Une « Bourrelet-gate » !!!!!
Franchement, je suis mort de rire en lisant certains commentaires !
ca fait plaisir d’avoir de telles réactions !
Merci !
Mathieu Collet
C’est ainsi, en effet, qu’est la presse française ! C’est aussi un travers lié au fait que les journalistes français favorisent l’expression des opinions au travail d’investigation et d’enquête, contrairement aux pays anglo-saxons. Il suffit de jeter un oeuil aux articles du New York Times ou du New Yoreker, comme j’en ai proposé la lecture dans mon article : certains articles font 4, 5, 6 pages et sont très fouillés. En france, il faut trouver le bon mot, la phrase qui fait mouche et surtout, donner son opinion sur tout et n’importe quoi... Quel est le lien avec cette « soumission » que l’on reproche à la presse française ? Et bien il est simple : les journalistes ne font pas le travail de « démontage » des discours politiques établis par la force des faits, mais ne font que commenter. Ils sont donc en position de faiblesse par rapport au pouvoir... Et nous sommes donc exposés à des dérives assez différentes de celles que l’on retrouve dans la presse anglo saxone. Je le répète donc : Vaut-il mieux un pouvoir exhibitionniste qu’une presse voyeuriste ?
Mathieu Collet, rédacteur en chef d’Euros du Village
C’est clair qu’on s’en fout de ces bourrelets ! Et ce n’est pas le bourrelet qui m’a donné l’envie d’écrire cet article, c’est cette exposition du nombril, qui à force de faire le ventre des unes, cherche à nous renvoyer une image parfaite et contrôlée. La question est bien plus politique qu’anatomique.
Monsieur, pour vous dire franchement, c’est en réaction au genre de propos que vous tenez (Europe libérale, pensée unique, méchants eurocrates nazillons bisounours européistes, etc.), qui reflètent une certaine lepénisation inquiétante des esprits, qu’est né le projet Euros du Village. Mais, bien heureusement, grâce à l’énergie de jeunes étudiants et professionnels, et sans soutien financier de quelconque institution, le projet s’est rapidement transformé en quelque chose de constructif et de désormais reconnu pour sa qualité. Ce n’est pas le cas, semble-t-il, des tenants de votre discours. Que vous soyez d’accord ou pas, tant mieux dans les deux cas, il est toujours bon de débattre, mais vous avez décidé de tuer l’échange d’idées car vous ne semblez pas réellement en avoir. Notre initiative a pour but d’informer et de pousser à la réflexion, en mettant en avant la qualité de contributions de spécialistes, pas de porter des jugements à l’emporte-pièce ni de promouvoir la vision d’une Europe idéale ou diabolique. Je constate qu’en France, le chemin à parcourir est encore bien long, malheureusement...
Mathieu Collet, rédacteur en chef d’Euros du Village
Vous êtes incorrigible Krokodilo ! La question linguistique est importante, certes, mais elle n’a vocation à être abordée partout. Votre réactivité extrême à ce sujet est sympathique (et chez Euros du Village, nous avons l’habitude de vos commentaires), mais peut-être disproportionnée. Personnellement, je ne suis pas inquiet, le français et les autres langues officielle de l’UE ne vont pas disparaitre ! Les petits dialectes d’Afrique ou du Brésil sont bien plus menacés. Enfin, que l’anglais soit une langue commune, véhiculaire (et non unique) est plutôt une bonne chose : c’est quand même pas mal de pouvoir se comprendre (d’autant que les services de traduction de l’UE sont les plus importants au monde - mais on ne peut pas demander à tout traduire ou à tout interpréter). Auriez vous été plus véhément si cette langue avait été le français ou, comme vous en rêvez, l’espéranto (mais peut etre ne devrias-je pas vous lancer là dessus) ? Le vrai problème n’est pas la langue, c’est la diversité. Que la Commission, qui souhaite communiquer à tout prix, ne comprenne pas que tout le monde ne parle pas l’anglais est peut etre une chose plus préoccupante, qui illustre un certain décalage vis à vis de la réalité. Après qu’à Bruxelles l’anglais domine, franchement, cela ne me choque pas. C’est ainsi !
