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Les commentaires de Pierre Arrighi



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 13 novembre 2007 15:29

    Simplement, je conseille à vos lecteurs de lire ce texte ou de l’écouter car il parle bien de ces sottises que vous adorez étirer sans fin et que vous croyez toutes nouvelles.



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 13 novembre 2007 11:34

    Monsieur Villach,

    je conseillerais à vos lecteurs -vous, vous êtes « au-dessus » de ça- d’écouter cet intellectuel d’exception, le franco-algérien Albert Camus, lisant son texte sur le théâtre et le football à l’émission Gros Plan.

    Dans ce texte, il est question de ce mépris culturel (cette sottise) qui vous caractérise tant. « Les vrais artistes ne méprisent rien ! » nous rappelle celui qui qualifiait le football de modèle de société future et les stades, de lieux de bonheur.

    Mais le bonheur, à ce que je revois, c’est pas trop votre truc.



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 2 novembre 2007 12:15

    Je m’étonne des étonnements des étudiants.

    Ne devraient-ils pas plutôt s’étonner que dans de nombreux cursus, artificiellement longs, leur travail de prise et reprise de notes et de fiches à l’infini (ce que l’on appelle « autonomie ») est un simple travail de secrétariat qui leur prend 80% de leur énergie et les démotive complètement ?

    Plutôt que d’autonomie, les étudiants ont besoin d’indépendance d’esprit.



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 11 octobre 2007 08:57

    Bonjour Carlo,

    merci pour ce débat, et bien évidemment pour les sites qui ont tant de succès et ouvrent tant de perspectives.

    Mes suggestions découlent de mon expérience de rédacteur et de modérateur, d’abord pour AgoraVox puis exclusivement pour Sportvox.

    Il faut à mon sens :

    1) séparer la modération par site, soit, rendre la modération Sportvox indépendante et spécialisée.

    Actuellement, les modérateurs de modérateurs reçoivent tout en vrac ce qui est ingérable.

    2) je ne crois pas à un élargissement du nombre sans une spécialisation dans un domaine (sport et foot par exemple, agora et culture). Cela fera du rédacteur un modérateur qui a un vrai regard sur certains domaines et qui est modéré par d’autres pour le reste.

    2) Dans Sportvox, il me semble qu’il faut, notamment en football, revoir les rubriques en en créant 6 maximum et en structurant l’arrivée des textes vers ces rubriques.

    3) en spécialisant les modérateurs (tout en conservant la décision finale au comité de rédaction), un lien entre modérateurs et auteur peut s’enrichir : devenir plus stimulant, plus sérieux, plus réel, car actuellement, on ne voit pas par où ça passe.

    Bref, à mon sens, la modération doit être répartie par domaines, spécialisée mais valorisée et non étendue, allongée et généralisée.

    Voilà, pour l’essentiel. Cordialement, Pierre



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 30 septembre 2007 17:43

    Bonjour Paul Villach,

    ça me fait plaisir de voir que vos commentateurs ne sont pas dupes. Vos articles sur l’art sont tout aussi vides et réactionnaires que ceux que vous avancez sur le football.

    Ce n’est pas qu’il faille prendre pour argent comptant les milliers de cochons, de vaches ou de rayures exposées dans le monde entier. C’est, une nouvelle fois, la manière.

    La pensée critique ne vaut pas en elle-même. La perspective seule détermine son intérêt et son contenu réel. Or, en matière d’art, seule la pensée critique qui stimule la création dans une optique intense et novatrice, c’est-à-dire, la pensée critique créative, est intéressante.

    D’abord ces oeuvres que vous critiquez ne découlent pas de votre éternelle « cause mécanique à tout les maux » :« le marché ». Elles découlent pour la plupart de commandes institutionnelles et ont été préparées et formatées longuement par les écoles officielles privées ou publiques, dans le cadre de programmes « littéraires » qui s’obstinent à nier d’autres formes de pensée, et qui ne sont que le prolongement d’une certaine école.

    Mais surtout, de tout temps, il y a eu une masse d’oeuvres officielles mauvaises, pour une quantité très réduite d’oeuvres qui sortent du lot, qui, généralement, sont ignorées ou rejetées par la pensée officielle, reconnues tardivement. Une observation de l’état de l’art passe par la mise en évidence de cette petite part, et aussi par la mise en évidence des nouvelles sources de l’art, notamment ses sources populaires. Car l’art lu à travers la grille des hiérarchies anciennes est toujours très pauvre.

