Bonjour,
Votre article n’apporte aucune plus-value : pas d’analyse poussée, peu de commetaires personnels... On peut trouver la même chose sur beaucoup de sites.
Essayez de vous impliquer plus pour votre prochaine article.
Cordialement.
Je ne m’attendais pas à autant de réactions, mais tant mieux, elles sont toutes assez instructives !!
@ Forest Ent (et sûrement d’autres pour ce point) : Ce qui m’ennuie dans l’idée de l’utilisation des outils P2P, c’est qu’elle reste, comme je l’ai dit précédemment, asez élitiste. Il serait faux de dire que nos grands-parents, voire même nos parents, arriveraient à s’y retrouver sans une sacrée dose de motivation. Mais je suis bien d’accord qu’il serait idiot d’abandonner tous ces systèmes : après, il pourrait éventuellement être intéressant de mettre en parallèle le site institutionnel et les outils P2P, pour ne pas perdre cette philosophie (chère à Guillaume Champeau).
@ Frihd : Globalement, si je résume, vous êtes contre la LG car vous pensez que cela déresponsabiliserait l’internaute, et le transformerait en vrai consommateur ? Si oui, mais je ne le pense pas, où est le problème : la « cotisation » sera payée, et donc les artistes seront rémunérés, après si l’internaute ne pense qu’à assouvir une boulimie et ne profite même pas des oeuvres, où est le problème ? Tant pis pour lui. Economiquement, ça n’a aucune incidence.
@ IP:xxx.x3.237.22 : le problème avec votre système, c’est que ce seront toujours les mêmes qui toucheront les rémunérations, avec aucune souplesse de gestion.
@ Benjamin Thominet : Comme dis précédemment, mon système ne supprime pas pas les logiciels de P2P, et peut même fonctionner en parallèle avec ceux-ci. Au sujet de la progressivité de la licence globale, je pense qu’il serait vécu comme une injustice que celle-ci soit forfaitaire, à moins que la somme à payer ne soit vraiment ridicule. Mais vous aurez du mal à m’enlever de l’idée que l’on veut toujours payer moins que son voisin, a fortiori quand celui-ci « consomme » plus. Vous noterez galement que j’ai fixé une LG atteignant au maximum 3% du salaire net, soit 30€ environ pour un smicard, le prix de deux CDs ; je pense que ce seuil permet de ne pas se limiter. Et au sujet de « ne pas tout attendre de l’Etat », je suis d’accord avec vous mais dans un esprit de démocratisation de l’offre, c’est, à mon avis, le plus simple.
J’attends vos réactions :)
Je ne m’attendais pas à autant de réactions, mais tant mieux, elles sont toutes assez instructives !!
@ Forest Ent (et sûrement d’autres pour ce point) : Ce qui m’ennuie dans l’idée de l’utilisation des outils P2P, c’est qu’elle reste, comme je l’ai dit précédemment, asez élitiste. Il serait faux de dire que nos grands-parents, voire même nos parents, arriveraient à s’y retrouver sans une sacrée dose de motivation. Mais je suis bien d’accord qu’il serait idiot d’abandonner tous ces systèmes : après, il pourrait éventuellement être intéressant de mettre en parallèle le site institutionnel et les outils P2P, pour ne pas perdre cette philosophie (chère à Guillaume Champeau).
@ Frihd : Globalement, si je résume, vous êtes contre la LG car vous pensez que cela déresponsabiliserait l’internaute, et le transformerait en vrai consommateur ? Si oui, mais je ne le pense pas, où est le problème : la « cotisation » sera payée, et donc les artistes seront rémunérés, après si l’internaute ne pense qu’à assouvir une boulimie et ne profite même pas des oeuvres, où est le problème ? Tant pis pour lui. Economiquement, ça n’a aucune incidence.
@ IP:xxx.x3.237.22 : le problème avec votre système, c’est que ce seront toujours les mêmes qui toucheront les rémunérations, avec aucune souplesse de gestion.
