Qu’elle grandeur Poutine a t-il redonner à la Russie. Aujourd’hui la Russie n’existe que par ses exportations d’hydrocarbure et que je sache Poutine n’est pas responsable de l’effet Gazprom.
Gorbatchev a été un dirigeant aussi brillant que visionnaire, sa seule erreur a été de vouloir instaurer la démocratie, la transparence, dans un pays ou les bureaucrates voulaient garder le pouvoir.
Il a été naïf de penser que que le peuple russe, anesthésié par 73 ans de dictature communiste se reveillerait et le soutiendrait.
La récente guerre d’Irak, la chute du dollar... ont montré que l’hégémonie américaine n’était pas, l’Amérique seule ne peut rien.
En quoi dire que Staline a été un Héros permet de bloquer l’influence américaine ?
En quoi tuer des journalistes permet de bloquer l’influence américaine ?
En quoi enfermer G Kasparov permet de bloquer l’influence américaine ?
En quoi fomenter des révoltes dans les ex-républiques permet de bloquer l’influence américaine ? Puis je tuer quelqu’un sous prétexte que ça permet de bloquer l’influence américaine ?
« Sous entendez vous que ainsi que Eltsine était une marionnette manipulée par un noyau secret d’ex KGB ? » La réponse à cette question ne peut pas être réduite à un seul « oui » ou « non », lle est forcément beaucoup plus compliquée et à déjà donnée lieu à de nombreux livres. Mon point de vue est qu’après Staline, le pouvoir en Russie a été tenu est retenu par deux catégories de personnes : les apparatchiks (bureaucrate) et leurs plus éminants représentants de la Nomenklatura et les membres de la police secrète.
Si nous ne savons pas grand chose du KGB, on peut à peu près mesurer leur pouvoir en multipliant par 100 ceux de sa petite soeur : la Stasi (organe de police indépendant du parti est-allemand), dont les pouvoirs étaient déjà énorme. Comme vous le l’ignorez sans doute pas Eltsine à contrecarré le putsch qu’avait fomenté la Nomenklatura ? on est donc en droit de penser qu’il ne l’a pas fait tout seul, il a été épaulé par le KGB.
Tout service méritant récompense et Eltsine ayant besoin de soutien pour prendre effectivement le pouvoir (au dépens de M Gorbatchev), il est probable que ce dernier leur ait laissé filer avec une grosse parti avec les caisses noires du parti, fonds qui ont ensuite été réinvestit dans l’économie russe et ont permis aux ex-kagébiste de se reconvertir ( et d’abandonner dans un premier temps le pouvoir politique, pour le pouvoir économique).
Il est cependant peu probable qu’Eltsine ait abandonné toutson pouvoir. Plutôt que marionnette je pense qu’Eltsine et les ex-membres du KGB dont poutine est l’un des plus des représentants se soient partagés le pouvoir.
(D’ailleurs il se peut que le passage de témoin à Poutine ait été la condition du KGB pour mettre et laisser Eltsine deux mandats au pouvoir.)
La Russie est le seul pays historiquement européen à n’avoir jamais connu la démocratie, au sens ou l’opposition n’est pas muselée, la presse pas baillonnée, ou il y a plusieurs partis... Justifier un étéat totalitaire par le fait qu’il devait l’être pour se trouver suffisamment puissant est assez limite( pourrait on arguer que l’allemagne n’avait pas d’autre choix que le nazisme pour pouvoir combattre la France, le RU...)
L’Europe de l’ouest dans son ensemble est maintenant plus forte que les E-U sans passer par un totalitarisme qui a massacré des centaines de milliers de personnes (Goulag, famines voulues, déplacement de population...
Je pense que Soljenitsyne aurait été tout à fait d’accord avec le nouvel homme fort de Russie, n’a t-il pas défendu corps et âmes le système concentrationnaire russe dans son magnifique livre l’archipel du goulag (et qui mieux que lui peut en parler, il y a été pendant les longues années de pouvoir du gentil et exemplaire « petit père des peuples ?