    Si notre société actuelle est « décadente » par rapport au passé, cela doit être prouvé, et, à mon sens, cela présente peu d’intérêt et beaucoup de passivité. La décadence se construit tout autant que la lumière. Et ce qui permet de voir l’état général, ce n’est pas la masse des oeuvres officielles produites pour satisfaire l’institution et les Etats, mais bien la capacité des autres oeuvres, les oeuvres fortes et créatives, non dictées, à percer, à exister QUAND MÊME, malgré tout. La vigueur d’une société artistique est, dans cette énergie-là.

    C’est la raison pour laquelle, la complainte anti-art contemporain n’apporte intellectuellement rien.

    Enfin, on peut évoquer évoquer l’art dans le monde sans le faire d’un point de vue actif. Or, évoquer l’art d’un point de vue actif c’est contribuer à renforcer une liberté d’esprit que l’école et les collèges, puis les lycées et les universités craignent, en académisant le peu qui reste de dessin et en gymnastiquant les jeux créatifs dits sportifs, en confondant arts plastiques et dessin industriel comme on confond jeu créatif et sport musculaire.

    Pierre Arrighi



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 22 septembre 2007 11:32

    on ne peut pas écrire n’importe quoi.



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 20 septembre 2007 21:03

    Vous êtes toujours aussi énervé contre un pauvre cerveau reptilien comme moi !

    Il serait quand même bon que vous vous expliquiez au sujet de votre « thèse » « implacable » sur les noirs en équipe de France.

    Je me permettrais donc de mettre mon texte d’origine non censuré, puisqu’il n’y a pas pour le moment, débat, avec votre nom.

    En attendant votre prochaine incursion sur Sportvox avec impatience. Pierre



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 20 septembre 2007 19:14

    M. Villach,

    on vous a donné rendez-vous sur Sportvox sur l’article « Traite des bleus et rectifications » concernant votre malheureux brouillon « pourquoi les bleus sont-ils noirs ? ».

    Je sais bien que vous avez l’habitude de ne faire que des incursions dans Sportvox pour y déposer « vos bombes », mais là c’est votre « rigueur » qui est en cause.

    Pierre Arrighi



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 13 juillet 2007 20:55

    Je n’ai qu’un regard limité. Certaines universités fonctionnent mieux que d’autres, bougent plus et ont la curiosité et l’envie de créer. D’autres simulent le mouvement pour conserver une structuration archaïque.

    Moi je suis dedans



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 13 juillet 2007 20:43

    Je n’ai qu’un regard limité. Certaines universités fonctionnent mieux que d’autres, bougent plus et ont la curiosité et l’envie de créer. D’autres simulent le mouvement pour conserver une structuration archaïque.

    Moi je suis dedans et dehors. Je suis professeur associé, donc avec un contrat renouvelable tous les trois ans, au bon vouloir des spécialistes. La structure sociale de l’Université est une des premières choses à interroger. Vous avez des chargés de cours très compétents, qui travaillent beaucoup et ne sont jamais récompensés. Et des étudiants sans aucune expérience qui deviennent immédiatement « universitaires ». Le non fonctionnaire n’a pas de voix, car il craint de ne pas être renouvelé. Moi je me suis déjà fait virer une fois, parce que je m’intéressais trop à la pédagogie. J’ai été réintégré grâce à la solidarité de la directrice de la recherche, qui est une bosseuse.

    L’Université doit se mettre au service de la société ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Il faut que l’Université soit au service des étudiants et de leur créativité, de leur avenir, et non les étudiants au service d’un système. Les étudiants sont beaucoup plus intelligents et créatifs qu’on ne le dit. Mais ils font semblant d’être idiots parce que ça donne de meilleures notes.

    Moi je suis devenu Prof associé avec un bac. Puis, par mon expérience et mes écrits pédagogiques, Nantes m’a accordé 5 ans d’études, un Master. Puis je suis devenu étudiant d’un coup. Quand je réfléchissais, j’avais 10 ou pas de réponse des profs. Quand je me suis mis à répondre vite fait bêtement, j’ai atteint facilement les 17.

    Au Cnam un prof voulait que je fasse des recherches sur les assistantes maternelles. J’ai fait une étude démontrant que les asmat étaient maintenant de classes sociales diversifiées, y compris classe moyenne. Il n’a jamais accepté le fait que ce n’était pas que des femmes de ménage.

    Dans de trop nombreux secteurs, l’Université ne développe pas la personnalité de l’étudiant et cherche surtout à soumettre sous prétexte « d’autonomie ». Le prof doit collaborer avec l’étudiant et non le laisser se décourager des années sur sa thèse.

