Pour bien écrit qu’il soit, l’article ne se soutient que selon une psychanalyse de bazar.
L’assimilation du cas Adolf a la schizophrénie est des plus ridicules, pour les raisons suivantes : les gens qui souffrent de cette maladie sont dans leur grande majorité parmi les plus inoffensifs des êtres humains. Les cas de violence associés a cette pathologie sont le plus souvent liées aux voix entendues dans des hallucinations qui peuvent conduire a des passages a l’acte dramatiques. Par contre, il n’y aura jamais de schizo qui puisse galvaniser les foules. Ce serait une profonde niaiserie que de croire le contraire.
Pour galvaniser les foules dans le cadre d’un projet totalitaire, c’est le psychopathe paranoïaque qui s’y entend très bien, et Hitler était certainement en la matière ce que l’on peut trouver de pire. Ce qu’il convient d’incriminer, c’est un système qui conduit a la consécration des psychopathes et pervers en tout genre, car tôt ou tard, les horreurs de l’Histoire risquent de trouver leur reconduction sous une autre forme, eugéniste, cela va sans dire.