Que penser de l’argumentation de Jean Peyrelevade "L’euro reste le meilleur rempart contre les populistes" qui décrit à l’attention de Marine Lepen, mais l’argumentation pourrait s’appliquer à quelqu’un d’autre, l’impossibilité de sortir de l’Euro en raison d’une énorme crise que le simple fait de vouloir sortir de l’euro provoquerait :
L’un des arguments de de Jean Peyrelevade « l’insolvabilité de l’Etat français en raison de la hausse des taux d’intérêt » me semble douteux car la souveraineté retrouvée donne quelques possibilités qui n’existaient pas avant ladite restauration de souveraineté. Au moment de la sortie de l’euro, la Banque de France pourrait lancer un Quantitative Easing sur les obligations de l’État français, on pourrait aussi rétablir pour la Banque de France « Une fonction historique importante (aujourd’hui révolue) : les concours à l’État » :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_de_France
Le risque principal d’une sortie de l’euro, en plus
des problèmes techniques de la sortie, pourrait être celui d’une dépréciation
exagérée de la monnaie dans une situation où la France est plus dépendante des
importations car l’euro a précisément accru cette dépendance aux importations.
Notre pays s’est fortement désindustrialisé, entre les fermetures d’entreprises
et les délocalisations indispensables à la survie de grandes entreprises
françaises, on produit de moins en moins en France.
De toute façon si on ne sort pas de l’euro on n’évitera pas d’aller dans le mur, mais on ne va pas l’atteindre immédiatement. Ça sera une sorte de suicide lent où les choses iront progressivement de plus en plus mal.
Un an après la chute du régime du président Viktor Ianoukovitch, ses anciens collaborateurs restés en Ukraine semblent succomber à une curieuse « épidémie ». Depuis le mois de janvier, ils sont plusieurs, en effet, à s’être suicidés. Le dernier en date s’appelle Yevhen Peklouchenko, et, "d’après le ministère de l’Intérieur, il s’est donné la mort à son domicile", précise Oukraïnsky Tyjden sur son site.
http://rt.com/news/250073-ukraine-mp-killed-kiev/
http://www.courrierinternational.com/article/2015/03/13/une-etrange-epidemie-de-suicides-a-kiev
Qui se tire une balle dans la tête, qui se jette par la fenêtre... En fait ces opposants pro-russes sont vraisemblablement « suicidés » par le régime pro-occidental en place. La fin justifie les moyens.
Pour un surdoué il est regrettable qu’il n’ait pas encore compris que l’euro, la monnaie unique, n’a aucune viabilité économique et qu’elle prendra fin inévitablement un jour ou l’autre. Il est vrai qu’il fait partie des créateurs de cette connerie monétaire.
Actualité ancienne : Milton Friedman avait prévu la crise de l’euro (en1998) :
https://www.contrepoints.org/2012/07/31/92198-milton-friedman-avait-prevu-la-crise-de-leuro
Actualité très récente :
L’économie mondiale tourmentée par Ebola et par la zone euro :
La Bourse désespère de la croissance de la zone euro :
Zone euro : de « sérieux risques » de récession, selon le FMI :
Cet article est-il censé prouver que l’euro est nécessaire ?
C’est un problème de ne pas être dans l’euro. La Pologne qui n’a pas encore l’euro et qui a une croissance annuelle de 3,5% (contre 0,7 ou 0,8% pour la zone euro actuellement) a annoncé récemment qu’elle n’était pas pressée de rejoindre l’euro. « Avant de répondre à la question sur le calendrier de l’adhésion à l’euro, il faut en poser une autre : quelle est la situation de la zone euro et dans quelle direction va-t-elle", a déclaré Mme Kopacz qui prend la succession de Donald Tusk, nommé à la tête du Conseil de l’Union européenne ».