    Le savoir est un renouvellement. L’étudiant ne doit pas être là pour acquiéscer mais pour relancer la créativité des savoirs. Ceci peut se produire dans tous les domaines du savoir et à tous les niveaux.

    Je n’ai pas de programme, mais je crois qu’il faut commencer par sortir de l’opacité qui caractérise l’Etat. Car ce qui pose problème c’est le comportement étatique et non social.



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 13 juillet 2007 20:40

    Je n’ai qu’un regard limité. Certaines universités fonctionnent mieux que d’autres, bougent plus et ont la curiosité et l’envie de créer. D’autres simulent le mouvement pour conserver une structuration archaïque.

    Moi je suis dedans et dehors. Je suis professeur associé, donc avec un contrat renouvelable tous les trois ans, au bon vouloir des spécialistes. La structure sociale de l’Université est une des premières choses à interroger. Vous avez des chargés de cours très compétents, qui travaillent beaucoup et ne sont jamais récompensés. Et des étudiants sans aucune expérience qui deviennent immédiatement « universitaires ». Le non fonctionnaire n’a pas de voix, car il craint de ne pas être renouvelé. Moi je me suis déjà fait virer une fois, parce que je m’intéressais trop à la pédagogie. J’ai été réintégré grâce à la solidarité de la directrice de la recherche, qui est une bosseuse.

    L’Université doit se mettre au service de la société ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Il faut que l’Université soit au service des étudiants et de leur créativité, de leur avenir, et non les étudiants au service d’un système. Les étudiants sont beaucoup plus intelligents et créatifs qu’on ne le dit. Mais ils font semblant d’être idiots parce que ça donne de meilleures notes.

    Moi je suis devenu Prof associé avec un bac. Puis, par mon expérience et mes écrits pédagogiques, Nantes m’a accordé 5 ans d’études, un Master. Puis je suis devenu étudiant d’un coup. Quand je réfléchissais, j’avais 10 ou pas de réponse des profs. Quand je me suis mis à répondre vite fait bêtement, j’ai atteint facilement les 17.

    Au Cnam un prof voulait que je fasse des recherches sur les assistantes maternelles. J’ai fait une étude démontrant que les asmat étaient maintenant de classes sociales diversifiées, y compris classe moyenne. Il n’a jamais accepté le fait que ce n’était pas que des femmes de ménage.

    Dans de trop nombreux secteurs, l’Université ne développe pas la personnalité de l’étudiant et cherche surtout à soumettre sous prétexte « d’autonomie ». Le prof doit collaborer avec l’étudiant et non le laisser se décourager des années sur sa thèse.

    Le savoir est un renouvellement. L’étudiant ne doit pas être là pour acquiéscer mais pour relancer la créativité des savoirs. Ceci peut se produire dans tous les domaines du savoir et à tous les niveaux.

    Je n’ai pas de programme, mais je crois qu’il faut commencer par sortir de l’opacité qui caractérise l’Etat. Car ce qui pose problème c’est le comportement étatique et non social.



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 12 juillet 2007 21:56

    Je n’ai pas l’intention d’écrire un livre ce soir, désolé. Je suis sur la Copa. La Celeste. le mélange.

    Mais pour résumer le raisonnement :

    1) L’Etat français par le bais de son Président (mais pas d’opposition) indique que dorénavant il faudra que les immigrés connaissent des bases ( ?) de français avant de venir.

    2) Conclusion : l’Etat français par le biais de son Président tient à ce que les immigrés qui arrivent aient des bases de français. « C’est la moindre des choses »...

    3) Interrogation : alors pourquoi l’Etat français n’a jamais mis en place un plan, une recherche, un travail d’alphabétisation auparavant, des livres, des méthodes sérieuses ? Et pourquoi il n’envisage pas, d’ailleurs, la suite « l’après-bases » ?

    4) Conclusion : l’exigence d’apprentissage des bases du français avant de venir n’est pas fondée sur le bienfait de connaître la langue, mais c’est simplement une pression, un outil de pouvoir.

    5) Observation complémentaire : la langue française est trop souvent utilisée comme un outil de pouvoir arbitraire et excessif à l’école et par la suite, ce qui pénalise tout particulièrement les enfants et adultes dont la « respiration culturelle » est autre que purement française. Mais pas seulement. Ça pénalise aussi ceux qui, par leur manière de penser ont d’autres approches que l’approche écrite.

