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Les commentaires de ionysis



  • ionysis 1er octobre 2014 15:02
    Que d’âneries et de fantasmes dans ce condensé de « réflexions ».

    1. La dette (= l’argent que l’état demande aux banques) provient de politiques irresponsables qui, pour se faire élire, promettent des merveilles irréalistes à leurs électeurs. Cela s’appelle de la démagogie. 
    2. Un budget équilibré = on dépense ce que l’on gagne, au plus. Et ce n’est pas parce que l’on s’appelle Etat que l’on a le droit de se placer au dessus de la mêlée. 
    3. La loi Pompidou a pour but d’obliger l’état à emprunter dans le privé pour éviter la tentation de « faire marcher la planche à billet » = avant on avait besoin d’argent et on demandait à la banque de France de le « créer ». Si 1000 milliards de Francs étaient en circulation, et que l’on en imprimait 1000 milliards alors progressivement le Franc perdait sa valeur jusqu’à 50% théoriquement. Conséquence : la baguette de pain passe à 2F, là où quelques temps plus tôt elle n’en valait qu’1F. De même, 1000F placés sur un livret qui permettaient d’acheter 1000 baguettes, ne pouvaient plus qu’en acheter 500 « post-création » monétaire. Cela s’appelle l’inflation. Dans le système proposé à l’époque, l’idée était d’emprunter de l’argent sur les marchés (à un taux qui équivalait le plus souvent à l’inflation = pas de bénéfice pour la banque, ou peu) et de le rembourser (l’argent emprunté ne restait pas dans la circulation). Ainsi, il n’y avait pas augmentation de la masse monétaire. Ensuite, s’il y a eu intérêt c’est aussi pour faire réfléchir à la meilleure façon de dépenser l’argent : le pognon se jette plus facilement par la fenêtre s’il ne coûte rien, que s’il en coûte.
    4. Trouvez vous normal que, de façon chronique depuis 40 ans, on dépense 10% de plus que ce que l’on gagne ? Dans le privé, une telle société fait faillite. Expliqué autrement, vendre de la dette à un état revient à filer de la drogue à un drogué ou de l’alcool à un alcoolique. 
    5. Cet argent prêté correspond à des économies de quelqu’un (alternativement il est endossé contre un actif de quelqu’un) = si l’argent prêté n’est pas remboursé, l’investisseur perdra sa mise (ou, dans le cas de garanties, l’impayé de remboursement sera pris sur les actifs qui l’ont garanti). Ne pas rembourser la dette, c’est spolier quelqu’un.
    6. Pour l’Islande, il serait bon d’aller jusqu’au bout de l’histoire. Oui, le pays n’a pas remboursé sa dette. S’en est suivi un super-plan-drastique de réduction des dépenses de l’état et de libéralisme. Plus personne ne voulant prêter à l’Islande, le pays est retourné à la planche à billet (votre système pré-pompidou). Résultat des courses : une inflation bien largement supérieure à la progression des salaires (+ de 15% / an), une dévaluation de la monnaie et de l’hyper-endettement des ménages (taux d’endettement > 200% = en moyenne la dette d’un islandais dépasse deux fois le montant de son patrimoine). Et bien sûr l’impossibilité d’emprunter de l’argent sur les marchés dans le futur. Et puis c’est un pays de 400.000 habitants. La France est 175 fois plus grande. Il ne faut pas comparer les choux et les carottes, une grande « signature diplomatique » dans le monde et un pays de quelques pékins, sans industrie, qui vivent dans le froid.

    Bon après je ne vous demande pas de réfléchir à mes propos. Vous devez être tellement convaincu que vous avez raison et que le « système » est vérolé de vilains banquier qu’il est très incertain que vous changiez d’avis.

    Bien à vous


  • ionysis 30 septembre 2014 13:33
    Le chômage est un problème structurel en France. 
    Le mode de financement des retraites ne l’est pas. 

    Promouvoir une politique nataliste pour espérer financer les retraites est aberrant. Le système actuel est incapable d’absorber les nouveaux arrivants sur le marché du travail. Plus de naissances pour moins d’emploi ne résoudra pas rien. D’autant qu’il faudra former toute cette jeunesse avec des profs et c’est sans garantie qu’ils restent sagement en France après pour payer des impôts.

    Et au pire, nous pourrions très bien choisir de faire progresser la population par le recours à l’immigration, que certains pays font déjà, et de manière sélective.

