@Daniel PIGNARD
Prenez le temps de relire la rubrique « politique éditoriale ».
Vous comprendrez mieux comment fonctionne la modération, pourquoi, il y a une modération et ce qu’apporte ce type de modération et ses difficultés.
Pour qu’Agoravox existe, il faut qu’il y ait des gens qui prennent le temps d’écrire des articles, de se soumettre à la modération, de participer aussi à la modération pour permettre la publication des articles et aussi des commentateurs attentifs qui argumentent si possible sur le sujet de l’article.
L’objet d’une censure, c’est au-delà des lois en vigueur qu’il s’agit pour tous de respecter, d’interdire des contenus à partir de critères définis par le censeur. Le fonctionnement d’une modération ici consiste d’abord à vérifier la cohérence du texte et sa lisibilité (que veut dire l’auteur) en contrôlant ses partis-pris implicites ou explicites, sa sensibilité parce que l’expression de convictions différentes des vôtres bien argumentées est une aubaine pour en tester la solidité et élargir selon besoin son point de vue et le champ de ses informations. C’est le principe de fonctionnement de la plate-forme. Et son intérêt. Le modérateur vote sans connaître ni savoir qui participe à la modération en cours ni bien entendu l’état du vote qu’il découvre au moment de son vote. La majorité des décisions positives déclenchant la publication. Tout modérateur comprend au vu des publications qu’il découvre en même temps que chacun que voter négativement écarte très rarement une production. Cela rend humble et fait réfléchir. Ce n’est jamais inutile.
Concernant l’existence d’Agoravox, n’oublions pas également la maintenance et le fonctionnement et bien sûr la volonté et le travail de ceux qui l’ont fondé. Le soutien financier aussi de ceux qui pensent que c’est indispensable dans une société démocratique maintenant dominée par des médias de masse concentrés dans quelques mains qu’il y ait des lieux où puissent s’exprimer dans l’indépendance la diversité des points de vue et l’échange d’informations. Agoravox est une fondation reconnue d’utilité publique qui vit du soutien financier de contributeurs par des dons défiscalisés.
L’ensemble avec ses qualités et ses contraintes est très précieux. Faisons en sorte de le faire vivre et de le préserver au mieux.
@pallas
Qu’est-ce qui vous chatouille ? Comme technique de détournement de sujet, vous n’avez rien de plus habile ?
@pallas
Qu’est-ce qui vous chatouille ? Comme technique de détournement de sujet, vous n’avez rien de plus habile ?
Qu’est-ce qui vous chatouille ? Comme technique de détournement de sujet, vous n’avez rien de plus habile ?
@pallas
@Daniel PIGNARD
Qu’est-ce qui vous chatouille ? Comme technique de détournement de sujet, vous n’avez rien de plus habile ?
@pallas
Qu’est-ce qui vous chatouille ? Comme technique de détournement de sujet, vous n’avez rien de plus habile ?
@Spartacus
Caste ! Vous ne faites pas dans l’euphémisme. Par contre vous appliquez bien systématiquement la bonne vieille recette qui consiste à opposer les membres de la classe moyenne entre eux puis à ceux des classes encore plus démunis puis …pour détourner l’attention de l’origine, des mécanismes et de l’évolution de toutes ces disparités. Ce n’est pas nouveau comme procédé mais c’est malin et vous avez raison de persévérer parce que chacun connaît mieux le mode de vie de ceux qui lui sont socialement proches et en perçoit les évolutions et les réalités concrètes alors que la levée et la répartition des impôts directs et indirects, des cotisations, le poids des patrimoines, la législation sur l’héritage au-delà de ce qui nous concerne directement échappent à notre expérience. Pourtant c’est là que tout se joue et les initiés le savent et ils ont même des conseils pour s’y retrouver. Vous en faites partis ?
@mazig
Il a fait cela tout seul ? Sans lui rien de ce qui a été fait n’aurait existé ? Il me semble que Total va bien malgré le tragique accident de son ancien PDG dont personne ne conteste les compétences et les mérites.