On n’en finirait pas d’aligner les chiffres qui prouvent que la zone euro est une zone bancale. Exemple le taux de chômage de l’ensemble de la zone euro à 11,5% quand dans l’OCDE il est à 7,4% et parmi les 34 pays de l’OCDE il y a 15 pays de la zone euro. Les pays de l’OCDE qui ont plus de 10% de taux de chômage, en janvier 2014, ont en commun d’avoir l’euro comme monnaie. L’Union européenne élargie à 28 fait un taux de chômage à 10,1% qui est moins mauvais que celui de sa partie majoritaire, la zone euro. Voir les liens suivants pour confirmation de mes propos.
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-30092014-BP/FR/3-30092014-BP-FR.PDF
http://french.xinhuanet.com/2014-09/10/c_133631864.htm
http://www.statistiques-mondiales.com/chomage_ocde.htm
Autre article La croissance du privé en zone euro ralentit encore-PMI (3 octobre 2014). Je cite la dernière phrase : « La Grande-Bretagne affiche une croissance légèrement ralentie mais qui tranche avec la faiblesse de la zone euro : l’indice PMI britannique des services, qui avait atteint 60,5 en août, est revenu le mois dernier à 58,7, près de six points et demi au-dessus de celui de la zone euro.
Autre article : Europe L’OCDE s’inquiète du décrochage de la zone euro, au bord de la déflation :
De toute façon la crise des dettes souveraines en zone euro ne tardera pas à revenir avec les pays que l’euro a mis en faillite comme l’Italie. Voyez les deux liens suivants pour ce pays :
Avant l’élection présidentielle française de 2007, la crise de la zone euro aura, il y a quelques chances pour cela, malchances plutôt, dirons-nous, repris, avec notamment l’Italie dont l’endettement devrait dépasser, d’ici là, les 150%, du PIB dont un contexte d’absence de croissance, une maladie quasi incurable pour certains pays de la zone euro, en particulier l’Italie et la France.
BERLIN : Les survivants de victimes allemandes de la Malaisie Airlines vol MH17 abattu au dessus de l’Ukraine envisagent de poursuivre le pays et son président pour homicide involontaire par négligence dans 298 cas, a déclaré l’avocat qui les représente, dimanche.
Le professeur de droit de l’aviation, Elmar Giemulla, qui représente trois familles de victimes allemandes, a déclaré qu’en vertu du droit international l’Ukraine du aurait fermer son espace aérien si elle ne pouvait pas garantir la sécurité des vols.
"Chaque Etat est responsable de la sécurité de son espace aérien", a déclaré dans un communiqué Giemulla dans un Email à Reuters. "S’il n’était pas en mesure de le faire temporairement, il devait fermer son espace aérien. Comme cela n’est pas intervenu, l’Ukraine est responsable du dommage ".
J’avoue ne pas être un spécialiste de ces questions. néanmoins Je lis dans le lien ci-dessous que les satellites us sont parfaitement capables de détecter le point de
lancement d’un missile Buk et sa trajectoire. Extrait d’un article du
18 juillet 2014 intitulé : « MH17 : US satellites tracked
missile’s path to airliner » : « For instance, the
Buk missile uses a strong radar search and tracking system to find
its targets and then helps guide a missile to the target. At some
point in its flight, the missile begins to use its own radar system,
emitting a unique signal. The combination of unique signals over a
period of seconds or minutes would allow a US satellite to
triangulate the point of launch and track the trajectory of the
missile."
http://www.smh.com.au/world/mh17-us-satellites-tracked-missiles-path-to-airliner-20140718-zulxh.html
Votre lien indique aussi :
« Les satellites de cette classe ne sont pas destinés à la prise d’images et les autres moyens de contrôle spatial ne permettent pas d’établir le point du tir. »
Alors là, comprenne qui pourra. Les américains placent un satellite de surveillance au dessus de l’Ukraine incapable de prendre la moindre image. Il faudrait en informer le procureur néerlandais en charge de l’enquête criminelle du MH17 qui a demandé précisément à être destinataire des images du satellite américain, comptant sur lui pour trouver le lieu de lancement du missile. Et puis qui croire ? Selon le journaliste américain Robert Parry les images du satellite américain était suffisamment précises pour détecter des uniformes ukrainiens pour les personnes à côté de la batterie de missiles qui aurait pu abattre le MH17.