@ Benjamin Thominet : Comme dis précédemment, mon système ne supprime pas pas les logiciels de P2P, et peut même fonctionner en parallèle avec ceux-ci. Au sujet de la progressivité de la licence globale, je pense qu’il serait vécu comme une injustice que celle-ci soit forfaitaire, à moins que la somme à payer ne soit vraiment ridicule. Mais vous aurez du mal à m’enlever de l’idée que l’on veut toujours payer moins que son voisin, a fortiori quand celui-ci « consomme » plus. Vous noterez galement que j’ai fixé une LG atteignant au maximum 3% du salaire net, soit 30€ environ pour un smicard, le prix de deux CDs ; je pense que ce seuil permet de ne pas se limiter. Et au sujet de « ne pas tout attendre de l’Etat », je suis d’accord avec vous mais dans un esprit de démocratisation de l’offre, c’est, à mon avis, le plus simple.
J’attends vos réactions :)
Commentaire inutile. Sarkozy est contre la licence globale, donc je ne vois vraiment pas le rapport.
Essayez de déverser votre bile antisarkozyte sur d’autres articles, si vous le pouvez.
Cordialement.
Oui mais à ce moment là reste le problème de la redistibution de cette licence globale, et de la clarté de l’offre.
Pour la redistribution, cela « condamne » à l’utilisation d’un certain nombre de procédés de tracking, de moins en moins acceptés par les utilisateurs.
Pour la clarté de l’offre, l’utilisation des logiciels de P2P est, malgré tout, assez élitiste : j’ai très souvent dû aider des proches pour leur expliquer comment se servir d’eMule. Alors qu’avec un site institutionnel, une sorte d’ITMS du ministère de la culture, tout est beaucoup plus lisible. Et avec le système d’upload que je préconise, du type « MySpace », le contrôle venant d’en haut est limité. Après, je comprends tes réticences vis-à-vis d’un système fondé sur le mode web 1.0. Mais avec les petites touches d’autogestion (liberté d’upload pour les artistes) et un simple rôle de maintenance pour les responsables du portail, je pense que ce système peut être efficace.
Merci en tout cas pour le commentaire :)
Il a été publié à cette adresse : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=22264
J’attends vos commentaires :)
Forest Ent, j’ai envoyé un article sur AgoraVox ce soir sur le sujet, j’espère qu’il sera publié. Je le reproduis ici in extenso :
Nous sommes en 2011. Suite à une prise de conscience politique des enjeux de l’accès à la culture, aussi bien sociétaux que économiques, la licence globale a été instaurée, accolée à un portail institutionnel. Explication.
Nous sommes en Novembre 2011. Je viens de démarrer mon navigateur. Ma page d’accueil : NetCulture.gouv.fr, comme beaucoup de français depuis septembre 2010. En effet, 2010 a été une petite révolution pour le monde de la culture, et surtout pour les petits créateurs comme moi : le Ministre de la Culture a décidé de vraiment s’occuper du dossier de ce qu’on appelait alors le piratage musical.
Au début, ça n’a pas été facile : vous pensez bien, les lobbyistes d’Universal et Cie planqués à l’Assemblée ont montré les crocs. Mais le Ministre l’avait bien compris, la situation n’était plus tenable : le Top 5 des ventes de singles était occupé par deux « chanteurs » de la Star Ac’, une de la Nouvelle Star, une compilation des plus grands tubes de M. Pokora et une réédition de l’album de Patrick Risoli (« Elles sont cuitas, les bananas »...). A côté de ça, la direction de France 2 avait décidé de programmer les Victoires de la Musique à 00h35, présenté par Brigitte Lahaie et Desireless : eh bien oui, depuis que les majors avaient décidé de ne plus produire que les artistes ayant réussi à faire plus d’un millions de vues sur DailyMotion, la création en avait pris un coup et on survivait comme on pouvait !!
Mr le Ministre a donc pris le taureau par les cornes, et a pris une décision incroyable : instaurer une licence globale ! Bien entendu, levée de bouclier générale : on condamnait la création, on sacrifiait l’emploi de dizaines de milliers de personnes sous prétexte de jeunisme, et bien d’autres choses. C’est alors là qu’il a dévoilé son « plan d’attaque », en 3 points :
1 - Création du portail NetCulture
Un des reproches principaux des créateurs était l’impossibilité de comptabiliser les téléchargements, et donc de répartir correctement les revenus. La solution fut la création de NetCulture.gouv.fr . A cette adresse, on trouve toutes les ressources musicales qui ont été soumises par leurs créateurs : un peu un YouTube institutionnel.
