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Les commentaires de Paul Jael



  • Paul Jael 8 janvier 00:18

    @Marc Dugois

    De la monnaie sans valeur qui se confond avec de la monnaie avec valeur : Ca ne veut strictement rien dire. Un euro est un euro.
    A part quelques sots, personne ne reproche aux banques de créer de la monnaie sans valeur, si ce n’est pour figurer qu’on craint que la monnaie sera en proie à l’inflation. Mais c’est alors une manière imagée de s’exprimer par un abus de langage.
    Montrez-moi un cas où une banque « répond que c’est vrai (qu’elle produit une monnaie sans valeur) mais que... » Je voudrais bien voir ça.



  • Paul Jael 8 janvier 00:01

    A part que c’est exprimé de façon brouillonne, ce que vous dites ici est juste mais n’est pas en contradiction avec ma remarque que vous semblez n’avoir pas comprise.

    Dans votre article, vous écriviez : « Qui peut croire sérieusement que les banques détruiraient cette monnaie si elle avait la moindre valeur ? »

    Cette phrase suppose que les banques ont le choix entre détruire et ne pas détruire la monnaie, que cette destruction est un acte volontaire. Or il n’y a aucune action volontaire, aucun choix : tout est automatique. C’est la raison pour laquelle le terme « destruction » n’est pas le plus indiqué. Il prête à confusion, en tout cas apparemment chez vous.

    Le remboursement d’un emprunt fait que votre compte est débité. Son solde diminue donc. Or c’est le solde de tous les comptes en banque qui constitue la monnaie scripturale en circulation. Il y en a donc moins. Sans que la banque ait pris la moindre décision.

    Car il faut savoir que les monnaie aux mains du secteur bancaire ne fait pas partie de la masse monétaire. Quand vous remboursez votre emprunt, l’argent qui entre sur le compte de la banque cesse de faire partie de la masse monétaire.



  • Paul Jael 5 janvier 22:55

    Je vais vous communiquer mon numéro de compte pour que vous puissiez y transférer votre stock inutile de « fausse monnaie » créée « ex nihilo » par les banques « sans connexion avec toute richesse réelle ».

    Comme depuis 1971, la monnaie a cessé d’être une « richesse en soi », vous n’y perdrez rien.

    PS : les banques ne « détruisent » pas la monnaie lors du remboursement du prêt. La monnaie scripturale est le montant sur votre compte en banque. Lorsque vous remboursez votre emprunt, l’argent quitte votre compte ; la monnaie a donc disparu par elle-même. Nul besoin de la « détruire », même au sens figuré du terme.



  • Paul Jael 2 décembre 2024 22:11

    @Julian Dalrimple-sikes
    salutations à vous aussi.



  • Paul Jael 2 décembre 2024 22:11

    @Yann Esteveny
    Dénoncer ceux qui utilisent le terme « antisémite » pour insulter ceux qui dénoncent le génocide, c’est parler du génocide.



  • Paul Jael 30 octobre 2024 00:08

    @Marc Dugois
    Si vous vous donnez la peine de lire le manuel d’économie politique que j’ai écrit, vous constaterez que je suis au contraire très critique vis-à-vis de cette science. La différence avec vous, c’est que mes critiques sont fondées sur une connaissance approfondie de ces théories et pas sur des préjugés qui partent dans tous les sens. Voici le lien :
    https://www.eco-medie.be/pdf/livre.pdf



  • Paul Jael 29 octobre 2024 23:53

    @Zolko
    1 Certaines activités sont évidemment plus productives que d’autres. Cela ne remet pas en cause qu’en moyenne et a priori plus d’activité crée plus de richesse. Sinon, en choisissant bien les activités considérées, je pourrais conclure que deux activités créent 100 fois plus de richesse qu’une. Votre remarque est tout à fait hors de propos.
    2 Vous confondez deux choses., L’auteur impute aux économistes l’idée que la dépense crée EN SOI de la richesse. Une telle croyance, parfaitement fausse, n’existe pas. Par contre, toute l’école keynésienne, à laquelle appartient Krugman, considère que lorsque l’économie est en sous-emploi, il y a moyen d’accroître la production et par-là le revenu en stimulant la dépense. Ce qui est parfaitement VRAI. Le revenu est l’autre face de la production mais les entreprises ne produisent que si elles entrevoient une demande. A noter que ladite dépense n’est pas nécessairement de la consommation. Il peut également s’agir d’investissements.



  • Paul Jael 27 octobre 2024 18:53

    Vous semblez convaincu de mieux comprendre l’économie qu’une salle remplie de prix Nobel. Permettez-moi de douter que ce soit effectivement le cas, même si je vous concède que l’économie politique, en tant que science humaine, ne peut atteindre le niveau de rigueur des sciences naturelles.