    6) Fin de la fable : quand on fait la même pression sur « nous » pour apprendre l’anglais ou l’allemand ça donne ce que ça donne... On n’aime pas.

    autocritique : j’ai tout de même appris dans ce débat que nous, les Français (j’en fais partie, entre autres) parlions très bien l’Anglais. Goud zing for nos touristes de Paris !



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 12 juillet 2007 21:52

    Je n’ai pas l’intention d’écrire un livre ce soir, désolé. Je suis sur la Copa. La Celeste. le mélange.

    Mais pour résumer le raisonnement :

    1) L’Etat français par le bais de son Président (mais pas d’opposition) indique que dorénavant il faudra que les immigrés connaissent des bases (?) de français avant de venir.

    2) Conclusion : l’Etat français par le biais de son Président tient à ce que les immigrés qui arrivent aient des bases de français. « C’est la moindre des choses »...

    3) Interrogation : alors pourquoi l’Etat français n’a jamais mis en place un plan, une recherche, un travail d’alphabétisation auparavant, des livres, des méthodes sérieuses ? Et pourquoi il n’envisage pas, d’ailleurs, la suite « l’après-bases » ?

    4) Conclusion : l’exigence d’apprentissage des bases du français avant de venir n’est pas fondée sur le bienfait de connaître la langue, mais c’est simplement une pression, un outil de pouvoir.

    5) Observation complémentaire : la langue française est trop souvent utilisée comme un outil de pouvoir arbitraire et excessif à l’école et par la suite, ce qui pénalise tout particulièrement les enfants et adultes dont la « respiration culturelle » est autre que purement française. Mais pas seulement. Ça pénalise aussi ceux qui, par leur manière de penser ont d’autres approches que l’approche écrite.

    6) Fin de la fable : quand on fait la même pression sur « nous » pour apprendre l’anglais ou l’allemand ça donne ce que ça donne... On n’aime pas.

    autocritique : j’ai tout de même appris dans ce débat que nous, les Français (j’en fais partie, entre autres) parlions très bien l’Anglais. Goud zing for nos touristes de Paris !



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 12 juillet 2007 18:30

    prolongations Pierre Arrighi

    Ok.

    Après les tirs aux buts, un peu de prolongations.

    1) Là on passe aux fautes de grammaire... Une mauvaise coordination, une construction hasardeuse, une mauvaise conjugaison ? C’est au niveau des coordinations que les « étrangers » qui apprennent à l’âge adulte une nouvelle langue ont le plus de difficulté parce que c’est dans ces interstices que se glisse « l’esprit », le verbe. C’est là aussi que les manques d’une large part de la jeunesse française sont énormes. Les casser c’est la meilleure façon de perpétuer la situation. Aimant transmettre, je n’aime pas l’échec des autres.

    2) Non, ce n’est pas démagogique. J’ai connu longuement à Montévidéo puis à Buenos Aires, tout particulièrement trois individus exceptionnels par leur intelligence de la psychologie humaine, leur connaissance des comportements, leur courage d’action, leur ouverture d’esprit et leur intelligence des situations, leur force intérieure, etc. Ce n’est pas ici le lieu pour développer le sujet. Mais il n’y a là absolument aucune démagogie. Il me semble que l’on confond fréquemment la lumière des personnalités avec la culture apprise dans les structures. La brillance dont je parle est une brillance globale.

    3) Kofi Annan se référait d’une part à l’étendue de la FIFA, d’autre part à sa réelle représentativité, et enfin à sa démocratie. Certes, la FIFA n’est pas le paradis, mais dans la bouche de Annan, cela veut dire que l’ONU est une organisation fermée. La société, l’argent, etc c’est partout, mais le football a toujours été beaucoup plus démocratique que la politique, quand la politique l’a laissé tranquille. A tel point que certains universitaires qui n’ont jamais touché un ballon avec le pied ont émis la thèse -absurde par ailleurs- que le football était LA démocratie. Pensez uniquement au nombre d’organisations autonomes et de championnats de toute sorte qui, dans le monde entier, fleurissent sans dictat et sans contrôle soutenus par la FIFA. Songez à Rimet, à 24, 28, 30, 50, 98, etc. Ne songez pas à 34, 38. Songez à streetfootballworld, par exemple.

    Pierre



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 12 juillet 2007 18:27

    Ok.

    Après les tirs aux buts, un peu de prolongations.