    Et puis bon, quand on choisit d’avoir des enfants, on les assume sans compter sur le portefeuille de son voisin.

    J’espère ne pas vous choquer mais je pense que nos bon-sens respectifs ne sont pas les mêmes.

    Bien à vous


  • ionysis 10 octobre 2013 11:32
    En effet, il n’y a aucune raison pour un état de créer de la dette. C’est tellement vrai que des douzaines d’états dans le monde ont l’équivalent de la loi tant décriée, mais qu’ils ont pourtant cette capacité de faire des budgets équilibrés. Et ces budgets équilibrés, ne créant pas de dette, n’entraînent en rien cette accumulation sur quarante années d’une masse colossale à devoir pour les trois ou quatre prochaines générations (en imaginant qu’on puisse vraiment rembourser, ce qui est un doux rêve).

    Pour répondre à la première question, ce sont les politiciens qui ont choisi, clairement, de faire de la dette. Et ils l’ont choisi pour une seule raison : les électeurs ont trépigné pour. Evidemment, c’est nettement moins facile de cogner ensuite unilatéralement sur le système bancaire qui a été pressé d’un côté par l’état et de l’autre par les citoyens pour aboutir au système qu’on connaît maintenant.

    Quant à la seconde question, la réponse est, là encore, très éclairante : ceux qui ont, massivement, prêté à l’état, ce sont … les citoyens eux-mêmes (de leur propre pays au départ, du reste du monde progressivement), tant que la confiance dans l’état et sa monnaie était bonne. Et si ces citoyens l’ont fait, c’est que ces fameux intérêts (qui remplissent d’effroi les vidéastes et économistes amateurs) constituaient pour eux … une échappatoire à l’inflation subie par la création monétaire pas du tout avisée de ces mêmes états.

    Autrement dit, les assurances-vie, les fonds de pension ont massivement utilisé les émissions de dette des états pour obtenir un rendement raisonnable qui permettait de rémunérer ceux qui prêtaient et de leur éviter, tout simplement … de perdre de l’argent.

    Pour résumer jusqu’ici, nous avons donc un état qui ne se gêne pas pour excréter de la dette comme un gros pachyderme mou et complaisant parce que ses citoyens en réclament à qui mieux-mieux, et de l’autre, des intérêts absolument nécessaire pour assurer que la monnaie fasse un minimum confiance, et qu’elle ne spolie pas complètement les épargnants.

    Mais le pompon, c’est de comprendre que l’Etat a poussé le vice de la création de dette à son paroxysme en créant de la dette à chaque remboursement (ce qu’on appelle un roll-over). Ce roll-over peut fonctionner tant que la croissance est bonne (ce qui veut dire que l’inflation et la création réelle de richesse aident à gommer le montant des intérêts sur la nouvelle dette contractée). Evidemment, comme la croissance se réduit au fur et à mesure que l’état grossit (et pour cause), le montant des intérêts n’est plus gommé et vient s’empiler.

    Là encore, conclure que l’Etat paye maintenant très majoritairement des intérêts, c’est une erreur grossière : l’Etat paye un credit-revolving qui a très mal tourné parce que ses revenus n’augmentent pas aussi vite que ses dettes. Et ses revenus n’augmentent pas assez vite parce que l’épargne a été, consciencieusement, sabotée pendant toutes ces années, par l’inflation et des taux d’emprunts artificiellement bas (là encore, demandez-vous qui, au final, fixe les taux directeurs, si ce n’est … des politiciens).

    Autrement dit, l’Etat a absolument tout fait pour que le capitalisme soit découragé, et il a atteint la « vitesse de libération » lorsqu’il est clairement intervenu directement dans les banques commerciales les plus joufflues pour en éviter la faillite : théoriquement, la création monétaire est limitée par le ratio minimum de réserves, mais dans la pratique, l’existence même du nouveau paradigme introduit par nos politocards alter-comprenant du Too Big To Fail a fait sauter cette obligation en un clin d’oeil.

    Dès lors, le reste n’est qu’histoire : au fur et à mesure que les problèmes de dettes se sont faits plus aigus, la capacité de l’état à assurer ses remboursements s’est érodée, et avec, la confiance dans la monnaie qu’il utilise. Les notes des agences de notations ne sont qu’une traduction de cette érosion ; et les taux d’emprunt qui grimpent en flèche en sont une autre. Et le retrait de plus en plus important des fonds des assurances vie en est une troisième.