Pour le créateur, le système est simple : une fois identifié, on se dirige vers l’onglet « créateur ». Là, après avoir renseigné un certain nombre de champs tels que l’auteur, le compositeur ou encore le producteur, on charge l’album. Pour le format, la liberté est totale mais les créateurs ont bien compris qu’il valait mieux une qualité sonore optimale, et non plus la « qualité » proposée sur les anciens Music Stores. Et depuis l’arrivée de l’UHD (Ultra Haut Débit), les futurs fans auront de quoi rapatrier rapidement l’album sur leur ordinateur donc on ne lésine plus sur la qualité : le portail accepte même le FLAC, un format lossless (sans perte de qualité) !! Après, pour se faire connaître, divers moyens sont possible.
- Le système « Promotion » permet d’apparaître dans un « bandeau déroulant » de la page d’accueil du portail, pour une durée d’une semaine. Bien entendu, ce système n’est pas gratuit : en échange de cet avantage, on renonce aux rémunérations qui nous seraient dues pour les eux semaines à venir.
- Le système « Coup de coeur » permet à chaque utilisateur enregistré de donner un « coeur » à un artiste qu’il apprécie, et cela une fois par semaine. L’artiste ayant le plus de « Coeur » passe la semaine sur la page d’accueil.
- Le système « Phare » permet à l’artiste le plus téléchargé une journée se retrouve en page d’accueil le jour suivant.
- Le système « Nouveau » sélectionne au hasard, à chaque raffraîchissement de la page, un des albums mis en ligne dans la semaine.
Et depuis 2 mois, en beta test, on peut maintenant ajouter des clips ou encore des vidéos de concert. Ainsi, notre page créateur, visible par les inscrits au portail, deviens une sorte de page MySpace.
Pour les auditeurs, le système est encore plus simple. Une fois arrivé sur la page d’accueil, il y a trois choix :
- Faire une recherche, manuelle ou automatique, de l’auteur, de l’album ou du producteur.
- Cliquer sur l’un des albums « Phare », « Nouveau », « Promotion » ou « Coup de Coeur » présenté.
- Se laisser guider par le « Fouineur », qui va comparer nos derniers téléchargements avec ceux des autres internautes, et nous proposer les albums téléchargés par ceux ayant les mêmes goûts musicaux que nous.
Après avoir sélectionné l’album, on peut donc soit l’écouter en streaming, soit le télécharger en toute transparence, en quelques secondes. Ce téléchargement sera comptabilisé pour le créateur et également pour nous, pour le calcul de la contribution flottante (voir ci-dessous).
A noter que le portail propose également un système de playlist pour les bars, restaurant et autres, eux aussi soumis à la rétribution mais sur d’autres critères.
2 - Instauration de la Licence Culturelle Globale (LCG)
Chaque internaute s’est vu proposer, par une lettre recommandée envoyée par son opérateur, de disposer de la LCG. En cas d’accord, il se voyait attribué un login et un mot de passe, permettant l’accès au portail NetCulture en échange d’une augmentation de 10 € de sa facture d’accès à Internet. Après 6 mois, le ministère a procédé à une évaluation du système et, avec une commission paritaire de consommateurs et de créateurs, a décidé d’ajuster la cotisation : chaque internaute se verrait à présent prélevé d’une somme en rapport avec sa consommation, et ne pouvant excéder 3% de son salaire net, des mesures de gratuité étant mis en place pour les plus bas salaires et . L’ensemble des cotisations devant bien entendu atteindre la même somme que celle perçue précédemment.
Ces cotisations, reversées directement à l’AGLCG (Agence de Gestion de la LCG), étaient ensuite entièrement distribuées aux créateurs, sans frais de gestion !!! Logique : le Ministre de la Culture avait eu la bonne idée d’autoriser un publicité, discrète et contrôlée mais efficace. vous pensez bien : avec les millions de connexion chaque jour, les annonceurs se sont arraché à prix d’or les places, et l’ensemble des frais de gestion (personnel et matériel) sont ainsi « transparents ».
3 - Volet « Maisons de disque »
En contrepartie, car il fallait bien en offrir une, Mr le Ministre a proposé un certain nombre de mesures aux maisons de production, pour faire face au manque à gagner sur la vente des produits physiques.
- Durcissement judiciaire : Les tribunaux ont reçu pour consigne d’appliquer plus strictement les amendes (la case « prison » a été supprimée : un peu de sérieux tout de même !!!) pour les délits de contrefaçon.
