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Les commentaires de Pierre R. Chantelois



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 15 avril 2013 20:49

    Je vous rassure. Je n’ai pas été offusqué. Simplement je trouvais le ton un peu... incompatible avec l’Art (avec un A majuscule).

    Amicalement

    Pierre R



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 15 avril 2013 17:17

    Une belle confusion de genres et de style. Un salmigondis qui ne mène nulle part. L’arrivée de Justin Trudeau ne ressemble en rien à Sarkozy, Hollande, Rachida Dati... Sinon, expliquez-moi ces analogies ? De la royauté à un régime présidentiel, entre un régime fondé sur la séparation des pouvoirs et un autre fondé sur le check and balance... Le rôle du chef peut varier en pouvoir et en intensité. D’autre part, role s’écrit : rôle.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 15 avril 2013 17:04

    Vous n’en mettez pas un peu trop sur la tartine ? Vous perdez en crédibilité.

    L’article de Dugué a le mérite de poser un diagnostic qui se tient et de poser les bonnes questions. Rien de sa démonstration ne justifie une telle descente aux enfers.

    Pierre R. Chantelois



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 5 juin 2012 10:54

    Sur votre site, monsieur, dont vous nous informez des statistiques selon lesquelles 17 270 pages ont été consultées(Xiti) en octobre 2007, vous vous faites le chantre de la Lybie : L’OTAN a dévasté ce pays heureux et tranquille qu’était la Libye, avec la complaisance que peuvent mettre à détruire ceux qui ont prévu de se faire payer par leur victime pour réparer le mal qu’ils lui auront fait. Vous récidivez aujourd’hui en soulignant dans les grands complots ce fait : Il semble bien qu’en Egypte c’ait été surtout le gouvernement derrière les mitrailleuses et en Libye des mercenaires déguisés en insurgés. Alors, en Syrie, allez savoir….

    Vous omettez toutefois de souligner les complots croustillants de la société SNC-Lavalin en Lybie. Société que vous connaissez bien, j’imagine. Edis Zagorac, époux de Sandra McCardell, ambassadrice du Canada en Libye, a dirigé, avec un partenaire libyen, une société mixte créée par SNC-Lavalin et le Corps d’ingénieurs libyen. Cette société était responsable de la construction d’une prison de 271 millions en banlieue de Tripoli. SNC-Lavalin a défendu ce projet tant bien que mal, affirmant que la prison serait le « premier centre de détention du pays à se conformer aux normes internationales en matière de droits de la personne ».

    Par ailleurs, l’implication hypothétique de responsables de SNC-Lavalin dans une tentative de faire entrer illégalement au Mexique Saadi Kadhafi, l’un des fils de l’ex-dictateur libyen, a sûrement un impact négatif sur les affaires du grand groupe d’ingénierie.

    Pour le 35e anniversaire de naissance de Saadi Kadhafi, en 2008, SNC-Lavalin a fait livrer du champagne et deux douzaines de roses à sa luxueuse suite, dans un hôtel de Toronto. La firme a aussi invité le fils du dictateur à une partie de chasse à l’orignal dans le nord du Québec. SNC Lavalin est au cœur d’une vaste enquête pour corruption.

    Vous n’hésitez pas à écrire sur votre blogue, monsieur : Nous sommes désormais COMPLÈTEMENT déshonorés.Notre civilisation moribonde a choisi de mourir dans la honte. J’ai honte de ce que nous Occidentaux nous faisons. Hier en Irak, aujourd’hui en Libye…

    S’agissant cette fois de la Syrie, en mars dernier, la firme de génie-conseil a congédié un employé, Nawaf Al Dandachi, un estimateur principal au bureau de Toronto, qui a lancé des invitations par courriel pour promouvoir une manifestation en faveur du régime du controversé président syrien, Bashar al-Assad. En juin, en effet, al Dandachi a envoyé une invitation à un rassemblement de soutien à la Syrie Bachar al-Assad fort, de façon à coïncider avec une manifestation anti-Assad à travers la rue.

    En poste depuis moins de trois ans, le grand patron de SNC-Lavalin (TSX:SNC), Pierre Duhaime, a, en mars dernier, démissionné de ses fonctions dans la foulée d’une enquête interne concluant qu’il a contrevenu au code de déontologie de l’entreprise. M. Duhaime avait autorisé des commissions irrégulières totalisant pas moins de 56 millions $ US à des agents commerciaux pour des projets non précisés. Les agents commerciaux sont des intermédiaires qui font le lien entre des fournisseurs comme SNC et des clients potentiels. La moyenne des commissions accordées à ces agents commerciaux au cours des trois dernières années s’élève à environ 700 000 $.