    Je relève quelques contradictions dans votre texte :

    • "Mais comme chacun voit bien dans sa vie personnelle qu’il se crée à lui-même des richesses en travaillant, il est très tentant de croire que nous nous créons collectivement des richesses en travaillant tous, ce qui est totalement faux." Au contraire, c’est parfaitement vrai  : le travail de deux créera 2x + de richesse que celui d’un et celui d’un million créera un million de fois plus. Heureusement d’ailleurs, car sinon nous aurions un fameux problème de pénurie. Ce n’est que dans le cas particulier (surproduction) où l’objet du travail se révèle invendable qu’il n’y a pas création de richesse.
    • "Il y a eu deux enrichissements personnels puisque l’échange a été volontaire et satisfaisant pour les deux mais, comme tout a été consommé ou utilisé, il n’y a eu en aucun cas création collective de richesse." Deux créations de richesses individuelles ne donnent (heureusement) pas une création collective nulle. Le fait qu’un produit soit consommé ne détruit pas la richesse qui est un flux et non un stock. Le fait que votre repas au restaurant est passé dans les égouts n’annule pas le fait qu’il y a eu enrichissement par la production du repas.
    • "Le principe théorique aberrant de l’économie est d’utiliser deux fois une seule production. (…) Le vice fondamental de la science économique est de dire à la fois que le PIB chiffre la création de richesse et qu’il est la somme des dépenses." Le calcul du revenu national par l’INSEE est correct et logique. Il ne compte pas deux fois un même élément dans le total. Il y a plusieurs manières de calculer le PIB, parmi elles le total de la production et le total des dépenses. Cherchons une comparaison : rappelez-vous votre cours d’algèbre : il y a plusieurs méthodes pour calculer les inconnues d’un système de n équation à n inconnues. Quand vous les calculez par une méthode, vous ne vous préoccupez pas des autres. Chaque méthode est indépendante. Que vous calculiez le PIB en additionnant les valeurs ajoutées ou les dépenses importe peu et vous arriverez au même résultat à quelques ajustements inévitables près.
    • "réjouissez-vous car en dépensant vous produisez de la richesse nationale". Aucun économiste n’a jamais prétendu ça. En additionnant les dépenses, vous pouvez calculer combien on a produit ; ce n’est pas la même chose. "C’est tellement bête qu’on se demande comment il est possible qu’une telle absurdité perdure et soit même enseignée". C’est en effet très bête, mais ce n’est pas enseigné.
    • "Nous dépensons à tort et à travers un argent que nous fabriquons pour subventionner". Ce qui vous induit en erreur, c’est de penser que nous dépensons de la monnaie. En réalité, nous dépensons notre revenu, le résultat non pas d’une création ex nihilo mais de notre travail. La monnaie, qu’elle soit scripturale ou non, n’est que le véhicule pratique pour nous permettre à chacun de consommer ce que les autres ont produit pendant qu’eux consomment ce que nous avons produit. En simplifiant (certes, à l’excès), on pourrait dire que c’est comme si on pratiquait le troc mais en plus pratique.
    • "Nous devons inscrire dans la constitution l’interdiction de voter des budgets déficitaires après avoir enfin compris que le PIB ne chiffre que la somme des dépenses" Faux : le PIB ne chiffre pas les dépenses. Le solde de la balance des paiements y est ajouté, ce qui veut dire que s’il est négatif, cela vient en déduction du PIB. De même les variations de stock font partie du PIB sans être des dépenses.


  • Paul Jael 17 octobre 2024 18:19

    @Hallo Bobo
    Peut-être encore un hommage du vice à la vertu.



  • Paul Jael 6 octobre 2024 21:59

    Il serait plus juste d’écrire : 76 ans qu’Israël se bat pour occuper les territoires pris par la violence à un peuple du tiers monde avec la bénédiction intéressée des grandes puissances.



  • Paul Jael 19 juillet 2024 22:30

    @La Bête du Gévaudan
    C’est quoi l’idée sous-jacente de votre argumentation fine et nuancée ? Qu’avec le capitalisme, la société est au mieux qu’elle puisse être, et que toute tentative de l’améliorer est vouée inévitablement à conduire au pire ? Si vous le pensez, écrivez-le.



  • Paul Jael 19 juillet 2024 22:09

    @La Bête du Gévaudan
    Je répète que je ne suis pas marxiste. Je tiens simplement à corriger ce simplisme : « ils se réclament de Marx, donc Marx est responsable de ce qu’ils font. » Ma comparaison avec Jésus n’avait d’autre but que ça.