- Reclassement des employés : Le personnel chargé de développer et entretenir le portail est issu à 80% des maisons de disques, qui n’ont pas eu à payer d’indemnités de licenciement. Pour le ministère, c’était une bonne pioche : pas besoin de faire beaucoup de recherches et de gaspiller du temps et de l’argent, on avait ainsi déjà des gens formés et compétents.
Bien sûr, les Majors ont râlé. Mais au moins, elles se sont bougé : on a eu le droit une utilisation intelligente du support physique, avec des packaging inventif, une pluie de bonus et beaucoup d’autres choses.
De l’autre côté, cela a fait des heureux : les consommateurs avaient enfin accès à toute la musique qu’il voulait, et les créateurs étaient enfin rétribués à leur juste valeur. Alléluia !!!
Ces deniers temps, Rupert Murdoch (Magnat australien de la presse et propriétaire de MySpace) fait un peu la tronche : NetCulture envisage d’accoler une partie « blog » à la page de chaque créateur !!
Le gouvernement envisage lui d’étendre l’idée : le site de l’INA devrait être bientôt intégrés à NetCulture, et le dictionnaire de l’Académie Française est disponible depuis aujourd’hui dans un nouvel onglet.
Merci de m’avoir lu. Ce projet a surement beaucoup d’imperfections, je compte sur vous pour m’aider à l’améliorer.
Il ne tient qu’à nous, en faisant pression sur nos politiques, pour que la création de NetCulture n’attende pas 2011.
Oui mais Foret Ent, vous négligez ici une chose : la notion de représentativité. Les personnes fréquentant eMule n’ont pas les même goûts que ceux fréquentant Usenet ou bittorrent.
La solution est, à mon avis, beaucoup plus simple que ce que l’on pense : pourquoi ne pas créer un site institutionnel ??!! Tout simplement un site, dépendant du ministère de la culture, qui aurait, stocké dans ses serveurs, la totalité de ses ressources. En gros, une sorte de iTunes Music Store étatique. Le calcul de la distribution serait alors enfantin. Après, il reste à voir le coût de gestion de la chose. Cela devrait se chiffrer à une dizaine de millions d’euros, je suppose. Une goutte d’eau dans l’océan...
Encore un article pour nous servir la même soupe, probablement régurgitée depuis Libé.fr, et sans une once de réflexion...
Vous avez beaucoup de chance que votre article ait été validé !!
Vous êtes bien mal renseigné, cher auteur. Regardez par exemple au niveau du conseil municipal de Lyon, pour voir une « preuve » de la volonté de l’UDF de travailler avec la gauche.
Vous prétendez avoir publié certains de vos écrits. Heureusement que la poésie ne nécessite pas autant de sources que le journalisme...
Cordialement.
Phosphoros
Je lis ici beaucoup de choses, écrites par des gens bourrés de certitudes mais apparemment bien peu renseignés.
Si vous prenez la peine de vous déplacer dans les locaux de l’UFR de médecine de l’Université Paris VII, vous pourrez accéder aux cours de génétique et de Sciences Humaines et sociales, dans un amphithéatre projetant la vidéo en direct du cours. Et là, vous pourrez apprendre qu’un grand nombre d’études ont été publiées par des chercheurs de divers horizons, puis compilées par les enseignants des matières précitées, pour mettre en évidence un certain nombre de faits.
Ainsi, vous apprendrez qu’une forte corrélation a été mise en évidence entre le lien génétique et l’occurence de certaines affections mentales (mais aussi physiques) ou addictions, telles que la dépression, la schizophrénie, l’alcoolisme ou encore la cocaïnomanie. Mais vous apprendrez également que ces « prédispositions » ne suffisent pas, et ainsi que l’alcoolisme d’un des parents est un facteur de risque pour la dépression d’un enfant.
Je peux comprendre que la personnalité de M. Sarkozy, que je ne porte pas particulièrement dans mon coeur, puissent rebuter certains. J’aurais du mal à comprendre, par contre, que l’on mette en doute la qualité des travaux présentés, et jugés dignes d’être enseignés à des aspirants médecins.
Nous ne sommes plus au XIXeme siècle du tout génétique, mais il ne faut pas non plus s’enfoncer dans le tout environnemental du XXeme siècle.
Il est vraiment surprenant de voir qu’il est bien accepté de dire que n’importe qui n’aurait pas pu avoir la sagesse du Dalaï-lama, mais que dire que la violence d’Hannibal Lecter à certaines origines génétiques peut provoquer une vague d’émoi. Ainsi, la mansuétude serait plus génétique que la violence ??
