Je vous rassure. Je n’ai pas été offusqué. Simplement je trouvais le ton un peu... incompatible avec l’Art (avec un A majuscule).
Amicalement
Pierre R
Une belle confusion de genres et de style. Un salmigondis qui ne mène nulle part. L’arrivée de Justin Trudeau ne ressemble en rien à Sarkozy, Hollande, Rachida Dati... Sinon, expliquez-moi ces analogies ? De la royauté à un régime présidentiel, entre un régime fondé sur la séparation des pouvoirs et un autre fondé sur le check and balance... Le rôle du chef peut varier en pouvoir et en intensité. D’autre part, role s’écrit : rôle.
Vous n’en mettez pas un peu trop sur la tartine ? Vous perdez en crédibilité.
L’article de Dugué a le mérite de poser un diagnostic qui se tient et de poser les bonnes questions. Rien de sa démonstration ne justifie une telle descente aux enfers.
Pierre R. Chantelois
Sur votre site, monsieur, dont vous nous informez des statistiques selon lesquelles 17 270 pages ont été consultées(Xiti) en octobre 2007, vous vous faites le chantre de la Lybie : L’OTAN a dévasté ce pays heureux et tranquille qu’était la Libye, avec la complaisance que peuvent mettre à détruire ceux qui ont prévu de se faire payer par leur victime pour réparer le mal qu’ils lui auront fait. Vous récidivez aujourd’hui en soulignant dans les grands complots ce fait : Il semble bien qu’en Egypte c’ait été surtout le gouvernement derrière les mitrailleuses et en Libye des mercenaires déguisés en insurgés. Alors, en Syrie, allez savoir….
Vous omettez toutefois de souligner les complots croustillants de la société SNC-Lavalin en Lybie. Société que vous connaissez bien, j’imagine. Edis Zagorac, époux de Sandra McCardell, ambassadrice du Canada en Libye, a dirigé, avec un partenaire libyen, une société mixte créée par SNC-Lavalin et le Corps d’ingénieurs libyen. Cette société était responsable de la construction d’une prison de 271 millions en banlieue de Tripoli. SNC-Lavalin a défendu ce projet tant bien que mal, affirmant que la prison serait le « premier centre de détention du pays à se conformer aux normes internationales en matière de droits de la personne ».
Par ailleurs, l’implication hypothétique de responsables de SNC-Lavalin dans une tentative de faire entrer illégalement au Mexique Saadi Kadhafi, l’un des fils de l’ex-dictateur libyen, a sûrement un impact négatif sur les affaires du grand groupe d’ingénierie.
Pour le 35e anniversaire de naissance de Saadi Kadhafi, en 2008, SNC-Lavalin a fait livrer du champagne et deux douzaines de roses à sa luxueuse suite, dans un hôtel de Toronto. La firme a aussi invité le fils du dictateur à une partie de chasse à l’orignal dans le nord du Québec. SNC Lavalin est au cœur d’une vaste enquête pour corruption.
Vous n’hésitez pas à écrire sur votre blogue, monsieur : Nous sommes désormais COMPLÈTEMENT déshonorés.Notre civilisation moribonde a choisi de mourir dans la honte. J’ai honte de ce que nous Occidentaux nous faisons. Hier en Irak, aujourd’hui en Libye…
S’agissant cette fois de la Syrie, en mars dernier, la firme de génie-conseil a congédié un employé, Nawaf Al Dandachi, un estimateur principal au bureau de Toronto, qui a lancé des invitations par courriel pour promouvoir une manifestation en faveur du régime du controversé président syrien, Bashar al-Assad. En juin, en effet, al Dandachi a envoyé une invitation à un rassemblement de soutien à la Syrie Bachar al-Assad fort, de façon à coïncider avec une manifestation anti-Assad à travers la rue.
En poste depuis moins de trois ans, le grand patron de SNC-Lavalin (TSX:SNC), Pierre Duhaime, a, en mars dernier, démissionné de ses fonctions dans la foulée d’une enquête interne concluant qu’il a contrevenu au code de déontologie de l’entreprise. M. Duhaime avait autorisé des commissions irrégulières totalisant pas moins de 56 millions $ US à des agents commerciaux pour des projets non précisés. Les agents commerciaux sont des intermédiaires qui font le lien entre des fournisseurs comme SNC et des clients potentiels. La moyenne des commissions accordées à ces agents commerciaux au cours des trois dernières années s’élève à environ 700 000 $.