Bonjour, et merci beaucoup pour votre commentaire. Si vopus souhaitez citer l’article, merci de bien vouloir utiliser la source originale, qui est plus complète que celle d’agoravox (qui n’est qu’une reprise de notre site) : http://www.eurosduvillage.com/SPECIAL-PRESIDENCE-ALLEMANDE
Bien cordialement
Simple petite remarque : cet article a été écrit juste avant le second tour, mais le débat qu’il souligne est d’une brûlante actualité (pb de coordination avec la soumission à agoravox). Simplement, remplacer les quelques « pourrait » par « pourra » et supprimer le conditionnel...
Bonjour, je vois que quelques personnes trouvent cet article incohérent, d’un niveau intellectuel très bas.... Je peux le comprendre ! Simplement, il s’agit d’un simple petit billet... il s’agit de faire un peu d’ironie, chose que tout le monde ne comprend pas toujours semble-t-il (comment prendre au sérieux la crainte d’une invasion de la mer par les yacht des citoyens français suite, au succès flamboyant de la politique économique ???)... Bref, tout ça pour dire qu’il se passe des choses dans le monde, autres que les gesticulations de N Sarkozy qui cherche depuis 5 ans (et qui y parvient), à faire parler de lui pour tout et rien... Et ce petit article vous dit surtout, par rapport à Sarkozy, qu’il faut bien savoir ne pas tout prendre au sérieux !
Faire le constat que cela ne marche plus est déjà pas mal. Mais qu’allons nous faire ? Nous apitoyer sur le sort de cette Europe en panne et la regarder se défaire tranquillement, en déplorant cette déchéance (un peu d’ailleurs à la manière dont nous assistons à l’effondrement de la France) ? Ce que je voulais dire avec cet article, c’est que nous avions mis des espoirs dans une Europe qui était décalée par rapport à la réalité et encore plus par rapport au chemin qu’elle prenais inévitablement avec l’élargissement. En gros, les Français voyaient l’Europe à leur image, une Europe française (petit travers napoléonnien), avec le modèle social français, les services publics français et des européens mangeant du saucisson de Faro à Riga. Or la France n’est plus le phare de quiconque dans le monde, et pas davantage en Europe. Le vote « non » à la Constitution est d’ailleurs criant de cette incompréhension et de cette méconnaissance des autres... le manque de penchant pour le compromis, quitte à se saborder... Mais bon, bref, on ne va pas rester les bras croisée à regarder l’UE se dissoudre. Il faut changer de vision quand on constate que la vision initiale (Europe fédérale, un tant soit peu française, politiquement forte) ne marche pas et est vouée à l’échec. Et il faut regarder ce qui marche ou est susceptible de marcher compte tenu du contexte mondial : et c’est pour cela que j’avance l’économie. Je pense sincèrement que l’Europe elle est là avant d’être ailleurs. Et que c’est notre plus grande chance de survie dans ce monde où la France n’est plus grand chose et le sera encore moins demain si elle continue comme ça... Ce n’est pas pessimisme, c’est réaliste, et c’est le meilleur moyen de faire renaitre l’optimisme : en ayantr quelque chose de tangible auquel croire... Mais bon, c’est sûr que c’est beaucoup moins sexy que les promesses d’une armée franco-européenne prête à sauver le monde....
Mathieu COLLET
L’approfondissement suite à l’élargissement, l’Europe des projets face au manque de vision commune...rien de bien nouveau au final. Notre auteur manquerait-il d’idées également ? Seule la proposition d’un modèle social radical et alternatif au modèle nordaméricain pourra rendre au « non-projet » européen ses lettres de noblesse, et l’ériger sur la scène internationale. Ce que le monde attend de l’Europe, ce n’est pas de phagocyter l’économie mondiale au moyen d’un soit-disant modèle humaniste qui n’est en fait qu’un violent et impudique néo-protectionnisme, mais de proposer une néo-solidarité mondiale. Quant aux Balkans, suis totalement d’accord avec M. Collet : la néo-solidarité commence par ses voisins, ses frères, ses cousins, ces cousins des Balkans qu’on a laissé faire d’une partie de l’Europe un charnier immonde... L’Europe n’a pas de couilles car elle a peur d’elle-même, se regarde le nombril au lieu de se regarder dans le miroir. Et le miroir, c’est l’autre.
