, juste un peu aidé ceux qui étaient obligés d’en créer (et j’ai un salarié dans ces conditions)...
De toute façon, l’argutie économique de l’auteur est tout sauf une véritable analyse, mais presque un syllogisme... Quant à appeler à son chevet Jean Pisani, là c’est à se tordre, sachant qu’à ses côtés Madelin passerait presque pour un gentil soviétisant...
Bref, que la percée de François Bayrou donne des boutons à certains, d’accord, mais qu’ils tentent de trouver un peu mieux pour le décrédibiliser... Ils comprendront ainsi pourquoi Bayrou grimpe en flèche depuis qu’il doit essuyer ce genre de faux procès...
Effectivement, ce papier vaut davantage pour sa valeur intrinsèque que pour son sujet... C’est rafraichissant sur Agoravox, même si Miguet fait parti, comme Tapie and co, de ces escrocs minables qu’on peut finir hélas par trouver sympathiques parce qu’ils osent là où les autres nous font vomir à force de prudence... Merci mr Asp (- ;
Laisse tomber... On use presque des mêmes arguments contre ce pauvre Dryss, mais il est d’une telle mauvaise foi que ce n’est même pas la peine d’insister... Effectivement, il y a eu des moments où on pouvait se sentir très seul à l’UDF... Avec cette fierté stupide de se dire qu’on se battait « seuls contre tous »... Et à l’époque, il n’y avait vraiment personne pour parler d’opportunisme et d’un candidat qui retourne sa veste en 3 jours... C’est tellement risible... Et ceux qui aujourd’hui (et là je parle des candidats et de leurs hommes de main) tentent de décrédibiliser Bayrou avec leurs pauvres arguments à la Dryss ne se rendent pas compte qu’ils ne font que lui amener des voix en nombre, tant cette mauvaise foi participe au ras le bol des moeurs politiques communes justement dénoncées par Bayrou...
Mais c’est qu’il répond le bougre... Bon, c’est reparti... Alors, vous aviez prévu qu’on ne parlerai pas de la 4ème République ? ... et des grands moments du parti réunissant tous les autres... Question : quel grand parti aujourd’hui est censé vouloir en réunir tout plein d’autres, de la droite ultra-libérale au centre le plus social ? Vous parlez sans doute de l’UMP ? Parce que le parti souhaité par François Bayrou, n’a pas pour vocation de faire le grand écart idéologique entre ses composantes. Bon revenons, à la 4ème république. Celle-ci n’avait pas été évoquée dans cet article pour la simple et bonne raison que ce débat consistant à penser que l’Histoire est, soit figée, soit rétrograde est toujours totalement hors sujet. Hormis l’Italie que vous citez, une part importante de l’Europe est dirigée par des coalitions, sans que cela suppose de permanentes instabilités de régime. J’y reviendrais. Par ailleurs, je maintiens que l’UDF (ou le parti Démocrate) aura quasiment ou effectivement la majorité en cas d’élection de François Bayrou. Que cela ne vous convienne pas est une autre histoire. Quant au projet d’éventuelle 6ème République de François Bayrou, que je vous invite à lire, vous constaterez que loin de nous ramener vers la 4ème République, il s’oriente vers un régime présidentiel plus marqué, évitant un certain nombre de blocages institutionnels. Vous voilà rassuré, j’ai évoqué le sujet.
