Pourquoi les riches prétendent-ils vouloir payer plus ?
« 2,25 milliards d’euros pour le »soutien aux usages, services et contenus numériques innovants« .
oups ! erreur de manip dans mon auto-correction ? ... : lire « ... risquent de se sentir snobés » !.. "
Je ne comprends pas le « pourtant, jai rien à perdre » du titre !!
Demander le RIC ? Ok pour le principe ...mais ce n’est pas suffisant, pas réaliste ...
et aussi charitable ! pourquoi pas ?
Une solution « trazibullesque » pour ça :
« à partir du moment où le consensus politique s’oriente vers la baisse des dépenses en dessous de l’optimum économique, il faudra réduire les revenus et accroître le chômage, cela s’appelle les réformes de structures… »
Juste une remarque concernant le mot « se virtualise » (en parlant du théâtre des opération).
S’il s’agit de l’Internet et de ses techniques : attention à ne pas confondre capacité d’abstraction et virtualisation !
L’abstraction peut au contraire démultiplier les capacités d’observation, de compréhension et d’emprise sur le réel. C’est au contraire l’ignorance, l’incapacité à abstraire, ou le dédain de certaines abstractions qui conduisent au rêve ou à la virtualisation.
Si votre propre score de rentabilité pour l’embauche de « bénéficiaires » est au moins de 70%, c’est que vous avez bénéficié vous-même d’au moins 143 bénéficiaires (= 100 / 70%).
Bravo !
autres constats, sans faire de théorie sur le sujet :
* parmi ces « bénéficiaires » dont vous exigiez beaucoup, qui s’accrochaient, se dépassaient ... au moins 43 (= 143* 30%) n’ont pas été embauchés.
* les Français qui n’ont pas été « bénéficiaires » ont sans doute contribué quelque part au système de tutorat et de formation qualifiante dont ont bénéficié vos embauchés et non embauchés : il leur est difficile, à partir de votre message, d’accéder à une évaluation démocratique et objective de la pertinence et du bilan global des « bénéfices », obtenus par vos « bénificiaires » et qu’ils n’auraient pas pu obtenir si les contributions publiques avaient été plus directes ou gérées plus directement par les services publics.
eric, d’accord pour toute évaluation de productivité ... (mais encore faudrait-il pouvoir s’entendre sur le sens de ’productivité’ ...)
sinon, vous dites : « Si on prend 100% de l’argent des 13 000 plus gros contribuables de France, de toute façon cela ne va pas loin et ne marche qu’une foi. »
Si vous l’affirmez, c’est sans doute que vous avez pu faire le compte détaillé : ce serait sympa de nous en communiquer les chiffres
De mon côté, en me référant au magazine « Le Point » du 14 jiullet 20111, page 57 je peux établir ceci :
« Les 10 % des Français les plus riches gagnent au moins 37 000€ en 2008 »
Ces mêmes 10% seraient sensés pouvoir survivre avec seulement un RSA ( soit, en étant gentils, 500*12 = 6000 € par an) ; c’est à dire qu’ils pourraient redistribuer aux autres au moins 37 000-6000=31 000€ par an.
- en tablant sur une estimation de 33 Millions de foyers fiscaux (http://www2.impots.gouv.fr/documentation/statistiques/annuaire2001/a1/tab12 .htm) et en voulant bien réduire les « 10 % de Français » au nombre de 3.3 Millions.
on pourrait redistribuer à chacun des 90% des Français ( soit 65 Millons * 90/100 = 58.5 Millions de Français ) :
3 300 000 * 31 000) / 58 500 000 = 1748€ par an !
Qu’on ne me dise pas que « ça ne marche qu’une fois et que ça na va pas loin » !!!
Ou alors qu’on reconnaisse au moins aussi que déclasser des forces vives de la nation (souvent fort bien formées et expérimentées) pour les reléguer progressivement mais sûrement à un RSA corvéable : « ça ne marche qu’une fois et ça na va pas loin » !!!
