A la lecture du chapeau, je m’attendais à des révélations sur le personnage. A cet égard, l’article est décevant.
Très intéressant, concis. Bravo.
Très intéressant, en tant que témoignage.
Le point sur l’entrisme paraît particulièrement intéressant et corrobore des nouvelles reçues par ailleurs.
La conclusion est un peu "carrée". Wikipedia n’atteindra peut-être jamais l’idéal que l’auteur semble espérer, mais peut devenir quelque chose d’intéressant quand même.
Tout cela pose de nombreuses questions sur certains présupposés quant à Internet : peut-il être libre ? gratuit ? bien géré ?
@ Tall : Essai de réponse à vos questions en s’appuyant sur la logique de l’éventuel complot Bushiste :
1) pourquoi utiliser des avions quand la dynamite suffit ? ( la réponse ’pour le show" ne tient pas car il suffisait de donner un coup de tél aux TV NYkaises 1/4h avant )
Mettre en place des explosifs pour faire chuter ces tours n’est pas simple et relativement long. Il aurait été difficile de faire croire que cela était possible pour des terroristes. Par contre, le détournement est beaucoup plus crédible, même s’il a fallu aussi sans doute des explosifs pour que les tours s’effondrent ainsi.
2) pourquoi utiliser des avions si c’est pour faire porter le chapeau à Ben Laden, alors qu’il a utilisé de la dynamite en 93 contre le wtc ?
Cf. ci-dessus. Les quantités d’explosif nécessaires sont largement supérieures à celles mises en oeuvre en 1993. Par contre, détourner des avions peut sembler à la portée d’OBL.
3) pourquoi un tel bain de sang pour attaquer l’Irak si c’est pour dire que c’est Ben Laden et attaquer l’Afghanistan... et puis ensuite sortir une histoire d’adm qui n’a rien à voir avec le 0911 pour attaquer l’Irak. ? N’était-ce pas + simple de faire porter le chapeau direct à Saddam ?
(1) Pour créer un choc (cf. "nouveau Perl Harbour").
(2) Sans doute plus facile à faire passer qu’une implication directe de l’Irak (absence de terrorisme irakien, sauf erreur). Permet aussi de faire une pierre, deux coups.
4) si c’était pour attaquer l’Afghanistan, ne pouvait-on pas obtenir la même adhésion de l’opinion publique avec bien moins que ça, genre : explosion d’une ambassade avec 50 à 100 morts ?
Non, les attaques contre les ambassades américaines en Afrique et le navire au Yémen n’ont semble-t-il pas eu l’impact suffisant pour déclencher l’adhésion requise. Il fallait un choc majeur.
Les quelques éléments mentionnés ci-dessous n’ont d’autre prétention que de démontrer qu’il est possible de construire au moins une théorie quant à l’éventuelle implication de certaines autorités américaines.
Le terme de "Bushiste" paraît assez inadéquat, tant les éléments favorisant ce type d’hypothèses pointent plutôt vers MM. Cheney et Rumsfeld.
Dans un commentaire précédent, vous indiquiez : "Mes arguments reposent d’une part sur ma formation scientifique [...]" et dans celui-ci que vous ne pouvez comprendre l’anglais grand-public de la BBC. La confrontation de ces deux affirmations m’inquiète.
J’imagine que la référence à RSF est de l’humour, vu les informations diffusées sur lui par RV.
La critique de la psychiatrie est légitime. Encore faut-il être attentif aux moyens utilisés pour ce faire. Dans le cas particulier, on constate que l’auteur applique strictement les consignes de L. Ron Hubbard :
"Pour mener à bien ses attaques contre les psychiatres, LRH prône la technique de la propagande noire : "S’il se présente une menace à long terme, vous devez immédiatement évaluer la situation et provoquer une propagande noire afin de détruire la réputation de la personne et la discréditer de telle sorte qu’elle soit mise au ban de la société" LRH, Lettre de règlement, 30 mai 1974.