Selon le Huffington Post (édition du Québec)
une plainte a été déposée contre le géant canadien de l’ingénierie
SNC-Lavalin, au nom d’investisseurs qui lui réclament 1,5 milliard de
dollars pour compenser des pertes causées par des opérations illicites
en Libye. Cette requête découle "de présumés paiements illégaux faits
par SNC-Lavalin à des membres, des associés et des agents du régime
Kadhafi pour obtenir des contrats de projets d’infrastructures en Libye".
Lorsqu’il est question de complots, monsieur, il faut avoir le souci de
démontrer tous les faits et non seulement ceux qui servent une cause.
Je vous propose de lire sur Owni les réflexions de Benjamin Bayart, expert en télécommunications et défenseur de la liberté sur Internet sur la fermeture de Megaupload. Il dit notamment ceci : Je ne suis même pas certain d’être en désaccord avec la règle : Megaupload était objectivement mafieux. C’est une malfaisance pour la société, la police intervient, tant mieux. Par contre, je m’interroge sur les moyens déployés : pour fermer Megaupload, les autorités américaines ont mis en œuvre des moyens supérieurs à ceux pour fermer Guantanamo. Le téléchargement illégal est donc jugé supérieur à la torture.
Au Québec nous vouons une grande admiration pour le zoulou blanc de l’Afrique du Sud, Johnny Clegg. Et je profite de l’occasion pour souligner le travail extraordinaire de Putumayo pour rendre accessibles les musiques du monde, notamment celles de l’Afrique.
Chaque année, depuis 1987, Montréal est l’hôte du Festival International Nuits d’Afrique au large éventail métissé de talents d’ici et de l’autre côté de l’Océan, originaires d’Afrique, des Antilles et d’Amérique Latine.
Excellent article bien documenté et d’une belle facture, si agréable à lire, très tôt le matin
J’ai vu et revu le cheval de Turin. Cinéma exceptionnel qui se caractérise volontiers par son traitement marginal : plans longs, action ralentie, répétition dans la quotidienneté des gestes. Je ne vois pas en quoi par contre ce film est un bras d’honneur. Béla Taar a abordé avec talent et brio une forme de cinéma qui lui est propre. Et son film ne s’oppose pas à d’autres chefs d’oeuvre du XXe et XXIe siècles. Au contraire. Il en complète le tableau. Le cinéma n’est pas un art unique. Et je ne cèderais pas à la tentation trop facile de comparer ce film d’exception à d’autres films. Il est unique et en cela il doit le rester. Le comparer c’est déjà lui donner une étiquette. Or ce film est dans sa facture même sans étiquette. Ne mêlons pas Béla Taar aux querelles inutiles et improductives d’esthètes et de critiques inappropriées du cinéma.
Désolé pour cette coquille : le bilinguisme est officiellement reconnu par les lois et baffoué
Pierre R. Chantelois
Le Canada est un pays bilingue, au même titre que la Belgique est un pays trilingue, ou la Suisse est un pays quadrilingue
Monsieur Lyon
Rien de plus faux. Au Canada, le bilinguisme est officiellement reconnu par les lois et baffoués par les décisions administratives au cœur des provinces. Au Canada, il y a deux majorités, la francophone au Québec et l’anglophone dans les autres provinces et territoires ainsi que dans l’ensemble du pays, et deux minorités de langue officielle, l’anglophone au Québec et la francophone dans les autres provinces et territoires ainsi que dans l’ensemble du pays. L’anglais en tant que première langue officielle parlée, y compris la moitié de la catégorie « français et anglais », rassemble les trois quarts de la population (74,8 %) du pays et il représente au moins 90 % de la population dans toutes les provinces et territoires, sauf au Québec (13,4 %) et au Nouveau-Brunswick (67,2 %). Quant au français, il compte pour près du quart de la population canadienne (23,6 %) (Patrimoine canadien).