    1) Là on passe aux fautes de grammaire... Une mauvaise coordination, une construction hasardeuse, une mauvaise conjugaison ? C’est au niveau des coordinations que les « étrangers » qui apprennent à l’âge adulte une nouvelle langue ont le plus de difficulté parce que c’est dans ces interstices que se glisse « l’esprit », le verbe. C’est là aussi que les manques d’une large part de la jeunesse française sont énormes. Les casser c’est la meilleure façon de perpétuer la situation. Aimant transmettre, je n’aime pas l’échec des autres.

    2) Non, ce n’est pas démagogique. J’ai connu longuement à Montévidéo puis à Buenos Aires, tout particulièrement trois individus exceptionnels par leur intelligence de la psychologie humaine, leur connaissance des comportements, leur courage d’action, leur ouverture d’esprit et leur intelligence des situations, leur force intérieure, etc. Ce n’est pas ici le lieu pour développer le sujet. Mais il n’y a là absolument aucune démagogie. Il me semble que l’on confond fréquemment la lumière des personnalités avec la culture apprise dans les structures. La brillance dont je parle est une brillance globale.

    3) Kofi Annan se référait d’une part à l’étendue de la FIFA, d’autre part à sa réelle représentativité, et enfin à sa démocratie. Certes, la FIFA n’est pas le paradis, mais dans la bouche de Annan, cela veut dire que l’ONU est une organisation fermée. La société, l’argent, etc c’est partout, mais le football a toujours été beaucoup plus démocratique que la politique, quand la politique l’a laissé tranquille. A tel point que certains universitaires qui n’ont jamais touché un ballon avec le pied ont émis la thèse -absurde par ailleurs- que le football était LA démocratie. Pensez uniquement au nombre d’organisations autonomes et de championnats de toute sorte qui, dans le monde entier, fleurissent sans dictat et sans contrôle soutenus par la FIFA. Songez à Rimet, à 24, 28, 30, 50, 98, etc. Ne songez pas à 34, 38. Songez à streetfootballworld, par exemple.

    Pierre



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 12 juillet 2007 18:26

    Ok.

    Après les tirs aux buts, un peu de prolongations.

    1) Là on passe aux fautes de grammaire... Une mauvaise coordination, une construction hasardeuse, une mauvaise conjugaison ? C’est au niveau des coordinations que les « étrangers » qui apprennent à l’âge adulte une nouvelle langue ont le plus de difficulté parce que c’est dans ces interstices que se glisse « l’esprit », le verbe. C’est là aussi que les manques d’une large part de la jeunesse française sont énormes. Les casser c’est la meilleure façon de perpétuer la situation. Aimant transmettre, je n’aime pas l’échec des autres.

    2) Non, ce n’est pas démagogique. J’ai connu longuement à Montévidéo puis à Buenos Aires, tout particulièrement trois individus exceptionnels par leur intelligence de la psychologie humaine, leur connaissance des comportements, leur courage d’action, leur ouverture d’esprit et leur intelligence des situations, leur force intérieure, etc. Ce n’est pas ici le lieu pour développer le sujet. Mais il n’y a là absolument aucune démagogie. Il me semble que l’on confond fréquemment la lumière des personnalités avec la culture apprise dans les structures. La brillance dont je parle est une brillance globale.

    3) Kofi Annan se référait d’une part à l’étendue de la FIFA, d’autre part à sa réelle représentativité, et enfin à sa démocratie. Certes, la FIFA n’est pas le paradis, mais dans la bouche de Annan, cela veut dire que l’ONU est une organisation fermée. La société, l’argent, etc c’est partout, mais le football a toujours été beaucoup plus démocratique que la politique, quand la politique l’a laissé tranquille. A tel point que certains universitaires qui n’ont jamais touché un ballon avec le pied ont émis la thèse -absurde par ailleurs- que le football était LA démocratie. Pensez uniquement au nombre d’organisations autonomes et de championnats de toute sorte qui, dans le monde entier, fleurissent sans dictat et sans contrôle soutenus par la FIFA. Songez à Rimet, à 24, 28, 30, 50, 98, etc. Ne songez pas à 34, 38. Songez à streetfootballworld, par exemple.