Dans ce procédé, LRH recommande d’utiliser la redéfinition des mots. Il s’agit de modifier et de divulguer des définitions détournées de leur sens premier jusqu’à ce que ce nouveau sens soit définitivement acquis par le public. Ce procédé est diablement efficace auprès des scientologues qui voient chez tout psychiatre un "ennemi à abattre" [...]. On le comprend aisément avec cette citation de LRH : "psychiatrie et psychiatre sont facilement redéfinis dans le sens un ennemi anti-social du peuple. Cela retire le psychiatre, le tueur fou, de la liste des professions les plus appréciées. C’est un bon usage de la technique car depuis un siècle, le psychiatre a battu le record en étant de tout temps le plus inhumain vis-à-vis de l’homme." (LRH, HCO 5 octobre 1971). [...]
La pratique de la "redéfinition des mots" consiste à dissocier le mot (le signifiant) de son sens (le signifié) et à lui affecter un nouveau sens, de préférence diamétralement opposé au sens premier du mot. C’est ce qu’on appelle un glissement sémantique.
Reprenons la citation ci-dessus : "Cela retire le psychiatre, le tueur fou, de la liste des professions les plus appréciées." (LRH, HCO 5 octobre 1971). Le signifiant "psychiatre" n’est plus associé au signifié "thérapeute" mais au signifié "tueur fou". Remarquez l’inversion du sens : de "soignant les fous", le psychiatre est redéfini comme étant "fou" lui-même. Ce travail s’effectue sur le long terme : "la manière de redéfinir un mot est de faire répéter la nouvelle définition aussi souvent que possible", précise LRH (HCO, 5 octobre 1971)."
Source : "La scientologie en guerre contre la psychiatrie", Bulles 76, 2002. L’article complet est consultable sur prevensectes.com/psy6.htm
Il est sans doute utile de dénoncer le recours systématique à l’hypothèse "L’enfant ne peut pas mentir". Encore faut-il dire que ce mouvement s’est élevé contre une longue pratique antérieure qui allait exactement dans l’autre sens. Elle concernait non seulement les institutions, mais aussi les familles des victimes. Ce genre de retour du balancier est souvent excessif, mais du moins peut-on espérer une troisième phase plus équilibrée.
On peut trouver des compléments sur la synagogue de Puteaux à partir de la page :
http://www.monputeaux.com/2006/10/nicolas_sarkozy.html
Très bon article.
Concernant les ambitions politiques de M. Belyadi, il est intéressant de rappeler ses propos : "Mon rôle c’est d’aller chercher par l’oreille les musulmans et de les forcer à s’inscrire. Pour ça, j’active mes réseaux. Avec mes amis, nous pouvons aider les gens qui cherchent du travail. Après, on leur dit de s’inscrire sur les listes électorales pour constituer un lobby. Quand je pèserai plus que le FN, je tiendrai Aeschlimann."
Source : http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=696
En complément au commentaire de vieuxcon, quelques précisions :
1. Des formes de flat rate tax existent maintenant dans un canton. [1]
2. Cette solution a été envisagée après que le modèle d’impôts à taux dégressifs - le chouchou jusque-là -ait été jugé contraire à la constitution. [1]
3. La flat rate tax a été, jusqu’à maintenant, envisagée essentiellement par de petits cantons "pauvres". Comme indiqué, l’effet recherché est d’attirer des contribuables à forts revenus d’autres cantons. D’autres modèles existent déjà, par exemple en modulant la taxation des entreprises, ce qui permet d’attirer les entrepreneurs. [2]
4. Une telle concurrence existe également au niveau communal. A ce niveau, le principal moyen d’action est la gestion de la zone à bâtir : en choisissant des surfaces minimales élevées pour pouvoir construire, on attire des contribuables aisés. Il est pratiqué notamment par des communes riveraines des lacs de Zurich et Léman, mais aussi quelques stations de montagne.
Ce fédéralisme fiscal peut paraître choquant, mais il correspond à une manière de faire générale en Suisse. A noter qu’il existe des formes de redistribution entre cantons, et entre communes au sein de chaque canton.
La pensée sous-jacente est clairement d’essence libérale : l’ensemble des égoïsmes cantonaux et / ou communaux devrait contribuer au bien-être du pays. Cela reste, à mon avis, à démontrer.
[1] "Première suisse, Obwald vote sur l’impôt à taux unique" (Le Temps, 15.12.07) : Fidèle à sa réputation de laboratoire fiscal, le canton, contraint de renoncer à l’impôt dégressif, mise sur la flat rate tax.