    Selon le Huffington Post (édition du Québec) une plainte a été déposée contre le géant canadien de l’ingénierie SNC-Lavalin, au nom d’investisseurs qui lui réclament 1,5 milliard de dollars pour compenser des pertes causées par des opérations illicites en Libye. Cette requête découle "de présumés paiements illégaux faits par SNC-Lavalin à des membres, des associés et des agents du régime Kadhafi pour obtenir des contrats de projets d’infrastructures en Libye".

    Lorsqu’il est question de complots, monsieur, il faut avoir le souci de démontrer tous les faits et non seulement ceux qui servent une cause.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 25 janvier 2012 12:04

    Je vous propose de lire sur Owni les réflexions de Benjamin Bayart, expert en télécommunications et défenseur de la liberté sur Internet sur la fermeture de Megaupload. Il dit notamment ceci : Je ne suis même pas certain d’être en désaccord avec la règle : Megaupload était objectivement mafieux. C’est une malfaisance pour la société, la police intervient, tant mieux. Par contre, je m’interroge sur les moyens déployés : pour fermer Megaupload, les autorités américaines ont mis en œuvre des moyens supérieurs à ceux pour fermer Guantanamo. Le téléchargement illégal est donc jugé supérieur à la torture.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 25 janvier 2012 11:54

    Au Québec nous vouons une grande admiration pour le zoulou blanc de l’Afrique du Sud, Johnny Clegg. Et je profite de l’occasion pour souligner le travail extraordinaire de Putumayo pour rendre accessibles les musiques du monde, notamment celles de l’Afrique.

    Chaque année, depuis 1987, Montréal est l’hôte du Festival International Nuits d’Afrique au large éventail métissé de talents d’ici et de l’autre côté de l’Océan, originaires d’Afrique, des Antilles et d’Amérique Latine.

    Excellent article bien documenté et d’une belle facture, si agréable à lire, très tôt le matin smiley



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 25 janvier 2012 11:40

    J’ai vu et revu le cheval de Turin. Cinéma exceptionnel qui se caractérise volontiers par son traitement marginal : plans longs, action ralentie, répétition dans la quotidienneté des gestes. Je ne vois pas en quoi par contre ce film est un bras d’honneur. Béla Taar a abordé avec talent et brio une forme de cinéma qui lui est propre. Et son film ne s’oppose pas à d’autres chefs d’oeuvre du XXe et XXIe siècles. Au contraire. Il en complète le tableau. Le cinéma n’est pas un art unique. Et je ne cèderais pas à la tentation trop facile de comparer ce film d’exception à d’autres films. Il est unique et en cela il doit le rester. Le comparer c’est déjà lui donner une étiquette. Or ce film est dans sa facture même sans étiquette. Ne mêlons pas Béla Taar aux querelles inutiles et improductives d’esthètes et de critiques inappropriées du cinéma.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 16 décembre 2011 13:28

    Désolé pour cette coquille : le bilinguisme est officiellement reconnu par les lois et baffoué

    Pierre R. Chantelois



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 16 décembre 2011 13:26

    Le Canada est un pays bilingue, au même titre que la Belgique est un pays trilingue, ou la Suisse est un pays quadrilingue

    Monsieur Lyon

    Rien de plus faux. Au Canada, le bilinguisme est officiellement reconnu par les lois et baffoués par les décisions administratives au cœur des provinces. Au Canada, il y a deux majorités, la francophone au Québec et l’anglophone dans les autres provinces et territoires ainsi que dans l’ensemble du pays, et deux minorités de langue officielle, l’anglophone au Québec et la francophone dans les autres provinces et territoires ainsi que dans l’ensemble du pays. L’anglais en tant que première langue officielle parlée, y compris la moitié de la catégorie « français et anglais », rassemble les trois quarts de la population (74,8 %) du pays et il représente au moins 90 % de la population dans toutes les provinces et territoires, sauf au Québec (13,4 %) et au Nouveau-Brunswick (67,2 %). Quant au français, il compte pour près du quart de la population canadienne (23,6 %) (Patrimoine canadien).