Autre considération :
Le Point nous apprend encore que « les 10% de Français les plus riches possèdent 46% de la fortune nationale »
d’où l’on peut déduire que : "
(10+epsilon)% de Français les plus riches possèdent la moitié de la fortune nationale«
et que :
»Si on prend 100% de l’argent des
(10+epsilon)% de Français les plus riches
de France, cela ne marche peut-être qu’une foi." ... mais ça double la fortune de tous les autres Français !!! Qu’on ne nous pas pas que cela ne va pas loin ! ( cela sous-entendrait que la fortune de 90% de Français est négligeable !)
« par quelle voie faire passer le nécessaire changement ? »
Le mouvement des indignés ne peut effectivement pas passer à côté de cette très pertinente remarque.
Après avoir lu tout ceci je reviendrai sur les 3 pistes envisagées par l’auteur du message. Dixit :
1. La réforme ? Doit-on améliorer notre modèle de démocratie ?
2. La révolution ? Doit-on radicalement changer notre modèle de démocratie ?
Pour fixer les idées, juste une suggestion pour cette surcouche politique :
faire reconnaître au pouvoir actuel comme étant d’utilité publique la constitution et la gestion d’un cahier de doléances-et-propositions citoyennes permanent et temps-réel, ayant au minimum valeur consultative et autant que possible une légitimité contraignante pour les détenteurs du pouvoir de décision politique.
Notre premier but étant alors de définir, construire et expérimenter cette surcouche-de-doléances-propositions, puis de s’attacher à lui faire obtenir une existence officielle définitive.
Trimer pour apprendre à se taire si on ne veut pas se contenter d’aller se plaindre auprès de papa-maman (député, sénateur, ministre ou président) ?
... pour n’être capable de voir chez ses semblables que « des cris et des sitings bisounours » ?
Montrer les crocs pour obtenir un os, afin de pouvoir aller se recoucher ... ou retourner trimer ?
Belle ambition ma foi !
pour financer le RU ?
- par le fisc !
juste pour faire réfléchir : 2 concepts à examiner l’un après l’autre dans l’ordre donné ici :
Comme si l’indignation ( si elle vient des tripes) pouvait faire « pshit » ! ( Au pire elle fera un vilain barouf ! ...
Tant que durera l’inacceptable qui provoque l’indignation, cette motivation première ne saurait laisser place à aucun « au-delà de l’indignation » !
à chacun d’inventer et de diversifier les réactions nourries par cette indignation ...
mais l’indignation permet aussi l’humilité de laisser autrui maître d’apprécier par soi-même ce qui est constructif ou « révolutionnaire » !
Est-il indispensable d’être « révolutionnaire » pour faire cesser l’inacceptable ? Et quand bien même : une recherche de projet, qui plus est de « vrai projet », pourrait aussi restreindre la perspective du concept de révolution.
Est-ce que déjà, une confrontation plus directe des vécus, des points de vues, des perceptions, des visées (voire DES projetS) de chacun, est-ce que qu’une écoute plus ouverte, un effort accru d’introspection de la part de chacun ... ne pourraient pas constituer la plus prometteuse et la plus fiable des petites révolutions ?
le RU devrait surtout permettre de remédier au déséquilibre du rapport de pouvoir entre salariés et employeurs.
Il n’est pas exagéré de constater une forme de chantage à l’emploi, fort nuisible aux activités de tous :
- comment signaler problèmes ou dysfonctionnements, comment faire entendre une alerte lorsque petits ou grands chefs n’ont plus de contre-pouvoir ?
- Que devient une industrie lorsqu’elle n’est plus composée que de lèche-bottes, de béni-oui-oui, ... ou de cheffaillons qui jouent l’autruche tout en laissant encaisser leurs erreurs, improvisations, coups de dés ou fautes stratégiques par la piétaille ?
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