Sam,
votre commentaire est attristant d’ignorance et de clichés. Juste des précisions :
- faux sur le taux de suicide : il est de 23 pour 100 000 en France contre 17 pour 100 000 au Danemark (pour les hommes). Arretez donc avec le discours léniniste et allez jeter un coup d’oeil ici : http://www.observateurocde.org/images//1494.photo.jpg
- n’importe quoi sur le danemark et l’UE : le Danemark est un Etat membre, tout comme la France. Vous confondez avec la Norvège, mais évitez de dire à un Danois qu’il est Norvégien, il ne le prendrait pas très bien
Enfin, allez faire un tour au danemark, et vous verrez si les gens ne sont pas heureux, s’il n’y fait pas bon vivre. Et leur patronat, au moins, est responsable et a une petite idée de ce qu’est l’intéret général...
Je pense donc en effet que ce n’est pas transposable en France, mais cela fait réfléchir....
Mathieu, rédacteur en chef des Euros du Village
Si l’entrepreneur polonais de btp veut prester en Belgique, il le pourra au même titre que les entrepreneurs belges, du moment qu’il respecte la législation de la Belgique en matière de droit social, de droit du travail, de normes de sécurité, etc. Les autorités belges n’ont rien à dire, sauf si elles estiment que l’activité de cette entreprise peut poser un problème de santé publique, d’ordre public ou autre. Enfin, pour revenir sur les juridications compétentes en cas de conflit, l’amendement 170 voté aujourd’hui au parlement européen dispose que le droit des contrats applicable est celui du pays d’accueil. Pour les prud’homme, l’amendement 297 exclu le droit du travail du champ de la directive et l’amendement 290 le droit pénal. Voilà, en direct du Parlement à Strasbourg !
Mathieu COLLET
Grâce au Parlement européen et au formidable travail d’une députée SPD allemande, Evelyne Gebhardt !
QUESTION D’ANTOINE : « quels seront les recours lors de conflits liés aux prestations de services, sachant que des entreprises dans certains pays européens n’offrent pas des garantie de stabilité dans leurs activités. Qui faudra-t-il poursuivre en cas de problème ? »
Cela dépend de la nature du conflit :
- entre personnes privées (par exemple un consommateur contre un prestataire) : c’est le droit du pays de destination qui s’applique, donc le prestataire est obligé de se conformer aux règles du pays dans lequel il exerce. Donc le conflit est reglé par les autorités et la justice de l’Etat membre dans lequel la prestation est effectuée (et non celle de l’Etat de provenance, dans aucun cas). Les choses se font donc normalement, comme si le prestataire était issu du même pays.
MAIS : les autorités publiques n’ont pas le droit - c’est le cas aujoud’hui - d’arbitrer le conflit en « discriminant » le prestataire, ou en entravant sa liberté de fournir le service. cela implique 1. Que l’Etat applique le même droit à tout le monde et ne peut exiger plus d’un prestataire étranger qu’a un prestataire national 2. Que l’Etat ne peut empêcher, par des mesures explicites ou cachées (droits de douanes implicites, quotas..) la libre circulation des services. Il y a cependant des limites possibles pour des raisons d’intérêt général, mais elles ne doivent pas dépasser ce qui est nécessaire pour atteindre le but recherché (c’est le principe de proportionnalité).