    Le gouvernement fédéral donne le plus mauvais exemple en matière de bilinguisme. Il vient de nommer un juge unilingue anglophone à la Cour suprême et le vérificateur général du Canada est également unilingue anglophone. Les francophones ont des difficultés à se faire servir en français à Ottawa (j’y ai vécu), à Toronto (que je connais bien), et ne parlons pas dans le reste du Canada. Nous ne sommes pas à New-York. Nous sommes dans le pays bilingue du Canada, selon les lois officiellles. La réalité est toute autre. Les anglophones peuvent se faire servir en tout temps en anglais au Québec. Deux poids deux mesures.

    Un clic sur Wikipedia vous aurait mieux informé : le français est la langue maternelle de 7 millions de canadiens (22.7% de la population du pays) et environ un million de francophones vivent dans les autres provinces où ils forment des minorités significatives ; au Nouveau-Brunswick (province bilingue), en Ontario, et, avec des populations plus petites en Alberta et en Saskatchewan. En 2011, la population canadienne était estimée à 34 278 400, en hausse de 40 400 (+0,1 %) par rapport au 1er octobre 2010. La population du Québec vient tout juste de franchir le cap des 8 millions.

    Pour être plus précis, voici ce que dit le Commissaire officiel aux Langues officielles du Canada :

    Le Canada forme le deuxième plus grand pays du monde. Son territoire s’étend sur six fuseaux horaires et touche trois océans. On y entend parler français depuis le climat tempéré des régions septentrionales jusque dans le Grand Nord. Comment est-ce possible ? Près du quart de la population a le français pour langue maternelle et environ trois millions de personnes parlent le français à titre de langue seconde.

    Le français est surtout parlé au Québec ; son territoire équivaut à trois fois celui de la France, ce qui en fait la plus grande province canadienne en superficie. Peuplé de 7,5 millions d’habitants, dont 6,7 millions qui parlent le français, il se classe au deuxième rang des provinces canadiennes pour ce qui est de la population et de l’économie. Société dynamique, le Québec est sans contredit le principal foyer de la francophonie en Amérique.

    En Ontario, première province canadienne par la taille de sa population et de son économie, 1,3 million de personnes connaissent le français.

    Dans les provinces atlantiques, dont le Nouveau-Brunswick, la seule province officiellement bilingue, un peu plus de 400 000 personnes parlent français.

    Dans l’Ouest canadien, qui comprend le Manitoba, la Saskatchewan, l’Alberta et la Colombie-Britannique, plus de 600 000 personnes ont une connaissance du français.

    On retrouve, dans les trois territoires du Canada, soit le Yukon, le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest, un peu plus de 7 000 personnes qui ont une connaissance du français.

    Au Québec, les anglophones ont leurs institutions publiques, leur réseau de communication, leurs journaux, leurs commissions scolaires, leurs écoles et leurs universités. Il n’en est ainsi qu’au Québec, monsieur. Il est une réalité incontournable : Au Québec, la langue anglaise a un pouvoir d’attraction neuf fois supérieur à celui de la langue française.

    En ce qui concerne l’indépendance du Québec, seule la volonté du peuple pourra faire du Québec une nation indépendante. Pour l’heure, la population du Québec a une autre vision que celle de l’indépendance. Et pour parvenir à l’indépendance du Québec, il faudra que cessent les querelles intestines entre indépendantistes. Depuis cinquante ans que j’observe la scène politique du Québec. Je désespère de parvenir un jour à l’indépendance de mon pays, le Québec. Les mots et la poésie ne suffisent pas. Il faut un courage et une volonté politique de faire de ce beau pays, le Québec, une nation indépendante.

    Et pendant ce temps, il serait heureux que la France réalise qu’un jour, la francophonie ne sera plus qu’un souvenir. Je vous suggère cette lecture instructive d’un article paru au Québec en novembre 2011 : Anglicisation de la France : un pays qui a mal à sa langue  : « Les efforts des Québécois pour la langue française ne sont pas bien relayés en France. Ils sont reconnus par les spécialistes, par les gens qui aiment le Québec, mais la méconnaissance des Français des autres parties de la francophonie dans le monde est énorme. La majorité des politiciens français et surtout dans ce gouvernement sont des gens qui ont une grande admiration pour l’anglais et qui ne sont pas du tout intéressés par la défense du français. »

    Pierre R. Chantelois



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 27 août 2011 17:37

    Difficile de se faire une idée. Il y a la presse qui commente depuis Tripoli qui contredit une autre presse depuis Tripoli. Il y a cette presse qui commente depuis les studios de la BBC avec des drapeaux indiens. Il y a des commentateurs qui opinent depuis Tripoli. Il y a des commentateurs qui opinent depuis leur salon. Il y d’autres commentateurs, de la ligue des vieux sages et des vieux pontes, qui nous ressortent de leurs archives empoussiérés, des articles avec l’air de dire : je vous l’avais bien dit, il.y a de cela quelques années. Et il y a moi. Pauvre moi qui tente de comprendre cette guerre à multiples intérêts dans une géopolitique babélienne.Oui oui ce que je sais. Il y a le pétrole.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 27 août 2011 16:54