L’italie n’est pas un mauvais exemple, il n’est pas le seul, toute la différence est là et je suis persuadé que Prodi met actuellement en place (en dehors des questions institutionnelles) une politique bien plus juste et efficace que ce dangereux guignol corrompu, démagogue et fascisant de Berlusconi, qui plaît tant à Sarkozy. Concernant le mot PONCIF, il semble effectivement figurer au Panthéon de votre vocabulaire. Ces 19 pays dont je vous citerai un certain nombre, n’ont pas tant vaincu le clivage gauche/droite qu’ils essaient surtout de ne pas s’en préoccuper, plus concernés qu’ils sont par le fait de faire avancer leur société... Si si, ça existe... Je commencerais par un pays que tout le monde cite en exemple depuis une dizaine d’années et qui vient de vivre une étrange alternance, à savoir la Suède. Pays où le clivage gauche / droite est tellement dépassé que tous les partis sont au centre ! Après de nombreuses années de centre gauche sans alternance (et oui, contrairement à ce qu’ils vivaient dans les années 80, les suédois étaient contents, si si...), le peuple, uniquement lassé de voir les mêmes politiciens (et tous les commentateurs s’accordent sur cette seule raison) ont fait une révolution pour élire un parlement de... centre droit... (qui propose au passage quasiment le même programme que le centre gauche, comprenant que la politique n’est pas affaire de violents antagonismes politiques, mais de pragmatisme). Je ferai un tour quand même par l’Allemagne, parce que si vous refutez avec un argument aussi fallacieux que « Vous pouvez déjà éliminer l’Allemagne : c’est une cohabitation et les allemands n’en sont pas contents en ce moment », cela me laisse la place d’ajouter deux ou trois mots. Ce n’est pas une cohabitation, cela n’a de sens que dans un régime mixte parlementaire / présidentiel, ce qui n’est pas le cas en Allemagne. Que les électeurs souhaitent que les partis se responsabilisent et s’unissent pour conduire une politique moins extrème et partisane, c’est autre chose et c’est plutôt intéressant. Concernant les Allemands, votre arbitraire « et d’ailleurs, ils ne sont pas contents », me laisse plus perplexe. Je travaille tous les jours avec des allemands contents et il ne me semblait pas que la Révolution guettait aux portes de l’Alsace. La situation oblige juste un premier ministre assez libérale à mettre en place (à la demande du SPD) quelques garde-fou salvateurs. Bien. Mais il se trouve que je ne considérais pas vraiment l’Allemagne comme un pays gouvernant au Centre. Parce que mon propos ne concernait pas les pays en situation d’instabilité parlementaire, mais ceux qui étaient majoritairement de centre droit ou gauche (j’emploie droite et gauche pour vous faire plaisir). Bref, j’ajouterai pèle-mèle à ma liste l’Autriche, la Finlande, la Hongrie, l’Italie (of course), les Pays Bas, le Luxembourg (dont le Premier Ministre, pas vraiment utopiste et rêveur, s’est prononcé en faveur de François Bayrou)etc etc... Et j’irais même plus loin. Je rappelerai que deux des plus grands pays européens, censés être dirigés à gauche le sont très nettement au centre, voire au centre droit. Prétendre que l’Angleterre de Tony Blair est un régime socialiste relèverait de la plaisanterie (et je ne suis surtout pas Blairiste pour tout vous dire - et pas seulement à cause de l’Irak), quant à l’Espagne de JL Zapatero,elle est tout sauf à gauche en matière économique, sachez-le. Elle représente d’ailleurs une certaine réussite dans l’harmonie entre une politique économique assez libérale, une politique sociale et éducative appuyée et une volonté (assez délicate en Espagne) de réconciliation nationale. Rien à voir avec le mépris social de Sarkozy, ou l’interventionnisme rétrograde de Ségolène Royal. Voilà pour l’Europe...
Concernant Balladur, oui, il était le dissident... Mais c’est pourtant vers lui que tous les élus se sont tournés, avant de s’en mordre les doigts, oubliant certes que Chirac, lui avait l’appareil... Mais dire de Bayrou qu’il est le dissident, c’est un peu fort... Comment être dissident d’un parti auquel on a jamais adhéré ??? Bayrou n’a pas cohabité 20 ans avec l’UMP qu’il a toujours combattu ! Il représentait déjà le centre droit, dans une posture qu’il n’a jamais quittée, contrairement à Chirac qui n’a cessé de passer de la droite la plus dure à la droite sociale. Et ce centre droit était plus légitime aux côtés (mais pas à l’intérieur) du RPR puisque durant les années 90, celui-ci était nettement moins marqué à droite qu’aujourd’hui. C’est davantage l’UMP qui s’est séparé du centre que l’inverse. Dire ensuite « M.Bayrou le quitte quand il semble avoir une chance d’être président » !!! Là, toute votre argumentation vole en éclats tant un tel propos est flagrant de mauvaise foi... Non, Dryss, François Bayrou n’a pas quitté l’UMP (à laquelle il ne s’est jamais identifié) quand il avait une chance d’être Président. Il l’a quittée quand il ne pesait plus rien, quand les quolibets fusaient autour de lui, quand nous n’étions qu’une poignée à le soutenir, quand les sondages étaient ridiculement bas, quand il avançait ses positions sans varier au milieu de l’indifférence générale et des moqueries des guignols à propos de son bus au Colza... Bus au Colza qui est finalement au coeur de la campagne actuelle.