Pour information, le bouddhisme Zen considère que l’être humain possède des « chemins » de comportement, plus ou moins dégagés : il aura par exemple un chemin « extraversion » peu accessible, donc qui nécessitera beaucoup d’entretien pour s’exprimer, et un chemin « sensibilité » plus dégagé, donc qui aura tendance à se montrer plus facilement.
Cette vision du bouddhisme Zen me semble très proche de la vision « comportement = inné + acquis ». Eugénistes, les bouddhistes ?? On m’aurait menti...
Bien cordialement.
Phosphoros
Décidément, vous persistez à faire des amalgames et des omissions... Je ne répondrai pas dans l’ordre, je « saute » tout de suite à ce qui m’a le plus choqué.
Le fait que l’ANVAR soit un prix « industriel » ne veut en rien dire que l’ostéopathie est industrielle. Ceci signifie simplement que des industriels, donc habituellement plutôt parcimonieux dans l’utilisation de leurs sous, jugent judicieux d’encourager les travaux d’une structure se basant sur les principes de l’ostéopathie. De même pour la SNCF et Décathlon, qui jugent suffisantes les garanties de l’ostéopathie pour confier le confort de leurs clients à des ostéopathes.
Pour information, l’une des seules disciplines a ne pas avoir de lien avec le monde industriel est justement l’ostéopathie. Difficile d’affirmer que les médecins n’ont pas de lien avec les industries pharmaceutiques...
Pour ce qui est des omissions. Quand j’ai parlé de l’inocuité (d’ailleurs, je m’excuse pour mon lapsus dans le message précédent, ayant écrit « non inocuité » en lieu et place d’inocuité), je l’ai adossée à l’efficacité, terme que vous ne semblez pas avoir lu, tout du moins pas relevé. L’inocuite seule n’avance à rien, tout comme une efficacité avec un risque trop élevé. Il se trouve que cette étude à démontré une efficacité ET une inocuité.
Pour ce qui est des dispositions du texte de loi, en parler pour l’instant est relativement improductif, mais je suis d’accord avec vous que seul l’écrit fait foi, et non les intentions.
Pour ce qui est de la formation, là encore vous êtes relativement mal informé. Vous basez toutes vos connaissances sur, je cite, « plusieurs forums d’ostéo ». Source hautement contestable, il me semble.Bien entendu que ces écoles décernent un titre qui n’a pas la valeur d’un « vrai » diplôme, puisque ce diplôme n’existe pas, seule le diplôme officieux de DO existant !!! Mais si vous vous donnez la peine de vous renseigner sur les sites des associations de praticiens ostéopathes agréés par le Ministère de la Santé, l’AFO par exemple, vous remarquerez que les programmes conservent une unicité par le biais de ces associations, elles seules étant aptes à décerner, après un examen final devant un jury et la remise d’un travail de recherche (le mémoire et la soutenance de thèse), le diplôme de DO. Libre aux étudiants de choisir une école non affiliée à une de ces associations ayant reçu le blanc-seing du ministère, mais ceux-ci risquent fort de déchanter par la suite.
Je suis d’accord avec vous sur un point : il est indispensable d’effectuer une évaluation objective de la formation des praticiens et de bannir les charlatans, dans l’objectif de protection du patient. Mais, là encore, vous seriez bien étonnés si vous connaissiez le taux de « retour » qu’ont les assurances vis-àvis de la pratique ostéopathique quand celle-ci est exercée par les médecins.
Cordialement.
Vous affirmez sans savoir, et c’est aisamment démontrable Krokodilo.
Le coeur de cible de l’ostéopathie est le rétablissement du mouvement 3D d’une articulation. En effet, toute articulation présente une conformation spatiale spécifique , qui va lui autoriser une plage de mouvement, plage elle-même limitée par les structures fibreuses. Or il faut savoir qu’une articulation biologique n’est jamais parfaite : en effet, les deux surfaces articulaires opposées ne sont pas congruentes, ce qui implique que le cartilage est soumis à une alternance de contraintes, cette alternance permettant la régulation de la nutrition par imbibition dudit cartilage.
On distingue ainsi deux mouvements (ou cinématiques). Un mouvement principal, définissant la fonction de l’articulation (flexion-extension pour le genou) et un mouvement secondaire, appelé mouvement intra-articulaire (ou MIA), qui représente l’ensemble des micro translations et rotations observables à l’échelle de l’articulation, et qui permettent l’alternance de contraintes évoquées plus haut.