    @ sisyphe. En lieu et place de logique, sans contredire le sens de votre commentaire, ne devrait-on pas plutôt parler de règle. Parce que de logique, je n’en vois guère dans cette géopolitique à intérêts multiples. Amicalement.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 4 août 2011 16:06

    Gaétan

    Il y a longtemps que je ne crois plus en Dieu. Trop de désillusions. Et lorsque l’homme se prend pour Dieu et qu’il répand ses dogmes sur la planète, je désespère. Mais j’aime votre réflexion pour sa touchante naïveté.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 29 juillet 2011 16:46

    Imhotep

    Désolé pour ces hiéroglyphes.

    Je m’interroge sur un point. Votre article est bien documenté, bien ficelé, bien articulé. Est-il le travail d’un homme soucieux de présenter objectivement une facette de la vérité ou est-il le fait d’un homme qui mène une campagne politique à l’aube des prochaines élections ?

    Lorsque vous concluez qu’il faut oeuvrer à nous débarrasser de ce pouvoir, en tant que lecteur que dois-je en déduire ? Que vous êtes l’homme d’une cause politique dont l’un des protagonistes est présentement devant la justice américaine ? Je cherche toujours...

    Je ne suis pas Français et je ne me mêle pas de mes affaires. Je sais.

    Pierre R. Chantelois



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 29 juillet 2011 16:43

    Imhotep

    Je m’interroge sur un point. Votre article est bien documenté, bien ficelé, bien articulé. Est-il le travail d’un homme soucieux de présenter objectivement une facette de la vérité ou est-il le fait d’un homme qui mène une campagne politique àl’aube des prochaines élections ?

    Lorsque vous concluez qu’il faut oeuvrer ànous débarrasser de ce pouvoir, en tant que lecteur que dois-je en déduire ? Que vous êtes l’homme d’une cause politique dont l’un des protagonistes est présentement devant la justice américaine ? Je cherche toujours...

    Je ne suis pas Français et je ne me mêle pas de mes affaires. Je sais.

    Pierre R. Chantelois



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 31 mars 2011 16:01

    Bonjour l’enfoiré

    L’autre temps, j’étais dans un salon en attente de consulter mon médecin. J’ai entendu cette conversation entre un homme et une femme :

    LUI : Les femmes sont devenues tellement compliquées. On ne sait plus comment vous aborder. Vous êtes trop complexes pour moi.

    ELLE : Mais non mon ami. C’est vous les hommes qui êtes trop complexés. Tout serait si simple si vous cessiez vos angoisses existentielles.

    J’ai replongé mon nez dans ma lecture et j’ai fermé mes écoutilles auditives. J’attends de consulter le médecin pour une déficience visuelle  smiley



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 30 novembre 2010 11:55

    Bonjour Guy


    Avec un seul vote, atteindre la note de 0 relève du défi. Et sans aucun commentaire voilà qui montre le courage du voteur.

    Article qui arrive à point nommé. Permettez-moi les observations suivantes : 

    a) Les États-Unis sont un pays de contrastes qui vont des extrêmes à l’autosuffisance. The American Way of Life est bel et bien terminé. Le grand rêve américain que souhaitent raviver les Tea Party est brisé. Le Parti républicain, en grande partie responsable de la débâcle économique qui a mené le système financier au bord du gouffre, revient en force en faisant miroiter à nouveau un rêve illusoire. 

    b) Depuis 2001, septembre plus précisément, les États-Unis se sont refermés sur eux-mêmes. Et n’accumulent que des échecs. Financiers, stratégiques et économiques. Vous avez soulevé le cas de Wikileaks. Au-delà des commérages d’officines, le plus affligeant reste cette directive - the National Humint Collection Plan - qui montre de manière tragique l’étendue de la paranoïa qui sévit dans ce pays. Plus rien ne sépare la diplomatie du service de l’intelligence. Ces divulgations confirment l’état lamentable de l’Amérique qui espionne ses amis et dresse sur eux des portraits peu flatteurs. 