    De tous ces éléments, il n’est nulle trace dans les discours lénifiants de nos apprentis monétaristes. Pour eux, le retour à la souveraineté de l’état, c’est le retour d’un âge d’or (!) largement fantasmé : comment croire que des politiciens qui nous ont trimbalé de déficits en déficits, de crises en crises, de bobards en bobards, seraient à même de revenir à une situation saine, subitement ?

    Et conséquemment, ce qui nous pend au nez, à présent, est évident : lorsque la base de la monnaie étatique, la confiance, s’évapore, la monnaie papier revient rapidement à sa valeur intrinsèque.


    Zéro !
    Et encore une fois de conclure que ce pays est vraiment foutu.


  • ionysis 10 octobre 2013 11:32
    Régulièrement, on voit fleurir, dans les commentaires ici ou ailleurs, une délicieuse référence à la fameuse Loi Giscard-Pompidou de 1973 (ref : Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France), qui interdirait à l’Etat de se financer sans intérêt, et qui serait directement responsable de son endettement total (ou pas loin). Et régulièrement, on indique en support à ces assertions les travaux de doctes économistes improvisés et autres vidéos palpitantes expliquant par le menu pourquoi l’Etat s’est vendu aux marchés et comment tout ceci est très méchant.



    Pour le détail sur cette loi et les graphiques fantaisistes représentant la part d’intérêts dans les dettes de l’état français, je vous reporte à l’article du Parisien. L’article y décrit la loi, qui dit en substance :
    « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. »

    Il fournit également quelques éléments de réflexions, qui ne semblent pas effleurer les tenants de la théorie quasi-conspirationniste de l’Etat vendant sa monnaie aux intérêts privés : pour ces derniers, avec une telle loi, l’Etat a abdiqué sa souveraineté et ne peut plus battre monnaie comme bon lui semble. Pire, il doit s’acquitter en plus d’un montant de plus en plus énorme d’intérêts créés de toute pièce par le méchant système bancaire.

    L’une des vidéos en vogue sur le sujet (et que vous trouverez sans problème) relate correctement le mécanisme de réserve fractionnaire et la création monétaire par les banques commerciales, sans cependant détailler pourquoi ce système existe, pourquoi il fonctionne ainsi et quel rôle l’état a eu pour en arriver exactement à ça. C’est assez dommage, du reste, la démonstration gagnerait un angle intéressant si ce « petit » détail n’avait été omis. On y apprendrait par exemple le rôle primordial — démesuré, même — de l’état dans la façon dont fonctionnent les banques. Le code bancaire, maquis touffu et particulièrement complexe, est à lui seul la preuve (notamment par l’accroissement rocambolesque de sa taille pendant les trente dernières années) que le premier acteur dans le domaine bancaire est et reste l’état, tout puissant pour décider comment sa monnaie sera utilisée.

    A ce sujet, la fumeuse vidéo n’évoque en rien l’aspect totalement monopolistique de la monnaie étatique : certes, les banques commerciales produisent une partie de la monnaie scripturale, mais force est de constater que c’est sous l’œil parfaitement politique des états qui en décident unilatéralement la dénomination et la force, par une pure politique monétariste.

    En effet, avant 1973, la capacité de création monétaire de l’Etat était limitée par les accords de Bretton Woods, c’est-à-dire par le dollar américain, lui-même convertible en or. La fameuse loi de 1973 a été mise en place juste avant l’effondrement du système pour éviter, justement, que nos joyeux gouvernements n’usent et n’abusent de la planche à billet…

    Évidemment, abroger la loi de 1973 ne redonnerait à l’Etat qu’une seule capacité : celle de faire exploser l’inflation comme bon lui semble, ce qui n’a jamais constitué une source de richesse. Dévaluer une monnaie (= en diminuer la qualité) n’a jamais provoqué autre chose, à moyen ou long terme, que la ruine des épargnants.

    Ce que les tenants de la belle théorie exposée dans ces vidéos et dans ces graphiques ne comprennent pas, c’est que les monnaies fiat qui existent actuellement ne reposent que sur une unique valeur : la confiance qu’on leur donne. Lorsque les états ont, progressivement, décidé d’abandonner ouvertement la possibilité d’imprimer des billets de Monopoly, ils l’ont fait en échange de la confiance dans leur monnaie.