Pour ce qui est du charisme, je n’ajouterai rien, c’est effectivement subjectif...
Concernant mon analphabétisme... Vous comprendrez bien que je n’ajouterai rien non plus, cela m’obligerai à vous rappeler la définition de ce mot que vous ne connaissez pas. Par ailleurs je pense, qu’il n’y a plus d’arguments que je n’ai pas traités,cela me permettant de clore enfin cette fastidieuse discussion... Bonne soirée
Et bien, c’est le retour du grand article du lundi sur le camarade Bayrou ! Quel plaisir de rentrer chaque semaine sur Agoravox et d’y trouver immanquablement ce puissant débat entre pro et anti FB
Comme si l’avenir de la France était à jamais suspendu aux lèvres de notre tribun bègue, ou supposait l’arrivée d’un quelconque Chevalier Blanc pour nous en préserver... A croire que François Bayrou, bien davantage qu’un Jean-Marie Le Pen, ou, pour respecter l’équilibre, qu’un Olivier Besancenot, représenterait le danger ultime pour la patrie ou ce recours messianique annonciateur d’une ère nouvelle où la politique enfin respecterait les citoyens, répondant, par l’explosion du très symbolique clivage droite/gauche, à toutes leurs justes revendications. Ben voyons...Du coup je vais en rajouter une (longue) couche avec gourmandise.
Qu’avons-nous au menu aujourd’hui ?
L’article fumeux du très respectable Monsieur Reboul, philosophe et professeur de cette même noble matière... Bien, pourquoi pas... Nous lisons donc...
En faisant abstraction d’un style un peu limite pour un gardien de l’esprit et de sa lettre, nous constatons une légère absence de reconnaissance de l’Histoire et de culture, non pas politique, mais des arcanes de la politique, de ces arrangements de couloirs qui peuvent modifier les alliances du jour au lendemain, transformer les promesses en souvenirs, et gonfler les électeurs de rancoeur au temps de la gueule de bois... Bref, de notion qui sont aux antipodes de la philosophie, tout autant que de ce clivage gauche / droite qu’on nous érige en principe séculaire et n’est pourtant qu’une invention récente tel qu’on nous la sert dans son lit de manichéisme gaulois.
Avant de poursuivre, je voudrais rassurer tout de suite les lecteurs et électeurs : l’éventuelle élection de François Bayrou ne sera pas le Grand Soir, pas davantage qu’elle ne sera un cataclysme entraînant définitivement la France dans les bras d’un fascisme avide. (Pour faire le lit du front nationale, les politiques de pseudo gauche, comme de pseudo droite n’ont pas attendu l’avènement du sieur Bayrou...)
J’en viens donc à ce fameux article et à sa démonstration tri-dimensionnelle...
Concernant la première croyance...
Je ne connais pas le degré de probabilité d’une élection de François Bayrou, mais ce dont je suis certain, c’est que son éventuelle réalisation se fera sans aucune alliance avec l’un des deux grands partis. Ceux qui pensent que Bayrou se laissera aller à un marchandage de circonstance n’ont pas compris sa démarche qui est tout sauf opportuniste (d’où son ancienneté), mais prouve juste qu’il est le seul à avoir entendu le message de la majorité des français, terriblement lassés des moeurs politiques et des petits arrangements entre amis négociés sur et dans leur dos. Comme le dis l’un des commentateurs précédent, ne pas comprendre ce fait est une négation définitive de l’utilité de la politique et l’expression d’un renoncement effrayant. Le monde change et les citoyens le constatent. A partir du moment où ni le PS, ni l’UMP (dont le programme est en réalité bien moins libéral que celui de Bayrou, mais bien plus conservateur et autoritariste, se rapprochant en cela de celui de Ségolène Royal) n’acceptent de le prendre en compte, ils finiront par connaître une érosion spectaculaire, déjà très largement initiée lors des précédents scrutins, comme le rappelle Voltaire. Si les présidentielles peuvent nous réserver la surprise Bayrou, il faut bien comprendre que la vraie surprise aura lieu à l’occasion des législatives.