Merci pour ce travail précis, méthodique et lumineux. Lorsque
j’étais lycéen, certains enseignants nous conseillaient de lire différents
journaux pour être correctement informés. Maintenant, pour être informé, il
faut consulter les blogs divers et variés qui se sont donnés leur propre indépendance
et quelques rares et précieux journaux emblématiques de l’esprit et de l’histoire
de notre pays. Qui sont nourris (les blogs) pour la plus grande part par des
personnes qui ont développé les compétences que l’on attendrait d’un
authentique journalisme en pays démocratique. Qu’on ne s’y trompe pas, c’est
une forme de résistance intérieure à l’asservissement intellectuel et culturel
mis en œuvre par les médias officiels et les médias entre les mains du CAC 40
et ses hybrides que nous finançons par-dessus le marché par nos impôts. Le
reste est à consulter pour entretenir sa capacité à démystifier la propagande
et ses mutations, à observer la fabrication de l’opinion souhaitée et à repérer
les points importants à approfondir qui eux sont effleurés ou écartés. Tout en
se nourrissant des raretés (merci à ceux qui les produisent ) qui toujours subsistent
un peu dans la proportion des raisins qui garnissent certaines brioches et qui nous donne espoir.La bonne graine bien que soumise en permanence au napalm de la finance et sa mauvaise fée la publicité est encore vivace et coriace.
Il serait intéressant de développer une réflexion
politique sur le rôle et l’organisation des médias en vue d’un rétablissement
démocratique durable.
Pendant des années, j’ai envoyé des commentaires aux différents intervenants de la matinale de France Inter à partir de ce que je croyais possible et souhaitable, l’existence d’une référence implicite à une éthique partagée fondée sur une forme d’honnêteté intellectuelle : De la part d’un journaliste ou un éditorialiste, dire franchement son parti-pris et son opinion avec faits et arguments, ceci est parfaitement recevable. Citer, énumérer loyalement les points de vue qui s’affrontent et pourquoi pas, dire sa préférence sans omettre bien sûr de l’expliciter.Faire correctement l’état des lieux d’un problème et citez les analyses diverses qui s’y rapportent au lieu d’user de toutes les ficelles du métier et ressources de la rhétorique pour simuler grossièrement la neutralité ou affirmer de prétendues vérités établies.Mener une interview sans complaisance, avec respect, en apportant ou rectifiant les infos manquantes, tronquées ou biaisées etc…. Visiblement ce n’est pas la tendance. Cela donnerait le goût de l’information comparée et de l’analyse, stimulerait la curiosité et l’esprit critique, rappellerait au citoyen que sans cela nous sommes tous manipulables à merci et qu’il n’y a pas de véritable démocratie à la hauteur de notre pays et du niveau d’éducation de sa population. Alors que nos institutions sont à bout de souffle à force d’avoir été autant trafiquées, cela permettrait de faire émerger de véritables pratiques citoyennes et démocratiques sans lesquelles les démagogues, les spécialistes du simulacre, les césarisés et nominés de la mise en scène politique et médiatique continueront de nous entraîner dans des aventures dont ils ne maîtrisent ni les tenants ni les aboutissants sans oublier de se présenter comme recours devant les catastrophes qu’ils ont provoquées. L’historien Ernest Renan disait dans sa célèbre conférence à la Sorbonne de 1882 à la naissance d’une république « L’existence d’une nation est un plébiscite de tous les jours. » Pratiquer la plupart du temps ce type de journalisme dans le service public s’apparente aujourd’hui à une forme de trahison de tous les jours qu’on nous sert au petit-déjeuner. Autre motif de tristesse, c’est que les compétences et les talents sont présents en nombre à l’intérieur et à l’extérieur de la maison.
Rassurez-vous, moi non plus, je n’ai pas eu de réponse même en passant par la médiation. Il paraît que nos interpellations sont publiées sur le site de la médiation. A force de chercher sans trouver, j’ai fini par trouver le site Agora-vox. Comme quoi, même endiguée, l’expression de la démocratie, comme l’eau, s’infiltre partout. Merci à Agora-vox.
@titi
Prenez-garde,parler de la fraude fiscale est un tabou et vous commettez un blasphème qui pourrait faire réfléchir ce qui est déconseillé et dangereux.Etes-vous sûr d’être un bon citoyen ?
Repères : Ministre du Budget B Cazeneuve 2013 de 60 à 80 milliards-Rapport d’informations parlementaire sur la lutte contre les paradis fiscaux, Alain Bocquet (PCF) et N Dupont-Aignan(Debout la République) 2013, de 60 à 80 milliards. L’optimisation fiscale qui elle est légale donc morale n’est pas incluse ici.
Il y a quelques mois, Bruno Lemaire, invité de le matinale de France Inter a laissé échapper le montant de 100 milliards comme une calamité quasi naturelle ou surnaturelle( je n’ai pas réussi à interpréter) difficile à combattre pour signaler les contraintes de son rôle. J’ai dressé l’oreille pour entendre la réaction de nos deux journalistes, éminents représentant du service public de l’information.Soyez rassuré, le pays ne sera pas troublé, tout cela est passé directement dans le puits des vérités sans fond et du silence éternel.Chacun a pu se rendre à son travail rassuré et rassasié de bonnes informations.