    C’est exactement ce que traduisent les taux d’intérêts des banques privées lors des emprunts contractés par ces états.

    Autrement dit, les états ont décidé de passer par le marché essentiellement pour augmenter la confiance des prêteurs dans leur monnaie. Et c’était indispensable : moins une monnaie inspire confiance, plus l’ensemble de l’économie qui l’utilise peine a générer de la richesse, chaque échange étant alors entaché d’une prime de risque de plus en plus grande (ça se traduit par une monnaie faible, fluctuante sur les marchés des devises, par des taux d’intérêts élevés pour les états et les entreprises, et par une inflation importante).

    L’inflation importante provoque une baisse de l’épargne, baisse qui se traduit directement par un manque à gagner en capital dans les entreprises. Ce manque de capital finit tôt ou tard par se traduire par des pertes d’emplois, des délocalisations, une baisse d’innovations et une fuite des cerveaux. Si cela vous rappelle quelque chose, c’est normal.

    Dans ces vidéos et autres articles, on ne parle du reste jamais de l’éléphant dans le salon. Pourtant, il fait de joyeuses claquettes et se résume à deux questions :
    • a/ qui, exactement, choisit de faire de la dette ?
    • b/ qui, exactement, prête les sommes dont l’état a besoin ?

    Là encore, c’est furieusement dommage de ne pas aborder les réponses à ces deux questions parce qu’elles éclairent d’un jour limpide ce qui se passe sous nos petits yeux ébahis.


  • ionysis 5 juin 2013 11:57

    Enfin vous parlez quand même de « déviants » JL - c’est peut être un détail pour vous mais il a son poids.



  • ionysis 5 juin 2013 11:55

    Monsieur,

    Quel est le rapport entre ce que vous dites et ma réponse ? Nous parlons de mariage pour tous et vous me répondez sur l’écologie planétaire. Au fait, que pensez vous de la candidature de NKM aux municipales de Paris ?

    Ensuite je ne prétends pas dire ce qui est bon ou ce qui est mauvais mais je suis certain qu’il faut aussi laisser des droits aux minorités, en l’occurrence le mariage, car en rien il ne gène le vôtre et en rien ils ne VOUS privent de liberté.

    Et j’arrêterais de vous traiter d’imposteur quand vous daignerez respecter vos lecteurs en publiant des âneries de ce genre.

    Bien à vous



  • ionysis 5 juin 2013 10:15

    Monsieur,

    C’est vous qui êtes une imposture.

    Votre article a des relents d’intolérance. C’est justement parce que nous sommes des êtres humains que nous avons la capacité intellectuelle de nous placer -pour certaines choses- au delà des règles élémentaires de la nature.

    Ce mariage est une bonne chose, il est juste pour notre république qui se veut égalitaire.

    Bien à vous



  • ionysis 25 avril 2013 13:58

    Pathétique. Je n’ai d’autre mot.

    Saluons cette avancée dans les libertés fondamentales.


  • ionysis 22 février 2013 12:26

    Franchement ... C’est ridicule.
    Comment pensez vous que serait géré l’état si tout le monde faisait de la résistance pour telle ou telle loi qui ne conviendrait pas ? Un ami à moi disait par exemple qu’il ne trouve pas normal de financer par répartition les écoles, crèches, collègues, lycées des « progénitures » hétéro. Dois je lui conseiller de faire de la résistance et ne plus financer cela ?

    Et puis je rejoins Gabriel. Vous perdez tout votre crédit dès la première ligne en affirmant que la « majorité » des Français est contre alors que les derniers sondages créditent plus de 70% d’opinions favorables.

    Enfin, qu’est ce que vous en avez à fiche ? Cela concerne votre mariage ? De quel droit vous permettez vous de vous mêler de la vie des autres ? Vous n’avez pas honte ?

    Bref. Article inutile. Je ne peux pas cautionner la désobéissance à la force publique



  • ionysis 5 février 2013 11:42

    Entièrement d’accord avec vous pour déférer le droit de vendre des médicaments aux médecins.

    Ainsi, pas de contre pouvoir.

    Par ailleurs, étant juge et parti, je pourrai favoriser tel ou tel laboratoire dans mes prescriptions pour qu’ils m’accordent des marges arrières comme par exemple le financement de mon prochain voyage à Tahiti si je franchis leurs objectifs de prescription (et tant pis pour la loi DMOS, ce sera la filiale Suisse qui financera, loin des idéologies franchouillardes).