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/mh17-selon-robert-parry-usa-des-154755
Voilà ce qu’aurait dit un officiel russe, le lieutenant-général Andrei Kartapolov, le chef de la Direction principale des opérations de l’état-major général russe, au sujet du satellite américain survolant l’Ukraine au moment de l’évènement :
« “According to our estimates, a US spacecraft, part of an experimental space system intended to detect and track launches of various types of rockets, was flying above southeastern Ukraine from 5:06 p.m. to 5:21 p.m. [Moscow time, from 13:06 to 13:21 GMT] on July 17,” Kartapolov said.
“Accidentally or not, the time of the Boeing crash and the period of satellite surveillance of the territory of Ukraine coincide,” he pointed out.
“If the US side has images made by this satellite, we ask to hand them over to the international community for a detailed study,” the Russian military official said. »
« "Selon nos estimations, un vaisseau spatial américain, qui fait partie d’un système d’espace expérimental destiné à détecter et suivre les lancements des différents types de roquettes, volait au-dessus du sud-est Ukraine vers 17h06-17h21 [heure de Moscou, à partir de 13 : 06 à 13:21 GMT], le 17 Juillet ", a déclaré Kartapolov.
"Accidentellement ou pas, le moment de l’accident du Boeing et la période de surveillance par le satellite du territoire de l’Ukraine coïncident," a t-il souligné.
"Si les américains ont des images prises par ce satellite, nous leur demandons de les remettre à la communauté internationale pour une étude détaillée ", a déclaré le responsable militaire russe. »
A ma connaissance les russes n’ont jamais dit que le seul satellite US en survol de zone était incapable de détecter le lancement d’un missile type « BUK ». Si c’est néanmoins le cas il faudrait retrouver le ou les liens qui le disent.
Quel peut-être l’autre signal radar inconnu détecté par les Awacs ? Un avion militaire ukrainien ? Un missile buk ? Autre chose ?
De toute façon deux jours après la publication du rapport préliminaire il y a eu un autre communiqué, venant de l’investigation criminelle dont on en charge des procureurs néerlandais. Voir le lien suivant. « Dutch say need to know MH17 missile launch site to prosecute »
http://www.channelnewsasia.com/news/dutch-say-need-to-know/1359944.html
Les enquêteurs néerlandais pour pouvoir lancer des accusations ont besoin de localiser le lieu où le missile a été tiré et pour cela il leur faut les images satellites américaines du jour de l’événement. « Dutch chief investigator Fred Westerbeke told journalists in Rotterdam. "The most likely scenario was that the plane was shot down from the ground," he said.Dutch authorities have taken the lead in the criminal probe into what brought down Malaysia Airlines flight MH17 over conflict-torn Ukraine on July 17, killing all 298 on board, most of them Dutch. Westerbeke said that they had yet to obtained US satellite photos of areas from which a missile might have been launched. « We will get them, » Westerbeke said, adding that it was a « long process ».
A propos de ces images satellites américaines, voir également : « Why Isn’t the United States Releasing Its July 17 Satellite Images of MH17 ? (Pourquoi les États-Unis ne publient pas leurs images satellite du Juillet 17 concernant le MH17 ?)
Ce lien indique : « Malgré leurs nombreuses assertions au sujet de la cause de l’accident, les États-Unis ont refusé de partager la preuve la plus difficile de toutes : l’imagerie par satellite immédiatement avant, immédiatement après et, le cas échéant, au moment de l’attaque et de la chute du MH17. »
Est-ce que tout simplement les américains n’auraient pas ces images satellites ? Ce n’est pas apparemment ce que dit le gouvernement allemand : « Concernant les informations des satellites de reconnaissance américains, le gouvernement fédéral précise qu’une réponse n’est pas possible pour des raisons de secret du renseignement et que les données sont déposées auprès de l’Office de la protection du secret du Bundestag. »
Donc si on ne publie pas les images c’est pour le secret et pas parce qu’on ne l’ai a pas.