@velosolex
Je suis d’accord avec vous notamment à propos de France Culture. Un des objectifs de la réforme qui ne sera pas publiquement revendiqué, c’est bien entendu de réduire ces îlots où il y a encore de l’indépendance, de la diversité, de la controverse, un véritable espace d’interview rigoureuse, exigeante et respectueuse qui nourrit la réflexion, donne envie d’en savoir plus et au final sert la citoyenneté. Vous imaginez si cela devenait contagieux. Regrouper les moyens d’informations c’est bien entendu affaiblir les degrés d’indépendance qui restent, mieux tenir et concentrer les hiérarchies, encadrer sérieusement les velléités de créativité ou d’expérimentation non conformes. Les élites financières et commerciales auxquelles s’identifient maintenant une partie des élites politiques veulent liquider cet esprit d’indépendance qu’ils considèrent comme une menace à leur volonté d’hégémonie sur les médias, l’éducation, les arts etc…
Pour France Inter, le contrôle idéologique est plus fort, cela se sent, le slogan pourrait être " Bonne humeur et rigolades du moment que la caravane ne dévie pas " Ça va, les pilotes et copilotes sont habiles et vigilants. La formule mise au point est un véritable tour de force, la catharsis humoristique finit par épauler à l’insu de son plein gré le politiquement conforme même s’il y toujours quelques graines folles qui pourraient donner des enfants sauvages.
@kirios
Je pense qu’il ne faut pas généraliser. Il y a des gens qui font du mieux qu’ils peuvent en attendant des jours meilleurs. Une écoute attentive permet de repérer quelques finesses, quelques clins d’œil en forme de salutaires mises à distance du discours officiel qui se déroule sous l‘autorité sourcilleuse des chef(e)s de rédaction et direction de l’information qui sont des personnes toujours très discrètes. Ce sont eux les gardiens de l’orthodoxie avec comme les autres leur poste et carrière en jeu même si à ces postes l’on trouve des gens ambitieux qui donnent des gages et aussi des mercenaires très adaptables (pour info, la directrice de l’info de France Inter était directrice de l’information à TF1). Ce n’est pas spécifique à ce milieu non plus. Je trouve contre-productives certaines condamnations outrancières qui s’invalident par leurs excès et généralisation et font le bonheur des responsables ainsi victimisés cités plus haut .Ce que redoutent ces gens-là, ce sont la dénonciation de faits précis, de procédés employés, que viennent de leurs concitoyens des exigences explicites sur ce que doit être l’information et le débat parce qu’ils savent bien qu’il existe des journalistes soucieux de répondre à ces attentes et porteurs eux-mêmes de propositions. Leurs commanditaires et eux-mêmes feront tout pour retarder ce moment. En attendant, ils sont eux-mêmes les arbitres des jeux qu’ils déploient tout en se disputant les places férocement.
@vesjem
Il y a toujours des gens pour s’afficher dans une pétition bien loin de leurs convictions et pratiques pour donner le change, faut-il leur donner le pouvoir exorbitant de la torpiller ?
@troletbuse
Ne pensez-vous pas que votre proposition soit tout à fait contre-productive et elle aussi une grosse ficelle ?
Quel trop-plein d’honnêteté intellectuelle !
Un politique responsable de parti, député, pris dans un traquenard de basse politique mais de haute intensité et fourberie qui abîme encore un peu plus la confiance que nos concitoyens portent aux fonctionnements de nos institutions démocratiques et à la plupart des médias se défend vigoureusement sans mettre un genou à terre (comme beaucoup de nos concitoyens, ne vous en déplaise) devant la meute qui le guette. Il s’agit selon votre rhétorique de « la simple colère d’un aigri ». A quoi bon évoquer l’honnêteté. Qui veut se faire une opinion regardera la video complète de la perquisition et appréciera notamment le traitement dominant fait par les médias à l’époque. Cela prend 40 mn. C’est le prix de la démocratie si on ne veut pas éternellement dépendre de ceux qui sont payés pour nous faire bien penser.
Mettre en relation le nombre de voix à un scrutin présidentiel et au scrutin de l’élection au parlement européen. Election la moins fréquentée depuis qu’elle existe (au passage, à qui la faute ?). Prétendre en tirer une analyse politique. Merci de prendre vos concitoyens pour des imbéciles. Consolation pour vous. Dans le monde de la communication et des médias, vous ne devez pas vous sentir seul.