Un blocage articulaire, ou lésion ostéopathique, va se traduire par une réduction du MIA. L’articulation concernée va ainsi garder son mouvement principal, mais la lésion ostéopathique va impliquer une chaine neurologique de rétrocontrôle, qui va aboutir à une augmentation de la raideur musculaire, source de la douleur.
Le rôle de l’ostéopathe sera alors de lever le blocage articulaire, ce qui va avoir pour effet immédiat de stopper la chaîne de rétrocontrôle, ce qui explique la fin, ressentie comme miraculeuse par le patient, des douleurs.
Pour le rôle de la kinésithérapie, je vous laisse vous renseigner avec quelqu’un de plus qualifié que moi mais c’est, en gros, un rôle de rééducation principalement, ou d’accompagnement dans l’effort des structures musculo-fibro-suelettiques. Par ailleurs, l’ostéopathie est une pratique de première intention, le praticien étant apte à établir un diagnostic, alors que le kiné agit uniquement sur prescription.
Essayez de vous renseigner sur, par exemple, des cas de lumbagos. Demandez à des patients la durée d’efficacité d’un traitement kinésithérapique (de l’ordre de la semaine) et celle d’un traitement ostéopathique (en général, lumbago soigné en moins de 3 séances avec disparition totale de la pathologie et de la douleur).
J’attends de vos prochaines réponses un peu plus d’arguments et de sérieux quand à vos affirmations. Mais il est peu aisé de parler de quelque chose que l’on ne maîtrise pas et que l’on a jamais expérimenté.
Cordialement.
Vous faites beaucoup d’amalgames, curiosman.
L’ostéopathie est depuis toujours divisée en deux « factions », les cultistes et les scientifiques (ou les fluidiques et les biomécaniciens). Ces courants, bien que se réclamant de la même profession, ont une approche totalement différente (explicitée par les mots fluidiques et biomécaniciens).
C’est donc au gouvernement de déterminer quels sont les pratiques bénéfiques au patient, et de faire le tri dans le fourre-tout qu’est acuellement l’ostéopathie. Mais, comme je l’ai dit plus haut, balayer les possibilités de l’ostéopathie d’un revers de main, tout comme la confier aux seuls médecins, relève d’une vraie méconnaissance des résultats thérapeutiques et de la formation des praticiens ostéopathes.
Quand au débat réglementation/reconnaissance... Comment voulez-vous donner des règles à quelque-chose qui n’est pas censé exister ?? Mais cette question ne se pose pas, puisque le texte de lois, ainsi que les heures (rapports) des débats au Parlement mentionne explicitemnt la « profession d’ostéopathe ».
Pour votre affirmation de « quelques résultats dans des domaines tres limités et qui n’ont rien à voir avec la dite philosophie », là encore je vous renvoie aux partenariats entre l’école Ostéobio (je finis par la citer, vous pourrez vérifier de vous-même sur le site de l’école) et différentes entreprises, à l’obtention du prix ANVAR par une structure (Mécabio) parallèle à cette école, à l’attitude des différentes mutuelles vis-à-vis de la profession d’ostéopathie, ou encore à l’étude publiée dans « The New England Journal of Medicine » du 4 novembre 1999 au sujet de l’efficacité et la non-inocuité de la pratique ostéopathique.
Cordialement.
Merci pour votre message Xavier Lainé. Voilà une réflexion intelligente !!
L’ostéopathie ne veut pas prendre la place de la médecine : il y a bien des pathologies ou l’ostéopathe est impuissant. Sa seule qualification est de redonner un mouvement 3D à une structure l’ayant perdu : loin d’être exhaustif.
Cependant, il est aussi idiot de céder au tout médical : un médecin est impuissant devant une migraine, alors qu’un ostéopathe pourra soigner un certain nombre d’ntre elles (histoire d’emboïtement des os crâniens, et de pression sur les structures sous-jacentes.
Un médecin ayant été formé 150 heures aux pratiques ostéopathiques ne peut pas raisonnablement affirmer maîtriser son sujet, et vous auriez raison de ne pas vous fier à lui sur ce point là.
Une seule profession de santé n’est pas capable de soigner toutes les pathologies : il serait donc malheureux de « fermer les portes » aux autres, et de mettre les médecins seuls garants de notre santé.