    Sans nul doute, cette proposition va dans le bon sens des choses

    Bien à vous



  • ionysis 23 novembre 2012 11:00

    Excellent, très excellent article.
    Je partage en tout point de vue votre vision qu’ont les jeunes générations qui souhaitent vivre en harmonie dans une société civile qu’ils auront, eux-mêmes, édifiée selon leur souhait.
    Bravo



  • ionysis 14 novembre 2012 15:22
    Je lis souvent dans la presse qu’il est nécessaire de réformer la TVA, ou de créer des niveaux additionnels avec des taux très bas pour les produits de première nécessité et des taux beaucoup plus élevés pour des produits de luxe. Il va de soi que la création de taux nouveaux risque de compliquer considérablement les choses. Si l’on ne veut pas s’embêter avec des classements et des taux différents, je souhaite proposer ici une alternative.

    Notamment d’appliquer uniformément le même taux de TVA pour un type donné de produits et services et de le calculer sur le prix HT élevé au carré (ou au cube) de la pièce, du kilo, du litre ou de l’heure.

    Exemple : Supposons 0.20 % du prix HT (au kilo, au litre, à l’heure, à la pièce) élevé au carré. Prenons trois sortes de tartes aux poires différentes. Elles sont certes vendues à la pièce mais elles peuvent sans problèmes être rapportées au kilo (les magasins affichant déjà des millions de produits en prix rapporté au kilo ou au litre).

    La première, de faible qualité, coûte 30 € HT le kilo, la seconde, de meilleure qualité, vaut 60 € HT le kilo, la troisième, très luxueuse, vaut 120 € HT le kilo
    Si nous appliquons le système de TVA proposé : 

    • Pour la tarte de moins bonne qualité = 0.2% de 30² soit 1.8€ par kilo. La TVA représente donc 6% du prix HT,
    • Pour la tarte de qualité moyenne = 0.2% de 60² soit 7.2€ par kilo Ici, la TVA représente 12% du prix HT, 
    • Et pour la tarte la plus luxueuse = 0.2% de 120² soit 28.8€ par kilo Ici, la TVA représente 24 % du prix HT.
    Ainsi, sans s’être cassé la tête avec plusieurs taux, sans avoir eu à débattre du classement des tartes, nous nous retrouvons avec des proportions de taxes plus élevées sur les tartes les plus chères au kilo (celles qui sont luxueuses).

    Ce taux proposé de 0.2% peut sans doute convenir au domaine des tartes. Il faudra peut-être le passer à 0,001% dans le domaine des voitures.

    Exemple d’une voiture : Une Kangoo à 6.000€, une Peugeot 308 à 17.000€ et une Bentley à 100.000€
    • Kangoo = 0.001% de 6.000² soit 360€ par voiture. La TVA représente donc 6% du prix HT, 
    • Peugeot 308 = 0.001% de 17.000² soit 2.890€ par voiture. La TVA représente 17% du prix HT, 
    • Bentley = 0.001% de 100.000² soit 100.000€ par voiture. La TVA représente 100 % du prix HT.
    Le cerveau humain préfère les formules simples à calculer, à expliquer, à justifier, à théoriser. Du coup, nous en sommes venus à adorer les formules linéaires en % simple. Nous avons longtemps réfléchi, discuté et ferraillé en articulant autour de % simples. Il serait peut être temps de calculer notre justice sociale et écologique en utilisant des fonctions exponentielles… Après tout, nos découverts et agios ne sont pas frappés de formules linéaires mais bel et bien de formules exponentielles.

    Arrêtons avec le lissage linéaire tellement dépassé qu’on se croirait encore aux chiffres et opérations romaines d’avant Fibonacci et passons au lissage exponentiel. La TVA, la taxe foncière, la taxe d’habitation, les droits de succession, la vignette, l’IR, l’IS, toutes les taxes doivent passer à des formules exponentielles. Les fortunes et pouvoirs s’acquièrent désormais à des vitesses exponentielles, il faut donc que les taux d’imposition soient exponentiels.