De toute façon, il ne pourra pas y avoir de poursuite criminelle sans ces images satellites américaines, même s’il devait être prouvé que c’est un missile buk qui a abattu le MH17 et cette preuve est encore à faire.
En fait ce qui serait compliqué à mettre en œuvre c’est un système concerté et substitutif à l’euro, ayant l’accord de tous les pays concernés, de monnaie commune associé à des monnaies nationales. Il suppose que les États participant à la monnaie commune se mettent d’accord sur des parités de taux de change fixes de leurs monnaies nationales par rapport à la monnaie commune, sur les modalités de révision de ces parités etc. Toutefois, il faut savoir que ce projet de monnaie commune est aussi soutenu par des économistes imminents, dont Jacques Sapir.
Ce qui demeure dans le champ du possible, à mon avis, c’est une
sortie non concertée d’un État de la zone euro, comme le propose
l’économiste italien Claudio Borghi Aquilini pour son pays, en
mettant la monnaie nationale dans le régime des changes flottants,
une fois la sortie de l’euro opérée.
A propos de l’Italie puisqu’on a parle, ça va mal pour ce pays. Son premier ministre Matteo Renzi aurait déclaré si « l’Europe veut la guerre elle l’aura ». Matteo Renzi s’oppose semble-t-il à son ministre de l’économie Pier Carlo Padoan qui serait partisan d’une supervision, d’une mise sous tutelle, en fait, de l’Italie par l’Europe pour appliquer un programme drastique d’austérité auquel Renzi serait opposé. Voir :
Si elle ne sort pas du marasme économique dans lequel elle est
est plongée, avec un endettement de plus en plus énorme, je ne
serais pas surpris qu’une sortie non concertée de l’Italie de la
zone euro intervienne dans les deux ou trois ans qui viennent.
Ce qui est certain c’est que le Président de la République a constitutionnellement le droit de s’opposer à une sortie de la France de l’euro si un gouvernement qui arriverait au pouvoir par des élections législatives le souhaite. Rappelons que l’article 52 de la Constitution de la Cinquième République française précise : « Le Président de la République négocie et ratifie les traités. Il est informé de toute négociation tendant à la conclusion d’un accord international non soumis à ratification. ». C’est pour cela qu’avant de cohabiter avec M. Hollande, Mme Lepen devrait s’assurer que M. Hollande ne va pas bloquer cette proposition de sortie de l’euro par exemple », ce qui logiquement devrait être le cas.
Par ailleurs s’il arrive au pouvoir le front national a l’idée d’entamer des négociations pour remplacer l’euro par un système de monnaie commune et de monnaies nationales. Voir ce lien wikipedia qui précise de quoi il s’agit :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Monnaie_commune
Il est évident que Mme Lepen essuierait un non catégorique de la part des partenaires européens de la France car les marchés financiers, le système financier européen, ont besoin de savoir que l’euro est irréversible, autrement c’est la panique incontrôlable qui ne laisserait pas le temps de discuter du sujet pendant un an comme le prévoit le FN ! La panique viendrait du fait qu’en retrouvant une monnaie nationale plusieurs pays de la zone euro aurait cette monnaie dévaluée par rapport à l’euro entrainant des pertes financières énormes sur des obligations d’Etats ou d’entreprises. Les Etats dont la monnaie serait dévaluée par rapport à l’euro, dans une perspective de retour à la monnaie nationale, ne pourrait plus emprunter sauf à des taux exorbitants sur les marchés financiers tant que l’euro serait en vigueur (et dans le cadre institutionnel de l’euro les Etats doivent emprunter aux banques, etc. mais pas à la banque centrale qui n’a pas le droit de les financer).