Je pense qu’en 68 Sakharov, le père de la bombe russe, aurait été d’accord avec l’apologie du monopartisme russe et ses scores atteignant presque les cent pour cent, avec l’arrestation de tout les opposants... ( il a d’ailleurs été vivement remercié par le parti qui lui a fait construire une ravissante petite maison en Sibérie de laquelle il n’avait plus besoin de sortir puisqu’on le dispensait de travailler).
Je pense qu’Annah Politkovskaïa aurait été d’accord avec le Kremlin sur le fait que les dirigeants russes, dont pas un n’est corrompu, ont toujours agi pour le bien être de leur peuple avec de brillant résultats et avec le fait que la liberté d’expression est ce qu’il y a de plus beau en Russie.
Je pense qu’Alexeï Litvinenko aurait été d’accord avec les nouvelles façons d’agir du FSB (qui n’a aucunement repris le flambeau du KGB , de la Tcheka ou du NKVD). Je pense enfin que Garry Kasparov est tout a fait d’accord avec la façon dont le traite le futur Tsar de toue les Russie...
Pour le soutien d’une majorité du peuple je suis d’accord, mais comment pourrait il en être autrement dans un pays qui n’a jamais réellement connu la démocratie (avec son multipartisme et ses scores aux dessous des 60%, dont l’opposition est muselée et dont la presse n’est pas libre.
Sur le plan économique maintenant : si l’économie russe s’est redressée c’est avant tout grâce à l’effet gazprom et la croissance bénéficie en quasi-totalité aux plus riches (20% possédant +de 80%)
Pour le totalitarisme je vous renvois à mon article sur Poutine et la réécriture de l’histoire, un totalitarisme est un régime qui glorifie son chef (n’est ce pas le cas ?, ou un petit nombre détient l’ensemble du pouvoir (n’est ce pas le cas ?), un pays qui use automatiquement par la force dans sa politique extérieure (Ukraine, Moldavie, Estonie, Géorgie les exemples d’actions de force russe ne manquent pas), un pays ou la justice n’est pas entravée par le pouvoir...
« Anarchie quasi-mafieuse des années 90 » : la mafia n’a pas reculée, elle s’est juste embourgeoisée et est maintenant à la tête de grosses entreprises...
Quant aux conflits ethnique (vous faites sûrement référence à la tchéchénie), comment expliquer que pour calmer le jeu Poutine ait fait libérer tout les prisonniers de droits communs au moment de l’évacuation par l’armée de la tchéchénie. De plus les tchéchènes se battent contre la fédération, pour leur indépendance et pas contre une autre ethnie.
L’union méditerranéenne, malgré l’avancée diplomatique et la percée de l’Europe dans cet espace clé qu’est la méditerranée qu’elle qu’elle permet, comporte une certaine part de risque pour l’économie des pays sud-méditerranéen car leurs industries à moyenne et forte valeur ajoutée ne sont pas encore aussi compétitive que celle de leur géant voisin européen. a Dubois-Nakhlé
Désolé, je me suis trompé l’intérêt syrien date bien de 1918 mais avec le retrait des ottomans et son intégration avec le Liban dans le protectorat français au moyen orient.
Je suis partiellement d’accord avec toi, je pense que l’Europe doit garder sa plurilingualité et que chaque personne devrait pouvoir dès petit apprendre au moins deux langues étrangères. Cependant l’anglais est une langue plutôt facile à assimiler (en tout cas plus que le français ou l’allemand) et qu’il est déjà tellement implanté tant dans les affaires que dans la diplomatie, qu’il serait inutile de la rejeter maintenant. Je voudrais aussi remarquer que maintenant l’on parle plus globish qu’english entre européens.
Si je suis d’accord avec vous sur les universités, qui à mon sens sont désavantagées par rapport à leur concurrentes, à cause de leur refus d’être en partie financée par le privé, parce qu’elles ne sont pas du tout sélectives et proposent beaucoup plus de place à l’entrée qu’à la sortie, parce qu’elles ne contrôlent pas assez au cours d’une année, parce qu’elles accueillent des étudiants peu motivés ou qu’elles se chargent de les démotiver, parce qu’elle n’est participe pas à l’effort de recherche... Je ne partage pas votre avis sur les grandes écoles : il n’y à que regarder le classement des mines pour voir que nos écoles savent encore former une élite aussi bien formée qu’influente.Ce classement qui se base sur le nombre de patrons dans les plus grandes entreprise (nombre pondéré par l’importance de l’entreprise qu’ils dirigent)place 4 ou 5 françaises parmi les dix premières. cocoricooooooo !