    c) Plusieurs ont voulu croire en un nouveau Messie moderne. Obama n’aura cumulé que déceptions après déceptions. Tant au plan intérieur que dans le monde. Obama est l’incarnation de la faiblesse qu’est devenue l’Amérique. Un simple soldat, dégoûté des politiques de son pays, a transmis des informations sensibles sur les stratégies de son pays. Une frange de la population américaine s’est réfugiée derrière un groupuscule pour dénoncer les prétendues dérives du gouvernement démocrate, feignant d’ignorer celles du gouvernement républicain antérieur. Le système bancaire des États-Unis s’écroule. Journaliste à Vanity Fair, Michael Lewis a travaillé pour Salomon Brothers au milieu des années 80. Il vient de publier Le Casse du siècle. Voici ce qu’il écrit : « Qu’une banque d’investissement ait été disposée à me payer des centaines de milliers de dollars pour prodiguer des conseils de placements à des adultes demeure un mystère pour moi. J’avais 24 ans et je ne connaissais rien aux fluctuations du marché. Je n’avais jamais étudié la comptabilité, jamais dirigé d’entreprise, jamais eu d’économies personnelles à gérer. Je m’étais retrouvé par hasard à travailler chez Salomon Brothers en 1985 et j’en étais ressorti plus riche en 1988  ». 

    d) Rien ne semble démarrer aux États-Unis. À la fin du deuxième trimestre, 4,6% des emprunteurs hypothécaires étaient menacés de forclusion et 4,5% accusaient un retard de 90 jours dans leurs mensualités. Un fait demeure : les banques américaines seront encore pour un certain temps incapables de jouer le rôle qui est traditionnellement le leur, soit de tirer la croissance en créant de la dette.


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 23 novembre 2010 15:30

    Bonjour Guy


    Quel sujet original. Reposant de nos soucis politiques qui viennent hanter nos heures quotidiennes. S’il ne s’agissait que de politique, notre vie serait bien morose. Relativement aux bouchons de circulation, j’en suis un peu immunisé. Je suis un indécrottable piéton. Je n’ai jamais possédé de permis de conduire. Mes déplacements ne se font que par la marche ou par les transports en commun (lorsqu’il y a obligation). J’ai par contre beaucoup voyagé. En raison notamment de mes fonctions professionnelles. Je voyage moins maintenant. Et c’est bien. Je découvre ma ville. Je reste tout de même conscient des bouchons de circulation. Et surtout des effets d’externalité sur les villes-centre. Les villes sont-elles préparées à une augmentation aussi radicale du flux de la circulation automobile ? Je n’en suis pas sûr. 

    Une question me turlupine. Nous avons de plus en plus d’autoroutes et nous en ralentissons la vitesse. Pourquoi diantre investir dans ces grandes routes panoramiques si c’est pour ralentir la vitesse et... créer des bouchons ? 

    Je proposerais de rétrécir les routes urbaines et d’élargir les trottoirs. Peut-être assisterions-nous à une tendance inversée : l’augmentation des piétons et la diminution des automobilistes ? 

    La courtoisie serait-elle souvent utilisée en échange d’un avantage personnel : accélérer sa propre fuite en avant tout en refusant le passage de l’autre ?, écrivez-vous. Je me surprends toujours d’avoir mes deux pieds intacts au retour de mes promenades quotidiennes. Le piéton est le mal-aimé de la cité urbaine. Si si. 

    Article rafraîchissant pour un piéton en herbe et un réactionnaire à l’automobile 




  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 16 novembre 2010 23:47

    Marc


    Voilà que je suis de mieux en mieux éclairé. Merci. 


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 16 novembre 2010 16:08

    Bonjour Guy


    Merci pour ce complément d’information. Cette question me turlupinait parce que nous avons un contingent important d’étudiants chinois qui opte d’étudier tant au Canada qu’au Québec. Je m’interrogeais s’il fallait nous aussi revoir notre système d’éducation  smiley

    Amicalement

    Pierre R.


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 16 novembre 2010 15:36

    [...] de plus en plus d’étudiants chinois étudiaient en France comme une planche de salut parce qu’ils n’avaient pas les capacités intellectuelles de suivre les mêmes études en Chine

    L’enfoiré

    Bonjour. Cette citation en exergue est surprenante. Puis-je te suggérer d’expliciter davantage le sens de cette information parce qu’elle porte à confusion, me semblerait-il ? Faut-il comprendre par exemple que l’enseignement en France est de moindre qualité par rapport à la Chine ou l’enseignement en Chine est de si haute qualité que les Chinois eux-mêmes se voient incapables de le suivre ?

    Article très instructif. Merci

    Pierre R.