Quant au système bancaire il ne devrait pas pouvoir résister longtemps à cette perspective de fin de l’euro (fuite des capitaux, grippage du mécanisme des prêts interbancaire et s’il n’y a qu’un seul pays, supposons qu’il s’agit de la France qui affermirais son intention de sortir de l’euro, il y aurait un blocus monétaire de ce pays organisé par la BCE comme celle-ci l’avais fait pour Chypre, afin de forcer le gouvernement de ce pays à accepter le plan de sauvetage de l’UE. Voir pour rappel :
Si un nouveau gouvernement qui arrive au pouvoir en France veut sortir de l’euro, il lui faudra agir très vite pour le faire où y renoncer officiellement. Il n’aura pas le choix.
Il y a deux faits suspects qui devraient immédiatement venir à l’esprit de tout journaliste ne se trouvant pas dans l’obligation de réciter des vérités officielles. Le fait que le vol MH17 ait été dirigé vers une zone dangereuse où plusieurs avions avaient été abattus, et le fait que nous sommes maintenant 37 jours jours après le crash du vol MH17 on n’a toujours pas l’audio des communications entre les aiguilleurs du ciel ukrainiens et le vol MH17. Est-ce normal ? Dans un autre accident d’avion à problème, celui du vol MH370, survenu le 8 mars 2014, 13 jours plus tard, le 21 mars, étaient publiées les 54 dernières minutes de conversation avec le vol MH370. Il n’y avait rien à cacher. Lien :
Néanmoins il y a une enquête officielle (lien ci-dessous) sur le cas du vol MH17. Attendons ses conclusions :
http://onderzoeksraad.nl/en/onderzoek/2049/investigation-crash-mh17-17-july-2014
À propos des boites noires du vol MH17, 3 articles :
Un premier du 23 juillet qui précise notamment : « Transférées en Grande-Bretagne, les boîtes noires de l’appareil de la Malaysia Airlines abattu jeudi dernier dans l’est de l’Ukraine vont être analysées. Elles permettront de revenir sur les instants qui ont précédé le crash, cruciaux pour tenter de savoir ce qui s’est passé. Gérard Feldzer, ancien pilote de ligne et consultant aéronautique et transport, estime qu’elles pourraient notamment déterminer si l’avion a été abattu par un missile tiré depuis le sol. Ce qui invaliderait l’accusation russe selon laquelle un Soukhoï-25 ukrainien aperçu à proximité pourrait être impliqué dans l’attaque. »
Deuxième article, extrait traduit :
http://english.cntv.cn/2014/07/30/ARTI1406678474425532.shtml
LONDRES, Juillet 29 (Xinhua) - Les données des boîtes noires du vol de Malaysia Airlines MH17 qui s’est écrasé ont été transférées aux Pays-Bas, avec les résultats préliminaires qui devraient être publiés la semaine prochaine, a déclaré mardi un porte-parole de Downing Street.
Troisième article, extrait traduit :
« KUALA LUMPUR, 7 août- Un rapport préliminaire sur les »boîtes noires" du vol MH17 qui pourrait révéler des indices essentiels sur la façon dont l’avion s’est écrasé et provoqué la mort de 298 personnes pourrait être prêt d’ici la semaine prochaine, a déclaré Datuk Seri ministre des Transports… »
Donc apparemment on devrait avoir bientôt ce rapport préliminaire sur l’analyse des boites noires du MH17.