    Si vous aviez lu mon article sur Marx auquel je me référais, vous auriez constaté que je suis bien conscient des lacunes de sa théorie que j’analyse avec détachement et sans passion (ce dont vous semblez incapable). 

    Je suis économiste et j’ai lu presque tous les auteurs libéraux anciens et contemporains. Mon profil Agoravox comporte un lien vers mon site Internet, sur lequel se trouve un ouvrage d’histoire de la pensée économique téléchargeable dont je suis l’auteur. Je vous invite à y faire un tour ; vous pourriez apprendre énormément.

    Pour le reste, je note votre intérêt pour les immondices et je me félicite que vous connaissez « la voie de la vérité ».



  • Paul Jael 19 juillet 2024 21:50

    @Tolzan
    Pour éviter tout malentendu, je tiens à préciser que je ne suis pas marxiste. Il y a beaucoup d’erreurs dans la théorie marxiste mais ces erreurs ne conduisent pas au Goulag. La révolution d’octobre est un putsch effectué par un gang. Même si Marx appelait à la révolution, il est peu probable que ce putsch lui ait agréé. Par la suite, la nouvelle classe dominante nomenklaturiste a utilisé le marxisme comme cache-sexe. Comme l’a expliqué Voslensky, les nomenklaturistes avaient cessé de croire au marxisme, mais ils avaient besoin d’une idéologie pour cacher leur vraie nature.



  • Paul Jael 19 juillet 2024 00:03

    @Tolzan
    Les faits que vous dénoncez sont monstrueux, bien plus que le capitalisme. Votre erreur est de croire que Marx porte une responsabilité. Jésus n’est pas responsable des buchers de l’inquisition. Il ne faut pas accorder une foi aveugle aux proclamations de ceux qui font le mal. Ils avaient un avantage à se réclamer de Jésus ou de Marx. C’est leur affaire, pas celles des penseurs qui vivaient à une époque antérieure.



  • Paul Jael 18 juillet 2024 23:57

    Le capitalisme est certainement plein de défauts mais l’expression « barbarie du capitalisme » est peu pertinente, car à d’autres époques ou à la nôtre, on a vu d’autres systèmes certainement pas moins barbares. Au fond, a-t-il déjà existé un système moins barbare ?

    Il est justifié d’espérer le dépassement du capitalisme. Mais beaucoup d’erreurs ont été commises en justifiant tel discours parce qu’il s’attaque à un système effectivement mauvais. On peut avoir tort en critiquant quelque chose de mauvais simplement parce qu’on le critique avec des arguments invalides. Ne disons donc pas trop vite « le capitalisme est mauvais, donc la pensée de Marx est bonne ».

    Que valent les arguments de Marx ? Trop longtemps ce penseur a été encensé par les uns, vilipendé par les autres. Dans mon article sur Agoravox du14/04/21 « Marx, un penseur comme les autres », je tentais une analyse à charge et à décharge, dépassionnée.



  • Paul Jael 4 mai 2024 23:46

    Bel article. Vous avez trouvé les mots qu’il fallait.



  • Paul Jael 30 avril 2024 23:54

    La retraite par capitalisation est un business juteux pour les banques et assurances. C’est la raison pour laquelle leurs amis politiques tentent de la promouvoir.

    Les pensionnés par capitalisation ont également intérêt à ce qu’il n’y ait pas de krach boursier, ce qu’on ne peut jamais exclure.

    Des inégalités sans justification véritable vont se créer selon la qualité des investissements qui ont présidé à la constitution du capital des uns et des autres.



  • Paul Jael 28 avril 2024 19:30

    @ZenZoe
    L’inégalité est plus complexe que simplement considérer deux ou trois classes en lutte. Chacune de ces classes est divisée en une série de sous-groupes et finalement, un obtient une stratification plus ou moins pyramidale. Le rapport entre la hauteur et la largeur de cette pyramide reflète le niveau d’inégalité. Chaque électeur a une conception du rapport idéal. La gauche souhaite réduire ce rapport ; la droite désire le maintenir. 



  • Paul Jael 28 avril 2024 19:18

    @Brutus
    Le problème vient de la mondialisation de l’économie. Aucun mouvement politique n’a encore trouvé le moyen de contourner la menace de sanction contre une politique qui déplaît au marché mondial. Si les partis qui souhaitent une telle politique ne s’allient pas par-dessus les frontières, la situation restera bloquée.



  • Paul Jael 25 avril 2024 23:40

    @Xenozoid
    Très impressionnant comme argumentation.