Ceci nous amène naturellement à la seconde croyance que je traiterai, avec une certaine confusion, je vous l’accorde, en même temps que la troisième...
La création d’un grand parti du centre... Et pourquoi pas ? Parce que les uns et les autres auraient peur des représailles de leur maison d’origine... Oulala, ça fait peur ! Parce que, ça ne s’est jamais vu, peut-être ? Traditionnellement, la défection des élus, qui ne sentent pas très bien le vent venir, tout en s’offrant à la première brise trompeuse, n’empêche pas leur ralliement complet et penaud à la cause qu’il vienne pourtant de trahir... En 1995, les balladuriens ont connu une petite traversée du désert en réprimande à leur minable trahison, avant de tous revenir au bercail en rang serré, y compris le multiple traitre Sarkozy que l’on nous présente aujourd’hui en Homme d’Etat fiable et serein... Il en sera de même si François Bayrou l’emporte, tant les Santini et consorts sont plus proche idéologiquement de Bayrou que de Sarkozy, tant l’appel du portefeuille ministérielle ou de la circonscription en rut passent bien avant la considération d’un objectif électorale à cinq ans.
Cela m’amène à une autre considération. J’entends et lis un peu partout que Bayrou n’a pas d’idéologie, ou qu’il est nettement de droite mais le masque par opportunisme, que le « ni ni », ne constitue pas un programme et qu’au final cela obligerait les nouveaux venus comme les divers courant de l’UDF à d’incessants grands écarts politiques... J’apprends donc que la sociale-démocratie, incarnée aujourd’hui par François Bayrou, est une simple vue de l’esprit ridicule au regard des très identifiables pensées de droite et de gauche : heu.. de quelle droite et de quelle gauche parle-t-on ? Il me semble pourtant, et la comparaison des programmes de chacun est éloquente de ce point de vue, que François Bayrou indique aujourd’hui un chemin qui tente de concilier libéralisme (qui ne signifie pas inféodation définitive aux seuls intérêts des actionnaires) et justice sociale, relance de l’initiative individuelle dans le respect des plus faibles, l’éducation, la concertation et la conscience que cela ne peut se réaliser que par une reprise en main très nette du processus européen. Cela correspond non seulement à un large courant de pensée, mais répond partiellement aux véritables préoccupations des français qui détestent tout autant le libéralisme sauvage que la sovietisation de la société. Il se trouve effectivement que prendre des droits aux uns se fait généralement au détriment des autres, mais cela pourra être compris le jour où une explication sincère des raisons de tels choix sera faite en amont, sans arrogance ni malignité.
Cela représente effectivement un courant politique et presque une idéologie, dont il n’est au final pas très intéressant de savoir si ils doivent se retrouver dans les vocables de « droite » ou de « gauche », ni même du « centre »... Ceux-ci n’étant que l’expression de notre désir puérile de systématiquement coller des étiquettes aux choses, comme autant de béquilles à notre manque d’imagination... Cela ne signifie pas non plus, comme j’ai pu le lire, livrer la France à une armée de technocrates sans âme ni capacités idéologiques... Bref...