En 2010 la Grèce aurait t-elle dû sortir de l’euro ou s’entêter à y rester et comment en sortirsi elle voulait en sortir ? Un consultant londonien primé pour son petit guide pratique de sortie de l’euro (article du 18 juillet 2012) :
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/61c54854-d042-11e1-bf44-a414478ac49f/Un_consultant_londonien_prim%C3%A9_pour_son_petit_guide_pratique_de_sortie_de_leuro
« Le manuel décrit les étapes d’une possible défaillance de la Grèce. L’entreprise britannique empoche 380 000 francs pour ses travaux. La sortie d’un pays de la zone euro est inévitable, mais cette rupture n’est pas assez préparée. Fort de cette conviction, Simon Wolfson, un riche homme d’affaires britannique, a lancé fin 2011 un concours économique, attribuant 250 000 livres (380 000 francs) à l’équipe qui proposera le meilleur « guide pratique de sortie de l’euro ». Le cabinet de consultants Capital Economics l’a remporté la semaine dernière, avec une proposition détaillée de 142 pages, dans laquelle il prévient : « Cela revient à essayer de défaire une omelette pour retrouver l’œuf qui a été cassé. »
Pour éviter la fuite des capitaux, et un effondrement des banques grecques, il ne faut surtout pas ébruiter la décision de sortir de la monnaie unique. « Bien sûr, on parle déjà ouvertement de la sortie de la Grèce de l’euro, mais les choses seront différentes quand une date précise sera annoncée », affirme Roger Bootle. Les autorités grecques doivent donc mettre en place les préparations nécessaires et faire ensuite l’annonce pratiquement en même temps que la sortie de l’euro, peut-être trois jours avant. Pendant cette brève période, un contrôle des capitaux devra être mis en place : concrètement, les Grecs n’auraient pas le droit de sortir d’argent du pays. « Il faut réduire au maximum la période de contrôle des capitaux », explique Roger Bootle. Néanmoins, il reconnaît que le secret sera difficile à garder, particulièrement parce que la Grèce devra informer tôt ou tard les autres membres de la zone euro, multipliant les risques de fuite. En cas d’ébruitement, un contrôle des capitaux plus long serait nécessaire.
Nouvelle monnaie latente. Toujours dans le but de ne pas ébruiter le secret, la nouvelle monnaie – la drachme – ne peut pas être fabriquée à l’avance. « Nous avons consulté le fabricant de billets De La Rue, qui nous dit qu’il faut environ six mois pour imprimer une monnaie nouvelle. » Seule solution, selon lui : pendant les premiers mois, les euros resteraient en circulation en Grèce, tels quels (sans tampon ni modification) mais deviendraient officiellement des drachmes. Au premier jour, une parité d’un euro pour une drachme serait appliquée, mais le taux de change s’écroulerait presque instantanément, sans doute de « 30% à 50% ». Qu’est-ce qui empêcherait alors les Grecs de sortir des valises d’argent liquide du pays, d’autant que les billets libellés en euros sont les mêmes dans toute la zone ? Roger Bootle écarte ce danger, rappelant que l’essentiel des transactions aujourd’hui ne se fait pas en billets, mais en monnaie électronique. De plus, sortir des valises n’est pas impossible, mais relève de la contrebande et l’organiser est difficile.
Faillite et contrôle d’inflation. Avec la dévaluation, le coût de la dette en devises étrangères (et notamment en euros) va fortement augmenter. Le pays ne pourra plus faire face, d’autant que son poids est déjà intenable aujourd’hui. Il faut donc faire officiellement défaut, et négocier avec les créditeurs pour ramener la dette à environ 60% du PIB. Dans le même temps, la nouvelle banque centrale doit tout de suite chercher à contrôler l’inflation, pour éviter un scénario à la Zimbabwe. « Il faut interdire l’indexation des salaires sur l’inflation », note Roger Bootle. Il calcule également que la dévaluation provoquerait une hausse immédiate des prix de 10%. Concrètement, cela signifie que l’impact pour les habitants du pays serait initialement très douloureux, avec une forte baisse du pouvoir d’achat. »
En fait ça été pire avec la dévaluation interne sous l’égide de la troïka (forte baisse des dépenses, et du pouvoir d’achat au-delà de 10%, et surtout hausse énorme du chômage) et la Grèce n’est toujours pas sortie d’affaire et il y a toujours une sous-estimation des inconvénients que rencontre un pays avec une monnaie surévaluée pour son économie et un endettement énorme.
Quant aux problèmes de la dette dont on nous rabat les oreilles, il parait qu’il n’y a pas de solution à part les cures d’austérité sans fin. Pourtant il y a des solutions alternatives.