@C BARRATIER
Après Jupiter, on pourrait ajouter aussi les héros costumés. Superman pour le goût du déguisement, Mandrake pour ce talent bien particulier qu’est l’hypnose, un jedaï au choix pour la gestuelle, Clovis pour la légende. Normal, les citoyens français sont réputés être des enfants. Que ne pourrait-on pas faire avec Charlemagne aussi.
Bravo pour la perspicacité et la maestria dialectique. Je suppose qu’il y aura une suite.
De Gaulle aurait soutenu Macron, c’est évident (par un appel).Clemenceau aussi bien sûr (médicalement de par son métier d’origine).Mendès France (par un long discours). A coup sûr Edith Piaf (par la voix. Ici vous pouvez même essayer de deviner la chanson, il y en a beaucoup qui conviendraient).
Merci pour ce renouvellement ludique de l’exercice de l’hommage et pour votre audace dans un monde si convenu. Nous sommes en attente des prochains épisodes et nous allons chercher de notre côté gaillardement de nouveaux illustres soutiens et leurs motivations.
@Christian Labrune
Le sujet ici n’est pas le supposé ou non antisémitisme de De Gaule ou d’un autre homme politique.
C’est la dimension actuelle du procédé et de ses effets.
Une réflexion subjective avant l’essentiel. Si antisémitisme, il y a eu chez De Gaule, et que l’antisémitisme qui a sévi ou sévit chez nous eût été ou soit seulement de cette nature, beaucoup de choses auraient été bien différentes.
Ramener une analyse critique de la politique menée par Israël systématiquement à une accusation d’antisémitisme, c’est simpliste dans tous les cas . En 1967, il y avait un danger vital immédiat pour Israël et la passion était énorme. Maintenant en France, c’est devenu une démarche de certains qui produit des effets pervers. Elle nourrit la surenchère et la provocation, elle sert le révisionnisme, apporte sa part à l’exacerbation des communautarismes, réactive à l’endroit des juifs le rôle de bouc émissaire avec des mises en danger grandissantes. L’antisémitisme a suffisamment de sources et ressources pour que cette aubaine ne lui soit pas apportée.
Il semblerait que l’angoisse suscitée par la croissance de l’antisémitisme rende certains aveugles à ce paradoxe .Ceux qui disposent d’un grand ou d’un petit pouvoir et composent avec ces pratiques font courir des risques à nos concitoyens juifs et à l’unité du pays. Combien de malheurs et d’opportunisme politique faudra-il encore pour le comprendre ?
Merci pour cet échange qui me donne l’occasion de compléter mon point de vue. Certains juifs et d’autres d’accord avec cette position soutiennent que la critique de la politique israélienne est un alibi qui cache un réel antisémitisme. Cela revient à accuser tous les juifs en désaccord avec la politique menée actuellement en Israël à être antisémites et tous ceux qui pensent comme eux aussi .Cette position est malsaine, dangereuse et irresponsable.
C’est l’islam politique qui a initié cette approche avec une toute autre stratégie idéologique et politique. Il amalgame le judaïsme et la version actuelle du sionisme d’extrême droite dominant actuellement en Israël pour mieux condamner tous les juifs et affaiblir l’état d’Israël dans une guerre de religion à vocation messianique. C’est explosif, c’est le but.
Dénoncer le supposé antisémitisme culturel du général De Gaulle à partir d’une déclaration très élaborée dans une actualité encore brûlante qui porte sur un moment clef de la vie et de l’histoire politique internationale d’Israël par un chef d’état aux commandes ainsi que le fait Thomas Legrand nous remet dans les mêmes ornières alors qu’une mécanique infernale s’est installée dans le pays sur ce sujet.
Raymond Aron dénonce un soupçon d’antisémitisme essentiellement à partir d’un profond désaccord sur la politique menée pendant le déroulement de la crise par le général qui prend les accents d’un sérieux désaccord personnel qui va au-delà (Le Figaro 18/12/1967).Pour mémoire, dès 40, Aron voyait en De Gaulle un danger bonapartiste pour la république. Michel Soulas, docteur en histoire contemporaine fit un point de situation en 2012 et 2013 sur la question auprès de l’association France-Israël et de l’Association Montpellieraine pour un Judaïsme Humaniste et Laïque.
Chacun pourra se faire une opinion.
(https://docplayer.fr/22606794-Charles-de-gaulle-et-les-juifs.html
Les 3 éléments que je rapporte rappellent le poids de la géopolitique et de l’histoire et d’ailleurs c’est bien de cela dont parle le général dans sa déclaration. Pas sûr que Raymond Aron disposait de tous les éléments d’information dont disposait un chef d’état ni qu’il les aurait pesés de la même façon.
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