Le gouvernement fédéral donne le plus mauvais exemple en matière de bilinguisme. Il vient de nommer un juge unilingue anglophone à la Cour suprême et le vérificateur général du Canada est également unilingue anglophone. Les francophones ont des difficultés à se faire servir en français à Ottawa (j’y ai vécu), à Toronto (que je connais bien), et ne parlons pas dans le reste du Canada. Nous ne sommes pas à New-York. Nous sommes dans le pays bilingue du Canada, selon les lois officiellles. La réalité est toute autre. Les anglophones peuvent se faire servir en tout temps en anglais au Québec. Deux poids deux mesures.
Un clic sur Wikipedia vous aurait mieux informé : le français est la langue maternelle de 7 millions de canadiens (22.7% de la population du pays) et environ un million de francophones vivent dans les autres provinces où ils forment des minorités significatives ; au Nouveau-Brunswick (province bilingue), en Ontario, et, avec des populations plus petites en Alberta et en Saskatchewan. En 2011, la population canadienne était estimée à 34 278 400, en hausse de 40 400 (+0,1 %) par rapport au 1er octobre 2010. La population du Québec vient tout juste de franchir le cap des 8 millions.
Pour être plus précis, voici ce que dit le Commissaire officiel aux Langues officielles du Canada :
Le Canada forme le deuxième plus grand pays du monde. Son territoire s’étend sur six fuseaux horaires et touche trois océans. On y entend parler français depuis le climat tempéré des régions septentrionales jusque dans le Grand Nord. Comment est-ce possible ? Près du quart de la population a le français pour langue maternelle et environ trois millions de personnes parlent le français à titre de langue seconde.
Le français est surtout parlé au Québec ; son territoire équivaut à trois fois celui de la France, ce qui en fait la plus grande province canadienne en superficie. Peuplé de 7,5 millions d’habitants, dont 6,7 millions qui parlent le français, il se classe au deuxième rang des provinces canadiennes pour ce qui est de la population et de l’économie. Société dynamique, le Québec est sans contredit le principal foyer de la francophonie en Amérique.
En Ontario, première province canadienne par la taille de sa population et de son économie, 1,3 million de personnes connaissent le français.
Dans les provinces atlantiques, dont le Nouveau-Brunswick, la seule province officiellement bilingue, un peu plus de 400 000 personnes parlent français.
Dans l’Ouest canadien, qui comprend le Manitoba, la Saskatchewan, l’Alberta et la Colombie-Britannique, plus de 600 000 personnes ont une connaissance du français.
On retrouve, dans les trois territoires du Canada, soit le Yukon, le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest, un peu plus de 7 000 personnes qui ont une connaissance du français.
Au Québec, les anglophones ont leurs institutions publiques, leur réseau de communication, leurs journaux, leurs commissions scolaires, leurs écoles et leurs universités. Il n’en est ainsi qu’au Québec, monsieur. Il est une réalité incontournable : Au Québec, la langue anglaise a un pouvoir d’attraction neuf fois supérieur à celui de la langue française.
En ce qui concerne l’indépendance du Québec, seule la volonté du peuple pourra faire du Québec une nation indépendante. Pour l’heure, la population du Québec a une autre vision que celle de l’indépendance. Et pour parvenir à l’indépendance du Québec, il faudra que cessent les querelles intestines entre indépendantistes. Depuis cinquante ans que j’observe la scène politique du Québec. Je désespère de parvenir un jour à l’indépendance de mon pays, le Québec. Les mots et la poésie ne suffisent pas. Il faut un courage et une volonté politique de faire de ce beau pays, le Québec, une nation indépendante.