- Si l’Etat ne respecte pas ces conditions et entrave la prestation des services : le juge national, lors d’une affaire, peut poser à la cour européenne de justice la question de savoir si les mesures ou les actions de l’etat sont conformes (c’est un « renvoi préjudiciel en appréciation de validité »). Et si l’Etat ne respecte vraiment pas les règles et entrave cette libre circulation (je rappelle : indispensable à la réalisation du marché intérieur !), la commission européenne peut porter la question devant la cour de justice après avoir rappelé deux fois l’Etat à l’ordre (c’est un « recours en manquement »). Et la cour juge si l’etat respecte ou non ses obligations
Mathieu COLLET
Antoire, l’Europe ne « complexifie » pas, au contraire, elle cherche à harmoniser des situations qui sont très différentes. Si vous voulez, en gros, on a 25 pays qui depuis toujours ont vécu de manière autonome, et aujourd’hui on essaye de faire une seule économie : c’est un chantier gigantesque ! Si on prend juste un exemple tout bête : le système de signalisation ferroviaire (en ce moment on essaye de mettre en place un système unique en Europe, l’ERTMS) : vous avez 25 réseaux ferrés qui sont structurés à l’intérieur de frontières et qui ne sont pas connectés entre eux, tous les systèmes de guidage sont différents, les conducteurs n’ont pas les mêmes permis, les mêmes formations, les trains et les infrastructures ne sont pas compatibles, il y a plus de 25 langues différentes, etc. l’ERTMS, c’est juste un projet qui vise à créer un code de conduite et de commande unique : a priori, c’est peu de chose, mais cela coûte des milliards sur plusieurs dizaine d’année, un projet qui emploie des centaines de personnes, etc. C’est à chaque fois tout cela qu’il faut prendre en compte : pour les services, c’est donc absolument énorme, et la quantité de paramètres à prendre en compte est considérable : d’où une directive, qui est un texte d’« encadrement » ; on fixe des grands principes, des grandes lignes, des exigences minimales, des objectifs, et ensuite les Etats utilisent les moyens qu’ils souhaitent pour atteindre ces objectifs. C’est donc la réalité qui est complexe, parce que nous sommes sur un continent qui a une histoire, des sociétés, des individus complexes et surtout très différents les uns des autres. Une richesse mais aussi un défi, dans un monde où nous devons nous lier pour pouvoir peser... « L’unite dans la diversité », c’est la devise de l’union ! Bref, tout ça pour dire que c’est très facile de s’opposer et de mépriser la construction de l’Europe : mais c’est beaucoup plus dur de défendre ce projet et sa nécessité au vu de la complexité et de la pédagogie que cela demande.
Mathieu Collet
Bonjour, la directive « services » qui sera votée aujourd’hui en première lecture au Parlement est justement un projet qui peut être bénéfique pour nos économies, et donc nos emplois. Car le projet original, qui était franchement « gore », dangereux et pour le coup ultralibéral, a été presque totalement retoqué. Le PPO disparait, les services publics seraient inclus... Certes, à voir dans quelques heures, mais il y a plus à avoir peur de la non adoption de ce texte que de son adoption : c’est une évidence, car tous les principes dangereux que la nouvelle version ne contient pas sont déjà là et n’attendent qu’à s’appliquer (le PPO, c’est la cour de justice commme je le dis dans l’article, et elle a créé ce principe parce qu’il n’y avait pas de texte en la matière justement)... Alors après, c’est toujours facile de faire des raccourcis, car le sujet est très complexe, et de dire « je suis contre » par principe, sans se pencher dans le détail. Il y a un travers bien français dans ce type de réaction : les entreprises, c’est « sale », c’est pas « moral », donc on vote contre s’il s’agit de faire une loi dessus... Résultat : sans cadre, c’est la jungle. Bref, c’est donc la voie du politique qui semble être en passe de l’emporter sur l’option du marché, d’autant que la Commission s’est récemment dite prête à accepter les modifications faites par le Parlement. Mais la voie du compromis qui semblait se dessiner s’effrite de plus en plus, en particulier du fait de l’attitude des socialistes français, divisé et peu cohérents sur le texte : le pire serait de provoquer un retour à la proposition « Bolkestein » initiale à cause de rejets de principe.
Mathieu COLLET
Je tiens à souligner que le principe du pays d’origine, dans le rapport tel qu’il sera soumis aux députés le 16 février, a disparu dans la lettre, mais est également quasi-supprimé dans les faits : ce seront les législations des Etats membres qui s’appliqueront en matière salariale, sociale, etc. Lorsque je parle d’« ambiguité » dans l’article, c’est sur la question de savoir quelle sera l’ampleur des exigences que les Etats membres ne pourront pas imposer aux prestataires de services : exigence d’un siège social dans le pays de destination, exigence de certificats et diplômes particuliers, etc. Ceci n’apparaît pas aussi clairement dans cet article. Voilà donc pour la précision...