    Pierre



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 12 juillet 2007 16:35

    Cher Krokodile

    je vous fais l’honneur de ma dernière intervention dans ce débat :

    1) vous voyez, ce qui vous paraît « normal », que des étudiants se ramassent à cause de leur orthographe en psycho, littérature, droit, etc. et j’ajoute EN ARTS, moi, ça me paraît « anormal ». Et notamment quand il s’agit d’étudiants venus de la Bolivie, du Brésil, de l’Afghanistan, de l’Italie, de Chine, d’Allemagne, etc. si vous voyez ce que je veux dire. Nombreux sont les profs, d’ailleurs, dans ces secteurs, qui font aussi beaucoup de fautes. Je vois d’ailleurs assez mal en quoi faire des fautes empêche d’être un excellent psychiatre, un grand écrivain, un grand peintre ou un avocat hors pair. (Je vous avoue, même si là je complique mon sujet déjà visiblement tortueux, que les personnes les plus brillantes que j’ai connu ne savaient ni lire ni écrire).

    2) Ce n’est pas une attaque, je suis plutôt milieu de terrain. C’est un constat qui m’a d’ailleurs interpelé ces jours-ci : parce que les gens aiment le foot avant tout, ils échangent vraiment entre eux, très au delà de leurs opinions et de leur maillot. Mais ce n’est probablement que l’immigration du reflet de ce que M. Kofi Annan a déjà signalé : une certaine supériorité de la FIFA sur l’ONU.

    Un au revoir cordial, Pierre Arrighi



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 12 juillet 2007 16:34

    Cher Krokodile

    je vous fais l’honneur de ma dernière intervention dans ce débat :

    1) vous voyez, ce qui vous paraît « normal », que des étudiants se ramassent à cause de leur orthographe en psycho, littérature, droit, etc. et j’ajoute EN ARTS, moi, ça me paraît « anormal ». Et notamment quand il s’agit d’étudiants venus de la Bolivie, du Brésil, de l’Afghanistan, de l’Italie, de Chine, d’Allemagne, etc. si vous voyez ce que je veux dire. Nombreux sont les profs, d’ailleurs, dans ces secteurs, qui font aussi beaucoup de fautes. Je vois d’ailleurs assez mal en quoi faire des fautes empêche d’être un excellent psychiatre, un grand écrivain, un grand peintre ou un avocat hors pair. (Je vous avoue, même si là je complique mon sujet déjà visiblement tortueux, que les personnes les plus brillantes que j’ai connu ne savaient ni lire ni écrire).

    2) Ce n’est pas une attaque, je suis plutôt milieu de terrain. C’est un constat qui m’a d’ailleurs interpelé ces jours-ci : parce que les gens aiment le foot avant tout, ils échangent vraiment entre eux, très au delà de leurs opinions et de leur maillot. Mais ce n’est probablement que l’immigration du reflet de ce que M. Kofi Annan a déjà signalé : une certaine supériorité de la FIFA sur l’ONU.

    Un au revoir cordial, Pierre Arrighi



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 12 juillet 2007 14:14

    Cher commentateur,

    votre question me stupéfait :

    vous savez bien qu’une part capitale de l’apprentissage se fait en dehors des structures, dans les familles, les quartiers, etc.

    Les adultes ont des enfants. Des enfants de parents mal intégrés linguistiquement, non alphabétisés, etc, subissent aussi cette situation. Les répercussions indirectes de la non-alphabétisation sont énormes. De l’illettrisme aussi. Ça touche des millions de jeunes à différents degrés.

    Bien sûr, on peut être orphelin et prix Nobel de littérature. Mais ici je ne traite pas des cas particuliers mais de la situation générale.

    Cordialement, Pierre



  • Pierre Arrighi Pierre Arrighi 12 juillet 2007 12:41

    Skirlet,

    enfin une réaction ciblée.

    Oui, je prends note que la question de l’alphabétisation est ignorée totalement. C’est bien pour cela que j’ai soulevé ce problème caché.

    Alors, n’est-ce pas plus simple de poser des questions et demander des infos supplémentaires si cela intéresse au lieu de partir sur des considérations linguistiques personnelles ?

    Je donne l’exemple de cette entreprise américaine qui a alphabétisé massivement ses ouvriers. Cela est intéressant non ? Il doit bien y avoir des raisons...

    Savez-vous par ailleurs combien d’étrangers se ramassent en fac simplement à cause de leur orthographe ? Même attitude de pression qui ne favorise pas l’échange entre humains.

    L’ignorance d’une question qui, pourtant, devrait être au coeur des débats puisqu’on renvoie l’alphabétisation en charter maintenant, est générale, alors que 20 ans auparavant, un vrai travail de recherche à ce sujet se faisait.

    Mais je constate tout de même que dans Sportvox les échanges sont beaucoup plus constructifs qu’ici. Comme quoi, la politique de la cité a des progrès à faire.

    Cordialement, Pierre