Et pendant ce temps, il serait heureux que la France réalise qu’un jour, la francophonie ne sera plus qu’un souvenir. Je vous suggère cette lecture instructive d’un article paru au Québec en novembre 2011 : Anglicisation de la France : un pays qui a mal à sa langue : « Les efforts des Québécois pour la langue française ne sont pas bien relayés en France. Ils sont reconnus par les spécialistes, par les gens qui aiment le Québec, mais la méconnaissance des Français des autres parties de la francophonie dans le monde est énorme. La majorité des politiciens français et surtout dans ce gouvernement sont des gens qui ont une grande admiration pour l’anglais et qui ne sont pas du tout intéressés par la défense du français. »
Pierre R. Chantelois
Difficile de se faire une idée. Il y a la presse qui commente depuis Tripoli qui contredit une autre presse depuis Tripoli. Il y a cette presse qui commente depuis les studios de la BBC avec des drapeaux indiens. Il y a des commentateurs qui opinent depuis Tripoli. Il y a des commentateurs qui opinent depuis leur salon. Il y d’autres commentateurs, de la ligue des vieux sages et des vieux pontes, qui nous ressortent de leurs archives empoussiérés, des articles avec l’air de dire : je vous l’avais bien dit, il.y a de cela quelques années. Et il y a moi. Pauvre moi qui tente de comprendre cette guerre à multiples intérêts dans une géopolitique babélienne.Oui oui ce que je sais. Il y a le pétrole.
@ sisyphe. En lieu et place de logique, sans contredire le sens de votre commentaire, ne devrait-on pas plutôt parler de règle. Parce que de logique, je n’en vois guère dans cette géopolitique à intérêts multiples. Amicalement.
Gaétan
Il y a longtemps que je ne crois plus en Dieu. Trop de désillusions. Et lorsque l’homme se prend pour Dieu et qu’il répand ses dogmes sur la planète, je désespère. Mais j’aime votre réflexion pour sa touchante naïveté.
Imhotep
Désolé pour ces hiéroglyphes.
Je m’interroge sur un point. Votre article est bien documenté, bien ficelé, bien articulé. Est-il le travail d’un homme soucieux de présenter objectivement une facette de la vérité ou est-il le fait d’un homme qui mène une campagne politique à l’aube des prochaines élections ?
Lorsque vous concluez qu’il faut oeuvrer à nous débarrasser de ce pouvoir, en tant que lecteur que dois-je en déduire ? Que vous êtes l’homme d’une cause politique dont l’un des protagonistes est présentement devant la justice américaine ? Je cherche toujours...
Je ne suis pas Français et je ne me mêle pas de mes affaires. Je sais.
Pierre R. Chantelois
Imhotep
Je m’interroge sur un point. Votre article est bien documenté, bien ficelé, bien articulé. Est-il le travail d’un homme soucieux de présenter objectivement une facette de la vérité ou est-il le fait d’un homme qui mène une campagne politique à l’aube des prochaines élections ?
Lorsque vous concluez qu’il faut oeuvrer à nous débarrasser de ce pouvoir, en tant que lecteur que dois-je en déduire ? Que vous êtes l’homme d’une cause politique dont l’un des protagonistes est présentement devant la justice américaine ? Je cherche toujours...
Je ne suis pas Français et je ne me mêle pas de mes affaires. Je sais.
Pierre R. Chantelois
Bonjour l’enfoiré
L’autre temps, j’étais dans un salon en attente de consulter mon médecin. J’ai entendu cette conversation entre un homme et une femme :
LUI : Les femmes sont devenues tellement compliquées. On ne sait plus comment vous aborder. Vous êtes trop complexes pour moi.
ELLE : Mais non mon ami. C’est vous les hommes qui êtes trop complexés. Tout serait si simple si vous cessiez vos angoisses existentielles.
J’ai replongé mon nez dans ma lecture et j’ai fermé mes écoutilles auditives. J’attends de consulter le médecin pour une déficience visuelle
Bonjour Guy
Bonjour Guy
Marc
Bonjour Guy
[...] de plus en plus d’étudiants chinois étudiaient en France comme une planche de salut parce qu’ils n’avaient pas les capacités intellectuelles de suivre les mêmes études en Chine
L’enfoiré
Bonjour. Cette citation en exergue est surprenante. Puis-je te suggérer d’expliciter davantage le sens de cette information parce qu’elle porte à confusion, me semblerait-il ? Faut-il comprendre par exemple que l’enseignement en France est de moindre qualité par rapport à la Chine ou l’enseignement en Chine est de si haute qualité que les Chinois eux-mêmes se voient incapables de le suivre ?
Article très instructif. Merci
Pierre R.
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