Curiosman => Votre commentaire frise le ridicule. Pour information, la médecine occidentale (ou allopatie) est elle-aussi basée sur une philosophie (ou conception du vivant) : quand un mal atteint l’organisme et que celui-ci ne parvient pas à s’en débarasser, seules des traitements « invasifs » (substance exogènes, comme les médicaments) sont à même d’y remédier. Philosophie qui montre ses limites par exemple dans les migraines, les lombalgies, etc...
La philosophie de l’ostopathie, que vous pourrez lire par exemple sur Wikipédia, est basée sur l’unicité du corps, les capacités d’autoguérison, le rôle de l’afflux sanguin et l’importance de la configuration tridimensionnelle d’un organe. Rien d’ésotérique ici, comme vous pouvez le voir. La philosophie vous a peut être traumatisé lors de vos études, mais ne criez pas au loup à chaque fois que vous apercevez ce mot.
Pour finir, je dirais qu’il est important de se renseigner avant d’affirmer : je doute que les détracteurs ayant répondu à cet article n’aie jamais consulté un ostéopathe diplômé. N’hésitez pas à aller en voir un lors de douleurs articulaires, vous seriez agréablement étonnés. Cette profession n’est pas devenue incontournable dans la préparation des sportifs pour rien.
Cordialement
Phosphoros
Bonjour,
En effet Stéfan, c’est l’objectif que j’avais.
Merci.
Cordialement.
@ Jean Pierre => « Par ailleurs je ne vois pas le rapport entre la convergence (fixe-mobile) et la centralisation sur le réseau. »
Vous semblez avoir lu les commentaires précédents, pourquoi ne prenez vous pas en compte la réponse que j’ai déjà faite à cette remarque ?
Pour ce qui est des atteintes à la vie privée dûes à la centralisation, elles me semblent incontournables : Google ne vous propose pas un agenda en ligne pour vos beaux yeux !! Le but de Google est de savoir ce que vous faites, avec qui, comment et où pour pouvoir, à terme, vous envoyer par SMS des publicités ciblées pour la boulangerie du coin qui, ô miracle, vend en ce moment les petit beignets aux concombres dont vous aviez parlé à Machin dans votre dernier mail.
Pour la convergence fixe-mobile, bien entendu c’est un coup de pub à l’instant t. Mais vu le nombre de personne possédant un réseau WiFi à domicile, et en penant compte du taux de renouvellement actuel des téléphones portables, cela ne m’étonnerait pas que ce service aie un certain succès, à terme.
Cordialement
@ Anansi => en effet, le titre n’a pas « énormément » de rapport : en fait, la sortie de l’Unik a été en quelque sorte un prétexte pour cet article. Mon intérêt était surtout focalisé sur les « services tentaculaires » :)
@ philgri => j’aurais pu développer un peu plus sur les points que vous signalez, mais j’avais peur de faire long (apparemment mon article était déjà un peu trop long). Mais si vous le souhaitez, je veux bien tenter de m’atteler à un article de fond sur ce sujet ;)
@ jamesdu75 => comme je l’ai dit plus haut, l’Unik était plutôt une accroche, plus que le sujet de fond. Je vous accorde qu’en ce sens, mon titre était plutôt mal choisi. Je suis d’accord avec vous sur le fait que l’Unik est une arnaque, pour ma part il ne me viendrait jamais à l’esprit de l’acheter, mais il faut bien débuter par quelque chose (les premiers APN sur les téléphones étaient de vastes blagues, on peut voir le résultat aujourd’hui) :)
@ DuL => votre avis sur la généralisation du client-serveur n’engage que vous : on voit bien que c’est en ce moment la course à celui qui développera le plus de service de ce type (notamment Microsoft VS Google), et le nombre d’abonnés à ces services semblent vous contredire (je peux vous dégoter les chiffres si vous le souhaitez).
Cordialement.
@ Marsu => meri pour cette info.
En effet, il est hallucinant de voir ce genre de comportement, une privation totale d’un « droit au paradis » pour un croyant, alors que dans le même temps un bar de Belleville est « interdit » par des musulmans du coin de publier des caricatures sur toutes les religions (y compris l’Islam, bien entendu).
Respect des droits fondamentaux et équité, une belle chimère...
Le système de double barre me semble aussi très intéressant. Une idée à tenter, à mon avis.
Cordialement :)
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