Qu’en est-il des deux autres candidats ? Sont-ils de gauche ou de droite ? Un électeur me décrivait il y a peu les raisons de son ralliement à François Bayrou en m’énonçant ainsi le programme de NS et SR « ce que je lis du programme de Bayrou me semble plus en phase avec la société que l’autoritarisme assorti d’un vague libéralisme de l’un et que l’autoritarisme à penchant soviétique de l’autre »... Ce jugement qui est, j’en conviens, un raccourci un peu brutal, provient, je tiens à le préciser, d’une éminente personnalité de notre économie, aussi peu versée dans la naïveté qu’habituée des moeurs politiques et des antichambres du pouvoir. Bref, je me pose la question ? N’y-t-il pas un grand écart idéologique entre Nicolas Sarkozy et Jean-louis Borloo, entre Jean-Louis Debré et Patrick Devedjian ? Comment ces gens là pourront-ils un jour cohabiter dans une même majorité ? Ah, m’apprends-t-on, c’est déjà la cas... Pardon. N’y a-t-il pas un fossé abyssale entre Henry Emmanuelli et Dominique Strauss Kahn ? Entre Claude Bartolone et Ségolène Royal ? Comment ces gens là pourraient-ils, par exemple, se retrouver sous l’autorité d’une personnalité comme Lionel Jospin ? Comment ? Mes archives me revèlent que ce fut le cas et que cette étonnante réalité pourrait se reproduire (sans Jospin) ! Ciel... Mais, me dit-on, « ces gens sont tous dans le même parti »... Ah oui, bien sur, j’oubliais... C’est vrai que l’on a jamais vu de politiciens changer de formations (et pas seulement par trahison, mais tout simplement pour se rapprocher de ses idéaux), c’est vrai que jamais parti politique n’a disparu pour laisser la place à un autre de sensibilité légèrement différente, quitte à occasionner un schisme profond ! Il est vrai que le congrès de Tour de 1920 n’a jamais eu lieu, il est vrai que l’appel de Cochin fut un conte, il est vrai... etc... Il est surtout vrai que les appareils tremblants veulent faire croire aux Français que l’Histoire mériterait d’être désormais figée au seul privilège de deux partis tellement divisés par d’inconciliables courants qu’ils frôlent en permanence la rupture (pas tranquille)... Et de ce point de vue, le PS, déchiré entre son courant gauchiste anti-européen ridiculement personnifié par Laurent Fabius et son aile Sociale Démocrate emmenée par DSK, risque l’indigestion si sa candidate n’est pas élue (je fais volontairement l’impasse sur le NPS de Peillon et naguère Montebourg et bien d’autres qui tirent la bête en tous sens)...
Donc, un nouveau parti Social Démocrate, obligeant certain à changer leur fusil d’épaule ? Cela n’a rien, mais alors rien d’irréaliste... Et c’est bien pour cela que le PS et l’UMP sont amenés à sortir aujourd’hui l’artillerie lourde, tant ils ont conscience de cette possibilité. D’autant, et je tiens à le préciser qu’il existe aussi au sein même de l’UDF, aux côtés de François Bayrou, de très intéressantes personnalités comme Hervé Morin, Marielle de Sarnez, Anne-Marie Comparini ou Jean-Christophe Lagarde qui auront un rôle déterminant à jouer dans les prochains mois, contrariant peut-être un certain nombre d’idées préconçues, concernant notamment la nomination d’un gouvernement majoritairement issu du PS ou de l’UMP, ou encore le fait que Ségolène Royal représente la féminisation de la vie politique, alors même que l’UDF est sans doute la formation qui se rapproche le plus de la parité parmi ses dirigeants.
Maintenant, voilà, même si le choix de François Bayrou n’est pas un choix par défaut, il ne mofifiera sans doute pas la société en profondeur... A moins qu’il soit l’occasion de faire comprendre une bonne fois pour toute aux Français que leur avenir est aujourd’hui intimement lié à l’évolution de l’Europe et que seule cette dernière est à même de changer leur appréhension du monde et des grands enjeux stratégiques internationaux.