Je voudrais juste signaler que le fascisme est par définition l’antithèse du libéralisme (va faire un tour dans ton dictionnaire). Il ne faut pas faire l’amalgame entre libéralisme, principe qui veut que chacun soit libre dans la mesure ou il n’entame pas la liberté d’un autre et capitalisme, principe qui veut que chacun tende vers un gain d’argent maximal sans se préoccuper du sort des autres. Je suis pour une Europe libérale, mais contre une Europe capitaliste. (je pense avoir reconnu une connaissance) et vive le centre gauche libéral et démocrate.
Que l’on soit bien clair, je suis pour une Europe ultra libérale à l’intérieure de ses frontières et aussi protectionniste que les Etats-Unis, la Chine ou le Japon à ses frontières. Mes arguments : Près de 70% des exportations françaises se font à l’intérieure de l’Europe, nous n’avons donc tout intérêt à ce que ces marchandises passent. Diplomatiquement, un pays de 60m d’habitant à beaucoup moins de pouvoir qu’une union de près de 500m d’habitant, je suis donc pour une Europe de la diplomatie, diplomatie qui ne doit pas être entravée (donc libérale). Les Etats-Unis possèdent le double du budget militaire des dix suivant réunis, pour s’ériger en contre pouvoir, L’Europe doit unifier ses armées (libéralisation militaire). Pour mieux limiter l’immigration clandestine et permettre une meilleure intégration de tous les futurs immigrés et de tout ceux déjà présent, je suis pour un traitement européen du sujet qui permettrait une meilleure répartition des migrants en fonction des besoins des différents pays ainsi qu’un contrôle plus fort (libéralisation des flux humains. « Plus fort ensemble », je suis d’accord avec cette phrase de Mitterrand et je trouve qu’elle s’applique très bien à la recherche, le partage des connaissances et des budgets européens pour la recherche conduirait à de nombreuses synergies et donc à un gain de productivité (libéralisation de la recherche). Si les écoles Européennes se réunissaient, les mouvements de population à l’intérieur de l’Europe se développeraient en permettant un brassage des cultures profitable à tous et toutes... Je suis par contre pour plus de protectionnisme à nos frontières pour éviter les délocalisations dans des pays qui ne respectent pas les droits de l’homme, ceux de la femme et de l’enfant et qui ne font rien pour l’écologie.
De l’utilité d’un nouveau traité institutionnel européen et de la légitimité d’une ratification parlementaire. Pour défendre ce traité, je commencerais par répondre à ses turiféraires, qui dans leur ensemble ne l’”attaque pas sur le fond mais sur la forme, que le “non” français était beaucoup plus un rejet, un compréhensible ras le bol, de la politique chiraquienne’ qu’une volonté souverainiste ou alter-européenne. Quand l’on regarde la côte de popularité de cet opportuniste dirigeant, qui pensait se refaire une santé par un référendum positif qui maintiendrait la légitimité de son gouvernement, l’on remarque qu’il n’avait jamais été plus bas et que ses réformes rencontraient un mécontentement de la population. Le mécontentement des Français n’ayant pas étaient été écouté que se soit au élections présidetielles de 2002, aux régionales..., il s’est à nouveau exprimé à l’occasion de cette consultation. À ceux qui, n’ayant pas peur de tomber dans l’excès et le ridicule, affirme qu’une ratification parlementaire est synonyme de “coup d’état”, je rappellerais que se sont les Français qui ont élu leurs députés, et que s’opposer à un parlement élu par et pour le peuple équivaut à rejeter la démocratie ; Je voudrais aussi rappeler aux amnésiques que la majorité des français a voté pour le programme de Nicolas Sarkozy qui incluait ce traité ; Deplus qui est le plus qualifié pour comprendre un traité (trop ?) complexe : un député dont c’est le métier ou un français moyen qui n’a aucune notion juridique ? Le fond maintenant : Ce traité instore une majorité partielle nécéssaire au fonctionnement à 27 si la majorité à 100% permettait le fonctionnement à 15 à 27 les divergences d’opinions, mêmes mineures rendent tout traité caducs avant même son application. En instaurant une présidence plus stable et un ministère des affaires étrangères européens, qui permettront à l’avenir d’empecher des dissenssions comme celles sur l’Irak, ce traité renforce l’influence de l’UE en temps que groupe d’Etat solidaires et l’élève au rang de véritable contre pouvoir à “l’hyperpuissance” américaine. Il permet par une simplification des lois en vigueures, d’améliorer le fonctionnement institutionnel de l’UE et de réduire ses coûts de fonctionnement. Ce traité, enfin, ne soumet pas l’Europe à l’OTAN, il n’a rien à voir avec la question Turque, et pour finir, puisqu’il est essentiellement tréssé entre des entre des puissances du centre ou de guauche (Angleterre, Allemagne, Italie, Suède, Espagne...), il n’est ni ultra-libéral, ni pro capitalisme sauvage...