1) Le 100% monnaie :
https://www.youtube.com/watch?v=AgxHoqCZZj0&index=5&list=PLE_-2rZv8j2ro-QgxzK9nvi9O61dgE-Hx
2) Une proposition surprenante de l’économiste de Natixis, Patrick Artus. Article : « La BCE ne fera pas le pas qui serait utile » :
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=78303
Je résume ce qu’il dit : Lors d’une opération de Quantitative Easing classique la banque centrale achète aux banques les obligations d’Etat qu’elles ont elles-mêmes achetées sur le marché primaire de la dette. Pour l’État, à part le fait que la participation de la banque centrale fait baisser les taux d’intérêt, ça ne change pas grand-chose puisque l’emprunt doit être remboursé que ce soit à la banque commerciale ou à la banque centrale, sauf si la banque centrale fait quelque chose que ne peut faire une banque commerciale : annuler la dette pour l’État.
Visiblement vous n’avez pas lu le premier lien que j’ai cité.
Attendons de voir ce que va donner l’analyse des boites noires du MH17 confiée à un laboratoire britannique. Pour l’instant on peut considérer que la probabilité que le MH17 ai été abattu par un avion militaire ukrainien est proche de 100%.
Bociurkiw and one other colleague were the first international monitors to reach the wreckage after the jet was shot down over a rebel-held region of eastern Ukraine July 17. With no other oversight on scene, the two men became the de facto eyes and ears of all those who watched in horror from around the world. More than ten days later, he’s still one of a select group of individuals who has been to crash site almost daily. Near the end of this interview he states there was no sign of a missile explosion but there were many machinegun holes in the airplane (Bociurkiw et un autre collègue ont été les premiers observateurs internationaux pour atteindre l’épave après le jet a été abattu au-dessus d’une région tenue par les rebelles de l’est de 17 Ukraine Juillet. Avec aucune autre surveillance sur les lieux, les deux hommes sont devenus les yeux de facto et les oreilles de tous ceux qui ont regardé dans l’horreur du monde entier. Plus que dix jours plus tard, il est toujours partie d’un groupe restreint de personnes qui a été à l’emplacement de l’accident presque tous les jours. Vers la fin de cette interview, il affirme n’y avait aucun signe d’une explosion de missiles, mais il y avait beaucoup de trous de mitrailleuses dans l’avion.)
Passé 6 minutes :
Le « Su-25 est capable d’atteindre l’altitude de 10.000 mètres pour un court laps de temps » (le plafond de service de l’avion est de 7000 mètres).
http://aviationweek.com/awin-only/russia-shares-mh17-radar-data
Il y a un reportage de la BBC russe où une journaliste a interrogé des témoins de l’explosion du MH17 qui incriminent plutôt un avion militaire qui l’aurait abattu. Voir :
Voici ce que ces témoins auraient dû voir si la version officielle des faits était exacte. Un missile avec une longue trainée de fumée se dirigeant vers l’avion avant que celui-ci explose.
Vidéo : MH17 : What is a Buk missile launcher ?
http://www.stuff.co.nz/world/europe/10281533/MH17-What-is-a-Buk-missile-launcher
La BBC de Russie a accidentellement diffusé un reportage au sujet de l’accident du MH17, qu’elle a supprimé depuis. Le problème était, en effet, que les populations locales disaient qu’elles avaient vu deux avions de combat proches du Boeing 777 MH17 de « Malaysian Airline » et que c’était l’un de ces avions de chasse qui l’avait abattu. Le reportage, avant d’être supprimé, a toutefois été enregistré par des internautes attentifs qui l’ont transféré sur Internet. Le voici :
http://www.liveleak.com/view?i=9d9_1406457811#j4Sqx7VDEdfmqtEW.99
À voir aussi :
The Malaysian Airline MH17 Crash : Sixteen Central Issues Which Cannot be Ignored :
Boeing 777 Disaster : Washington’s Lies and Kiev’s Silence on MH17 :
http://www.globalresearch.ca/boeing-disaster-washingtons-lies-and-kievs-silence-on-mh17/5393318
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