Bonne soirée à tous
Vu sous cet angle, (les fausses preuves par le diable), je dois reconnaître que je n’ai plus d’arguments (- ; Mais personnellement, mon lapin en peluche, me jure chaque jour que les carottes sont bien des extra-terrestres et je vais peut-être vraiment décider de le croire (- : Bonne soirée
Une discussion qui montre toute l’absurdité de notre monde ; déboussolé entre modernité vide de sens et intégrisme obscurantiste qui, sous couvert de donner justement du sens, fait de la pire ignorance une vertue ayant force de loi. Bien : on part du principe que la théorie créationniste, qu’elle soit d’obédience musulmane ou chrétienne, s’appuie sur les idées d’une époque où l’on croyait tout de même que la terre était plate, puis, dans une phase exceptionnelle d’ouverture, que la terre était le centre de l’univers et, par définition, que le soleil tournait autour d’elle... (Sans parler du fait que l’ADN était une notion très loin d’être connue)... Bref, si en dépit des constats de plusieurs scientifiques qui, à l’époque ne niaient ni la théologie, ni la philosophie, on pouvait donner quelque circonstances atténuantes aux hommes d’église, il ne me semble pas que cela puisse être encore le cas (même si je sais qu’il aura fallu attendre les années 80 du 20ème siècle pour voir Galilée absout par l’église catholique !!! Arggghhh)... Donc, à partir du moment où, en dépit des évidences les moins contestables, on peut enseigner la théorie créationniste qui va bien plus loin que s’opposer à la théorie Darwiniste, mais remet en cause pratiquemment toutes les connaissances scientifiques depuis le 15ème siècle, je considère qu’on peut tout aussi bien enseigner dans les classes de science de nos école que la terre est plate... Cela est même indispensable... Que l’on sache pertinement que ce n’’est pas vrai n’a pas d’importance puisque que l’on sait tout aussi bien parfaitement que le monde n’a ni 5000, ni 7000 ans et que la théorie créationniste est une escroquerie d’une gravité exceptionnelle... Et ce n’est pas des théories, juste des certitudes : une simple photo satellite nous prouve que la terre n’est pas plate, une simple analyse par coupe de fossile montre que la terre n’a pas 7000 ans... Après, on peut raconter à nos enfants que la terre est plate, que la mer n’est pas de l’eau, que Dieu est sur terre sous la formle de Britney Spear et que les carottes sont en fait des extra-terrestres... On peut effectivement...
Effectivement, il est absurde d’analyser le non au referendum comme un non à l’Europe. C’était un NON, de peur, un NON de repli, un NON contre un texte illisible et bien au-delà d’une constitution, mais certainement pas un NON à l’Europe... Et dire non à l’Europe serait aussi idiot que dire NON à l’Histoire... Tenter de proposer un nouveau texte aux français comme le souhaite Bayrou est une démarche démocratique... Tenter d’imposer le texte par la force comme le souhaite Sarko, ça c’est discutable... mais ne rien faire pour sortir la France de l’impasse dans laquelle elle se trouve en Europe depuis le NON, c’est simplement irresponsable.
POUR LES LEGISLATIVES QUI SERAIENT EFFECTIVEMENT UN SOUCI EN CAS DE VICTOIRE DE BAYROU, RIEN N’EMPECHE DE FAIRE ELIRE LES CANDIDATS UDF... Tout le monde s’inquiète de cette question, comme si personne ne pouvait envisager de voter UDF aux législatives et ça en devient drôle... Pourtant, les membres (et je ne cache pas en être) et élus de l’UDF qui restent fidèles à François Bayrou sont également porteur du même message que Bayrou et défendent sa vision de la société. C’est aussi pourquoi l’UDF ne craint pas tant les défections type Santini ou de Robien, cela permettant de s’appuyer sur des personnalités aux convictions profondes.
Ca ne signifie rien d’extraordinaire... Mais je connais assez les moeurs politiques pour savoir que l’on peut s’amuser à faire une entente contre Bayrou (et les ententes peuvent prendre toutes les formes), quitte à favoriser le Pen, pour le conserver en troisième homme qui fait peur et contraindre les Français à restreindre leur choix entre nos deux favoris. Mitterrand en connaissait un rayon dans ce domaine.