Le seul fait que tu l’aies lu, Oh toi moebius notre maître, nous console des gamineries primaires que nous avons pu écrire !
Vous allez sans doute, vu votre ouverture d’esprit, me traiter de lobbyiste pro-européen, jusqu’au bushiste acharné (ce qui serait un peu antinomique , peut être de fonctionnaire oisif. Je suis juste un étudiant de terminal qui voudrait signaler que le refus du traité (qui n’a rien de simplifié je vous l’accorde) par JPC n’a rien d’exceptionnel : il a toujours été un anti-européen convaincu. Il serait d’autre part plus intelligent de forger votre opinion sur un traité que vous n’avez sûrement pas lu ou en tout cas pas compris, en vous appuyant sur d’autre personne que celle ayant toujours récusé l’idée même d’Europe (personnes représentant une part très minoritaire de la France, je ne vous fait pas l’affront de vous rappeler les scores ridicules de JPC aux présidentielles ou des mélanchonistes au sein du PS). Ce traité, par la création d’un ministre des affaires étrangères européen et par le renforcement de la présidence, octroi plus de crédibilité à la diplomatie européenne et l’érige au rang de contre pouvoir. Deplus le renforcement du pouvoir décisionnel du groupe moteur France-Allemagne (les deux plus ferme opposants à la guerre en Irak)ne va absolument pas dans le sens des atlantistes. Je voudrait aussi rappeler aux amnésiques que les sarkozystes ne sont pas les seuls à s’être prononcés en faveur de ce traité il y a aussi le centre incarné par le MODEM et la gauche modérée incarnée par le PS ; Seuls les extrémes de droite et de gauche s’accordent pour le rejeter, seriez vous extrémistes ?
Prière de me répondre sur le fond par des arguments censés.
« Nous avons la sécurité »:que fais tu des attentats de Londres et de Madrid ? Alors que la France et l’Europe cherche des débouchés pour sa production et que ses débouchés se trouvent dans des pays émergents, tu serais pour négliger les négociations de libre échanges avec ces pays ?
« Tu » ne veux pas d’alliance économique avec les asiatiques, qui représente rappelons le la presque la moitié de la population de la croissance et du pouvoir économique mondiale. Mais tu as raisons les mille milliards de dollars que dégage la Chine chaque année, le pétrole arabe... ne sont rien pour « nous autre civilisés d’occident ».
Ce brassage d’air s’appelle la diplomatie. L’Europe tend dans ces négociations à favoriser les échanges inter-méditerranéens, ce qui représente la bagatelle de plusieurs dizaines de milliards d’euros par an.
L’Europe géographique n’est pas la même que l’Europe géographique (revoit ton court d’histoire de terminal) et ses limites sont purement arbitraire, d’où la possibilité de débattre ce sujet.
Mea culpa, mea maxima culpa. (De plus mes parents ont réussi, moi pas encore , il n’y a pas de virgule entre immigré et qui a réussi.)
Tout le monde ne parle pas allemand est ce que tu pourrais traduire, cela rendrait ton commentaire légèrement plus intéressant.
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