Mathieu Collet
Bonjour, je connais l’ouvrage de Raoul Marc Jennar, que j’ai apprécié. Je trouve cependant que celui-ci est un peu trop à charge et manque parfois de mesure. Je ne pense pas que Bruxelles soit malade de son lobbying, mais plutôt de son incapacité à générer des contre-pouvoirs différents, que l’on trouve dans toutes les démocraties. La société civile n’y est représentée que par l’intermédiaire des lobbies, et c’est cela qui est inquiétant. Pour avoir exercé des activités à l’assemblée nationale et au parlement européen, je trouve que, justement, le mode de régulation du lobbying à Bruxelles est plutôt performant, en tout cas bien plus qu’en France, où celui-ci n’est pas reconnu et donc non-organisé et à l’abri de dérives bien plus importantes : la loi sur le rôle positif de la colonisation, les mesures relatives à la publicité du vin en sont des exemples flagrants. En France, les lobbies ne se confrontent pas, puisqu’il n’y a pas d’arène : à Bruxelles, c’est le marchandage qui prédomine, et la pression des groupes d’intérêt vient tout autant des industriels que des ONG écologistes ou de défense des droits de l’Homme. Mais après il y a un biais non-démocratique évident lié à la nature même de l’Union Européenne : c’est principalement au niveau de la commission, qui fonctionne en vase clos, qui consulte des groupes d’experts s’accaparant l’expertise technique, qu’il y a lieu d’être particulièrement inquiets. Les projets qui sortent de la commission et qui sont soumis au parlement font parfois froid dans le dos (directive service, directive services portuaires, récemment) : heureusement qu’ils retouchés par les parlementaires qui commencent à avoir une attitude de plus en plus politique et qui se soucient de leur électorat... Plus l’Union Européenne sera politisée et plus on évitera de donner le pouvoir à des groupes d’intérêt restreints, car plus le champ du « balance » entre les intérêts sera élargi... Mais je ne suis personnellement pas très optimiste, pour des raisons un peu différentes de celles de RM Jennar...
Mathieu COLLET, rédacteur en chef des Euros du Village (je ne suis pas l’auteur de l’article, consultable sur www.eurosduvillage.com)
Les histoires institutionelles de la France et de l’Espagne sont tellement différentes qu’il n’est pas possible de comparer directement les deux situations. Pourtant le gouvernement socialiste, très critiqué dans ce dossier, fait le choix de l’évolution vers une plus grande autonomie des entités territoriales. Toute en fixant des limites à ne pas franchir, il fait le pari d’une plus grande régionalisation pour plus d’efficacité et plus de démocratie. Ceci va sûrement donner des idées à certains leaders en France. Quant à savoir si cela « devrait » donner des idées, oui , si et seulement si la régionalisation ne se fait pas au détriment de la cohérence des politiques publiques, notamment en matière d’infrastructures, ce qui malheureusement a souvent été le cas en France ces dernières années.
Non, je ne pense pas que l’on puisse dire cela : les tensions qui existent en grande Bretagne sont d’une nature différente, leur modèle également. Il n’y a pas eu, depuis plusieurs dizaines d’années, de violences contre l’autorité et ce qu’elle représente en GB. Il n’y a pas de malaise aussi criant qu’en France lié aux tensions entre le fait d’appartenir à une nation et la réalité, c’est à dire des citoyens de première et d’autres de seconde zone. Il y a des tensions entre communautés, celles-ci étant reconnues : le concept d’égalité à la britannique est complètement différent du nôtre. A défaut d’être idéaliste comme en France, il est beaucoup plus « réaliste »... Ce sont des français qui se sont révoltés en France durant deux semaines en novembre. Ce sont des pakistanais et des jamaicains qui se sont affrontés à Birmingham : c’est là la différence.
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