    Le lissage des inégalités par des formules d’impôt linéaire était à peu près valable jusqu’en 1800 car il n’y avait quasiment personne, à part quelque Richelieu pour être infiniment riche d’argent et de pouvoir. Mais depuis 1800, ces formules linéaires sont tellement dépassées qu’on se retrouve avec des exp-milliardaires.

    La TVA étant la plus grande source de recettes fiscales, celle-ci pouvant très logiquement et facilement devenir très sociale, il est regrettable qu’elle soit soumise à tant de contraintes en Europe.


  • ionysis 2 novembre 2012 14:42

    Les mijorées qui passent leur temps à rebondir sur n’importe quoi sans avoir pris le soin de vérifier avant de brailler comme une vierge effarouchée m’agacent surtout si dans leur camp il y a aussi de quoi redire. 


    Quelques rafraichissements : 
    - Henry EMMANUELLI avait aussi adressé à François FILLON ce même geste affectueux, et ceci ouvertement devant les caméras en pleine séance de questions au gouvernement.
    - Ou Noel MAMERE, tout souriant, qui comme Monsieur EMMANUELLI a eu l’intelligence de faire ça en plein hémicycle à l’Assemblée.

    Alors certes le geste de Monsieur LONGUET n’est pas très fin, mais lui au moins ne le fait pas en plein milieu de la plus haute institution de débat public.

    La phrase de Monsieur DÉSIR ("Le geste de G.Longuet illustre malheureusement la brutalité vulgaire d’une certaine droite qui abîme trop souvent le débat républicain.") s’applique aussi bien aux copains de son camp. 

    Son discours, comme celui de Monsieur HAMON en son temps, ne dépasse pas le stade du « Bah la droite c’est caca » ?... 

    D’ailleurs en parlant de Monsieur HAMON, n’avait il pas aussi fait un bras d’honneur sur un plateau télé en présence de Madame AUBRY ?


  • ionysis 2 novembre 2012 14:39

    Les mijorées qui passent leur temps à rebondir sur n’importe quoi sans avoir pris le soin de vérifier avant de brailler comme une vierge effarouchée m’agacent surtout si dans leur camp il y a aussi de quoi redire. 


    Quelques rafraichissements : 
    - Henry EMMANUELLI avait aussi adressé à François FILLON ce même geste affectueux, et ceci ouvertement devant les caméras en pleine séance de questions au gouvernement.
    - Ou Noel MAMERE, tout souriant, qui comme Monsieur EMMANUELLI a eu l’intelligence de faire ça en plein hémicycle à l’Assemblée.

    Alors certes le geste de Monsieur LONGUET n’est pas très fin, mais lui au moins ne le fait pas en plein milieu de la plus haute institution de débat public.

    La phrase de Monsieur DÉSIR ("Le geste de G.Longuet illustre malheureusement la brutalité vulgaire d’une certaine droite qui abîme trop souvent le débat républicain.") s’applique aussi bien aux copains de son camp. 

    Son discours, comme celui de Monsieur HAMON en son temps, ne dépasse pas le stade du « Bah la droite c’est caca » ?... 

    D’ailleurs en parlant de Monsieur HAMON, n’avait il pas aussi fait un bras d’honneur sur un plateau télé en présence de Madame AUBRY ?


  • ionysis 19 octobre 2012 14:33

    Je suis bien d’accord avec vous Archibald !



  • ionysis 19 octobre 2012 11:19

    Monsieur,

    Je vous l’accorde. Mais de ce qu’il a fait, c’en est déjà trop. 
    Il faut tourner les pages et ne pas déterrer ces vilaines rancœurs 


  • ionysis 19 octobre 2012 11:16

    Monsieur. 

    Sur ce point vous avez entièrement raison. Je n’imagine même pas ce que pu être la droite
    Bien à vous


  • ionysis 14 septembre 2012 17:36

    Il n’est pas question de jeter aux orties les vieux concepts.

    Mais quand je vous lis : « C’est pour cela que depuis la nuit des temps les hommes courent après les femmes, les chiens après les chiennes, etc etc ... » Certes, et les homos après les personnes de même sexe. Bon. Qu’avons nous démontré ?



  • ionysis 14 septembre 2012 17:34

    « L’homosexualité étant inférieure »
    Je suppose qu’en étant handicapé on l’est aussi tikomir ?



  • ionysis 14 septembre 2012 16:39

    Les deux sont bonnes. Mais avec une préférence, non partisane, pour celle de Romain
    J’en suis désolé :/