[2] http://www.concurrencefiscale.ch/?p=52
@ l’auteur,
Votre article est mal écrit :
- soit vous dressez un portrait, même négatif, de R. Badinter, mais alors il faut étayer vos reproches,
- soit vous parlez de la rétention de sûreté, mais alors il faut approfondir un peu les différents aspects, les alternatives possibles, etc.
Vous ne faites ni l’un, ni l’autre, ce qui enlève tout mérite à votre article.
@ Lionel,
« Aeschlimann préfère ce qu’il appelle la démocratie directe. Il court-circuite les intermédiaires entre lui et les électeurs. Dans cette optique, le conseil municipal ne sert pas à grand chose. D’après ce que j’ai pu lire, il a quelques arguments intéressants dans ce domaine : il trouve qu’on y pratique de la politique politicienne stérile. C’est un choix assumé, y compris le fait que les personnes concernées, en l’espèce les membres du conseil, prennent assez mal la chose. »
Je trouve ton commentaire navrant pour plusieurs raisons :
1. Tu parles de démocratie directe sans savoir de quoi tu parles. La base de toute démocratie, c’est l’équilibre des pouvoirs. Au niveau communal, le conseil est le seul contre-pouvoir institutionnalisé, auquel l’exécutif doit rendre des comptes. Si tu écoutes l’intervention de L. Bérard de Malavas, tu comprendras peut-être cette notion.
2. M. Aeschlimann doit respecter les règles existantes même si elles lui déplaisent. Libre à lui de proposer des changements, mais il doit attendre leur approbation pour les mettre en oeuvre.
3. M. Aeschlimann a réduit au minimum les instruments de la démocratie réelle pour les remplacer par des organes sans pouvoir. Toute son action tend à rendre la politique stérile, qu’elle soit politicienne ou pas.
4. Il me paraît normal que les élus réagissent à ce démantèlement de la démocratie locale. Personnellement, je préfère la manière dont le fait le PS, mais il faut dire qu’il est traité différemment de certains autres opposants.
Qu’un observateur avisé comme toi puisse se laisser berner ainsi me consterne.
@ Léon,
« Mais c’est bizarre, j’ai l’impression qu’on nous dissimule des données que les commentateurs semblent connaître et les autres pas. »
Beaucoup d’informations sont disponibles sur Internet. Il suffit de les chercher pour se faire son opinion.
@ Hahaha,
« L’auteure a des vues politiques, donc c’est un article partisan et diffamatoire ».
Si la première partie de votre assertion est peut-être logique, la seconde ne l’est certainement pas : la diffamation se juge sur les propos tenus, pas sur son auteur.
@ Lerma,
Pour information, le nom de J. Fischer n’apparaît pas dans l’article cité consultable sur mon site.
« Le citoyen rationnel n’est plus, vive le consommateur pulsionnel ! »
C’est un peu carré, mais une personne prévenue en vaut deux. Mieux vaut donc savoir ce qui motive la majorité d’entre nous et, éventuellement prendre les mesures qui s’imposent.
On peut décomposer schématiquement le problème en deux phases : l’enfance et l’âge adulte.
Si l’hypothèse selon laquelle les goûts se forment essentiellement durant l’enfance - comme cela semble assez logique - il convient de veiller à ce que les enfants soient exposés à une diversité d’expériences sensorielles évitant, autant que faire se peut, les excès d’imprégnation de toutes sortes. Cela concerne les programmes de télévision, la publicité, la musique, les boissons offertes dans les écoles, les expériences sociétales, etc. Vaste programme.
De plus, on peut rendre les jeunes attentifs à ces phénomènes, de manière à ce qu’ils acquièrent l’esprit critique nécessaire.
A l’âge adulte, il appartient à chacun de faire ses choix. Encore faut-il qu’à l’amont, les apprentissages aient été faits avec suffisamment de diversité pour permettre ces choix.
Il me semble que le citoyen et le consommateur marchent la main dans la main. Les outils destinés à les influencer tendent à se ressembler de plus en plus. L’apprentissage de la diversité - sous toutes ses formes - et du décryptage des médias me paraissent centraux. Au-delà de ce que les parents peuvent faire de leur côté, il me paraît indispensable que l’école prenne ces problèmes à bras le corps et tente d’aider les futurs citoyens et consommateurs à acquérir un minimum de liberté et d’indépendance sans lesquelles tout le reste n’est que simulacre.
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