Cette émission - et c’est rare - faisait plutôt honneur à ce qu’on peut attendre d’une campagne électorale. Hormis les interventions dépassées de la pauvre Christine Ockrent et de l’amer Serge July pour lesquels la discussion semblait voler trop haut, on a assisté à un vrai débat, avec des intervenants peu complaisants mais courtois et pointus. Comme aucun d’eux n’étaient de purs journalistes (contrairement aux deux hystrions cités plus haut), cela pose justement la question de l’utilité de confier ce genre d’émissions à la gent médiatique !!! Là où les journalistes se délectent de petites phrases, d’anecdotes sans intérêt, d’antagonismes stériles, nos intervenants se sont portés sur des questions de fond, dans le respect de la parole d’autrui et ce fut bien agréable. Concernant François Bayrou, il a été à la fois habile et sincère, prudent mais déterminé, poli mais ferme... Sans jamais élever le ton, il a su intelligement destabiliser ses contradicteurs, sans pourtant apporter de réponses définitives, ni être tout à fait convaincant, se contentant de quelques artifices plutôt que d’un programme affirmé, allant toujours dans le sens de sa vision cohérente de la société. Et c’est une fois de plus ce qui le démarque véritablement des autres candidats et lui confère une stature en adequation avec le rôle de Président de la République auquel il prétend. Ce Bayrou là, davantage que d’être l’incarnation d’un programme, qui devrait être mis en place par un 1er Ministre, veut figurer un Président qui oriente la société dans un esprit de rassemblement, de compréhension et d’écoute, redonnant au passage quelques lettres de noblesse à la fonction. Là où les autres sortent leur programme comme un couteau Suisse, François Bayrou porte un véritable projet de société et rappelle quelque peu le Chaban Delmas de 74... Ce même Chaban Delmas qui, faisant si peur au triumvira Chirac-Garaud-Juillet, s’est alors fait littéralement flinguer au profit de Giscard, que personne n’aimait pourtant et dont tout le monde se méfiait. Espérons que nos amis Ségolène et Nicolas ne jouerons pas aux apprentis sorciers au détriment de François Bayrou, car il n’est pas de Giscard en vue, juste un Le Pen...
Cher Jean-Michel Apathie. Vous voilà dans une situation bien délicate n’est-ce pas ? La suspension de votre mentor, ne vous interpelle-t-elle pas quand à votre propre propension à témoigner dans chacune de vos interventions de vos intentions de vote personnelles ? Et là je me demande : faut-il suspendre un journaliste qui confesse (loin des médias) « Je voterais François Bayrou », tout en affichant une capacité d’analyse remarquable et de louables tentatives d’objectivité ou suspendre des journalistes qui, sans nommer celui qui attirera leur suffrage, font ouvertement campagne pour lui ? Même si le ton affecté de votre article est joliment de circonstance, il me gène un peu, surtout quand il s’avère une charge directe contre Jean-François Kahn, comme par hasard l’un des rares autres journalistes proche de François Bayrou... Quant à Guy Birenbaum, je dois reconnaître qu’il a assez la connaissance des moeurs de campagne pour avoir été parfaitement conscient de l’incendie qu’il allait déclancher, certes sans élégance, je vous l’accorde. Pour le reste, à voir votre charge partisane contre François Bayrou lors du Grand Journal de Canal + et du grand jury RTL, et votre campagne pour l’instauration définitive d’un bi-partisme calqué sur le modèle américain, je me demande si vous ne devriez pas quitter les antennes pour un moment... D’ailleurs pour en revenir au Grand Jury, je pense que votre camarade Nicolas Beytout, proche du très libéral Groupe Bilderberg, pion officiel de Sarkozy au Figaro, et ancien du comité « d’éthique » du Medef, devrait arrêter immédiatement d’animer des débats politiques, si l’on considère le cas d’Alain Duhamel comme faisant jurisprudence. Et longue serait la liste de ceux qui pourraient se voir concerné par ce cas pratique. Mais mon propos n’est pas d’orchestrer une vaine « chasse aux sorcières », juste de relever une fois de plus la tartuferie du milieu médiatique et la très grande « équité » qui inspire ces messieurs du CSA. Personnellement, je préfère un journaliste qui avoue son penchant pour un candidat et mène ses entretiens avec le plus grand respect que l’inverse. C’est une affaire de transparence. Et de cette transparence le monde politique et la campagne en ont grand besoin.
Je doute franchement que le conseiller en communication de François Bayrou se retrouve dans cette situation, pour la simple et bonne raison qu’il n’en a pas ! Et c’est tout ce qui montre la différence entre sa manière de faire de la politique et celle de vos amis... Et je trouve, Monsieur Ambien, que justifier de votre non-appartenance à l’entourage directe de N Sarkozy par la « pseudo rupture » de vos rapport avec M Jean-Pierre Raffarin est un terrain des plus glissant vous concernant. Par ailleurs, il n’y avait nulle diffamation dans les critiques dont vous avez été l’objet, donc nulle sujet de procédure. Enfin, pour revenir à ces critiques, elle mettaient davantage en cause l’intégrité de Nicolas Sarkozy que la vôtre, ce qui rend votre réaction d’autant plus disproportionnée et presque suspecte. Bonne soirée
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